Le pistolet cycliste de mon grand père
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Le pistolet cycliste de mon grand père
Drôle de petit pistolet, à canon tulipé !! calibre 6mm Flobert balle ronde. les bosquettes 5.5 sont trop puissantes pour lui,j'en ai fait l'essai,l'étui gonfle dans une chambre trop grande et passe derrière l'extracteur. précision excellente à moins d'un mètre.
https://2img.net/r/ihimg/a/img849/4688/8tqr.jpg
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Quand on voit ce que l'on voit et que l'on entend ce que l'on entend, on a bien raison de penser ce que l'on pense (Pierre Dac)
DEBANGE- Membre confirmé
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
A mon avis, le tireur était la victime toute désignée de ce truc
J'ai "le même" si tant est que deux de ces machins puissent être "les mêmes" tellement c'est mal usiné
J'ai "le même" si tant est que deux de ces machins puissent être "les mêmes" tellement c'est mal usiné
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Pas facile de pédaler avec un engin pareil dans la poche
cd ram- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Quand tu postes un message , tu sembles coller une adresse d'image récup sur site spé d'hébergement ...bref , colles lui les balises [img] et [/img.](sans le point) ou ouvre la seconde case du 5ième rectangle gris situé juste au dessus : inserrer une image ; là tu pose ton adresse : impec pour vision dans le post lui-même :
/
/
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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images
c'est ce que faisais avant, mais là je m'a gouré, les deux pieds dans le tapis.Histoire de rigoler je vais me présenter au stand avec ce bidule.
Quand on voit ce que l'on voit et que l'on entend ce que l'on entend, on a bien raison de penser ce que l'on pense (Pierre Dac)
DEBANGE- Membre confirmé
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Pistolet à un coup de petit calibre = pistolet "libre" = tir à 50 m sur cible C50; c'est les voisins de pas de tir qui pourraient être contents;DEBANGE a écrit:c'est ce que faisais avant, mais là je m'a gouré, les deux pieds dans le tapis.Histoire de rigoler je vais me présenter au stand avec ce bidule.
à moins que les taupes.... bien avant que ça ne touche la cible
Dominique- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Mon grand-père en a eu (mais en révolver, plus compact), et m'a assuré s'en être servi avant guerre (de 14) dans l'usage de destination : calmer un clébard qui vous bouffe les mollets pendant que vous pédalez. D'après lui, efficace (distance, 1 ou 2 m).cd ram a écrit:Pas facile de pédaler avec un engin pareil dans la poche :shock:
Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Verchère a écrit:Mon grand-père en a eu (mais en révolver, plus compact), et m'a assuré s'en être servi avant guerre (de 14) dans l'usage de destination : calmer un clébard qui vous bouffe les mollets pendant que vous pédalez. D'après lui, efficace (distance, 1 ou 2 m).cd ram a écrit:Pas facile de pédaler avec un engin pareil dans la poche
Je veux bien te croire car je me suis fait prendre à partie plus d'une fois en vélo par des chiens de fermes sur les petites routes
Il semblerait que cette engeance de chiens agressifs road´s keepers soit moins courante, ils ont du se faire aplatir par les PL
cd ram- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
C'est un coup à se tirer une balle dans le pied ou à être poursuivi pour cruauté envers les animaux....
Dominique- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Eh non, pas à l'époque. La cruauté, parce-que le pied, z'avaient beau êre rustiques, ça s'infectait facilement. Une seule erreur était permise, parce qu'un cycliste unijambiste...Dominique a écrit:C'est un coup à se tirer une balle dans le pied ou à être poursuivi pour cruauté envers les animaux.... :D
Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Sans doute dissuasif sur le modèle teckel-chihuahua.cd ram a écrit:
Je veux bien te croire car je me suis fait prendre à partie plus d'une fois en vélo par des chiens de fermes sur les petites routes
Il semblerait que cette engeance de chiens agressifs road´s keepers soit moins courante, ils ont du se faire aplatir par les PL
Ceux d’entre vous, qui fréquentent les alpages en zone pastorale, ont du noter, depuis la réapparition du loup, l’introduction de vigoureux canidés romantiquement baptisés « patous », qui, s’ils défendent souvent très bien leurs troupeaux, ont apparemment un mal de chien (c’est le cas de le dire) à différencier canis lupus d’homo sapiens. Ce qui est somme toute une grande preuve d’intelligence, ayant moi aussi parfois des difficultés à définir lequel des deux est le réel et le plus dangereux des prédateurs.
