Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
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Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Bonjour,
Pour illustrer un de mes Parabellum un peu de retour aux sources.
La Suisse a été la première nation à subodorer puis reconnaitre les qualités du Parabellum. Une commission est crée en 1896 pour l'étude des pistolets automatiques en remplacement des revolvers 1882.Les premiers essais de 1897 à Thoune avec 4 prétendants ont débouchés sur un cahier d'améliorations des armes proposées.
Le Borchardt était dans ces 4 armes mais G. Luger qui l'avait présenté a deviné rapidement qu'il n'aurait aucune chance avec cette arme lourde, déséquilibrée et encombrante. Il modifie donc en profondeur, raccourci la cartouche, intègre le ressort de récupération dans la poignée, modifie la genouillère et la tenue de l'arme. Il dépose ses premiers brevets un peu avant les tests de 1898. Son coup de maitre est de présenter l'arme aux Suisses comme une suite logique alors que cette arme est la sienne et qu'il n'en a pas référencé à H. Borchardt. Les Suisses penseront jusqu'a la fin avoir en test un pistolet Borchardt alors que l'appellation fallacieuse Borchardt Luger permit à G.Luger de continuer les tests.
Fin 1898 la commission reçoit donc 6 armes pour l'évaluation finale. Des tests de démontages, de tirs sur 400 cartouches, des séries réparties de 50 et 30 coups, de munitions sous chargées ou surchargées, de fonctionnement dans la poussière ou la boue avec de la graisse figée etc. et d'analyse de points comme la facilité de mise en ligne et visée, qualité de la détente, système de mise en sécurité etc. sont effectués pendant 3 jours.
Le classement aux points obtenus est sans appel.
1er et de très loin, le Borchardt Luger qui est donc le parabellum de G.Luger chambré en 7.65 Luger
2. Roth ; 3. Mannlicher ; 4. Bergmann ; 6. Mauser.
Le Roth est éliminé à cause de son système d'armement du chien non automatique. Seuls les "Borchardt Luger" et le Mannlicher restent donc en lice. La commission décide d'étudier dans le détail ces 2 armes (construction, points techniques etc.) et de procéder à un test final.
G.Luger dépose alors les brevets définitifs de son arme en ce début 1899, alors que le mois de mai et la dernière confrontation se profile. Le test est effectué bien sur en Suisse sur 500 cartouches.
Le "Borchardt Luger" avale la munition et crache sans discontinuer hormis 2 incidents sans conséquences (retour de culasse partiel). Le Mannlicher lui, après quelques défauts d'approvisionnement, s'arrête de fonctionner à la 175 eme cartouche. Extraction très irrégulière et encrassement rédhibitoire. La messe est dite !
La commission commande 20 "Borchardt Luger" avec une liste de propositions d'améliorations dont notamment la visée paramétrée à 50 m pour 20 cm touché au dessus du point visé.
Ces 20 pièces une fois reçues sont testées dans différentes conditions par des militaires et gens de la société civile. Les commentaires sont élogieux. Ce n'est pas seulement une arme de guerre, c'est aussi une arme remarquablement précise, agréable et flatteuse à l'œil.
En mai 1900 la Confédération Suisse valide le "Borchardt-Lüger" comme arme de poing de l'armée Suisse et commande 5000 pièces à la DWM de Berlin (quelques centaines d’autres suivront par la suite les A pour l’exercice et l’instruction et autres cela n’a jamais été très clair et parmi eux 100 militaires les E très rares mais c’est une autre histoire). La Suisse devient ainsi le premier pays à choisir le Parabellum comme arme réglementaire.
Aujourd'hui ces premiers modèles 1900 sont devenus presque inabordables. Une très bonne affaire tourne à 3500 CHF mais le prix courant est plutôt de 5000 CHF pour les très beaux et beaucoup partent à l'export. Ceux qui les ont les gardent jalousement.
