Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
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Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Voici un article que j'avais écrit en 2010 pour le bulletin de l'AFCB. Il est toujours d'actualité car nous n'avons toujours pas la réponse.
NAISSANCE D'UNE BAÏONNETTE MODERNE AU XVIIème
Son origine.
La baïonnette (ou en ancien français "bayonnette") est une arme blanche conçue pour s'adapter au canon d'un Mousquet, fusil, carabine… Son origine est incertaine bien qu'il soit communément admis que la ville de Bayonne ne soit pas étrangère à sa première fabrication.
De nombreux historiens civils et militaires se sont penchés sur ces deux questions, toujours sans réponse : "A qu'elle époque remonte l'invention de la baïonnette ?" et "dans quel lieu fut elle inventée ?" Ils sont nombreux ceux qui recherchent la véritable origine de la baïonnette, cette arme qui deviendra l'outil indissociable du fusil. J'espère qu'au travers de cet article vous aurez envie d'apporter votre pierre à cet édifice. La rareté des documents d'époque et parfois leurs dispersions dans divers musées ou collections privées fait que les écrits modernes font souvent référence aux mêmes sources et de ce fait donnent les mêmes informations faute d'avoir des éléments nouveaux. Alors, mettons nous en chasse. Au travers de livres anciens, de revues ou journaux d'époques ou modernes, il est possible que des coins de voile se soulèvent … pour retomber peut être aussitôt.
La genèse de la baïonnette.
Certains auteurs évoquent que lors de la bataille de la Marsaille qui opposa les troupes de Nicolas de Catinat au Duc de Savoie, les soldats de Catinat manquant de munitions emmanchèrent leur couteau au bout de leur mousquet, le transformant ainsi en pic improvisé. Cette initiative leur aurait permis de remporter la grande victoire du 4 octobre 1693. Cela aurait donné naissance, aux dires certains, aux premières baïonnettes militaires, de type "bouchon". Ces nouvelles armes auraient été fabriquées à Bayonne dans cette ville qui était renommée à l'époque pour ses forges et ses fabricants de couteaux.
Sachant que les combats de la Massaille se sont déroulée dans le Piémont Italien et que nous avons un village dans les Alpes de Haute Provence actuelles, qui se nomme Bayons, il n'est pas ridicule non plus de penser que cela pourrait également venir de là…
J'aime cette hypothèse et elle figure dans mon dictionnaire Larousse de 1922 (mon plus vieux dictionnaire). Néanmoins, elle me semble impossible car anachronique. Le musé de l'armée à l'hôtel des Invalides à Paris envisage, lui, que selon ses documents d'époque, ce serait la date de 1640 qui serait la date de la première utilisation au combat et il émet une autre hypothèse : le nom pourrait provenir de "baionnier", nom que portaient des archers français experts dans le maniement d'un couteau court.
Cette première utilisation en 1640, eut probablement lieu, lorsque les soldats basques, ayant épuisé leurs munitions, à la redoute des Baïonnettes", auraient triomphé des espagnols en attachant leur couteau au bout de leur fusil. (Tiens, ça a un petit goût de déjà écrit sauf que là ils sont basques)
Il est probable aussi que cela soit plus ancien, Au début du 19éme siècle on pouvait lire dans une tribune du sud de la France "Ce fut durant le siège que Bayonne soutint, en 1523, contre les Rois d'Angleterre et d'Aragon réunis, que les femmes de cette ville, tout en défendant courageusement ses remparts, inventèrent la baïonnette".
Mais il y a aussi le journal des Sciences Militaires qui affirme que le nom "baïonnette" existait déjà en 1578. Ce serait un poignard qui, si l'on en croit cette revue militaire, aurait été utilisé par les Malais de Madagascar bien avant la France. Ces Malais auraient également donné aux troupes hollandaises coloniales le modèle de dague à fixer au canon de leur fusil…
Des historiens militaires comme le Général Marion pensaient que cela ne remontait pas avant 1641 et Le Général Gassendi dans son livre Aide-mémoire à l'usage des officiers d'artillerie de France attachés au service de terre, (1789) pensait que cela ne remontait pas avant 1671.
D'autres auteurs nous parlent du village de Bayon en Meurthe et Moselle… On peut également trouver l'origine du nom "baïonnette" dans le patois du nord ou le "baïon" est le carreau (la flèche) de l'arbalète. Cette hypothèse n'est pas plus ridicule que les autres car le carreau d'arbalète est une forte flèche dont le fut est court et trapu. Il se terminait à l'époque par un fer pyramidal à quatre pans à base carrée. La forme de la baïonnette bouchon pouvait faire penser à un carreau bien que celui-ci ne soit plus utilisé depuis l'arrivée des armes à feu. Cette proposition me fait penser à l'archer, le "Baionnier" c'est dans la même lignée… Sans plus d'informations on ne peut qu'échafauder des hypothèses ou accepter le principe communément admis à savoir que c'est une "invention" française (j'aime à le croire) du XVIIème et qu'elle va bouleverser l'art de la guerre dans tous les pays.
Le premier modèle.