Un Contender en 500 Nitro Express serait plus approprié compte tenu des engins type berger des Pyrénées ou berger d’Anatolie.
Avant de programmer une randonnée familiale pour admirer la parade nuptiale des marmottes et autres coquineries alpestres, renseignez vous bien et prévoyez, à défaut d’un moderne « cycliste », quelques grosses poignées de friandises…Cet artifice marche de temps en temps, le berger étant parfois très regardant à l'économie de gamelle compte tenu de l'appétit de ces bestiaux...
fcrozet- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Un aérosol au poivre fait bien l'affaire aussifcrozet a écrit:
Sans doute dissuasif sur le modèle teckel-chihuahua.
Ceux d’entre vous, qui fréquentent les alpages en zone pastorale, ont du noter, depuis la réapparition du loup, l’introduction de vigoureux canidés romantiquement baptisés « patous », qui, s’ils défendent souvent très bien leurs troupeaux, ont apparemment un mal de chien (c’est le cas de le dire) à différencier canis lupus d’homo sapiens. Ce qui est somme toute une grande preuve d’intelligence, ayant moi aussi parfois des difficultés à définir lequel des deux est le réel et le plus dangereux des prédateurs.
Un Contender en 500 Nitro Express serait plus approprié compte tenu des engins type berger des Pyrénées ou berger d’Anatolie.
Avant de programmer une randonnée familiale pour admirer la parade nuptiale des marmottes et autres coquineries alpestres, renseignez vous bien et prévoyez, à défaut d’un moderne « cycliste », quelques grosses poignées de friandises…Cet artifice marche de temps en temps, le berger étant parfois très regardant à l'économie de gamelle compte tenu de l'appétit de ces bestiaux...
Si l'on prend la précaution de ne pas traverser le troupeau, il n'y a pas de problème, sauf ........ si on tombe sur les patous du berger dont tu fais mention dans ta dernière phrase, celui-la même qui largue son troupeau et ses chiens en alpage sans surveillance, et qui monte les voir chaque fois qu'il lui tombe un œil
Et oui, il faut bien que ça mange de temps en temps un patou donc ... "ça coûte"
cd ram- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
--------------------------cd ram a écrit:".... les patous du berger dont tu fais mention dans ta dernière phrase, celui-la même qui largue son troupeau et ses chiens en alpage sans surveillance, et qui monte les voir chaque fois qu'il lui tombe un œil ...."
J'avais lu il y a longtemps déjà que la grosse différence sur la manière de considérer les loups de part et d'autre des Alpes
tient justement à cette pratique de "laisser faire" : coté italien les bergers sont présents et veillent; du coup ils subissent peu d'attaques
et ont peu de pertes. Côté français on monte les bêtes et on ne s'en occupe plus. Bien sûr il s'en suit des carnages et les bergers
n'ont pu qu'à se plaindre, manifester et réclamer l'abatage des loups. Alors pour ne pas leur faire de peine ni à eux ni aux écologistes
et préserver la bonne image de protection de la nature et des espèces menacés et continuer la réintroduction , on les indemnise
pour chaque brebis tuée. Ainsi ils touchent quand même et ne se cassent pas le c..L à vivre comme es ermites avec leur bêtes.
La belle image du berger solitaire qui défend son troupeau ce n'est plus qu'une Pagnolade de roman.
Enfin c'est ce que j'ai lu, mais on n'en parle pas trop pour ne pas leur faire de la peine; un saccage de préfecture est si vite arrivé.
Dominique- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Le loup n’a pas été réintroduit en France. Il est revenu tout seul depuis l’Italie, où il reste une population endémique, en passant par l’arc alpin.
Les parcs naturels (Mercantour notamment) ont constitué les premiers gardes mangés....
Il y en une population aussi en Espagne qui n’a pas l’air de vouloir traverser… Il y ce qu’il faut dans les parcs en Espagne de leur côté !
La différence de conception du pastoralisme entre l’Italie et la France est (était) une des sources du problème.
Les italiens, qui avaient toujours leur population de loup, ont conservé le pastoralisme ancestral avec une présence humaine quasi permanente, des bergeries d’estives et des populations de moutons moins gigantesques.