Les modèles 1906 ont suivi en se démarquant entre autre notablement des 1900 avec un ressort récupérateur boudin en place d'un ressort lame dans la poignée. Des boutons de la genouillère qui sont plats et striés, un indice de charge qui apparait en remontant plus haut l'extracteur lorsqu'une une douille est chambrée.
Les 2 premières séries ne sont pas non plus des plus faciles à trouver compte tenu du nombre de pièces.
La première série des 1906 concerne 4048 pièces. Le visuel pour l'identifier rapidement est la croix Suisse dans un soleil sur le tonnerre.
La deuxième série concerne 6165 pièces le visuel pour l'identifier rapidement est la croix Suisse dans l’écusson sur le tonnerre. Ce sont les derniers construits par la DWM.
La troisième série concerne le 06 Waffen Fabrik sujet abordé il y a peu par Kri1942 ou j'ai présenté les 2 miens.
https://www.tircollection.com/t12242-les-luger-suisses-modeles-1906-produits-par-la-waffen-fabrick-a-berne
Après cette remise en mémoire, voici donc mon 1906 de la 1ere série des 4048 pièces. Toutes les pièces sont d'origine et aux mêmes numéros. il est de 1908, canon miroir. La qualité de fabrication de ces DWM est excellente ; on pourrait dire que c’est du Suisse.
Quelle fierté devait t'on ressentir en 1908 en se voyant confier une telle arme; fruit d'un ingénieur de génie et d'une volonté méticuleuse toute Suisse, de choisir la meilleure arme pour ses soldats.
Il faut néanmoins relever pour être juste que vers 1926 La Confédération se préoccupe des coûts liés à l'armement individuel. De fait la fabrication du revolver 1882 qui devait cesser fin 1932 est reprise avec un modèle 1929 et des coûts de fabrications inférieurs.
Un Rev 1882 coutait la moitié d'un Parabellum et un 1929 coutait 30% de moins qu'un 1882. De fait la fabrication des revolvers de la Waffen fabrik de Berne en 7.5 perdurera jusqu'en 1946 !
Place aux photos. Elles sont agrémentées d'un poignard de sous officier Suisse, de l'outil réglementaire de démontage nettoyage et d'une boite de 7.65 Para de la fabrique de Thoune de 1939.
Pour illustrer un de mes Parabellum un peu de retour aux sources.
La Suisse a été la première nation à subodorer puis reconnaitre les qualités du Parabellum. Une commission est crée en 1896 pour l'étude des pistolets automatiques en remplacement des revolvers 1882.Les premiers essais de 1897 à Thoune avec 4 prétendants ont débouchés sur un cahier d'améliorations des armes proposées.
Le Borchardt était dans ces 4 armes mais G. Luger qui l'avait présenté a deviné rapidement qu'il n'aurait aucune chance avec cette arme lourde, déséquilibrée et encombrante. Il modifie donc en profondeur, raccourci la cartouche, intègre le ressort de récupération dans la poignée, modifie la genouillère et la tenue de l'arme. Il dépose ses premiers brevets un peu avant les tests de 1898. Son coup de maitre est de présenter l'arme aux Suisses comme une suite logique alors que cette arme est la sienne et qu'il n'en a pas référencé à H. Borchardt. Les Suisses penseront jusqu'a la fin avoir en test un pistolet Borchardt alors que l'appellation fallacieuse Borchardt Luger permit à G.Luger de continuer les tests.
Fin 1898 la commission reçoit donc 6 armes pour l'évaluation finale. Des tests de démontages, de tirs sur 400 cartouches, des séries réparties de 50 et 30 coups, de munitions sous chargées ou surchargées, de fonctionnement dans la poussière ou la boue avec de la graisse figée etc. et d'analyse de points comme la facilité de mise en ligne et visée, qualité de la détente, système de mise en sécurité etc. sont effectués pendant 3 jours.
Le classement aux points obtenus est sans appel.
