un 45 U. S de s/off français

 

Des fois le hasard fait bien les choses, j'ai fais la connaissance d'un ancien
sous-officier.
j'ai pu faire des photos d'une arme qu'il a pu ramener. Et dont il tient énormément
et avec un petit clin d'oeil de son corps( le dragon)
J'ai été fortement étonné que nos troupes aéroportées  avaient des armes US en dotation
si longtemps après guerre.
D'un sens tant mieux!





























[

Le canon est un peu piqué, une belle "bubba scratch" et puis tout le reste est superbe. Un magnifique Remington.
Sympas les photos !
Le marquage du canon ne me dis rien mais j'en connais au moins un qui saura....   

il meme ete reglo dans la police francaise comme arme du chef de bord ou chef de car  ( ou aussi la mat 49)
souvent marque pj sur la carcasse
avec des balles marque sfm
ils ont du etre decoupe en morceaux a l heure actuelle

C'est vrai, un coup de brosse ne sera pas de trop dans ce canon !
Un sous-off, dis-tu ? pas fort, l'entretien, pour un gars "de l'Arme" ! (la chimère sous-entend l'ancre de marine ...   )

Le marquage du canon indique une production Springfield Armory, cohérente pour l'époque (1943), ce vénérable arsenal ayant fourni Remington dans une période où ce fabricant avait du mal à trouver des canons. La présence d'un canon S.A. est assez rare sur un Remington, c'est un plus !

Le flou de la photo ne permet pas de voir les lettres "S P" qui sont normalement frappées sur l'embase de biellette, du même côté que le "AG-1", qui est un "heat lot number" (lotissement de l'acier).

Il est bien beau, ce Remington ...   

A+

feder
t as un doctorat option colt alinea remington
bravo

J'ai eu un collègue plus âgé que moi qui avait été appelé militaire en Algérie vers la fin; il avait dégoté le bon boulot : chauffeur de Général
à ce titre il avait reçu un .45 qu'il plaçait à portée de main (comment ?) sous le siège de sa Jeep lorsqu'il circulait.
Il se l'était ramené aussi mais le conservait dans la maison de son père dans le Nord de la France; de ce fait je ne l'ai jamais vu.
Depuis ce collègue parti en retraite est décédé. Comme j'imagine qu'il avait bien "planqué" l'objet sans rien dire cela fera une surprise pour celui qui le découvrira....
C'est bien gentil de faire ce genre de dissimulation mais à condition d'en avertir quelqu'un pour éviter qu'un jour ça tombe dans de mauvaises mains.
Tiens ça me fait repenser qu'on m'a parlé d'un autre exemplaire "un-9mm-laissé-par-un-américain" qui, d'après les réponses aux questions que j'ai posées,
ne fait quasiment aucun doute sur son type véritable. Je suis sûr que ce n'est pas un cas isolé et qu'il y en a plein qui dorment encore dans les familles
probablement avec des canons bien ruinés faute d'avoir été entretenus.

Le dragon est l'insigne de la 10° division parachutiste ! placé sur l'épaule droite.
J'ai vu des sous-off portant encore le casque américain M1 en 1970 (grand chic !)

Cette chimère (ou dragon) est porté sur le haut de l'épaule gauche des paras du 1er R.P.I.Ma. dépendant de la B.F.S.T. Brigade des Forces SpécialesTerre et dont l'insigne tissu se porte sur le haut de l'épaule droite.

L'insigne de la 10ème D.P. étant celui-ci :

 

Précisément le 1er BPC. Devise 'Qui Ose Gagne'
puis, il a rejoint le 6è RPIMA ,ou inversement je ne m'en souviens plus.

Pour le canon , il ni a plus rien à faire.
C'est un peu dommage, mais l'arme est vraiment belle.
Je ferais de meilleures photos

Merci Tomeï, désolé pour cette erreur.
Mais je n'arrive plus à me souvenir du nom de ce médecin allemand qui me rend fada !