Côté français, il existait le même pastoralisme avant la disparition du loup. Le loup ayant disparu depuis une centaine d’année une nouvelle forme de pastoralisme s’est mise en place, plus extensive, moins gardée, etc. avec des centaines voire des milliers de bêtes laissées à elles-mêmes avec une surveillance…douce ! Tout c’est bien passé jusqu’à ce que, par l’odeur du mouton alléché…
Je ne jette pas la pierre à tous les bergers, loin de là, j’en connais suffisamment de vertueux qui ont compris qu’il fallait revenir un peu en arrière.
Comme dans toutes corporations, il existe des brebis galeuses (pardon !), et il en existe quelques-uns, d’ailleurs dénigrés par les « vrais », qui lâchent encore les bêtes confiées à l’estive en grande quantité sous le couvert illusoire de meutes de patous (souvent mal dressés et mal entretenus et nourris et qui font d’ailleurs autant de dégâts si ce n’est plus que les loups quand ils ont faim). Un patou et a fortiori plusieurs constitués en meute et peu nourris peuvent faire des dégâts terribles. Ce n’est pas à eux qu’il faut jeter la pierre. Mais une fois qu’ils ont pris goût au mouton, c’est fini ; ils ne seront plus jamais chiens de berger. (Les gardes des parcs et de l’ONC ont d’ailleurs les consignes pour les tirer quand ils les voient en meute, à l’œuvre ; et comme ses chiens sont « pucés », généralement, le berger a beaucoup de mal avec son assureur et ses subventions par la suite)
Les conditions d’indemnisation sont devenues assez draconiennes et les agents en charge des contrôles sont de plus en plus pointus et pointilleux (ce qui leur a valu parfois quelques soucis)
Il faut savoir qu’en plus de ces indemnités, le maintien du pastoralisme en montagne est subventionné et bien souvent les fameux patous payés par le Conseil général local ou autre.
Parmi ces bergers peu vertueux certains voudraient encore avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Pour avoir la crémière, il faut aujourd’hui prouver que c’est bien le loup qui a agi mais aussi et surtout qu’ils ont fait leur boulot de berger. Or les agents savent très bien reconnaître un mouton boulotté par un loup et un troupeau mal gardé. Cette race de bergers peu vertueuse est vouée à l’extinction.
Ceux que je connais et qui jouent le jeu et font leur boulot s’en sortent très bien et cohabitent très bien avec le loup. Une bonne garderie, des chiens bien dressés, etc. What else !
J’en connais un sur le plateau voisin qui a 400 têtes et en a perdu deux dans l’année du fait du loup. Il n’a même pas fait les papiers ni la procédure pour être indemnisé.
Ne dénigrons donc pas une profession qui reste une des plus belles …quand elle est bien faite.
Les parcs naturels (Mercantour notamment) ont constitué les premiers gardes mangés....
Il y en une population aussi en Espagne qui n’a pas l’air de vouloir traverser… Il y ce qu’il faut dans les parcs en Espagne de leur côté !
La différence de conception du pastoralisme entre l’Italie et la France est (était) une des sources du problème.
Les italiens, qui avaient toujours leur population de loup, ont conservé le pastoralisme ancestral avec une présence humaine quasi permanente, des bergeries d’estives et des populations de moutons moins gigantesques.
Côté français, il existait le même pastoralisme avant la disparition du loup. Le loup ayant disparu depuis une centaine d’année une nouvelle forme de pastoralisme s’est mise en place, plus extensive, moins gardée, etc. avec des centaines voire des milliers de bêtes laissées à elles-mêmes avec une surveillance…douce ! Tout c’est bien passé jusqu’à ce que, par l’odeur du mouton alléché…
Je ne jette pas la pierre à tous les bergers, loin de là, j’en connais suffisamment de vertueux qui ont compris qu’il fallait revenir un peu en arrière.
