Fusil drilling

J'hésite entre ici et le club house, mais ma question peut intéresser tout le monde.

Le drilling, mon père en rêvait lors de ses virées montagnardes, j'ai eu, il ya quelques temps une occasion (complet, crochet et lunette, montant à 3 chiffres)

A la suite d'un post, d’ailleurs verrouillé pour défaut de présentation, je me penche de nouveau sur la question.

Car c'est un fusil qui peut être mystérieux si acheté par VPC sans le mode d'emploi.

Armement séparé, armement direct, ruckstecher ???, mono détente pour les lisses, l’arrière pour le rayé, bref, on s'y perd.

Sur le mien, par exemple : classique pour les lisses, devant droite, arrière gauche. Une fois en position rayé, détente avant.

Pour stocker désarmé, classiquement fermeture avec pression simultanée sur les deux détente, comme un fusil classique. Sauf que surprise : si l'on pousse le bouton magique, les feuillets de hausse se relèvent, normal, mais si on presse la détente avant le coup rayé part, bizarre pour une arme désarmée. Je soupçonne donc un armement séparé, et je vais de ce pas vérifier qu'il n'y ai pas un stetcher caché quelque part.

Est ce que l'un de nos amis armurier ou connaisseur en armes fines de chasse consentirait à nous faire un petit topo en vertu du principe qu'il vaut mieux un qui sait que dix qui cherchent.

D'autant plus que ces outils, peuvent se révéler dangereux, stetcher, ou pas.

Grand merci d'avance.

sur un drilling , il y a trois chiens , 2 pour les lisses et un pour le  rayé .
le sélecteur qui relève les drapeaux de hausse  fait basculer en même temps la détente sur le chien rayé.
 c'est soit l'un soit l'autre pour la première queue de détente.
donc si tu désarme le chien lisse , tu désarme pas le rayé.
essaye de désarmer avec le drapeau levé, c'est le chien rayé qui sera détendu. 
c'est valable pour tous les drilling.
on s'emmêle vite les pinceaux avec ce genre de fusil.

Merci Turbine, pour le mien, après vérification, c'est exactement ce fonctionnement.
On dira mécanisme "standard", cependant, il semble exister d'autres combinaisons.
Étant curieux, je maintien mon appel aux savants dont les réponses pourraient être instructives.
Bonne journée à tous.

Je poursuis, car il y a encore un soucis majeur, le calibre 8X57 JR, sans S et civil. Il son met favoris est 198, 200 grains en .318, et c'est devenu plus difficile à trouver que des morilles.
 J'ai commencé par une boite de 50 Woodleigh, 200gr, 0.318 venant d'Australie, évidement au prix de l'or.
Il semblerait que ce soit encore fabriqué par Sellier Bellot. Oui, je sais, mais pas trop le choix.
Je pense qu'il va falloir se préparer à faire du sur mesure.

J'ai donc relu le sujet suivant traitant d'un problème du même ordre : https://www.tircollection.com/t49727-6-5x58r-sauer?highlight=bumping

Sujet que je n'ai pas réveillé car un autre calibre : 6.5x58R Sauer.

J'ai bien compris qu'il faut absolument jauger le canon, alésage et profondeur des rayures pouvant varier de la "norme", tant qu'à faire sur mesure, mesurons.

D'autant plus qu' Obaneck nous signale qu'il y a 6.5 maigre, .260  plutôt US, gras .264, sans parler du transalpin .268.Je vais vérifier, mais il me semble bien que Malfatti indique aussi une différence entre 7mm US (7.08) et  7 Europe (ex : 7x64) qui ingurgitent tous les deux du .284, même alésage mais rayure plus profondes pour l'européen.

Ayant expérimenté le recalibrage de .308 à .300 pour du 7.35 Carcano soit 8/1000" sur des 120 gr norma avec un résultat acceptable, je pense que je vais faire de même de .323 à .318, 5/1000" soit 3/1000" de moins. D'autant plus que j'ai une presse à balancier à disposition.

Sinon, démarche inverse à partir de balles de 303 br qui doivent faire .311 .