1er et de très loin, le Borchardt Luger qui est donc le parabellum de G.Luger chambré en 7.65 Luger
2. Roth ; 3. Mannlicher ; 4. Bergmann ; 6. Mauser.
Le Roth est éliminé à cause de son système d'armement du chien non automatique. Seuls les "Borchardt Luger" et le Mannlicher restent donc en lice. La commission décide d'étudier dans le détail ces 2 armes (construction, points techniques etc.) et de procéder à un test final.
G.Luger dépose alors les brevets définitifs de son arme en ce début 1899, alors que le mois de mai et la dernière confrontation se profile. Le test est effectué bien sur en Suisse sur 500 cartouches.
Le "Borchardt Luger" avale la munition et crache sans discontinuer hormis 2 incidents sans conséquences (retour de culasse partiel). Le Mannlicher lui, après quelques défauts d'approvisionnement, s'arrête de fonctionner à la 175 eme cartouche. Extraction très irrégulière et encrassement rédhibitoire. La messe est dite !
La commission commande 20 "Borchardt Luger" avec une liste de propositions d'améliorations dont notamment la visée paramétrée à 50 m pour 20 cm touché au dessus du point visé.
Ces 20 pièces une fois reçues sont testées dans différentes conditions par des militaires et gens de la société civile. Les commentaires sont élogieux. Ce n'est pas seulement une arme de guerre, c'est aussi une arme remarquablement précise, agréable et flatteuse à l'œil.
En mai 1900 la Confédération Suisse valide le "Borchardt-Lüger" comme arme de poing de l'armée Suisse et commande 5000 pièces à la DWM de Berlin (quelques centaines d’autres suivront par la suite les A pour l’exercice et l’instruction et autres cela n’a jamais été très clair et parmi eux 100 militaires les E très rares mais c’est une autre histoire). La Suisse devient ainsi le premier pays à choisir le Parabellum comme arme réglementaire.
Aujourd'hui ces premiers modèles 1900 sont devenus presque inabordables. Une très bonne affaire tourne à 3500 CHF mais le prix courant est plutôt de 5000 CHF pour les très beaux et beaucoup partent à l'export. Ceux qui les ont les gardent jalousement.
Les modèles 1906 ont suivi en se démarquant entre autre notablement des 1900 avec un ressort récupérateur boudin en place d'un ressort lame dans la poignée. Des boutons de la genouillère qui sont plats et striés, un indice de charge qui apparait en remontant plus haut l'extracteur lorsqu'une une douille est chambrée.
Les 2 premières séries ne sont pas non plus des plus faciles à trouver compte tenu du nombre de pièces.
La première série des 1906 concerne 4048 pièces. Le visuel pour l'identifier rapidement est la croix Suisse dans un soleil sur le tonnerre.
La deuxième série concerne 6165 pièces le visuel pour l'identifier rapidement est la croix Suisse dans l’écusson sur le tonnerre. Ce sont les derniers construits par la DWM.
La troisième série concerne le 06 Waffen Fabrik sujet abordé il y a peu par Kri1942 ou j'ai présenté les 2 miens.
https://www.tircollection.com/t12242-les-luger-suisses-modeles-1906-produits-par-la-waffen-fabrick-a-berne
Après cette remise en mémoire, voici donc mon 1906 de la 1ere série des 4048 pièces. Toutes les pièces sont d'origine et aux mêmes numéros. il est de 1908, canon miroir. La qualité de fabrication de ces DWM est excellente ; on pourrait dire que c’est du Suisse.
Quelle fierté devait t'on ressentir en 1908 en se voyant confier une telle arme; fruit d'un ingénieur de génie et d'une volonté méticuleuse toute Suisse, de choisir la meilleure arme pour ses soldats.
Il faut néanmoins relever pour être juste que vers 1926 La Confédération se préoccupe des coûts liés à l'armement individuel. De fait la fabrication du revolver 1882 qui devait cesser fin 1932 est reprise avec un modèle 1929 et des coûts de fabrications inférieurs.