Pour rester dans les anecdotes, en voici une :
Le papy disparu il y a peu, m'avait raconté que pendant son service dans la coloniale à CASTRES, (classe 48) un des appellés chargé de l'entretien des véhicules avait trouvé un 1911 dans son étui sous le siège d'un GMC; il y était surement depuis le débarquement ! le soir même beaucoup (dont lui) ont fouillés les véhicules dans l'espoir de dénicher d'autres trésors, mais rien !
La chance cela arrive aux autres...

  ....TomeÏ, je crois que le 1er RPIMa fait aussi parti du COS.(un ensemble..)
Pour la Chimère ,elle est bien portée à l'épaule gauche.
Pour l'anecdote : notre promo a l'ETAP  , un photographe (ancien TAP) nous prenaient en photo (tout équipé..) avec la chimère sur l'épaule DROITE...(c'est un collector...)   
Salutations  

  ...J'avais oublié : a votre santé tous les anciens... 

Pffft, est ce que les métros y ont droit aussi ?

Bonnet rouge a écrit:Pffft, est ce que les métros y ont droit aussi ?

    ...mais bien sur , un petit dégagement ne peut nuire... 

Mon père a fait son service national dans un régiment de Belfort en 1965/66. Un jour, il a été chargé de couper en deux des glissières de 1911 partant à la réforme...

C'est quand même un bel engin   

lolo577 a écrit : "Mon père a fait son service national dans un régiment de Belfort en 1965/66. Un jour, il a été chargé de couper en deux des glissières de 1911 partant à la réforme..."

Quel hasard, le 3 octobre 2012 j'avais écrit :"Concernant la destruction, j'ai assisté à la découpe d'une vingtaine de ces P 08 en 65/66".
Je me suis attiré les foudres d'un membre du forum :
"C'est pas la peine non plus de nous faire de la peine avec des histoires pareilles !! Surtout que vous avez même pas récup les pièces dites libres ...."

J'espère pour vous qu'il n'en sera pas de même!!!

Un très beau A1 Remington pas bidouillé de bric et de broc; c'est pas si courant que cela   

  

SOA 73 a écrit:  ....TomeÏ, je crois que le 1er RPIMa fait aussi parti du COS.(un ensemble..)
Pour la Chimère ,elle est bien portée à l'épaule gauche.
Pour l'anecdote : notre promo a l'ETAP  , un photographe (ancien TAP) nous prenaient en photo (tout équipé..) avec la chimère sur l'épaule DROITE...(c'est un collector...)   
Salutations  

Celle de la photo se porte à droite, comme nous la portions au 1er RPIMa au temps où il était le Centre d'Instruction des TAP et n'était pas endivisionné, dans les années 60 ...

Aujourd'hui, le 1er RPIMa, régiment des FS, la porte toujours par tradition, et comme tu as dit du côté gauche, mais cette nouvelle chimère est inversée, pour pouvoir regarder dans le sens de la marche !   
Elle a retrouvé la position qu'elle avait en Indo, car portée à droite au départ, elle regardait vers l'arrière, ce qui la fout mal, avant que quelqu'un s'en aperçoive et lui fasse faire demi-tour !

On récapitule : la chimère regarde vers : 
- la gauche au début, mais est portée du côté droit par la 1ère DBCCP, héritière des SAS, en 1948-49. 
- la droite ensuite, car toujours portée du côté droit par cette même DBCCP, en 1949. 
- la droite toujours, au temps du GIBPOM en 1958-60 puis du CI/1er RPIMa qui la porte comme son aînée, à droite, entre 1960 et 1974. 
- la gauche, comme aux temps héroïques, mais sur l'épaule gauche, par le 1er RPIMa, depuis 1974 !

- Allez, pour permettre à l'unique neurone dont nous, Paras Colos sommes prétendument dotés, de refroidir après cette surchauffe, une tite binoche façon SOA 73  
 


... je ne garantis pas le goût du bonheur, car je l'ai ramenée de "Manta" en 84 ...  

... dis-moi, SOA 73, ça serait-y pas l'entrée du camp Koufra à Fort-Lamy, ton avatar ???

 A+

Je ne vais pas arrêter mon traitement ! mais mes deux neurones de métro sont décollés j'avais bien le souvenir de la Chimère portée à droite, mais je ne suis pas contrariant...quoique !