Le hic est l'usinage de l'ogive en creux d'un coté de la matrice, je vais tenter coté piston, en restant sur une forme conique. Au forêt, 120° standard, pas terrible, 90°, fraise  pour vis tête fraisé, ce doit être mieux, à l'outil, ça devient de l'art. Il ne s'agit pas de tirer du TLD, 50, 100m maxi.

A plus.

Remarque aux administrateurs: dommage que l'on ait pas la date complète des messages, pas gênant sur les discussions du moment, mais pour ceux que l'on trouve en cherchant sur le forum. Ce n'est pas capital, quand même.

Tu peux avoir la date "complète" en modifiant le réglage de la "datation" sur ton profil.

C'est "facile" à faire

"cherches et tu trouveras"...(dit le flemmard qui sait que ça existe mais qui ne se rappelle plus de la manoeuvre exacte et qui n'a pas le "courage" de chercher après une journée de tir, désolé )

 

!

(   pour les dates de parutions de messages: réglages dans son profil!  (préférence?)  )

Pour une balle chemisée, on peut usiner un corps de poussoir en acier alésé plus gros que la balle, y engager la balle bien centrée, et couler du zamak entre les deux. En préchauffant le tout (surtout le poussoir) pour permettre au zamak de bien remplir avant solidification et compenser autant que possible son retrait. Quelques stries dans le corps de poussoir bloquant en place le zamak.

Bon, ça c'est la théorie simplifiée... Car pour centrer la balle il faut l'engager dans une matrice à son calibre exact, dans laquelle coulisse le poussoir ; et pour matricer ladite balle il faudra l'engager dans une matrice au calibre désiré, dans laquelle coulisse ledit poussoir.
Donc 2 matrices, dont une qui ne servira qu'à couler le poussoir (et à le re-couler quand on l'aura fait éclater en donnant un coup de presse trop brutal).
Si on veut bâtir un "système", il suffit d'une matrice par diamètre initial de balle, une matrice par diamètre final de balle, et un poussoir par profil d'ogive.

C'est du boulot, mais le zamak est facile à couler (sous la chemise le plomb pourrait éventuellement fondre un peu, mais la chemise ne se déforme pas). Ce qui rend le "bumping" des balles FMJ plus facile ; car les balles plomb ou soft-nose, pas question de les mouler avec du métal en fusion (mais on pourrait essayer un mastic genre Syntofer).

Si la forme intérieure du poussoir d'ogive est approximative, une balle chemisée ne sera jamais parfaitement alignée au début du matriçage : elle prendra bien le diamètre désiré, mais son profil ne sera pas parfait et le centre de gravité risque d'être bien en dehors de l'axe.

Merci aux admin pour les dates.

Pour Verchère, c'est justement de SP qu'il s'agit.

Pour les balles .318 S&B, introuvables, pas importées en France (réponse Drôme Chasse Tir en 14 h) commandé chez strobl.cz


Par contre, pour la nuance entre 7.08 et 7X64 à qui ont fait digérer la même .284 , le vieux n'est pas encore cuit :

Malfatti n°3, page 158  7.08 : 7.04/7.21 soit .277/.283      7X64 : 6.98/7.24 soit .274/.285

Ce millième de pouce de "vent" pour le 7x64 pourrait il expliquer la mésaventure suivante :

montage d'un canon lourd neuf "européen" donc aux normes 7x64 sur un boitier Mas 36, impossible de grouper à 300m. Aux tomates !

J'en doute fort, du moins en plus gros calibre (.308) : entre les diverses références de projectiles de bonne qualité, on trouve déjà une différence atteignant voire dépassant ce millième de pouce (2.5/100 de mm).
Et entre diverses armes effectuant des tirs très honorables (bien au dessus du niveau TAR), les différences de cotes de canon dépassent alors très largement 2.5/100 !
Et il ne semble pas y avoir de corrélation inéluctable entre ces deux variables.
Deux variables, c'est sans doute trop simpliste, car ça ne prend pas en compte la façon dont le projectile se déforme au départ du coup (quand il prend les rayures sous l'action du pic de pression) ; et ça ne prend pas non plus en compte certaines autres variables qu'on néglige toujours ... parce qu'on ne les a pas encore découvertes ! Ou tout au moins, qu'on ne maîtrise pas assez.