Voila deux de mes pistolets

Deux achats de cette semaine, un pistolet AN XIII, et l'autre que j'ai jamais vu. Ici en Suisse on trouve normalement des N XIII et 1822 Tbis. Est ce que quelque un peut m'aider. La logueur est 30 cm et sur la platin il y a Manufacture Royal de Tulle.
Merci beaucoup.

salut,

un 1842 de Gendarmerie de Compétition...?

des marquages autres......?

le canon semble bien d'origine...?

david

Je vais démonter le démonter et prendre des photos d'éventuelles poinçons.

belles pièces

Remington a écrit: belles pièces

Tu t'amuses bien à déterrer ainsi
Le sujet, mort-né, date de février.....

Bonjour.
Le pistolet du bas ressemble à un 1849 de marine, à ceci près que les garnitures devraient être en laiton (pontet) et que la
baguette devrait etre "assurée" par une chainette au bout du canon.
Est-ce qu'il y a un crochet de ceinture du coté opposé à la platine?
en tout cas, ça vaudrait le coup de se pencher là-dessus: Marine "civilisé"? Montage d'armurier civil à partir de pièces réformées?
bon courage...ça peut occuper les soirées d'hiver!

Ce pistolet ressemble beaucoup au modèle de gendarmerie 1842 mais il est plus grand.
Il mesure 35cm alors que le modele gendarmerie qui ne fait que 25 cm.
Ce modèle de pistolet a été mis à l'essai dans certains régiments de cavalerie en 1842.
Il devait remplacer le modèle 1822 Tbis déja très utilisé.
La fragilité du bois entraînera le rejet du modèle et tous furent vendus en Amérique du Sud.

Remington a écrit: Ce pistolet ressemble beaucoup au modèle de gendarmerie 1842 mais il est plus grand.
Il mesure 35cm alors que le modele gendarmerie qui ne fait que 25 cm.
Ce modèle de pistolet a été mis à l'essai dans certains régiments de cavalerie en 1842.
Il devait remplacer le modèle 1822 Tbis déja très utilisé.
La fragilité du bois entraînera le rejet du modèle et tous furent vendus en Amérique du Sud.

Tu as l' air de t' y connaitre Patrick...............

Salut biloute   je cherche le pistolet d'essai 1842 @ +

GIPEGE et Reminton

en effet ça fait des décennies que nous tournons autour des modèles de pistolets cette période .
Reminton évoque les modèles 1842 mis à l'essai dans des régiments de cavalerie , et qui ont semble-il été revendus en Amérique du sud ....c'est "vrai" ??

MAIS ces modèles me semble-il  étaient montés avec des garnitures laiton or le modèle montré par invité semble être monté avec des garnitures fer sans anneau de calotte.

-nous connaissons des 1842/49 ? garnis fer et munis de crochets de ceinture qui mesurent 35 cm   ( toutes ces armes portent le poinçon de réception civil de St Etienne ) mais pas de marquage de platine  , aussi la question reste posée ...

-concernant le pistolet montré par invité je pense qu'il s'agit d'un pistolet de gendarmerie 1842  ( garni fer , petite platine et chien de 42 ) et que ce pistolet qui ne mesure que "30cm"  a été monté avec un canon de remplacement , ou rallongé    (dans l'attente de photos de ce canon)

je compte sur les érudits (documentés)  et particulièrement à conservateur.....

ps: avec ces pistolets , je montre un 1822 T bis  pour avoir une vision de la taille

C'est gentil de penser à conservateur mais j'avais fait, il y a quelques temps, des recherches et n'avait rien trouvé dans mes cartons d'archives. En revanche, je pense que la réponse pourrait se trouver aux archives de Châtellerault voire de Vincennes. Il y a tellement de choses à découvrir encore...
Dernièrement, j'avais cru trouver une réponse mais il s'agissait de rallonges de canons pour des fusils réalisés à la MAS en 1843.

Je donnerai mon opinion en rapport au petit texte que j'écris actuellement sur les armes de troque et du commerce à Saint-Etienne. Le fait que ces armes ne portent aucune gravure sur la platine, et surtout, que l'on trouve le poinçon du banc d'épreuve de Saint-Etienne et non pas celui du banc de la manufacture est une preuve avérée que l'arme était destinée au commerce et non à être versée dans un régiment.
Si un pays étranger venait commander un modèle d'armes spécifique en France, il pouvait très bien demander une longueur de canon bien particulière et définir les grandes lignes de la forme générale de l'arme. Le fabricant en charge de cette commande avait tout le loisir de composer une arme avec des pièces diverses et variées pour remplir les conditions imposées par le commanditaire. 
Comme ici, il ne s'agit pas d'une arme règlementaire française, elle n'était pas soumise à tous les contrôles et visites qui étaient en vigueur dans les manufactures d'État et donc pas de poinçons obligatoires.
En revanche, elle devait passer par le banc civil et par le bureau de poinçonnage, cela s'est mis en place à partir de 1861.
N'y aurait-il pas de poinçon D ou P quelque part ?

3008nato a écrit:GIPEGE et Reminton

en effet ça fait des décennies que nous tournons autour des modèles de pistolets cette période .
Reminton évoque les modèles 1842 mis à l'essai dans des régiments de cavalerie , et qui ont semble-il été revendus en Amérique du sud ....c'est "vrai" ??

Quelle belle brochette de pétoires nato

C'est vrai pour une partie d'entre eux, j'ai échangé à de nombreuses reprises avec R Brooker, et plusieurs exemplaires de ses 1842 de cavalerie sont passés simplement de l'hémisphère sud à l'hémisphère nord.

Mais qui a lu les textes décrivant ces armes comme modèle d'essai pour la cavalerie ? Je suis curieux et comme Saint Thomas...