Si l'on retient l'idée que ce serait un soldat qui eu l'idée au 17ème siècle de mettre le manche de son couteau à l'intérieur du canon de son mousquet c'est probablement parce que, civil, il utilisait déjà cette technique. A la chasse au gros gibier, lorsque l'animal est blessé et qu'il est impossible de l'achever en faisant feu une seconde fois avec un fusil, à mèche ou à rouet pour les plus moderne en ce début de XVIIème siècle , l'animal est achevé on dira "servi" avec un épieu.
En absence d'épieu, il était d'usage de mettre le manche de son couteau dans le canon de son fusil le transformant ainsi en épieu pour servir l'animal blessé sans risquer de blesser ses chiens ou, de s'approcher trop prêt de l'animal blessé avec un couteau à la main. Cette pratique a donné un autre nom à la baïonnette bouchon, on disait également baïonnette à "manchon" car c'était le manche que l'on mettait dans le canon.
L'un des premiers "utilisateurs" au combat de la baïonnette bouchon fut probablement Louis Pierre de Chastenet de Puységur officier commandant qui écrivait dans "Instructions militaires en 1641 : "… Il est vrai que les soldats ne portoient point d'épées, mais ils avoient des baïonnettes qui avoient des manches d'un pied* de long, & les lames des baïonnettes étoient aussi longues que les manches, dont les bouts étoient propres à mettre dans les canons des fusils, pour le défendre quand quelqu'un vouloit venir à eux après qu'ils avoient tiré. …" Bien que se soit écrit en vieux français cela reste compréhensible et nous date approximativement une période d'utilisation, avant 1641.
Évolution de la baïonnette bouchon
L'utilisation de la baïonnette à manchon ou à bouchon rendait impossible le tir et le rechargement du fusil ou mousquet. Cette situation a perduré longtemps et il faudra attendre le 21 décembre 1687, pour qu'un ingénieur militaire, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, propose à François Michel Le Tellier, marquis de Louvois le ministre de la guerre de Louis XIV une baïonnette «avec laquelle on ne laisserait pas de tirer et de charger comme s'il n'y en avait point». Pour ce faire, il rendra la baïonnette bouchon plus fonctionnelle en la dotant d'une douille qui enserre l'extérieur du canon du fusil. La lame sera reliée à la douille par un long coude afin que le soldat ne se blesse pas lors des manœuvres de rechargement. Désormais, il sera possible de tirer et de recharger son arme malgré sa présence au canon.
Concernant l'invention de la douille, il existe une polémique pour savoir qui de Vauban ou de Martinet a fait cette invention. Selon Voltaire ce serait le colonel Martinet inspecteur d'infanterie sous Louis XIV, inventeur également du fouet à lanières introduit dans la discipline militaire, qui l'aurait proposée le premier…
Comme on peut le constater cette modification est postérieure à la bataille Piémontaise. Cela ne remet pas en cause l'histoire de cette bataille qui fit gagner à la France le Conté de Savoie. La charge héroïque de l'infanterie française qui renversa à la baïonnette et sans tirer un coup de feu les troupes hispano-Savoyardes, a probablement bien existé. Certes, mais une chose est sûre ce n'était pas en 1693, la première utilisation d'une baïonnette bouchon. Il est probable que les troupes de Nicolas de Catinat n'était pas encore dotées de la nouvelle baïonnette à douille, tant il est vrai que ses moyens financier et ses équipements étaient faibles.
Ce nouveau modèle suscite l'intérêt du ministre Louvois. qui, après l'avoir fait expérimenté, ordonne d'en équiper l'infanterie par une circulaire du 29 novembre 1689. Compte tenu des cadences de fabrication il faudra de longues années pour que cette nouvelle arme soit généralisée.
La bataille de FLEURUS le 1er juillet 1690 ce fut la première épreuve sur le terrain pour l’utilisation des baïonnettes à douille. Elle se termina par une victoire éclatante des armées de Louis XIV. Cependant Louis XIV, ayant remarqué la médiocre fixation des baïonnettes, refusa de les adopter pour son infanterie. A cette date 1690, en Grande Bretagne, le général Hugh Mackay, perfectionna la fixation en fendant les douilles sur toute leur longueur. Cela permettait de jouer avec l’élasticité du métal et de pouvoir faire tenir la baïonnette sur le canon quelque soit son diamètre.
Si la France est probablement à l’origine de cette arme, les diverses améliorations viennent d’ailleurs.
En France, avec l’arrivé des premiers fusils à silex (1700) l’infanterie a été dotée des premières baïonnettes réglementaires sur ordre du roi et sur les conseils de Vauban en 1703. Ce modèle est connu sous la désignation de « Surirey de Saint Remy »
En 1703 La généralisation des baïonnettes entraînera la suppression des fantassins "piquiers". Ils disparaîtront avec leur longue pique de 13 pieds (4,22 m). Il était désormais possible de tirer et de recharger baïonnette au canon. La protection des piquiers n'était plus utile et la plupart des piquiers deviendront des fusiliers qui combattront en ligne ou des grenadiers un peu plus tard.
La baïonnette à douille réglementaire était née officiellement mais il faudra attendre encore jusqu'en 1717 pour qu'elle acquière vraiment ses lettres de noblesse avec le premier fusil réglementaire et une fabrication plus "standardisée". Ce seront des maîtres armuriers au travers de la France qui assureront la production suivant un vague cahier des charges. Les dimensions de la première baïonnette à douille furent définies dans un mémoire publié par Vauban en 1697 soit huit ans après son adoption officielle. On appelait aussi cette baïonnette "Baïonnette à coude" ou "Baïonnette angulaire".
Une réelle standardisation ne pourra pas intervenir avant que Louis XV n'envisage la création de la Manufacture Royale de Klingenthal en 1729. Cet établissement Royal spécialisé dans les armes blanches, sera établi par Henri Anthése qui en sera le premier entrepreneur accrédité par lettres patentes du 13 juillet 1730. Il faudra attendre 1746 pour que la Manufacture Royale obtienne le monopole de la fabrication des baïonnettes pour l'ensemble des armées du royaume de France, après des débuts particulièrement difficiles.
Le plus ancien modèle de baïonnette à douille daté de la fin du XVIIème siècle est conservé au Musée de l'armée à l'hôtel des Invalides à Paris.
C'est une baïonnette à douille d'une longueur de 18 pouces (48 cm environ). La douille qui était munie à l'origine d'une encoche en forme de "L" destinée à verrouiller la baïonnette sur un tenon situé à l'extrémité du canon a été modifiée en forme de "Z" au début du XVIII siècle. La lame est frappée d'une fleur de lys en creux.
De l'arme "noire" à l'arme "blanche"
Il en est de la baïonnette comme des épées, des sabres, couteaux, pics, hallebardes et autres outils du même style qui, avant d'être des "armes blanches" seront des "armes noires" …
En ce XVIII siècles, la baïonnette est fabriquée en "fer" et acier. La désignation "fer" de l'époque désignait un acier doux non "trempant". La désignation "acier" désigne un métal plus riche en carbone, dur et pouvant prendre la trempe.
Cette arme est fabriquée en trois parties principales. Il y a la lame, le plus souvent de section triangulaire en acier trempé dont les cotés peuvent être évidés.
Le manche creux en fer appelé "douille". Il s’agit au début d’un tube ajusté sur une arme ce qui ne permettait pas l’interchangeabilité d’un mousquet à l’autre car si, à l’époque, le diamètre intérieur du canon était standard il en va tout autrement pour le diamètre extérieur. Plus tard, sur cette douille est apparue la virole et sa vis.
Pour relier la lame à la douille il y a un coude en fer plus ou moins grand selon les époques et la tenue vestimentaire. Les manches des tuniques des soldats étant amples il fallait éloigner la lame du canon pour pouvoir manœuvrer la baguette lors du rechargement. Cette disposition déséquilibrant le fusil lors de l'utilisation, le coude fut raccourcit pour rapprocher la pointe de la baïonnette de l'axe du fusil.
La fabrication de la douille se fait par forgeage sur des formes appelées "étampes" avec l'aide de "mandrin". Il ne faudra pas moins de sept étampes pour donner de la régularité à la forme de la douille. Le flan initial de forme rectangulaire sera roulé un peu conique et soudé. On aura soin également de souder une queue pour la formation du coude. Un ouvrier et son compagnon peuvent faire 36 douilles par jour. Un inspecteur examinera chaque pièce une par une. Les pièces acceptées passeront entre les mains de l'aléseur (souvent de jeunes enfants) sept alésoirs seront utilisés. Chaque enfant usine généralement 100 douilles par jour. Il y aura également le limeur pour l'encoche, la virole et la vis
Pour la réalisation de la lame il faudra deux étampes : une pour l'épaulement de la lame et une pour la nervure. La lame terminée on y soudera la douille et son coude. Viendront ensuite la trempe et l'inspection et l'acceptation finale de l'arme qui est à cette étape une arme noire. Pour obtenir le label "d'arme blanche", elle va subir sur diverses meules plates ou de forme un usinage, un aiguisage, un polissage. Après le polissage il y aura le brunissage sur une roue en bois saupoudrée de charbon suivi d'un lustrage avec une pierre "sanguine" dure. La baïonnette terminée devra peser un peu plus d'un demi-kilogramme. Elle sera testée en souplesse et dureté avant d'obtenir son acceptation finale et être déclarée apte à accompagner un fusil qu'elle épousera pour le meilleur et surtout pour le pire.
* (Le pied du roi, en toise de l'écritoire d'avant 1667 était de 32,660 cm il fera par la suite 32,484 en toise du Châtelet)
Dan
NAISSANCE D'UNE BAÏONNETTE MODERNE AU XVIIème
Son origine.
La baïonnette (ou en ancien français "bayonnette") est une arme blanche conçue pour s'adapter au canon d'un Mousquet, fusil, carabine… Son origine est incertaine bien qu'il soit communément admis que la ville de Bayonne ne soit pas étrangère à sa première fabrication.
De nombreux historiens civils et militaires se sont penchés sur ces deux questions, toujours sans réponse : "A qu'elle époque remonte l'invention de la baïonnette ?" et "dans quel lieu fut elle inventée ?" Ils sont nombreux ceux qui recherchent la véritable origine de la baïonnette, cette arme qui deviendra l'outil indissociable du fusil. J'espère qu'au travers de cet article vous aurez envie d'apporter votre pierre à cet édifice. La rareté des documents d'époque et parfois leurs dispersions dans divers musées ou collections privées fait que les écrits modernes font souvent référence aux mêmes sources et de ce fait donnent les mêmes informations faute d'avoir des éléments nouveaux. Alors, mettons nous en chasse. Au travers de livres anciens, de revues ou journaux d'époques ou modernes, il est possible que des coins de voile se soulèvent … pour retomber peut être aussitôt.
La genèse de la baïonnette.
Certains auteurs évoquent que lors de la bataille de la Marsaille qui opposa les troupes de Nicolas de Catinat au Duc de Savoie, les soldats de Catinat manquant de munitions emmanchèrent leur couteau au bout de leur mousquet, le transformant ainsi en pic improvisé. Cette initiative leur aurait permis de remporter la grande victoire du 4 octobre 1693. Cela aurait donné naissance, aux dires certains, aux premières baïonnettes militaires, de type "bouchon". Ces nouvelles armes auraient été fabriquées à Bayonne dans cette ville qui était renommée à l'époque pour ses forges et ses fabricants de couteaux.
Sachant que les combats de la Massaille se sont déroulée dans le Piémont Italien et que nous avons un village dans les Alpes de Haute Provence actuelles, qui se nomme Bayons, il n'est pas ridicule non plus de penser que cela pourrait également venir de là…
J'aime cette hypothèse et elle figure dans mon dictionnaire Larousse de 1922 (mon plus vieux dictionnaire). Néanmoins, elle me semble impossible car anachronique. Le musé de l'armée à l'hôtel des Invalides à Paris envisage, lui, que selon ses documents d'époque, ce serait la date de 1640 qui serait la date de la première utilisation au combat et il émet une autre hypothèse : le nom pourrait provenir de "baionnier", nom que portaient des archers français experts dans le maniement d'un couteau court.
Cette première utilisation en 1640, eut probablement lieu, lorsque les soldats basques, ayant épuisé leurs munitions, à la redoute des Baïonnettes", auraient triomphé des espagnols en attachant leur couteau au bout de leur fusil. (Tiens, ça a un petit goût de déjà écrit sauf que là ils sont basques)
Il est probable aussi que cela soit plus ancien, Au début du 19éme siècle on pouvait lire dans une tribune du sud de la France "Ce fut durant le siège que Bayonne soutint, en 1523, contre les Rois d'Angleterre et d'Aragon réunis, que les femmes de cette ville, tout en défendant courageusement ses remparts, inventèrent la baïonnette".
Mais il y a aussi le journal des Sciences Militaires qui affirme que le nom "baïonnette" existait déjà en 1578. Ce serait un poignard qui, si l'on en croit cette revue militaire, aurait été utilisé par les Malais de Madagascar bien avant la France. Ces Malais auraient également donné aux troupes hollandaises coloniales le modèle de dague à fixer au canon de leur fusil…
Des historiens militaires comme le Général Marion pensaient que cela ne remontait pas avant 1641 et Le Général Gassendi dans son livre Aide-mémoire à l'usage des officiers d'artillerie de France attachés au service de terre, (1789) pensait que cela ne remontait pas avant 1671.
D'autres auteurs nous parlent du village de Bayon en Meurthe et Moselle… On peut également trouver l'origine du nom "baïonnette" dans le patois du nord ou le "baïon" est le carreau (la flèche) de l'arbalète. Cette hypothèse n'est pas plus ridicule que les autres car le carreau d'arbalète est une forte flèche dont le fut est court et trapu. Il se terminait à l'époque par un fer pyramidal à quatre pans à base carrée. La forme de la baïonnette bouchon pouvait faire penser à un carreau bien que celui-ci ne soit plus utilisé depuis l'arrivée des armes à feu. Cette proposition me fait penser à l'archer, le "Baionnier" c'est dans la même lignée… Sans plus d'informations on ne peut qu'échafauder des hypothèses ou accepter le principe communément admis à savoir que c'est une "invention" française (j'aime à le croire) du XVIIème et qu'elle va bouleverser l'art de la guerre dans tous les pays.
Le premier modèle.
Si l'on retient l'idée que ce serait un soldat qui eu l'idée au 17ème siècle de mettre le manche de son couteau à l'intérieur du canon de son mousquet c'est probablement parce que, civil, il utilisait déjà cette technique. A la chasse au gros gibier, lorsque l'animal est blessé et qu'il est impossible de l'achever en faisant feu une seconde fois avec un fusil, à mèche ou à rouet pour les plus moderne en ce début de XVIIème siècle , l'animal est achevé on dira "servi" avec un épieu.
En absence d'épieu, il était d'usage de mettre le manche de son couteau dans le canon de son fusil le transformant ainsi en épieu pour servir l'animal blessé sans risquer de blesser ses chiens ou, de s'approcher trop prêt de l'animal blessé avec un couteau à la main. Cette pratique a donné un autre nom à la baïonnette bouchon, on disait également baïonnette à "manchon" car c'était le manche que l'on mettait dans le canon.
L'un des premiers "utilisateurs" au combat de la baïonnette bouchon fut probablement Louis Pierre de Chastenet de Puységur officier commandant qui écrivait dans "Instructions militaires en 1641 : "… Il est vrai que les soldats ne portoient point d'épées, mais ils avoient des baïonnettes qui avoient des manches d'un pied* de long, & les lames des baïonnettes étoient aussi longues que les manches, dont les bouts étoient propres à mettre dans les canons des fusils, pour le défendre quand quelqu'un vouloit venir à eux après qu'ils avoient tiré. …" Bien que se soit écrit en vieux français cela reste compréhensible et nous date approximativement une période d'utilisation, avant 1641.
Évolution de la baïonnette bouchon
L'utilisation de la baïonnette à manchon ou à bouchon rendait impossible le tir et le rechargement du fusil ou mousquet. Cette situation a perduré longtemps et il faudra attendre le 21 décembre 1687, pour qu'un ingénieur militaire, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, propose à François Michel Le Tellier, marquis de Louvois le ministre de la guerre de Louis XIV une baïonnette «avec laquelle on ne laisserait pas de tirer et de charger comme s'il n'y en avait point». Pour ce faire, il rendra la baïonnette bouchon plus fonctionnelle en la dotant d'une douille qui enserre l'extérieur du canon du fusil. La lame sera reliée à la douille par un long coude afin que le soldat ne se blesse pas lors des manœuvres de rechargement. Désormais, il sera possible de tirer et de recharger son arme malgré sa présence au canon.
Concernant l'invention de la douille, il existe une polémique pour savoir qui de Vauban ou de Martinet a fait cette invention. Selon Voltaire ce serait le colonel Martinet inspecteur d'infanterie sous Louis XIV, inventeur également du fouet à lanières introduit dans la discipline militaire, qui l'aurait proposée le premier…
Comme on peut le constater cette modification est postérieure à la bataille Piémontaise. Cela ne remet pas en cause l'histoire de cette bataille qui fit gagner à la France le Conté de Savoie. La charge héroïque de l'infanterie française qui renversa à la baïonnette et sans tirer un coup de feu les troupes hispano-Savoyardes, a probablement bien existé. Certes, mais une chose est sûre ce n'était pas en 1693, la première utilisation d'une baïonnette bouchon. Il est probable que les troupes de Nicolas de Catinat n'était pas encore dotées de la nouvelle baïonnette à douille, tant il est vrai que ses moyens financier et ses équipements étaient faibles.
Ce nouveau modèle suscite l'intérêt du ministre Louvois. qui, après l'avoir fait expérimenté, ordonne d'en équiper l'infanterie par une circulaire du 29 novembre 1689. Compte tenu des cadences de fabrication il faudra de longues années pour que cette nouvelle arme soit généralisée.
La bataille de FLEURUS le 1er juillet 1690 ce fut la première épreuve sur le terrain pour l’utilisation des baïonnettes à douille. Elle se termina par une victoire éclatante des armées de Louis XIV. Cependant Louis XIV, ayant remarqué la médiocre fixation des baïonnettes, refusa de les adopter pour son infanterie. A cette date 1690, en Grande Bretagne, le général Hugh Mackay, perfectionna la fixation en fendant les douilles sur toute leur longueur. Cela permettait de jouer avec l’élasticité du métal et de pouvoir faire tenir la baïonnette sur le canon quelque soit son diamètre.
Si la France est probablement à l’origine de cette arme, les diverses améliorations viennent d’ailleurs.
En France, avec l’arrivé des premiers fusils à silex (1700) l’infanterie a été dotée des premières baïonnettes réglementaires sur ordre du roi et sur les conseils de Vauban en 1703. Ce modèle est connu sous la désignation de « Surirey de Saint Remy »
En 1703 La généralisation des baïonnettes entraînera la suppression des fantassins "piquiers". Ils disparaîtront avec leur longue pique de 13 pieds (4,22 m). Il était désormais possible de tirer et de recharger baïonnette au canon. La protection des piquiers n'était plus utile et la plupart des piquiers deviendront des fusiliers qui combattront en ligne ou des grenadiers un peu plus tard.
La baïonnette à douille réglementaire était née officiellement mais il faudra attendre encore jusqu'en 1717 pour qu'elle acquière vraiment ses lettres de noblesse avec le premier fusil réglementaire et une fabrication plus "standardisée". Ce seront des maîtres armuriers au travers de la France qui assureront la production suivant un vague cahier des charges. Les dimensions de la première baïonnette à douille furent définies dans un mémoire publié par Vauban en 1697 soit huit ans après son adoption officielle. On appelait aussi cette baïonnette "Baïonnette à coude" ou "Baïonnette angulaire".
Une réelle standardisation ne pourra pas intervenir avant que Louis XV n'envisage la création de la Manufacture Royale de Klingenthal en 1729. Cet établissement Royal spécialisé dans les armes blanches, sera établi par Henri Anthése qui en sera le premier entrepreneur accrédité par lettres patentes du 13 juillet 1730. Il faudra attendre 1746 pour que la Manufacture Royale obtienne le monopole de la fabrication des baïonnettes pour l'ensemble des armées du royaume de France, après des débuts particulièrement difficiles.
Le plus ancien modèle de baïonnette à douille daté de la fin du XVIIème siècle est conservé au Musée de l'armée à l'hôtel des Invalides à Paris.
C'est une baïonnette à douille d'une longueur de 18 pouces (48 cm environ). La douille qui était munie à l'origine d'une encoche en forme de "L" destinée à verrouiller la baïonnette sur un tenon situé à l'extrémité du canon a été modifiée en forme de "Z" au début du XVIII siècle. La lame est frappée d'une fleur de lys en creux.
De l'arme "noire" à l'arme "blanche"
Il en est de la baïonnette comme des épées, des sabres, couteaux, pics, hallebardes et autres outils du même style qui, avant d'être des "armes blanches" seront des "armes noires" …
En ce XVIII siècles, la baïonnette est fabriquée en "fer" et acier. La désignation "fer" de l'époque désignait un acier doux non "trempant". La désignation "acier" désigne un métal plus riche en carbone, dur et pouvant prendre la trempe.
Cette arme est fabriquée en trois parties principales. Il y a la lame, le plus souvent de section triangulaire en acier trempé dont les cotés peuvent être évidés.
Le manche creux en fer appelé "douille". Il s’agit au début d’un tube ajusté sur une arme ce qui ne permettait pas l’interchangeabilité d’un mousquet à l’autre car si, à l’époque, le diamètre intérieur du canon était standard il en va tout autrement pour le diamètre extérieur. Plus tard, sur cette douille est apparue la virole et sa vis.
Pour relier la lame à la douille il y a un coude en fer plus ou moins grand selon les époques et la tenue vestimentaire. Les manches des tuniques des soldats étant amples il fallait éloigner la lame du canon pour pouvoir manœuvrer la baguette lors du rechargement. Cette disposition déséquilibrant le fusil lors de l'utilisation, le coude fut raccourcit pour rapprocher la pointe de la baïonnette de l'axe du fusil.
La fabrication de la douille se fait par forgeage sur des formes appelées "étampes" avec l'aide de "mandrin". Il ne faudra pas moins de sept étampes pour donner de la régularité à la forme de la douille. Le flan initial de forme rectangulaire sera roulé un peu conique et soudé. On aura soin également de souder une queue pour la formation du coude. Un ouvrier et son compagnon peuvent faire 36 douilles par jour. Un inspecteur examinera chaque pièce une par une. Les pièces acceptées passeront entre les mains de l'aléseur (souvent de jeunes enfants) sept alésoirs seront utilisés. Chaque enfant usine généralement 100 douilles par jour. Il y aura également le limeur pour l'encoche, la virole et la vis
Pour la réalisation de la lame il faudra deux étampes : une pour l'épaulement de la lame et une pour la nervure. La lame terminée on y soudera la douille et son coude. Viendront ensuite la trempe et l'inspection et l'acceptation finale de l'arme qui est à cette étape une arme noire. Pour obtenir le label "d'arme blanche", elle va subir sur diverses meules plates ou de forme un usinage, un aiguisage, un polissage. Après le polissage il y aura le brunissage sur une roue en bois saupoudrée de charbon suivi d'un lustrage avec une pierre "sanguine" dure. La baïonnette terminée devra peser un peu plus d'un demi-kilogramme. Elle sera testée en souplesse et dureté avant d'obtenir son acceptation finale et être déclarée apte à accompagner un fusil qu'elle épousera pour le meilleur et surtout pour le pire.
* (Le pied du roi, en toise de l'écritoire d'avant 1667 était de 32,660 cm il fera par la suite 32,484 en toise du Châtelet)
Dan
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
Mon Forum : Armes du Paléolithique au XIXème Siècle ---> http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
Winchester 1866- Pilier du forum
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Age : 76
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 20/11/2012
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Pourquoi pas....
Je connais au moins un modérateur qu y serait particulièrement favorable....
Mais alors, seulement après avoir mis la rubrique "ARTILLERIE" en ligne.....
:riding:
Je connais au moins un modérateur qu y serait particulièrement favorable....
Mais alors, seulement après avoir mis la rubrique "ARTILLERIE" en ligne.....
:riding:
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
http://winchester-lsg.forumotion.com/
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
CLOSDELIF a écrit:Pourquoi pas....
Je connais au moins un modérateur qu y serait particulièrement favorable....
Mais alors, seulement après avoir mis la rubrique "ARTILLERIE" en ligne.....
:riding:
HELIX- Administrateur
- Nombre de messages : 25160
Age : 56
Date d'inscription : 12/02/2009
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Ça ressemble à un ultimatum!
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
de toute façon, ces deux rubriques cadrent parfaitement avec l'orientation de ce forum et ne feraient que l'enrichir
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Jolie description, et effectivement pour la rubrique
La baïonnette est bien la moitié du système de l'arme à feu longue au point que l'arme longue et SA baîonnette (ou la baïonnette et son arme longue) portent le même numéro
La baïonnette est bien la moitié du système de l'arme à feu longue au point que l'arme longue et SA baîonnette (ou la baïonnette et son arme longue) portent le même numéro
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
comme beaucoup ici,je me fait un point d'honneur a avoir la bonne baio pour chaque fusil reglementaire que je possede.
