Pistolet Manufacture de Libreville
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Bonsoir Remington,Remington a écrit:Bonsoir Nato,
Manufacture de Livreville
Le bois porte une marque de fabrication non identifiée
"A" en lettre cursive
Gravure "RN" sur la platine et le tonnerre
Très souvent marqués L2 ou L3 sur la platine.
On peut l'interpréter par le contrôleur Leclerc et l'an 2 ou 3.
Tous les collectionneurs ne sont pas d'accord.
De manière générale, je n'adhère pas à cette hypothèse
L2 ou L3
l'an 2 l'an 3
Si l'on prend l'exemple du pistolet d'Antonio (Nato)
Sur la monture à l'arrière de la contre platine, on lit 93 pour 1793 comme dans les habitudes antérieures de la royauté
93 correspond au dizaine du calendrier grégorien (issu lui même du calendrier Julien)
Sur la platine, on lit L3 donc suivant l'hypothèse pour Leclerc en l'an III dans cette fois-ci le calendrier dit révolutionnaire
L'an III débute exactement en septembre 1794
Pour l'an III, les dates extrêmes dans le calendrier grégorien sont de septembre 1794 à septembre 1795
Il y a donc un décalage que je ne m'explique pas
J'ai souvent constaté aussi L3 et 93 alors que nous devrions logiquement avoir L3 et 94 ou L2 et 93
A moins que les "lettrés" des manufactures se soient emmêlés les pinceaux ou alors c'est moi
Cdt
PS: Tu l'écris aussi dans la présentation plus générale En l'an III (1794)
rEMIGTON a écrit:Les fabrications du pistolet modèle 1777 sont abandonnées en 1792-1793 et le pistolet 1763 va reprendre a nouveau du service. Dans la terminologie de l'époque le pistolet est qualifié comme ""pistolet no 1". La manufacture de Libreville (le nom pour Charleville pendant 1793 -1798) a l'exclusivité de la production de ces pistolets. En l'an III (1794) une commande est confiée à Libreville de 35000 paires de pistolets (production Ancien Régime était environ 33000 paires). L'entrepreneur Gosuin (1783 - 1800) assure l'exécution de cette commande. En l'an VI (1798)
Dernière édition par Tico le Mer 11 Jan 2017, 22:09, édité 1 fois
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Si certains d'entre vous disposent de données de terrain ou sur leur propre pistolet avec L2 et une date sur la monture, cela pourrait faire évoluer les certitudes.
Soyons fou, pourquoi pas du L4, je n'en ai jamais vu, ni entendu parlé mais qui sait
Une hypothèse, comme on l'évoque certaines fois avec des décalages de dates qui seraient liés aux fabrications des divers constituants, paraît peu probable car c'est à partir de la platine que l'on façonne la monture.
Soyons fou, pourquoi pas du L4, je n'en ai jamais vu, ni entendu parlé mais qui sait
Une hypothèse, comme on l'évoque certaines fois avec des décalages de dates qui seraient liés aux fabrications des divers constituants, paraît peu probable car c'est à partir de la platine que l'on façonne la monture.
Dernière édition par Tico le Mer 11 Jan 2017, 21:47, édité 1 fois
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Ah un H sur la monture, ça sent mauvais
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Jeanghis a écrit:Darius a écrit: ... A partir de 1793 ils ont cessé leurs conneries et en sont revenus aux anciens noms. Les pistolets fabriqués à Charleville entre 1789 et 1792 ont donc le marquage Libreville sur la platine. ...
Bien que néophyte je suis ce post avec intérêt. Je ne comprends pas pourquoi tu sembles déçu du marquage "Libreville" (ou ai-je mal interprété ?).
N'est -il pas au contraire, compte tenu de sa faible durée de vie, d'un intérêt accru pour le collectionneur ou le passionné ?
Qu'en pensent les "maîtres" ?
Ma question, sans doute trop simpliste, ne semble pas avoir ému les savants.
Oserais-je pourtant lui en espérer une réponse ?