Un Rev 1882 coutait la moitié d'un Parabellum et un 1929 coutait 30% de moins qu'un 1882. De fait la fabrication des revolvers de la Waffen fabrik de Berne en 7.5 perdurera jusqu'en 1946 !
Place aux photos. Elles sont agrémentées d'un poignard de sous officier Suisse, de l'outil réglementaire de démontage nettoyage et d'une boite de 7.65 Para de la fabrique de Thoune de 1939.
Vmax666- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2260
Age : 65
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 08/09/2012
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Merci pour cet article très complet , quant au lulu que dire si ce n'est qu'il est superbe.
Les spécialistes maison seront plus dithyrambiques que moi sur le sujet.
HELIX- Administrateur
- Nombre de messages : 25190
Age : 56
Date d'inscription : 12/02/2009
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Tu avais le devoir d'exposer de telles beautés....
Merci pour le post didactique.
Je dis peut-être une sonnerie, mais pourquoi avec tant de troupes de montagne n'a pas été adopté aussi le modèle artillerie ?
Merci pour le post didactique.
Je dis peut-être une sonnerie, mais pourquoi avec tant de troupes de montagne n'a pas été adopté aussi le modèle artillerie ?
lionrobe- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7164
Age : 72
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Ça a de la gueule .
Merci .
Merci .
Bienviendu
Ruby (†)- Pilier du forum
- Nombre de messages : 3441
Age : 64
Localisation : Auvergne en haut à gauche "AST La Treignatoise"
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Un grand merci pour cet article , texte et photos sont super ! Un régal. Quand on sait que ça représente quand même du boulot, chapeau
Que cette arme est belle
Que cette arme est belle
Pocomas- Administrateur
- Nombre de messages : 19440
Age : 69
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Ah c'est malin! Maintenant, il m'en faut un
Mezigot- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2070
Age : 53
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Merci pour ces vues réconfortantes d'un intérieur d'arme intact, et surtout cette arme-là, mon favori dans la famille Lulu ...!
Il est dommage que je ne sois pas assez riche pour m'exiler fiscalement chez vous ...
... mais ... j'y pense soudainement ... à défaut de demander l'asile bancaire, peut-on demander l'asile législatif ???
Motif de la demande : réfugié législatif demandant l'asile pour persécution hoplophobe !
J'accepterais volontiers d'être placé dans un centre de rétention armurière ...
A+
Il est dommage que je ne sois pas assez riche pour m'exiler fiscalement chez vous ...
... mais ... j'y pense soudainement ... à défaut de demander l'asile bancaire, peut-on demander l'asile législatif ???
Motif de la demande : réfugié législatif demandant l'asile pour persécution hoplophobe !
J'accepterais volontiers d'être placé dans un centre de rétention armurière ...
A+
feder504- Pilier du forum
- Nombre de messages : 10212
Age : 75
Localisation : en France...pour l'instant...
Date d'inscription : 27/01/2011
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Merci J'avais un peu de temps ces derniers jours alors j'ai commencé puis brodé un peu autour puis complété. En le regardant je vois que cela fait pas mal de texte. J'espère n'avoir pas été trop indigeste.
Je suis loin d'être spécialiste en affaire militaire mais en Suisse les armes de poing sont pour les Officiers, les sodats sont avec les armes longues. Sur l'époque qui nous concerne, l'efficacité au dela des 50m n'est pas à l'avantage d'une arme de poing même d'un artillerie. Dans les montagnes en surplomb un 1911 puis un k31 sont des instruments autrement plus efficaces et excellents jusqu'a 500m.
Un spécialiste pourra peut être nous en dire un peu plus.
lionrobe a écrit:Je dis peut-être une sonnerie, mais pourquoi avec tant de troupes de montagne n'a pas été adopté aussi le modèle artillerie ?
Je suis loin d'être spécialiste en affaire militaire mais en Suisse les armes de poing sont pour les Officiers, les sodats sont avec les armes longues. Sur l'époque qui nous concerne, l'efficacité au dela des 50m n'est pas à l'avantage d'une arme de poing même d'un artillerie. Dans les montagnes en surplomb un 1911 puis un k31 sont des instruments autrement plus efficaces et excellents jusqu'a 500m.