Comme dans toutes corporations, il existe des brebis galeuses (pardon !), et il en existe quelques-uns, d’ailleurs dénigrés par les « vrais », qui lâchent encore les bêtes confiées à l’estive en grande quantité sous le couvert illusoire de meutes de patous (souvent mal dressés et mal entretenus et nourris et qui font d’ailleurs autant de dégâts si ce n’est plus que les loups quand ils ont faim). Un patou et a fortiori plusieurs constitués en meute et peu nourris peuvent faire des dégâts terribles. Ce n’est pas à eux qu’il faut jeter la pierre. Mais une fois qu’ils ont pris goût au mouton, c’est fini ; ils ne seront plus jamais chiens de berger. (Les gardes des parcs et de l’ONC ont d’ailleurs les consignes pour les tirer quand ils les voient en meute, à l’œuvre ; et comme ses chiens sont « pucés », généralement, le berger a beaucoup de mal avec son assureur et ses subventions par la suite)
Les conditions d’indemnisation sont devenues assez draconiennes et les agents en charge des contrôles sont de plus en plus pointus et pointilleux (ce qui leur a valu parfois quelques soucis)
Il faut savoir qu’en plus de ces indemnités, le maintien du pastoralisme en montagne est subventionné et bien souvent les fameux patous payés par le Conseil général local ou autre.
Parmi ces bergers peu vertueux certains voudraient encore avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Pour avoir la crémière, il faut aujourd’hui prouver que c’est bien le loup qui a agi mais aussi et surtout qu’ils ont fait leur boulot de berger. Or les agents savent très bien reconnaître un mouton boulotté par un loup et un troupeau mal gardé. Cette race de bergers peu vertueuse est vouée à l’extinction.
Ceux que je connais et qui jouent le jeu et font leur boulot s’en sortent très bien et cohabitent très bien avec le loup. Une bonne garderie, des chiens bien dressés, etc. What else !
J’en connais un sur le plateau voisin qui a 400 têtes et en a perdu deux dans l’année du fait du loup. Il n’a même pas fait les papiers ni la procédure pour être indemnisé.
Ne dénigrons donc pas une profession qui reste une des plus belles …quand elle est bien faite.
fcrozet- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Dominique,
Pour faire simple, il y a des comparaisons qui ne tiennent pas, par exemple les bergers des Apennins qui ont de petits troupeaux de brebis qui sont rentrés tous les soirs pour la traite et les grands troupeaux transhumants (2 à 3000 têtes) qui viennent pour 3 mois d'été dans les Alpes entre 2000 et 3000 m d'altitude.
Il y a des bergers qui font très bien leur travail (majoritaires) et les autre, les opportunistes, les laxistes, les feignasses , etc ....
La vie du berger d'alpage est très dure, mais la problématique loup à singulièrement grandement amélioré ses conditions de vie par toutes les aides fournies au frais du contribuable : chalets reconstruits plus confortables, héliportages des matériels, subventions pour les aides bergers, les patous, leur nourriture, etc ...
Néanmoins cette pratique est appelée à disparaître à court terme, non à cause du loup, mais parce que bien trop difficile et anachronique, les jeunes ne prendront pas la relève.
C'est dommage car c'est probablement et authentiquement le deuxième plus vieux métier du monde, c'est en poussant leurs moutons devant eux que nos lointains aïeux sont arrivés du moyen orient il y a bien longtemps, cette pratique a réussi perdurer sans interruption entre Provence et Grandes Alpes, jusqu'à nos jours
Pour faire simple, il y a des comparaisons qui ne tiennent pas, par exemple les bergers des Apennins qui ont de petits troupeaux de brebis qui sont rentrés tous les soirs pour la traite et les grands troupeaux transhumants (2 à 3000 têtes) qui viennent pour 3 mois d'été dans les Alpes entre 2000 et 3000 m d'altitude.
Il y a des bergers qui font très bien leur travail (majoritaires) et les autre, les opportunistes, les laxistes, les feignasses , etc ....
La vie du berger d'alpage est très dure, mais la problématique loup à singulièrement grandement amélioré ses conditions de vie par toutes les aides fournies au frais du contribuable : chalets reconstruits plus confortables, héliportages des matériels, subventions pour les aides bergers, les patous, leur nourriture, etc ...
Néanmoins cette pratique est appelée à disparaître à court terme, non à cause du loup, mais parce que bien trop difficile et anachronique, les jeunes ne prendront pas la relève.
C'est dommage car c'est probablement et authentiquement le deuxième plus vieux métier du monde, c'est en poussant leurs moutons devant eux que nos lointains aïeux sont arrivés du moyen orient il y a bien longtemps, cette pratique a réussi perdurer sans interruption entre Provence et Grandes Alpes, jusqu'à nos jours
cd ram- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
fcrozet,
On a dit à peu près la même chose en même temps
On a dit à peu près la même chose en même temps
cd ram- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
A ma grande honte j'ai juste omis l'aspect civilisationnel ancestral et la mystique de cet art de vivre.