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
A partir de 1793 ils ontJeanghis a écrit:Bien que néophyte je suis ce post avec intérêt. Je ne comprends pas pourquoi tu sembles déçu du marquage "Libreville" (ou ai-je mal interprété ?).Darius a écrit: ... A partir de 1793 ils ont cessé leurs conneries et en sont revenus aux anciens noms. Les pistolets fabriqués à Charleville entre 1789 et 1792 ont donc le marquage Libreville sur la platine. ...
N'est -il pas au contraire, compte tenu de sa faible durée de vie, d'un intérêt accru pour le collectionneur ou le passionné ?
Qu'en pensent les "maîtres" ?
C'est plutôt
à partir de 1793, ils ont commencé leurs conneries
Pourquoi
1789 Prise de la Bastille (Certes mais dans quel sens ?)
1790 Au revoir la féodalité
1791 Au revoir la royauté
1792 Bonjour la République
Je ne comprends pas pourquoi tu sembles déçu du marquage "Libreville" (ou ai-je mal interprété ?).
C'est une réponse de Nato que tu attends ? Non
Je me permets de répondre à N'est -il pas au contraire, compte tenu de sa faible durée de vie, d'un intérêt accru pour le collectionneur ou le passionné ?
C'est une période très riche, bien que très courte, car on s'écarte des standards imposés par les règlements, naissances de nombreux modèles qui s'inspirent certes de l'existant mais qui induiront le futur modèle réglementaire du Consulat
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
bonsoir tico .
trop occupé avec le sujet initié par conservateur , les armes de troque , je n'avais pas pris le temps de lire tout les posts concernant les pistolets révolutionnaires de " LIBREVILLE" .
toutefois et compte tenu de la pertinence de toutes tes interventions .....je me garderai bien d'évoquer le CID ...et la valeur qui n'attend pas le nombre des années .!
-sur la forme , je te demande qui est "antonio nato" qui aurait montré un libreville ?
-sur le fond et comme tu sembles fort érudit , ce que je salue ,
je te demande de développer "AH UN H SUR LA MONTURE , CA SENT MAUVAIS" !!!! ..?? (en termes historiques bien sûr...pas ophtalmologiques )
et pour darius ,,je suis désolé de polluer ton post avec des questions de principe et d'éthique .
trop occupé avec le sujet initié par conservateur , les armes de troque , je n'avais pas pris le temps de lire tout les posts concernant les pistolets révolutionnaires de " LIBREVILLE" .
toutefois et compte tenu de la pertinence de toutes tes interventions .....je me garderai bien d'évoquer le CID ...et la valeur qui n'attend pas le nombre des années .!
-sur la forme , je te demande qui est "antonio nato" qui aurait montré un libreville ?
-sur le fond et comme tu sembles fort érudit , ce que je salue ,
je te demande de développer "AH UN H SUR LA MONTURE , CA SENT MAUVAIS" !!!! ..?? (en termes historiques bien sûr...pas ophtalmologiques )
et pour darius ,,je suis désolé de polluer ton post avec des questions de principe et d'éthique .
3008nato- Pilier du forum
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Je pensais avoir trouvé des informations super géniales mais non...
A votre avis... à quelle période sommes-nous ? et qui produit ?
A votre avis... à quelle période sommes-nous ? et qui produit ?
Conservateur- Futur pilier
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Eh bien, je vois que cela vous inspire...
Il s'agit d'un des registres de la manufacture d'armes de Roanne, celui-ci est rédigé en l'an 12.
Bon, à cette époque, François Gossuin a quitté l'entreprise de la manufacture de Charleville et est installé à Liège depuis 1801 (ouvre une manufacture d'armes de guerre).
Cette manufacture d'armes de Roanne est dirigée par Honoré Blanc, elle avait pour objectif premier de fabriquer des platines de façon mécanique (d'après l'invention de Blanc). S'il reçoit l'autorisation de l'édifier en avril 1792, elle n'est réellement créée qu'en 1794 en investissant le couvent des Ursulines. On y fabrique également des pièces détachées en quantité et des fusils complets.
Les grands ateliers ou manufactures tels Versailles recevront des pièces de ces ateliers (ou manufactures de petite taille).
A la mort d'Honoré Blanc en 1801, la manufacture continue de fonctionner quelques temps sous la direction de Cablat, devenu entrepreneur et inspecteur. En 1804, la platinerie est transférée à Liège. Cablat gère les deux entreprises simultanément mais fait faillite en les abandonnant à la fin de l'An 13. Le gouvernement confie l'entreprise de la manufacture de platines de Liège à Stiénon et celle de Roanne à Tamisier. Mais les dettes sont importantes et malgré des promesses alléchantes de production intensive (il s'est engagé à fournir au gouvernement 32000 fusils en 4 ans mais n'en produira que 3875 après 18 mois de travail – il fait venir les platines et les baïonnettes des autres manufactures), Tamisier ne pourra redresser l'entreprise. Un décret en date du 27 novembre 1806 supprime définitivement la manufacture de Roanne.
En fait, le principe de mécanisation de la fabrication des platines pour atteindre l'interchangeabilité des pièces réalisé par Honoré Blanc n'a pas été développé convenablement en France. La production générait trop de rebuts, beaucoup plus que pour des platines réalisées à la main. Le gouvernement a donc abandonné ce principe pour revenir à un travail plus traditionnel, maîtrisé par des ouvriers platineurs plein d'expérience...
Il s'agit d'un des registres de la manufacture d'armes de Roanne, celui-ci est rédigé en l'an 12.
Bon, à cette époque, François Gossuin a quitté l'entreprise de la manufacture de Charleville et est installé à Liège depuis 1801 (ouvre une manufacture d'armes de guerre).
Cette manufacture d'armes de Roanne est dirigée par Honoré Blanc, elle avait pour objectif premier de fabriquer des platines de façon mécanique (d'après l'invention de Blanc). S'il reçoit l'autorisation de l'édifier en avril 1792, elle n'est réellement créée qu'en 1794 en investissant le couvent des Ursulines. On y fabrique également des pièces détachées en quantité et des fusils complets.
Les grands ateliers ou manufactures tels Versailles recevront des pièces de ces ateliers (ou manufactures de petite taille).
A la mort d'Honoré Blanc en 1801, la manufacture continue de fonctionner quelques temps sous la direction de Cablat, devenu entrepreneur et inspecteur. En 1804, la platinerie est transférée à Liège. Cablat gère les deux entreprises simultanément mais fait faillite en les abandonnant à la fin de l'An 13. Le gouvernement confie l'entreprise de la manufacture de platines de Liège à Stiénon et celle de Roanne à Tamisier. Mais les dettes sont importantes et malgré des promesses alléchantes de production intensive (il s'est engagé à fournir au gouvernement 32000 fusils en 4 ans mais n'en produira que 3875 après 18 mois de travail – il fait venir les platines et les baïonnettes des autres manufactures), Tamisier ne pourra redresser l'entreprise. Un décret en date du 27 novembre 1806 supprime définitivement la manufacture de Roanne.
En fait, le principe de mécanisation de la fabrication des platines pour atteindre l'interchangeabilité des pièces réalisé par Honoré Blanc n'a pas été développé convenablement en France. La production générait trop de rebuts, beaucoup plus que pour des platines réalisées à la main. Le gouvernement a donc abandonné ce principe pour revenir à un travail plus traditionnel, maîtrisé par des ouvriers platineurs plein d'expérience...
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Remington- Pilier du forum
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Production à la manufacture d'armes de Roanne (connue) et à comparer avec ce que vous avez par ailleurs dans vos docs :
Fusils d'infanterie modèle 1777 corrigé :
An 11 : 930 / An 12 : 2045 / An 13 : 3455 / An 14 : 850 / 1806 : 2675 / 1807 : 1500.
Fusils de dragons modèle An 9 :
An 11 : 0 / An 12 : 175 / An 13 : 300 / An 14 : 150 / 1806 : 339 / 1807 : 100.
Fusils N°1 :
An 11 : 0 / An 12 : 100 / An 13 : 500 / An 14 : 150 / 1806 : 200 / 1807 : 100.
Fusils d'infanterie modèle 1777 corrigé :
An 11 : 930 / An 12 : 2045 / An 13 : 3455 / An 14 : 850 / 1806 : 2675 / 1807 : 1500.
Fusils de dragons modèle An 9 :
An 11 : 0 / An 12 : 175 / An 13 : 300 / An 14 : 150 / 1806 : 339 / 1807 : 100.