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
avec Cyrille mais j'ajoute le casque ou du moins la coiffure correspondante pour aller au stand
.....mais franchement l'artillerie Bon allez OK mais alors on crée aussi une rubrique "spécialités régionales du Continent"
.....mais franchement l'artillerie Bon allez OK mais alors on crée aussi une rubrique "spécialités régionales du Continent"
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Il y a aussi les Baïonnettes pour armes courtes
Un proto pour le FM Mat 49 par exemple
[url=]
Un proto pour le FM Mat 49 par exemple
[url=]
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
Mon Forum : Armes du Paléolithique au XIXème Siècle ---> http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Moi aussi je suis pour une rubrique sur les baïonnettes
ilian- Membre
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Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Je suis également favorable pour la rubrique "baïonnettes" pour la rubrique "artillerie" j'hésite perso j'ai pas assez de place chez moi
Sérieusement les 2 rubriques sont intéressantes et cadrent parfaitement avec l'esprit du fofo
Sérieusement les 2 rubriques sont intéressantes et cadrent parfaitement avec l'esprit du fofo
tir-ailleur- Membre averti
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frantzi68f- Futur pilier
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Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
il est possible de faire un sondage sur ce forum
,meme si la decision reviens au staff, il serai interessant de faire un sondage par rubrique évoquée, ça vous donnera quand meme un bon element de travail.
pis ça sent bon la democratie
il semble que ayons été entendus!
nous avons un staff au poil!
,meme si la decision reviens au staff, il serai interessant de faire un sondage par rubrique évoquée, ça vous donnera quand meme un bon element de travail.
pis ça sent bon la democratie
il semble que ayons été entendus!
nous avons un staff au poil!
Dernière édition par veflat le Mer 11 Déc 2013, 21:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Cà vous irait çà ??? Je sais meme pas ce que çà doit pouvoir valoir
CALIBRE 2B- Pilier du forum
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Date d'inscription : 19/02/2013
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
tu as l'air d'aimer le clinquant
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Je suis pour les deux,
les bayos sont certes le prolongement de l arme,
et un post sur l artillerie amènerait un plus sur le
point de vu ballistique et historique.
En plus cela permettrait de faire comprendre
aux CORSES du fofo qu il ne sont pas les seuls
a coincer la bulle
les bayos sont certes le prolongement de l arme,
et un post sur l artillerie amènerait un plus sur le
point de vu ballistique et historique.
En plus cela permettrait de faire comprendre
aux CORSES du fofo qu il ne sont pas les seuls
a coincer la bulle
manitou- Pilier du forum
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Localisation : 30
Date d'inscription : 04/07/2012
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Moi je suis pour à condition que calibre 2 puisse nous faire un retex de l'efficacité de ces dernières sur de la charcuterie Corse; ok c'est intéressé mais je n'ai jamais prétendu être autre chose que vénal....
Invité- Invité
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Ah non ! ! ! ! pas couper le cochon avec une baionnette de la 12 eme panzer division ss en exvellent etat. Runes ss sur le bout de manche,12eme panzer division avec la croix gamée sur une face de lame et sur l autre grave en allemand: "mon honneur s'appelle fidelite" . Baionnette ww2 d origine
CALIBRE 2B- Pilier du forum
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Date d'inscription : 19/02/2013
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
CALIBRE 2B a écrit:Ah non ! ! ! ! pas couper le cochon avec une baionnette de la 12 eme panzer division ss en exvellent etat. Runes ss sur le bout de manche,12eme panzer division avec la croix gamée sur une face de lame et sur l autre grave en allemand: "mon honneur s'appelle fidelite" . Baionnette ww2 d origine
... il y a 99,98 % de chances pour que ta baïo soit un faux, dont les perfides Godons s'étaient fait une spécialité dans les années 70 :twisted:
Il n'y a pas (encore ...) de rubrique baïo sur TCAR, mais je les ai collectionnées longtemps, et depuis belle lurette !
... j'ai encore de la doc là-dessus ... ... sur les canons aussi, d'ailleurs (mais moins, quand même ...)
... et donc je suis pour la rubrique "à Déquouate" ...
A+
feder504- Pilier du forum
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Date d'inscription : 27/01/2011
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Merci Feder !
De l'artillerie , des baïos et du rhum nom de Dieu
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
feder504 a écrit:
... il y a 99,98 % de chances pour que ta baïo soit un faux, dont les perfides Godons s'étaient fait une spécialité dans les années 70 :twisted:
... et donc je suis pour la rubrique "à Déquouate" ... A+
Je ne me prononcerai pas sur l’authenticité ou non de la gravure de cette baïonnette model 84/98 3ème type cela entraine toujours un débat fort long et stérile et je suis d’accord avec Feder504 pour dire qu’il y a toujours un doute sur ces lames. Mais …
Ces lames dite de cérémonie ou de parade ont probablement existé et devait être probablement des achats personnels …
S’il s’agit d’un matériel SS ont ne devrait pas trouver le poinçon d’acceptation militaire (Waffen Amt) un aigle et WaA xxx mais le SS Zeugamt qui est le poinçon spécifique de la SS.
Si la lame possède le SS Zeugamt sur le pommeau cela restreint le risque que ce soit un faux.
Si il n’y a aucun poinçon ni l’un ni l’autre il y aura toujours un doute.
Il est vrai que l’engouement des collectionneurs pour le matériel WW2 Allemand à fait flamber les prix et on a vu apparaître de nombreux faux comme par exemple les baïonnettes à dent de scie, les couteaux des jeunesses Hitlériennes, les baïonnettes de parades, les casques béton, ….
