Fusil Darne

Bonjour,
j'ai récupéré ce fusil Darne, mais j'ignore de quel modèle il s'agit et sa valeur. Pourriez vous me renseigner? Merci

Pourrais tu réduire tes images,car on n 'aperçoit qu 'un petit bout de tranche de canons et de culasse.

La culasse en question possède t elle des disques obturateurs?

Merci pour les photos.
Qu'appelle tu disque obturateur. Pour ma part, ce n'est pas mon thème et je ne m'y intéresse pas trop.

Les obturateurs sont deux "anneaux" qui entourent le passage du percuteur sur la face avant de la culasse, ils apparaissent au début de l'année 1906 sur les Darnes (à petite ou grande clef).

'tain, ils ont du en vendre des tonnes des parquets comme ça chez Point P, on a tous le même

Pocomas a écrit:'tain, ils ont du en vendre des tonnes des parquets comme ça chez Point P, on a tous le même

:armataz2:

les disques obturateurs brevetés par Darne,avaient pour fonction de centrer les cartouches dans l 'axe des canons qui sont convergents sur un fusil,alors que la tranche de bascule est rectiligne ,et ;disait on d' assurer un bonne étanchéité des gazs...

C 'est notamment,avec les "extracteurs automatiques" propres à la marque,ce qui constituait la différence entre les modèles V et R.

Ces fusils juxtaposés ne se cassent pas .Leurs canons sont fixes,et c 'est la clé qui avance et recule (comment veux tu?)dans l 'axe des canons.

Le tien,dont la culasse porte encore des traces de jaspage,semble être un modèle d 'entrée de gamme ,dépourvu de gravures.


Ces armes avaient une excellente réputation en raison de leur légèreté ,de leur équilibre,et de la régularité de leur gerbe.

Les chasseurs qui encartouchaient eux mêmes affirmaient en outre que le puissant effet de levier provoqué par la clé de fermeture recalibrait les cartouches qui n 'étaient pas parfaitement cylindriques.

Leur portée était,semble t il plus importante que celle des fusils traditionnels,car le diamètre intérieur de leurs canon était plus étroit que celui de leurs concurrents.

On retrouvait du reste cette caractéristique sur certaines marques de fusil Italiens, comme Franchi.

Leur recul était par contre très sec,et l 'ouverture de la clé pouvait ,si on n 'y prenait garde,pincer douloureusement la partie charnue située entre le pouce et l 'index.

Leur fabrication,qui s 'est arrêtée,je crois, à la fin des années 70,a été reprise par un cadre de l 'entreprise,Mr P Bruchet,qui,après les avoir vendu sous son nom,leur a rendu le nom de Darne ,à des prix trop élevés pour des amateurs comme moi.

L 'express de la marque est une pure merveille.

http://www.fusildarne.com/

J'ai regardé le site, il est très bien fait mais les prix alors là...........
Cela dit si ce sont des pièces d'armurerie faites dans le respect de la tradition ça a un coût.
En tout cas c'est pas accessible au premier venu c'est clair.
A+

De la portée supérieure, les canons de Darne ont une âme conique, en principe le gauche est choké, sauf désir particulier de l'acheteur. Pour connaitre le niveau de finition, il faut déposer le canon et sur le tablier compter le nombre de logos ovales contenant le nom de Darne et y ajouter 10, par exemple pour un Darne R avec trois logos, il s'agit d'un R13...



Bizarre, personne ne l'a encore faite

...Renault?

Non pas celle-là... :!:

Indice : Vous trouverez ces exploits sur Youtube...

Itou !

Et ben !!! C'est quand même la rubrique identification non

Je suis certains que vous avez déjà au moins une fois visionné ses exploits sur Youtube :lol:

Allez, je la place...

"On a retrouvé le fusil à Régis" ou bien "Mais c'est le fusil à Régis :!: "




P-S : Dans le cas contraire allez sur Youtube et faire une recherche avec "Régis"...

Elle est bonne.

"Leur recul était par contre très sec,et l 'ouverture de la clé pouvait ,si on n 'y prenait garde,pincer douloureusement la partie charnue située entre le pouce et l 'index"

Oui, je confirme cette affirmation de "l'escargot furieux". J'ai chassé dans ma jeunesse avec un Darne (que je ne possède pluis depuis longtemps) et me rappelles de sévères meurtrissures du majeur droit contre le pontet en cas de tirs trop répétés...et aussi quelques "pincées" entre le pouce et l'index (un peu les mêmes qu'après un tir au MAC 50 "bien chaussé"!)

Portée supérieure ? oui peut être, mais à côté des fusils actuels pas vraiment de suprématie. Un Browning auto 5 lui a succédé et avait une bien meilleure portée.

Canons forés coniques ? peut être, je ne l'ai jamais su, ce dont je me souviens c'est que sur le tonnerre du canon gauche était gravé "non pour la balle" ce qui semblait indiquer en effet un chocke "serré".

J 'ai eu moi aussi un V19 "plume" ,puis un R 13 qui étaient tous deux très intéressants en plaine de par leur portée,mais pas pour moi qui étais essentiellement chasseur de lapins aux chiens courants dans la garrigue et de grives au poste le soir,entre chien et loup,juste après les vendanges...