Ce n'est effectivement plus une profession au sens où on l'entend aujourd'hui
et la relève sera dure à trouver, effectivement.
pourtant...
https://www.dailymotion.com/video/xp3may_j-ai-eu-la-chance-d-etre-berger_creation
Ce n'est effectivement plus une profession au sens où on l'entend aujourd'hui
et la relève sera dure à trouver, effectivement.
pourtant...
https://www.dailymotion.com/video/xp3may_j-ai-eu-la-chance-d-etre-berger_creation
fcrozet- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
En tout cas merci pour les infos. complémentaires sur l'élevage
Y a pas à dire, c'est p'téte un forum sur l'histoire des armes mais les voies parallèles qu'il emprunte parfois sont souvent intéressantes et instructives;
ça doit être un peu ça aussi la culture et son partage
Y a pas à dire, c'est p'téte un forum sur l'histoire des armes mais les voies parallèles qu'il emprunte parfois sont souvent intéressantes et instructives;
ça doit être un peu ça aussi la culture et son partage
Dominique- Pilier du forum
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Ouhlà...
D'abord, le loup qui n'attaque que les troupeaux à l'abandon, c'est dépassé. Maintenant ils attaquent de jour, pendant que le berger descend au village chercher le pain (sud Drôme, cette année).
Ensuite, les "quelques brebis tuées" sont en fait des centaines par an ; voire le millier, j'ai pas les derniers chiffres.
Quand on parle de bergers, on pense généralement aux immenses troupeaux transhumants. Mais il y a aussi une grande quantité de petits éleveurs faisant pâturer toute l'année le troupeau pas très loin de la ferme, ce qui ne les met pas à l'abri des loups s'ils sont en montagne.
Quand aux bergers traditionnels, ils avaient des troupeaux de quelques centaines, en fait la collecte du cheptel du village, qu'ils ramenaient chaque soir ou enclosaient pour la nuit dans un étroit parc en rondins lorsque la pâture était trop loin. Enclos qui n'offre aucune garantie contre le loup, bien au contraire. Je dois malheureusement ajouter que si le berger ("Albert", en l'occurence) arrivait à remonter auprès du troupeau en soirée, il était souvent si bourré qu'il ne se rendait même pas compte des bêtes manquantes. Les bergers "nouvelle vague" piccolent moins, tout de même !
Quant à la "réintroduction" du loup ...
Réintroduit ou venu tout seul, on l'a laissé faire, et même fortement aidé.
En oubliant que parmi toutes les espèces disparues, le loup fut LA SEULE a avoir été délibérément éradiquée ; même l'ours ne disparut que par mégarde. Et pour l'éradiquer, il fallut 1000 ans d'efforts constants, à des époques où l'on avait pourtant d'autres priorités ; alors ce fut sans doute par réel besoin, et pas pour plaire à quelque soit-disant lobby d'éleveurs, qui d'ailleurs à l'époque n'avaient aucun droit.
Cette remise en cause d'acquis ancestraux, on la doit à un quarteron de pseudo-écolos des villes, de ceux qui croient qu'une vache se trait rien qu'en la regardant (mais pas le dimanche ou les jours férié), soutenus par une horde de politicards ne sachant rien faire de leur 10 doigts. En tous cas, les décisions furent prises sans consulter aucunement les populations concernées, alors que la moindre des politesses aurait voulu que tout citadin s'interdise d'avoir quelque avis que ce soit sur un problème ne le concernant aucunement !
J'ai rien contre les écolos, j'en suis même un - seulement moi, mes patates je les achète pas au marché bio : je les plante !
Enfin, et tout à fait officieusement, les pouvoirs publics (qui ne sont en fait ni l'un ni l'autre) ont fini par trouver LA solution, en détournant pudiquement la tête lorsqu'un coup de feu retentit dans la montagne... Ce qui n'est propre qu'à calmer le jeu, car "dès que je vois le loup je le bute" c'est du bidon : le loup, on le voit pas !
Par ailleurs, les "patous" sont effectivement subventionnés, mais aussi quasi-imposés par les autorités, sous peine de ne recevoir aucun dédommagement. En fait, les patous se contentent de protèger "leur" troupeau, celui au sein duquel ils vivent 24 h sur 24 et dont ils estiment faire partie. Mais les ânes, eux, ont une haine atavique du canidé, loup ou chien, et cherchent vicieusement à le coincer pour lui briser les reins d'une ruade ; et, de visu, la protection qu'ils offrent est bien plus efficace. Le seul problème (comme avec le patou d'ailleurs) est qu'il vaut mieux les éloigner quand on déplace le troupeau avec l'aide d'un chien de berger (lequel n'a aucun rapport avec le patou, qui est un chien de garde, pas un chien de travail ; et aucun chien ne peut remplir les 2 fonctions, qui sont antinomiques).
D'abord, le loup qui n'attaque que les troupeaux à l'abandon, c'est dépassé. Maintenant ils attaquent de jour, pendant que le berger descend au village chercher le pain (sud Drôme, cette année).
Ensuite, les "quelques brebis tuées" sont en fait des centaines par an ; voire le millier, j'ai pas les derniers chiffres.
Quand on parle de bergers, on pense généralement aux immenses troupeaux transhumants. Mais il y a aussi une grande quantité de petits éleveurs faisant pâturer toute l'année le troupeau pas très loin de la ferme, ce qui ne les met pas à l'abri des loups s'ils sont en montagne.
Quand aux bergers traditionnels, ils avaient des troupeaux de quelques centaines, en fait la collecte du cheptel du village, qu'ils ramenaient chaque soir ou enclosaient pour la nuit dans un étroit parc en rondins lorsque la pâture était trop loin. Enclos qui n'offre aucune garantie contre le loup, bien au contraire. Je dois malheureusement ajouter que si le berger ("Albert", en l'occurence) arrivait à remonter auprès du troupeau en soirée, il était souvent si bourré qu'il ne se rendait même pas compte des bêtes manquantes. Les bergers "nouvelle vague" piccolent moins, tout de même !
Quant à la "réintroduction" du loup ...
Réintroduit ou venu tout seul, on l'a laissé faire, et même fortement aidé.
En oubliant que parmi toutes les espèces disparues, le loup fut LA SEULE a avoir été délibérément éradiquée ; même l'ours ne disparut que par mégarde. Et pour l'éradiquer, il fallut 1000 ans d'efforts constants, à des époques où l'on avait pourtant d'autres priorités ; alors ce fut sans doute par réel besoin, et pas pour plaire à quelque soit-disant lobby d'éleveurs, qui d'ailleurs à l'époque n'avaient aucun droit.
Cette remise en cause d'acquis ancestraux, on la doit à un quarteron de pseudo-écolos des villes, de ceux qui croient qu'une vache se trait rien qu'en la regardant (mais pas le dimanche ou les jours férié), soutenus par une horde de politicards ne sachant rien faire de leur 10 doigts. En tous cas, les décisions furent prises sans consulter aucunement les populations concernées, alors que la moindre des politesses aurait voulu que tout citadin s'interdise d'avoir quelque avis que ce soit sur un problème ne le concernant aucunement !
J'ai rien contre les écolos, j'en suis même un - seulement moi, mes patates je les achète pas au marché bio : je les plante !
Enfin, et tout à fait officieusement, les pouvoirs publics (qui ne sont en fait ni l'un ni l'autre) ont fini par trouver LA solution, en détournant pudiquement la tête lorsqu'un coup de feu retentit dans la montagne... Ce qui n'est propre qu'à calmer le jeu, car "dès que je vois le loup je le bute" c'est du bidon : le loup, on le voit pas !
Par ailleurs, les "patous" sont effectivement subventionnés, mais aussi quasi-imposés par les autorités, sous peine de ne recevoir aucun dédommagement. En fait, les patous se contentent de protèger "leur" troupeau, celui au sein duquel ils vivent 24 h sur 24 et dont ils estiment faire partie. Mais les ânes, eux, ont une haine atavique du canidé, loup ou chien, et cherchent vicieusement à le coincer pour lui briser les reins d'une ruade ; et, de visu, la protection qu'ils offrent est bien plus efficace. Le seul problème (comme avec le patou d'ailleurs) est qu'il vaut mieux les éloigner quand on déplace le troupeau avec l'aide d'un chien de berger (lequel n'a aucun rapport avec le patou, qui est un chien de garde, pas un chien de travail ; et aucun chien ne peut remplir les 2 fonctions, qui sont antinomiques).
Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
De toute façon, ce qui mènera à l'extinction de l'élevage pastoral en France, ce n'est pas le loup mais un autre ovin, néo-zélandais par exemple....
