Pistolet d'officier de gendarmerie 1836

3008nato a écrit:concernant les pistolets 1836  et les 1842  de gendarmerie , ces armes sont restées en service encore bien plus longtemps que nous le pensions  sans y réfléchir sérieusement.

-ces pistolets ont dû servir jusqu'à la complète dotation des revolvers  1873  et 1874  .....soit  1875/76   au mieux pour les officiers  "36"  et  1877 / 79 ??  pour les 1842 des hommes de base .. soit une quarantaine d'années .. ce qui est fort remarquable .

Pour le 1836, environ 28 ans de production à minima pour l'instant (1836/37 à 1865) et effectivement un service de presque 40 ans 
Pour les officiers, j'espère qu'ils ont suivi la mode avant leur nouvelle dotation, du revolver, soit avec les 1858 ou soit avec les 1870 ou soit avec des équivalents civils
Sinon en 1870 face aux prussiens, c'était pas la panacée

Merci messieurs, je mange vos paroles, chapeau !

oui ,c'est moi qui est induit le doute dans vos esprits, en inserant une photo d'un pistolet de gendarmerie 1842 dans le post concernant l'arme d'officier 1836: Méa coulpa ,mea maxima coulpa !
Quelques questions à propos de cette arme de 1836
-Peut on parler pour ces armes de pistolet de "demi arçon" par opposition aux pistolets d"arçon" de la cavalerie ?
-Quid de l'orifice dans la baguette ? Celui ci est décrit dans le Boudriot. Disposition réglementaire ou pas ?
- qui sont les contrôleurs F sur la platine ,D et L dans un losange sur le côté gauche du canon de cette arme fabriquée en 1847 ?
En attendant vos réponses.

kabourec a écrit:oui ,c'est moi qui est induit le doute dans vos esprits, en inserant une photo d'un pistolet de gendarmerie 1842 dans le post concernant l'arme d'officier 1836: Méa coulpa ,mea maxima coulpa !
Quelques questions à propos de cette arme de 1836
-Peut on parler pour ces armes de pistolet de "demi arçon" par opposition aux pistolets d"arçon" de la cavalerie ?
-Quid de l'orifice dans la baguette ? Celui ci est décrit dans le Boudriot. Disposition réglementaire ou pas ?
- qui sont les contrôleurs F sur la platine ,D et L dans un losange sur le côté gauche du canon de cette arme fabriquée en 1847 ?
En attendant vos réponses.

J'adhère totalement aux propos de Mezigot mais je ne pense pas que cette disposition soit réglementaire ou alors assez tardive.

1] visser le tire-balle dans la balle en cas de rate (ou d'oubli de la poudre)


2] avoir assez de prise pour retirer la balle du canon (ce qui demande un certain effort du fait que cette arme possede une chambre retreinte contre la quelle la balle est deformee a coups de baguette de facon a prendre les rayures.  

J Boudriot comme il le rappelait de vive voix, j'ai dessiné ce que j'avais sous les yeux. 

Mezigot a écrit:Si je peux me permettre, le trou sert de passage a la broche pour faire levier de facon a 1] visser le tire-balle dans la balle en cas de rate (ou d'oubli de la poudre) et 2] avoir assez de prise pour retirer la balle du canon (ce qui demande un certain effort, voir un effort certain du fait que cette arme possede une chambre retreinte (systeme Delvigne) contre la quelle la balle est deformee a coups de baguette de facon a prendre les rayures.  

kabourec a écrit:oui ,c'est moi qui est induit le doute dans vos esprits, en inserant une photo d'un pistolet de gendarmerie 1842 dans le post concernant l'arme d'officier 1836: Méa coulpa ,mea maxima coulpa !
Quelques questions à propos de cette arme de 1836
-Peut on parler pour ces armes de pistolet de "demi arçon" par opposition aux pistolets d"arçon" de la cavalerie ?
-Quid de l'orifice dans la baguette ? Celui ci est décrit dans le Boudriot. Disposition réglementaire ou pas ?
- qui sont les contrôleurs F sur la platine ,D et L dans un losange sur le côté gauche du canon de cette arme fabriquée en 1847 ?
En attendant vos réponses.

Pour l'année 1847

L'inspeccteur est Chicoyneau de Lavalette

Le premier contrôleur des armes est Deschazaux

Pour les contrôleurs de seconde classe 
en F il y a Favarcq et Flamant, 
et en D Demoulin, Derot et Dombret

Comme réviseur des canons, tu as Desaga

Kabourec aurais-tu une (ou des) photo des autres poinçons de canon, et en particulier celui que l'on aperçoit sous la masselotte et en partie masqué par la monture (et des nombreux poinçons sous le canon) ?

Merci 

kbourec a écrit:Pour répondre aux questions de tico : en dehors des coups dans le bois ,coups liés à l'âge et que je n'ai pas voulu ou pas su retirer ,il existe un marquage du coté gauche de l'arme .
Celui ci est le seul marquage ,il est difficile à photographier, je ne sais pas l'interpréter .Je serais heureux d'en avoir l'explication.

Il faudrait que tu essaies de voir les éventuelles lettres C, L ou D ou une combinaison de celles-ci pour avancer 

Bonjour, 

Petite remontée de ce post, mais cela fera un parallèle avec celui sur le 1842...
Quelques photos de ma dernière acquisition, fabrication Châtellerault en 1859.
Si je trouve un peu de temps, je vais tenter de faire un petit sujet sur le An IX T, je crois que cela n'a pas déjà été fait...

Merci Bill,

Pourrais-tu nous créditer de quelques photographies des marques de bois

Normalement si elles existent toujours

* à l'avant de la platine (elle y est)
* dans le prolongement de la queue de culasse
* et à l'avant ou à l'arrière de la rosette

Merci

Bonjour à tous, 

Pas de problème Tico, j'espère juste que les photos passeront bien...
Il n'y a pas de poinçon sur le bois en arrière de la queue de culasse, cependant il y en a deux côté gauche, de part et d'autre de la rosette :



Le poinçon se trouvant en partie avant est le même que l'on retrouve en avant de la platine, cela me semble un M couronné (?), bon la forme est plutôt phallique mais je n'ose faire le rapprochement   ; le second j'ai plus de mal à le définir... peut-être un L ou un P?


Poinçon en avant de la platine.

Merci bcp
Je ne distingue pas très bien les marques de bois, le mieux est de t'armer d'une loupe pour une compète certitude 

En 1859 c'est De Mecquenen qui est le directeur et Lelong qui est le 1er contrôleur

La mode à cette époque est aux initiales calligraphiées et entrelacées (et peut-être éventuellement les symboles phalliques)

Pour nous aider, pourrais-tu confirmer les 2 lettres initiales du canon, en toute logique un M et L  entre deux étoiles 

Bonjour ! 
Je confirme pour ce qui est des marquages du canon, il s'agit bien de ceux de De Mecquenen et Lelong.


Le M a été mal frappé et est doublé, ce qui donne l'impression de flou.

Bill1964 a écrit:Bonjour ! 
Je confirme pour ce qui est des marquages du canon, il s'agit bien de ceux de De Mecquenen et Lelong.


Le M a été mal frappé et est doublé, ce qui donne l'impression de flou.

CQFD