Fusils N°1 :
An 11 : 0 / An 12 : 100 / An 13 : 500 / An 14 : 150 / 1806 : 200 / 1807 : 100.
Conservateur- Futur pilier
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Je vais les indiquer pour Culembourg... et si c'est utile pour Turin ?
Conservateur- Futur pilier
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
et encore chapeau conservateur ! là nous sommes dans du concret , du lourd voire du très lourd ...aussi je te remercie tout en associant pleinement rakam à la production de documents qui ne manqueront pas de faire évoluer , ou de conforter le petit savoir que nous pensions détenir ....collectivement ça va plus vite !
ps: merci pour culembourg
ps: merci pour culembourg
3008nato- Pilier du forum
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
Conservateur a écrit:Eh bien, je vois que cela vous inspire...
Il s'agit d'un des registres de la manufacture d'armes de Roanne, celui-ci est rédigé en l'an 12.
Bon, à cette époque, François Gossuin a quitté l'entreprise de la manufacture de Charleville et est installé à Liège depuis 1801 (ouvre une manufacture d'armes de guerre).
Cette manufacture d'armes de Roanne est dirigée par Honoré Blanc, elle avait pour objectif premier de fabriquer des platines de façon mécanique (d'après l'invention de Blanc). S'il reçoit l'autorisation de l'édifier en avril 1792, elle n'est réellement créée qu'en 1794 en investissant le couvent des Ursulines. On y fabrique également des pièces détachées en quantité et des fusils complets.
Les grands ateliers ou manufactures tels Versailles recevront des pièces de ces ateliers (ou manufactures de petite taille).
A la mort d'Honoré Blanc en 1801, la manufacture continue de fonctionner quelques temps sous la direction de Cablat, devenu entrepreneur et inspecteur. En 1804, la platinerie est transférée à Liège. Cablat gère les deux entreprises simultanément mais fait faillite en les abandonnant à la fin de l'An 13. Le gouvernement confie l'entreprise de la manufacture de platines de Liège à Stiénon et celle de Roanne à Tamisier. Mais les dettes sont importantes et malgré des promesses alléchantes de production intensive (il s'est engagé à fournir au gouvernement 32000 fusils en 4 ans mais n'en produira que 3875 après 18 mois de travail – il fait venir les platines et les baïonnettes des autres manufactures), Tamisier ne pourra redresser l'entreprise. Un décret en date du 27 novembre 1806 supprime définitivement la manufacture de Roanne.
En fait, le principe de mécanisation de la fabrication des platines pour atteindre l'interchangeabilité des pièces réalisé par Honoré Blanc n'a pas été développé convenablement en France. La production générait trop de rebuts, beaucoup plus que pour des platines réalisées à la main. Le gouvernement a donc abandonné ce principe pour revenir à un travail plus traditionnel, maîtrisé par des ouvriers platineurs plein d'expérience...
Merci pour ces apports très intéressants
Tico- Pilier du forum
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
3008nato a écrit:bonsoir tico .
trop occupé avec le sujet initié par conservateur , les armes de troque , je n'avais pas pris le temps de lire tout les posts concernant les pistolets révolutionnaires de " LIBREVILLE" .
toutefois et compte tenu de la pertinence de toutes tes interventions .....je me garderai bien d'évoquer le CID ...et la valeur qui n'attend pas le nombre des années .!
-sur la forme , je te demande qui est "antonio nato" qui aurait montré un libreville ?
-sur le fond et comme tu sembles fort érudit , ce que je salue ,
je te demande de développer "AH UN H SUR LA MONTURE , CA SENT MAUVAIS" !!!! ..?? (en termes historiques bien sûr...pas ophtalmologiques )
et pour darius ,,je suis désolé de polluer ton post avec des questions de principe et d'éthique .
Euh ben je crois que je me suis emmêlé les pinceaux
Il s'agirait d'un collaborateur de Gosuin (entrepreneur de la manufacture de Charleville), qui aurait eu des fonctions d'inspecteur. Il s'appelle Hanus avec un H.
Tico- Pilier du forum
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Re: Pistolet Manufacture de Libreville
bonne réponse monsieur...
3008nato- Pilier du forum
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