J' ai connu des grands anciens tel le Général Sauvagnac( brevet n°1) portant le béret " à l'envers " car passé par les SAS.
Nous avions l'honneur et le plaisir de le recevoir pour les St Michel au 1° RCP dont il avait été le 1° chef de corps.
Un petit bonhomme ,en taille ,mais quelle dimension dans les TAP.

Je suis passé quelques fois sous cette porte à Fort Lamy pour l'opération Bison.

Rarissime mais pas très surprenant de trouver un 45 sous un siège de GMC. Certains ont eu des carrières très longues et mouvementées ainsi nous en avions un, avec portières (rare) dont les flancs était parsemés de plaques de ferraille soudées sur des impacts reçus en Indochine et Algérie (d'après son carnet de bord, épais comme une bible) il a fini sa vie ,enfin, en prenant feu en allant d'Idron à Wright.J'ai été son dernier chef de bord.

La Gala faisait son effet, c'est ce qu'on lui demandait,mais pas super...mais je donnerais cher pour me retrouver à l'époque où j'en buvais ( avec modération!)

salut les Anciens !  un jour  toujours !

 ...Gagné!!! Feder t'à tout bon...j'ai préféré cette photo à celle du camp DUBUT,(il y avais la garde devant...)ou j'étais cantonné,comme pas mal d'entre nous,n'es-ce pas ????    
Quand a la Gala (trés fraiche, ,sortie de sa boite en carton...) aprés un petit crapahut,c'était un "régal".   
Salutations d'un ( E.N.)
(suite en MP)

  Bonnet rouge.

... si tu avais vu cette entrée en 84, quand je suis retourné là-bas ... Méconnaissable ! un impact tous les 10 cm, comme dans le reste de la ville ... Et la belle cathédrale, en face, sur la place de la Libération : une ruine incendiée !
... la ville, comme le reste de l'Afrique, retournait à l'état sauvage, vitesse grand V !

Pour revenir au bel objet de ce post, mon premier 1911A1 fut un Remington ... 
Acheté "à gauche", mais à un collègue du 8 (500 F, 1/3 de solde de sergent Para, en 69 ...), il avait été rebronzé, mais bon, j'ai fait avec ...
Quand je suis parti au Tchad, fin 70, je l'ai mis dans ma cantine, avec un cent de .45 et une paire de chargeurs.
Embarquant au Bourget dans un DC8 militaire, nul n'a contrôlé le contenu de mes bagages ...   
Arrivé à Lamy, j'ai vu que les "locaux" avaient placé deux guérites en plein milieu du hall de l'aéroport pour effectuer des contrôles. prenant ma cantine métallique par l'une des poignées et la traînant sur le sol (bruit d'enfer !), j'ai contourné ces guérites, sous les yeux étonnés des douaniers tchadiens, qui en restèrent cois, et le conducteur du 6X6 Dodge qui nous attendait m'aida à la porter dans son camion ! 
Pour le retour, à la veille de Noël 71, le quadrimoteur DC6 du COTAM devait nous débarquer à Istres, mais pour des raisons météo, continua jusqu'à Évreux ............. fief de l'école des douanes ...!

Les gabelous étaient nombreux, et en pleine séance "école", avec moniteurs instruisant les élèves sur la manière de fouiller différentes sortes de bagages et tout le tralala !
Ma cantine était sur le tapis roulant ... mon Remington ne s'y trouvait pas ....... car il était passé dans ma ceinture, en compagnie d'un Steyr 1912 (de 1916) trouvé au Tchad ... :twisted: 

Mais dans cette cantoche, il y avait quand même un Carcano 91TS pris aux rebelles, avec quelques lames-chargeurs, mes cartouches de .45, une cartouchière de prise contenant 50 cart. de .303, un chargeur (rempli) de Lee-Enfield et plusieurs kilos de pointes de sagaies, de poignards locaux et quelques réglos ! Bref, de quoi remplir un bon "PV école" !!!
De plus, j'avais voyagé avec, en cabine, un "colis long" constitué d'une sagaie de guerre de 3 m dont j'avais coupé la hampe en biais à mi-longueur pour le transport, de 2 sagaies de chasse de 1,40 m et d'un arc ! Le tout enveloppé dans du papier-journal ...
J'avais fait le nécessaire pour mettre en sécurité les pointes (qui dépassaient ...) : chacune avait un bouchon de liège planté dessus !

Voyant que les gabelous fouillaient tout, un camarade m'a dit :"tu vas te faire gauler !"
À ce moment, plusieurs trains de chariots à bagages arrivèrent près du tapis roulant. Le chef des gabelous fut informé qu'il s'agissait du contenu des soutes d'un DC8 venant d'arriver de Dakar. Regardant sa montre (il était 19 h), ce fonctionnaire s'écria :"on n'en sortira jamais, fouillez une valise sur 3 !"

... c'est ainsi que mon Remington retrouva le territoire national, avec ma cantine qui, bien entendu, était passé au travers de l'inquisition gabeloutesque ...

Il n'est pas passé loin, quand même, car mon con de camarade, avec la finesse qui caractérise une certaine catégorie de sous-offs de la Coloniale, avait dit bien fort en rigolant :"eh ! monsieur, il a des pétards plein sa ceinture !" Au gabelou en chef qui avait tourné la tête, j'avais répondu :"y rigole, mon copain", et le gars, avec un regard sévère, avait dit :" faut pas plaisanter avec ces choses-là !" ... sans plus. Ouf !
Il n'empêche, j'avais, un court instant, "bandé que d'une", comme le dit une expression poétique en usage dans les Troupes de Marine ...

Mon cher Remington bronzé fut revendu en 72 -toujours "à gauche" - pour financer l'achat d'un 12 juxtaposé destiné à être échangé contre un autre 1911A1, mais Colt, parkerisé d'origine cette fois, que le gérant du mess de ma nouvelle affectation avait ramené d'Algérie ...

Que l'initiateur de ce post veuille bien me pardonner cette dérive - qui parle quand même (un peu) de Remington - mais quand les souvenirs reviennent, c'est plus fort que moi ...   

... je vais peut-être les publier, un jour ... je pense à un titre : "Quand le décret-loi de 1939 me servait de siège", ou bien "40 ans de bras d'honneur, la vie d'un Collectionneur insouciant".

... j'ai déjà été contacté par la maison Dalloz, ainsi que par les "Éditions des douaniers réunis", qui m'ont assuré que le dossier photos serait réalisé gratuitement par leurs services ...

A+  

Ah oui ... PS : je suis sans doute le seul sous-off de la Colo, active & réserve confondues, qui ne BOIT PAS de bière ! Tout le reste, oui, mais pas la binoche !

quelle belle aventure tu as vecu ce devais etre une epoque formidable
bon je suis loin d etre a votre niveau mais j ai quand meme fait mon service militaire a margival dans l aisne ( ou j en ai un peu chier quand meme)
je crois que la seule chose que j ai reussi a passer c est ma fouragere
meme mon ceinturon j ai du le rendre
si il avait pu on n aurais meme eu une coloscopie pour regarder a l interieur
je me souviens qu un camarade avait perdu un chargeur de mat 49 je ne vous explique pas 2 jours a toute la compagnie pour le retrouver ( on ne l a jamais retrouve)
par contre au cours d un control de la cazerne etant le seul caporal de semaine
( pour la petite histoire j avais un mac 50 soude de tous les cotes et peint en rouge pire qu une neutralisation )
mon lieutenant m a requisitione avec la jeep du pitaine et nous sommes partis autour du cec
nous avons enterre plusieurs caisses de 9 mm ( cartouches) pour eviter les emmerdes m a t il dit et que je te chope pas a mettre une boite de cote
il faisait nuit et c est moi qui me suis tape le trou c etait dans un trou d obus je serais incapable de le retrouver
bon en rentrant j ai eu le droit de manger un bon repas avec un bon verre de vin

Bien au contraire feder504, c'est justement avec respect que je te lis.
Ce remington a justement un vécu quasi similaire.
Bien content que se post vous rappelles vos souvenirs,
et que vous les partagiers avec nous.