Ce que vous avez écrit ci-dessus, messieurs, était des plus intéressants
Ce que vous avez écrit ci-dessus, messieurs, était des plus intéressants
Pocomas- Administrateur
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autre pistolet cycliste
Bonjour, il m'a été dit que le pistolet cycliste de certains bergers étaient de Cal 12 à chevrotines accompagné d'une pioche et d'une pelle. Au fait pourquoi réintroduire les loups, et hop allons y réintroduisons l’anophèle en Camargue,vive le palu. Le criquet pèlerin est un bon candidat également, et hop plus de cultures en france, retour obligatoire du DDT.
Quand on voit ce que l'on voit et que l'on entend ce que l'on entend, on a bien raison de penser ce que l'on pense (Pierre Dac)
DEBANGE- Membre confirmé
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
et le tigre a dents de sabre en région parisienne, il y en a eu dans le temps.DEBANGE a écrit:Bonjour, il m'a été dit que le pistolet cycliste de certains bergers étaient de Cal 12 à chevrotines accompagné d'une pioche et d'une pelle. Au fait pourquoi réintroduire les loups, et hop allons y réintroduisons l’anophèle en Camargue,vive le palu. Le criquet pèlerin est un bon candidat également, et hop plus de cultures en france, retour obligatoire du DDT.
Trop près de la capitale, ça ferait chier le BOBO.
Herlé- Membre expert
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Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
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... ça fait plaisir de constater que ne suis pas le seul à penser cela .........
A quand la battue aux bobos ?
..... je suis partant ...
A+
... ça fait plaisir de constater que ne suis pas le seul à penser cela .........
A quand la battue aux bobos ?
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feder504- Pilier du forum
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Date d'inscription : 27/01/2011
Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
et TRÈS bobo aux chieursHerlé a écrit:
".... ça ferait chier le BOBO.
A propos des polémiques sur le loup je crois qu'on peut assimiler ça à un point pivot de l'attention des médias et des citoyens,
un peu comme le tennis, les accidents d'avions, la hauteur des nappes phréatiques etc... qui ne sont que des sujets récurrents
parmi plein d'autres mais qui font polémiques et dont on cause volontiers.
Objectivement il y a tant d'autres espèces qui disparaissent en silence et dont on ne s'occupe pas parce qu'elles n'ont pas cette charge de symbole....
Bien sûr l'un n’empêche pas l'autre ce n'est pas une question de choix à faire, mais c'est une fixation qui cache le reste.
Dominique- Pilier du forum
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Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Le pistolet cycliste de mon grand père
Dominique a écrit:et TRÈS bobo aux chieursHerlé a écrit:
".... ça ferait chier le BOBO.
A propos des polémiques sur le loup je crois qu'on peut assimiler ça à un point pivot de l'attention des médias et des citoyens,
un peu comme le tennis, les accidents d'avions, la hauteur des nappes phréatiques etc... qui ne sont que des sujets récurrents
parmi plein d'autres mais qui font polémiques et dont on cause volontiers.
Objectivement il y a tant d'autres espèces qui disparaissent en silence et dont on ne s'occupe pas parce qu'elles n'ont pas cette charge de symbole....
Bien sûr l'un n’empêche pas l'autre ce n'est pas une question de choix à faire, mais c'est une fixation qui cache le reste.
L'arbre qui cache la forêt, c'est plus que jamais d'actualité
Je ne rentre plus dans les polémiques à ce sujet, j'ai trop donné.
La seule chose que je puisse dire, c'est que, après avoir été - à l'insu de mon plein gré - en première ligne pendant des années dans les années 90, côtè chasse, c'est qu'on a rien appris au niveau national.
Dans les secteurs ou le loup est installé, au bout de 3 ou 4 ans, les problèmes de tous ordres s'aplanissent naturellement et la cohabitation se fait sans trop de problèmes, or, chaque fois que le loup s'installe sur une nouvelle zone, c'est la révolution, comme si l'expérience acquise ailleurs n'était pas transposable immédiatement, on réinvente tout localement une fois de plus
Certains d'entre-vous qui se rappellent peut-être du problème lynx dans le Bugey dans les années 80, ça a été très et durablement violent.
Quel est le constat 30 ans plus tard ?
Les lynx sont toujours là, les moutons aussi, le gibier aussi .... Ou est le problème ?
cd ram- Pilier du forum
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