Un spécialiste pourra peut être nous en dire un peu plus.
Vmax666- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2260
Age : 65
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 08/09/2012
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Félicitations pour cette présentation des Luger suisses de la DWM et particulièrement du modèle 1906, avec la croix dans le soleil.
Outre les modèles 1900 numérotés de 5001 à 5100, dans la série A et la série E (E 550 à E 770), j'ai recensé aussi des séries E dans les modèles 1906 avec la croix dans l'écusson: ils sont particulièrement rares: seulement 6 numéros relevés à ce jour (de E.733 à E.790).
Le plus original étant l'exemplaire conservé à la Waffenfabrick à Berne, le numéro E. 771 avec comme particularités d'avoir un canon de 32,50 cm et une hausse réglable de 50 à 300 mètres.
Outre les modèles 1900 numérotés de 5001 à 5100, dans la série A et la série E (E 550 à E 770), j'ai recensé aussi des séries E dans les modèles 1906 avec la croix dans l'écusson: ils sont particulièrement rares: seulement 6 numéros relevés à ce jour (de E.733 à E.790).
Le plus original étant l'exemplaire conservé à la Waffenfabrick à Berne, le numéro E. 771 avec comme particularités d'avoir un canon de 32,50 cm et une hausse réglable de 50 à 300 mètres.
kri1942- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4328
Age : 82
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Ces armes sont vraiment exceptionnelles et c'est toujours un grand plaisir d'en voir une....Que dire alors quand on a la chance de pouvoir en manipuler une ! (Clin d’œil appuyé à quelqu'un qui se reconnaîtra....)
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
http://winchester-lsg.forumotion.com/
http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
CLOSDELIF- Pilier du forum
- Nombre de messages : 22785
Age : 72
Localisation : 81
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Que dire, je les adore nos para.
Une petite et sympathique anecdote
La douille éjectée a tendance à voler assez haut et vers l'arrière et il n'est pas rare que le tireur lui-même se prenne une douille. Le port d'une casquette est recommandé.
Une belle jeune femme qui avait tout ce qu'il fallait là où il fallait tenait un jour absolument à essayer l'arme de son tendre (par moi...). J'ai bien essayé de lui expliquer que sa blouse échancrée constituait une invitation, que dis-je, une tentation à une coquine douille à y finir son éjection (j'ai dit é-j-ection !), rien y fit, elle ne voulait pas tacher sa blouse avec une vieille veste de tireur...
Ce qui devait arriver arriva. La douille finit sa parabole très exactement entre les seins... que la belle exposa à tous les tireurs réunis (ils devaient s'y attendre un peu) après qu'elle ait arraché sa blouse pour pouvoir retirer la douille qui lui brûlait le corps
On en rit encore
Baccardi- Administrateur
- Nombre de messages : 17837
Age : 59
Localisation : Canton de l'Ours
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Ce ne sont donc pas de noirs dessins que projetaient ces saints tireurs en parant la belle d'un Parabellum.
Vmax666- Pilier du forum
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Localisation : Suisse
Date d'inscription : 08/09/2012
kri1942- Pilier du forum
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Age : 82
Date d'inscription : 31/07/2010
WICHITA- Modérateur
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Age : 60
Localisation : Plein sud !
Date d'inscription : 29/12/2008
elsass83- Membre
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Age : 71
Localisation : alsace thann et var toulon
Date d'inscription : 11/06/2012
Re: Le premier pistolet automatique réglementaire Suisse
Une arme vraiment magnifique que tu possèdes là Vmax666 .
Un grand merci pour l'histoire qui va avec . :bravo:
Un grand merci pour l'histoire qui va avec . :bravo:
Olympe- Membre confirmé
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Age : 60
Localisation : Sarthe
Date d'inscription : 11/08/2012
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