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Date d'inscription : 20/11/2012
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
feder504 a écrit:CALIBRE 2B a écrit:Ah non ! ! ! ! pas couper le cochon avec une baionnette de la 12 eme panzer division ss en exvellent etat. Runes ss sur le bout de manche,12eme panzer division avec la croix gamée sur une face de lame et sur l autre grave en allemand: "mon honneur s'appelle fidelite" . Baionnette ww2 d origine
... il y a 99,98 % de chances pour que ta baïo soit un faux, dont les perfides Godons s'étaient fait une spécialité dans les années 70 :twisted:
j'avais pas eu le cœur de le lui dire,il me rappelait tellement ma jeunesse ou je m'émerveillait a la vue des runes SS,c'est pour ça que je lui avait fait remarquer qu'il aimait le clinquant.
la preuve par 9 que cette rubrique serait utile.
j'ai aussi collectionné les baïonnettes a une epoque,j'ecumait les brocantes et je passait des annonces dans les journaux gratuits,j'en avait plus de 200.
Invité- Invité
Baionnettes
Bonsoir,
Depuis l'adoption du mariage pour tous , je pense qu'il faut être ouvert à tout !!!!
Ok pour l'ouverture de ces 2 rubriques , cela ne pourra qu'enrichir nos connaissances.
Je collectionne les baïonnettes et je collectionnais les canons (âgées de 18 à 35ans !!!!)...mais ça, c'était avant !!!!
Max.
Depuis l'adoption du mariage pour tous , je pense qu'il faut être ouvert à tout !!!!
Ok pour l'ouverture de ces 2 rubriques , cela ne pourra qu'enrichir nos connaissances.
Je collectionne les baïonnettes et je collectionnais les canons (âgées de 18 à 35ans !!!!)...mais ça, c'était avant !!!!
Max.
Max Lamenace- Membre averti
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Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
et je collectionnais les canons (âgées de 18 à 35ans !!!!).
Moi je trouve ma femme tjrs aussi canon,
mais bon j en ai qu une comme çà,
alors je la garde(collect privé).
Moi je trouve ma femme tjrs aussi canon,
mais bon j en ai qu une comme çà,
alors je la garde(collect privé).
manitou- Pilier du forum
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Age : 55
Localisation : 30
Date d'inscription : 04/07/2012
Re: Pour éventuellement démarrer une rubrique sur les Baïonnettes
Winchester 1866 a écrit:feder504 a écrit:
... il y a 99,98 % de chances pour que ta baïo soit un faux, dont les perfides Godons s'étaient fait une spécialité dans les années 70 :twisted:
... et donc je suis pour la rubrique "à Déquouate" ... A+
Je ne me prononcerai pas sur l’authenticité ou non de la gravure de cette baïonnette model 84/98 3ème type cela entraine toujours un débat fort long et stérile et je suis d’accord avec Feder504 pour dire qu’il y a toujours un doute sur ces lames. Mais …
Ces lames dite de cérémonie ou de parade ont probablement existé et devait être probablement des achats personnels …
S’il s’agit d’un matériel SS ont ne devrait pas trouver le poinçon d’acceptation militaire (Waffen Amt) un aigle et WaA xxx mais le SS Zeugamt qui est le poinçon spécifique de la SS.
Si la lame possède le SS Zeugamt sur le pommeau cela restreint le risque que ce soit un faux.
Si il n’y a aucun poinçon ni l’un ni l’autre il y aura toujours un doute.
Il est vrai que l’engouement des collectionneurs pour le matériel WW2 Allemand à fait flamber les prix et on a vu apparaître de nombreux faux comme par exemple les baïonnettes à dent de scie, les couteaux des jeunesses Hitlériennes, les baïonnettes de parades, les casques béton, ….
Il est des jours où il faut prendre ses responsabilités et se permettre d'être catégorique (quitte à se planter ... ), donc je dis : ces lames gravées ONT existé et ÉTAIENT des achats personnels.
On ne doit donc pas trouver du tout de WaA ou numéro de série, ni même de code, car ce sont des baïonnettes dites "de sortie" (KS 98) ...
Eickhorn, par exemple, en propose une palanquée dans son catalogue, toutes portant le logo à l'écureuil de la firme. Il n'est pas le seul ! Et la personnalisation était faite sur commande.
Les Anglais se sont lancés dans le faux dans les années 70, mais ils ont pris des baïo 84/98 de série, qu'ils ont gravées avec des motifs tendant à les faire passer ....... pour quoi ? ............ pour des baïo "d'honneur" des divisions SS ...
Lesquelles ? je vous le donne Émile : 12 ème "Hitlerjugend" et "Leibstandarte A.H.", pour la majorité !
Par la suite, on a "diversifié" en honorant des divisions de Panzer ou d'Infanterie plus connues que d'autres ...
Je ne perds pas l'espoir de pouvoir admirer un jour une belle 84/98 de la Kriegsmarine au nom du "Bismarck"
Il y a un principe : toute baïo gravée du Mle 84/98, type réglo avec ses n° et WaA, doit être considérée comme fausse.
.... cela évite bien des déboires et douleurs anales ...
Les KS 98 "de sortie" à lame et/ou pommeau gravé sont relativement courantes dans les gravures standard, et rares avec gravure personnalisée.
A+
... tiens, tapez "etched blade german bayonets" sur gogol , puis "images", et régalez-vous !
feder504- Pilier du forum
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