Mon Robust à canon droit rayé "supra" y faisait par contre merveille...

Les mauvis,et les musiciennes abondaient alors,et peu de nemrods les chassaient,puis,avec les premiers froids,arrivaient les litornes bleues,surnommées chez nous les "cha cha",ou les "chacas",en raison de leur cri très particulier.

Une bécasse crépusculaire ,ou une volée de palombes ou de bisets en quête d 'un gîte nocturne faisaient parfois les frais de leur imprudence,lors de ces affuts qui,il faut bien le reconnaître,avaient lieu après le coucher du soleil...

C 'est ainsi que j 'avais prélevé mon premier lièvre ,alors qu 'il s 'approchait au petit trot de mon affut de buis et de cades ,débusqué de ma chienne Circé qui me rapportait une grive...

En fin de chasse,lorsqu 'il faisait très froid,on apercevait parfois les farouches draines,ou "grives de gui" et leur "trrrrrrr" caractéristique.

On raconte que le gui qui parasite les arbres est amené là par les déjections des draines qui affectionnent particulièrement leurs fruits,et en déposent les graines sur les troncs.

Nous dégustions les grives à Noël sur canapé,flambées à l 'eau de vie de Banyuls ou du Languedoc...et "la lebre" au tournebroche mécanique à clé...

Quelques perdrix rouges agrémentaient parfois le menu,mais c 'était très rare,car leur chasse n 'était autorisée que peu de temps après l 'ouverture de la chasse dans les vignes en Octobre,et les congélateurs pratiquement inconnus à l 'époque.

Fa temps..

Merveilleux ! On dirait du Pagnol !

Un félibre cathare!

Chez nous on les flambe avec du gras fondu enflammé.

St cholestérol priez pour nous!

Sur les tartines , un élixir d'acide urique parfumé aux triglycérides

Vivement cet hiver
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françois,tu me fais saliver,et je ne résiste pas au plaisir de déborder largement sur le domaine cynégétique afin de vous conter la fabuleuse histoire de mon ami "Cagolébre".

Il a longtemps hésité avant de me confier la raison de ce curieux surnom,jusqu 'au jour où,le Corbières aidant,il m 'en a donné l 'origine.

Il s 'était spécialisé dans la chasse au lièvre,et possédait un limier ,un grand bleu de Gascogne,affublé du patronyme original de "pompon".

Ces chiens ,très fins de nez,sont capables de remonter le "sentiment"pourtant ténu d 'une voie de lièvre de la nuit,et de le relancer dés qu 'il retient son odeur.

En général,le chien remonte la quête,puis aboie dés qu 'ellle se réchauffe,et plus abondamment lorsqu 'il a levé l 'oreillard.

Tout le génie du chasseur consiste alors à se poster aux endroits où le capuçin passe le plus souvent,ou bien à l 'attendre à l 'endroit où le chien l 'a levé ,car il y il reviendra,souvent après une menée de plusieurs heures.


Cagolebre, dont le chien n 'avait rien levé dans les vignes ce matin là,començait à se lasser d 'encourager le bleu à grands coups de "Aqui Pompon ! Chôp' leu, té,té ,té',quand il fut soudain pris d 'un besoin pressant sans doute dû à l 'absorption massive des "cascamels" ,des grapillons dont il privait ainsi ainsi grives et merles .

Il posa donc son fusil et culotte entre deux rangées de chasselas,et une fois soulagé,trouva que la vie est belle...

Pas pour longtemps,car un lièvre ,qui se défilait d "aousido"(en entendant du bruit) fonça droit sur lui.

Son sang ne fit qu 'un tour,et le fusil ,pourtant posé à côté de lui,se nicha au creux de son épaule et tonna une fois,manquant le lièvre en raison du déséquilibre dû à l 'étrangeté de la position du tireur accroupi qui,vous l 'avez compris,se retrouva assis...sur son derrière soudain réchauffé par les fertilisants naturels dont il venait d 'abreuver nos sillons...

Et ce pour la plus grande joie de trois chasseurs qui avaient assisté à la scène,car ils se trouvaient ,eux aussi, sur la trace de la "lebre"..et n 'étaient pas fâchés de voir un concurrent en aussi délicate posture.. :twisted:

Voila pourquoi on l 'appelle depuis Cagolebre.

:roll: :armataz2:
meme sans adsl je pouvais la rater celle-la

Un Genevoix des Corbières ( pression ), un Calmann Levy des peuplades catalanes!

Quand l'allégorie campagnarde confine à la chanson de geste et rejoint l'étude amoureuse du genre humain

Ce n'est plus un forum mais un cercle des belles lettres et autres armes réglementaires

Et puisque tout est symbole,il y a là une parabole que l 'on peut résumer ainsi :

"Si haut que l 'on puisse s'élever,on n 'est toujours assis que sur son cul.."

je pense en effet que nous devrions ouvrir une page cynégético-réglo-balistico-littéraire.

PS :Contrairement aux incinérations flatteuses de Crozet,je ne suis ni Suisse de Genève,ni fils de Sem... :lol:

EXCELLENT !
:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: