44-40 pour carabine Colt Ligthning
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Ce qui n'inquiète nullement ceux qui rechargent le Gras en A0 ; ni à l'époque la SFM, qui fourrait dedans la même charge que pour le 8x50R Lebel. Ni les artilleurs : si le 155R (tourelles à éclipse) était en acier au nickel, les 155L Mle 1877 étaient en acier au carbone. L'acier au nickel me paraissant plutôt intéressant par rapport à l'usure...freebird a écrit:Ceci dit, ça ne change rien au problème de base qui était: à partir de quel numéro les Colt Lightning ont-ils été éprouvés à la psf...
En tous cas, à l'époque on ne s'est pas inquiété pour si peu, et les munitions chargées en PSF furent tirées dans des armes qui n'avaient été éprouvées qu'en PN.
D'ailleurs, 1000 bars PSF ne doivent guère être supérieurs à 1000 bars PN. Certes, la vitesse de montée en pression peut différer, mais d'après ceux qui rechargent en balle "à compression", ce serait plutôt la PN qui monterait plus vite en pression...
Par contre, ce qui est indéniable c'est que la PSF permet plus facilement les erreurs de chargement, par sur-dosage ou choix d'une vivacité inadéquate... Elle est donc à ce niveau beaucoup plus dangereuse.
Le cas de la Lightning est d'ailleurs particulier : avec sa chambre sous-dimensionnée, elle ne pourrait pas tirer beaucoup de coups en PN ; et avec son montage tortueux, mieux vaut éviter d'avoir à nettoyer le mécanisme.
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
la question sur l'épreuve PSF de ces armes est importante si tu envisages de tirer des munitions manufacturées moderne aux normes de pression CIP. Pas dans le cas d'un rechargement "équivalent PN" avec des poudres sans fumée type A0.
Et tu as raison, la PN est plus vive que toutes les PSF. Mais la montée en pression de celles-ci peut-être dévastatrice pour les armes non conçues pour elles.
Et tu as raison, la PN est plus vive que toutes les PSF. Mais la montée en pression de celles-ci peut-être dévastatrice pour les armes non conçues pour elles.
freebird- Pilier du forum
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
freebird a écrit:la question sur l'épreuve PSF de ces armes est importante si tu envisages de tirer des munitions manufacturées moderne aux normes de pression CIP. Pas dans le cas d'un rechargement "équivalent PN" avec des poudres sans fumée type A0.
Et tu as raison, la PN est plus vive que toutes les PSF. Mais la montée en pression de celles-ci peut-être dévastatrice pour les armes non conçues pour elles.
Et même d'ailleurs pour celles qui sont prévues pour : Les doubles charges de BA10 en 38 WC ont eu raison de plus d'un 357 magnum......
Par contre, si l'on agit avec prudence et discernement, les poudres modernes, telles la A0, permettent d'utiliser les armes anciennes sans risque et sans salissures : Comblain,Gras,revolver 1873 etc....Donnent d'excellents résultats ainsi !
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
C'est pas trop la peine qu'on continue à se renvoyer la balle, parce-qu'il me semble qu'on est globalement d'accord... Juste que "éprouvée PSF" ne signifie pas forcément "éprouvé à la pression des tables CIP" (cf le Rolling Block suédois en 8 mm).
Sinon, ça rejoint mon " la PSF permet plus facilement les erreurs de chargement, par sur-dosage ou choix d'une vivacité inadéquate"...
Cependant,
En l'absence de références, je commencerais par les fixer en mettant d'abord au point une cartouche satisfaisante "à l'ancienne", à la PN donc. Pour ne transposer qu'ensuite et peut-être... mais sachant alors où je veux aller... (je devrais illustrer bientôt ce propos, en 12x44R suédois ; encore 4 combinaisons de balle à flanquer dans la piscine).
Sinon, ça rejoint mon " la PSF permet plus facilement les erreurs de chargement, par sur-dosage ou choix d'une vivacité inadéquate"...
Cependant,
Oui, quand on a des bases de référence pour faire des transpositions de départ, et savoir ce qu'on veut obtenir. Bases qui me semblent disponibles pour le Gras, le 11-73, le 44-40 puisque c'est le sujet ; mais le Comblain ??CLOSDELIF a écrit:... Par contre, si l'on agit avec prudence, et discernement, les poudres modernes, telles la A0, permettent d'utiliser les armes anciennes sans risque et sans salissures : Comblain,Gras,revolver 1873 etc...
En l'absence de références, je commencerais par les fixer en mettant d'abord au point une cartouche satisfaisante "à l'ancienne", à la PN donc. Pour ne transposer qu'ensuite et peut-être... mais sachant alors où je veux aller... (je devrais illustrer bientôt ce propos, en 12x44R suédois ; encore 4 combinaisons de balle à flanquer dans la piscine).
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Gare aux éclaboussures !
deGuers- Pilier du forum
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
C'est ballot, pas de photos d'éclaboussures pour illustrer mon prochain rapport sur ce 44-40 (ma fille n'était pas là, avec son bidule qui fait tout - même téléphoner). Je peux quand même pas en mettre une de 12.7 suédois, le 44-40 ne gicle pas autant... Vous devrez attendre !
Nouvelles séances de tir
NB : Je rappelle que je ne fais que participer aux essais ici décrits, à l'occasion de petits voyages...
Toutes ces observations concernent une carabine Colt Lightning 44-40 d'origine. Il est vraisemblable qu'une reproduction n'aura pas exactement les mêmes cotes ; le mécanisme sera peut-être même modifié... Par exemple, sur cette arme d'époque il n'est pas possible de décharger sans tirer (il faut rabattre le chien en l'accompagnant manuellement).
Une pince de sertissage genre "Crimp Die" a été réalisée. Etant destinée au manchon d'un Crimp Die LEE pour 8x57, elle impose d'introduire le 44-40 "par dessus", à l'envers. Cette disposition a déjà été présentée pour le 11-73 ; la lèvre est d'ailleurs de profil analogue, afin d'effectuer un sertissage conique profond, éventuellement plus serré que le Ø de la balle.
Ainsi serties, les balles plomb et chemisées sont parfaitement maintenues jusqu'à 0.65 g de A0, maximum admis pour l'instant. Cependant, pour sertir dans la gorge il a fallu raccourcir les douilles de 1 mm, sinon les balles butaient contre les rayures ; soit L3 ~= 32.15.
N'empêche qu'avec ces balles de .429.5 et .430, les douilles Starline sont à peine trop épaisses, et que le collet dilaté par la balle force un peu dans la chambre. Le problème a été réglé en ajoutant une opération de rechargement : 1) recalibreur intégral, 2) expandeur, 3) siégeur, 4) réintroduction partielle dans le recalibreur intégral, 5) sertissage radial "façon Crimp Die".
La ré-introduction dans le recalibreur rabat l'évasement et resserre même le collet en écrasant un peu la balle. Certes, ceci est préjudiciable à la tension de collet et la balle peut prendre du jeu, mais le sertissage radial qui vient ensuite règle la question !
Avec des munitions ainsi corrigées, la carabine fonctionne parfaitement ; une manoeuvre ferme et décidée suffit, sans brutalité. Le chargement du magasin est par contre difficile, car le volet est étroit et le ressort puissant : difficile d'en mettre plus que 5 !
Légère, courte et maniable, la carabine est cependant très agréable à tirer. Avec les balles de 210 gr et la poudre A0, une charge de 0.55 g est très douce ; à 0.65 g cela reste "gentil". La précision, par contre ... on paie la légèreté, la faible longueur, et les instruments de visée plutôt moyens.
Malheureusement, les douilles sortent toujours cabossées !
Il semble que la douille tente de se redresser trop tôt, avant l'éjection, alors que le collet n'est pas encore dégagé de la boîte de culasse. Il bute alors sur les deux côtés (au milieu, le boîtier est échancré pour le passage de l'extracteur). On a d'abord incriminé une poussée de l'élévateur, ou de la cartouche suivante, mais ça ne colle pas !
En y regardant de plus près il y a 2 éjecteurs, formés par un ergot (flèches rouges) à l'arrière d'une pièce rapportée de chaque côté (flèche bleue). Ces pièces font aussi office de glissières pour la culasse, et à l'avant le dessus est creusé en arrondi, assurément pour soutenir le bourrelet lors de l'extraction ; leur arête est d'ailleurs teintée d'un dépôt de laiton.
Or, et malgré sa basse définition la photo permet de le deviner, si la glissière gauche est nette (flèche verte, photo de G), la glissière droite (flèche verte à D) est endommagée, ondulée et dentelée. Il se pourrait que le bourrelet, grattant là dessus, tende à faire basculer prématurément la douille ; à l'appui de cette théorie, les bourrelets présentent des griffures...
La pièce paraissant de démontage aisé, elle sera enlevée et réparée (dentelures rabattues au matoir, puis polie). Si cela semble risqué, une nouvelle pièce sera faite...
Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes... si nous n'étions de vilains curieux !
Décidément on vient de loin, pour profiter de ma piscine en béton brut : la petite carabine s'est tapée des heures de route pour y balancer quelques dragées, histoire de voir comment elles prennent les rayures.
Et elle n'est pas venue pour rien ! Car c'est pas bon ; pas bon du tout !
La balle chemisée (hollow point) est sans doute efficace car elle champignone à l'impact sur l'eau ; et tombe tout droit, presque sous le point d'impact (ça gicle assez haut). Les balles plomb provoquent un geyser plus réduit, et on les retrouve au fond à 2 ou 3 m du point d'impact, et déviées d'environ 1 m à droite de l'axe de tir.
Sur la balle chemisée les cloisons sont nettes et n'ont pas dérapé, mais on voit clairement que la balle ne frotte le fond de rayure que sur un point ; ailleurs, le noircissement est certainement signe de fuites de gaz.
La balle plomb est pire : par endroits on voit la trace des cloisons, mais elles semblent un peu larges (dérapages) et pas très franches. Et ailleurs on ne voit plus grand chose, c'est tout fondu !
Ceci identiquement avec des charges de 0.55 à 0.65 g de A0 et des alliages de plomb plus ou moins légèrement durci (autour de 50% butte de tir, 50% Pb pur, mais je n'en sais pas plus). Il est évident que le culot de la balle ne gonfle pas assez (et même pas du tout).
- On a écarté le plomb pur, considérant qu'aux Vo en question (320 à 400 m/s) il emplomberait trop, et que pour l'appétit d'une carabine de "plinking" à magasin tubulaire, le calepinage papier n'était pas de mise,
- Et la poudre noire, pourtant réputée faire mieux gonfler les balles, car cette carabine est plutôt difficile à démonter pour les nettoyages complets. Et pourvue d'une chambre trop serrée pour supporter l'encrassement (du moins avec des munitions aux cotes modernes),
- Des gaz-check nécessiteraient un moule approprié, et l'on ne peut guère attendre qu'ils gonflent plus que le culot de la balle chemisée, lequel n'assure à l'évidence pas l'étanchéité.
Ces constatations peuvent paraître alarmantes, mais il y a gros à parier que pas mal de tireurs feraient les mêmes, si la plupart des piscines modernes n'étaient pas constituées d'une misérable bâche plastique...
Toutefois, on a ensuite vérifié qu'un tube de PVC pression Ø 200 mm longueur 3 mètres, posé dans le verger à 5 ou 6 mètres d'une fenêtre de l'étage, avec une inclinaison de 20 ou 30°, et rempli d'eau, suffisait largement pour ce 44-40 à charge modérée (pour du 8 mm Lebel ce serait moins sûr). En tirant depuis la fenêtre (faut pas rater le tube), l'eau ne gicle même pas dans la pièce...
Ceci permettra un essai de la dernière chance, pour rechercher l'étanchéité à l'aide d'une bourre (en kapok, en feutre graissé, en cire genre "grease cookie").
Dans le cas (assez vraisemblable) où ce ne soit pas satisfaisant il restera une solution, à résultat quasi certain, et permettant de conserver le plomb durci : un moule à balles sur mesure (ou plutôt un outillage pour balle matricée, plus facile à réaliser, mais imposant de moleter les balles). Cela permettra de constituer une cartouche "à l'ancienne" (càd "d'avant le 44 Russian") dont la balle à culot rétreint sera à l'avant presque aussi grosse que le collet. Cerise sur le gâteau, l'épaulement ainsi formé empêchera tout enfoncement sous l'effet du recul. On en reparlera alors...
Je ne serais d'ailleurs pas surpris que la 44-40 d'époque ait eu cette allure...
Toutes ces observations concernent une carabine Colt Lightning 44-40 d'origine. Il est vraisemblable qu'une reproduction n'aura pas exactement les mêmes cotes ; le mécanisme sera peut-être même modifié... Par exemple, sur cette arme d'époque il n'est pas possible de décharger sans tirer (il faut rabattre le chien en l'accompagnant manuellement).
Une pince de sertissage genre "Crimp Die" a été réalisée. Etant destinée au manchon d'un Crimp Die LEE pour 8x57, elle impose d'introduire le 44-40 "par dessus", à l'envers. Cette disposition a déjà été présentée pour le 11-73 ; la lèvre est d'ailleurs de profil analogue, afin d'effectuer un sertissage conique profond, éventuellement plus serré que le Ø de la balle.
Ainsi serties, les balles plomb et chemisées sont parfaitement maintenues jusqu'à 0.65 g de A0, maximum admis pour l'instant. Cependant, pour sertir dans la gorge il a fallu raccourcir les douilles de 1 mm, sinon les balles butaient contre les rayures ; soit L3 ~= 32.15.
N'empêche qu'avec ces balles de .429.5 et .430, les douilles Starline sont à peine trop épaisses, et que le collet dilaté par la balle force un peu dans la chambre. Le problème a été réglé en ajoutant une opération de rechargement : 1) recalibreur intégral, 2) expandeur, 3) siégeur, 4) réintroduction partielle dans le recalibreur intégral, 5) sertissage radial "façon Crimp Die".
La ré-introduction dans le recalibreur rabat l'évasement et resserre même le collet en écrasant un peu la balle. Certes, ceci est préjudiciable à la tension de collet et la balle peut prendre du jeu, mais le sertissage radial qui vient ensuite règle la question !
Avec des munitions ainsi corrigées, la carabine fonctionne parfaitement ; une manoeuvre ferme et décidée suffit, sans brutalité. Le chargement du magasin est par contre difficile, car le volet est étroit et le ressort puissant : difficile d'en mettre plus que 5 !
Légère, courte et maniable, la carabine est cependant très agréable à tirer. Avec les balles de 210 gr et la poudre A0, une charge de 0.55 g est très douce ; à 0.65 g cela reste "gentil". La précision, par contre ... on paie la légèreté, la faible longueur, et les instruments de visée plutôt moyens.
Malheureusement, les douilles sortent toujours cabossées !
Il semble que la douille tente de se redresser trop tôt, avant l'éjection, alors que le collet n'est pas encore dégagé de la boîte de culasse. Il bute alors sur les deux côtés (au milieu, le boîtier est échancré pour le passage de l'extracteur). On a d'abord incriminé une poussée de l'élévateur, ou de la cartouche suivante, mais ça ne colle pas !
En y regardant de plus près il y a 2 éjecteurs, formés par un ergot (flèches rouges) à l'arrière d'une pièce rapportée de chaque côté (flèche bleue). Ces pièces font aussi office de glissières pour la culasse, et à l'avant le dessus est creusé en arrondi, assurément pour soutenir le bourrelet lors de l'extraction ; leur arête est d'ailleurs teintée d'un dépôt de laiton.
Or, et malgré sa basse définition la photo permet de le deviner, si la glissière gauche est nette (flèche verte, photo de G), la glissière droite (flèche verte à D) est endommagée, ondulée et dentelée. Il se pourrait que le bourrelet, grattant là dessus, tende à faire basculer prématurément la douille ; à l'appui de cette théorie, les bourrelets présentent des griffures...
La pièce paraissant de démontage aisé, elle sera enlevée et réparée (dentelures rabattues au matoir, puis polie). Si cela semble risqué, une nouvelle pièce sera faite...
Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes... si nous n'étions de vilains curieux !
Décidément on vient de loin, pour profiter de ma piscine en béton brut : la petite carabine s'est tapée des heures de route pour y balancer quelques dragées, histoire de voir comment elles prennent les rayures.
Et elle n'est pas venue pour rien ! Car c'est pas bon ; pas bon du tout !
La balle chemisée (hollow point) est sans doute efficace car elle champignone à l'impact sur l'eau ; et tombe tout droit, presque sous le point d'impact (ça gicle assez haut). Les balles plomb provoquent un geyser plus réduit, et on les retrouve au fond à 2 ou 3 m du point d'impact, et déviées d'environ 1 m à droite de l'axe de tir.
Sur la balle chemisée les cloisons sont nettes et n'ont pas dérapé, mais on voit clairement que la balle ne frotte le fond de rayure que sur un point ; ailleurs, le noircissement est certainement signe de fuites de gaz.
La balle plomb est pire : par endroits on voit la trace des cloisons, mais elles semblent un peu larges (dérapages) et pas très franches. Et ailleurs on ne voit plus grand chose, c'est tout fondu !
Ceci identiquement avec des charges de 0.55 à 0.65 g de A0 et des alliages de plomb plus ou moins légèrement durci (autour de 50% butte de tir, 50% Pb pur, mais je n'en sais pas plus). Il est évident que le culot de la balle ne gonfle pas assez (et même pas du tout).
- On a écarté le plomb pur, considérant qu'aux Vo en question (320 à 400 m/s) il emplomberait trop, et que pour l'appétit d'une carabine de "plinking" à magasin tubulaire, le calepinage papier n'était pas de mise,
- Et la poudre noire, pourtant réputée faire mieux gonfler les balles, car cette carabine est plutôt difficile à démonter pour les nettoyages complets. Et pourvue d'une chambre trop serrée pour supporter l'encrassement (du moins avec des munitions aux cotes modernes),
- Des gaz-check nécessiteraient un moule approprié, et l'on ne peut guère attendre qu'ils gonflent plus que le culot de la balle chemisée, lequel n'assure à l'évidence pas l'étanchéité.
Ces constatations peuvent paraître alarmantes, mais il y a gros à parier que pas mal de tireurs feraient les mêmes, si la plupart des piscines modernes n'étaient pas constituées d'une misérable bâche plastique...
Toutefois, on a ensuite vérifié qu'un tube de PVC pression Ø 200 mm longueur 3 mètres, posé dans le verger à 5 ou 6 mètres d'une fenêtre de l'étage, avec une inclinaison de 20 ou 30°, et rempli d'eau, suffisait largement pour ce 44-40 à charge modérée (pour du 8 mm Lebel ce serait moins sûr). En tirant depuis la fenêtre (faut pas rater le tube), l'eau ne gicle même pas dans la pièce...
Ceci permettra un essai de la dernière chance, pour rechercher l'étanchéité à l'aide d'une bourre (en kapok, en feutre graissé, en cire genre "grease cookie").
Dans le cas (assez vraisemblable) où ce ne soit pas satisfaisant il restera une solution, à résultat quasi certain, et permettant de conserver le plomb durci : un moule à balles sur mesure (ou plutôt un outillage pour balle matricée, plus facile à réaliser, mais imposant de moleter les balles). Cela permettra de constituer une cartouche "à l'ancienne" (càd "d'avant le 44 Russian") dont la balle à culot rétreint sera à l'avant presque aussi grosse que le collet. Cerise sur le gâteau, l'épaulement ainsi formé empêchera tout enfoncement sous l'effet du recul. On en reparlera alors...
Je ne serais d'ailleurs pas surpris que la 44-40 d'époque ait eu cette allure...
| On constate que le diamètre à fond de rayures était nettement plus large que la norme actuelle (1/10), mais que le collet était un peu plus serré (6/100). Soit au total un écart de 16/100, qui à l'évidence est excessif... Ceci déterminera les diamètres de la balle, ainsi que le départ d'ogive. Le profil d'ogive découlera des nécessités en poids et d'essais effectués pour la longueur maxi par rapport au mécanisme, dont voici les résultats : - La cote L6 (LHT maxi) des tables CIP est 40.44, - Mais à 41.50 c'est encore bon, - A 41.70 l'alimentation fonctionne mais cela accroche à l'éjection d'une cartouche non tirée, - Et avec 42.15 l'alimentation bloque. On pourra donc admettre une LHT maxi de 41.50. |
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Salut Verchère,
Ton post sur la Lightning m'a décidé à m'inscrire sur le forum !
J'ai moi-même une Colt Lightning en 44-40, et j'ai pas mal galéré pour obtenir un bon fonctionnement.
Je suis étonné que la poudre A1 n'ai pas été citée dans les choix possibles.
C'est ce que j'utilise dans la 44-40 et j'ai de très bon résultats.
Avec 0,35g on a une munition très douce et sans risque pour l'arme.
J'utilise des ogives plomb achetées sur Naturabuy, et spécialement adaptées pour le 44-40.
J'ai tout essayé en ogives 44 Mag, et le résultat est sans appel : ces ogives ne sont pas adaptées !
Il faut impérativement que la gorge de sertissage soit bien positionnée.
Je mettrai des photos ce soir.
Pour les douilles, j'ai trouvé la solution dans le livre "shooting lever guns of the old west" :
Seules les douilles Winchester sont adaptées aux armes d'époque.
En effet, ce sont les seules douilles suffisamment fines pour chambrer correctement avec des ogives de 430.
Si l'épaisseur des douilles est trop forte, la cartouche force et la galère commence !
Par contre je n'ai pas constaté de problème pour l'éjection.
Je regarderai de plus près ce soir à quel moment la douille remonte.
Coté précision, je tiens le 8 de la C50 à 50m sur appui.
Ton post sur la Lightning m'a décidé à m'inscrire sur le forum !
J'ai moi-même une Colt Lightning en 44-40, et j'ai pas mal galéré pour obtenir un bon fonctionnement.
Je suis étonné que la poudre A1 n'ai pas été citée dans les choix possibles.
C'est ce que j'utilise dans la 44-40 et j'ai de très bon résultats.
Avec 0,35g on a une munition très douce et sans risque pour l'arme.
J'utilise des ogives plomb achetées sur Naturabuy, et spécialement adaptées pour le 44-40.
J'ai tout essayé en ogives 44 Mag, et le résultat est sans appel : ces ogives ne sont pas adaptées !
Il faut impérativement que la gorge de sertissage soit bien positionnée.
Je mettrai des photos ce soir.
Pour les douilles, j'ai trouvé la solution dans le livre "shooting lever guns of the old west" :
Seules les douilles Winchester sont adaptées aux armes d'époque.
En effet, ce sont les seules douilles suffisamment fines pour chambrer correctement avec des ogives de 430.
Si l'épaisseur des douilles est trop forte, la cartouche force et la galère commence !
Par contre je n'ai pas constaté de problème pour l'éjection.
Je regarderai de plus près ce soir à quel moment la douille remonte.
Coté précision, je tiens le 8 de la C50 à 50m sur appui.
tom pouce- Membre
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Et bien il faudra attendre 7 jours pour les photos, car les nouveaux n'ont pas ce droit...
tom pouce- Membre
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Salut Tom Pouce ; on attendra les 7 jours qu'il faut...
La A1, on ne l'avait pas prise en compte car un minimum de puissance est tout de même nécessaire ; pour les renards qui viennent sur la fenêtre bouffer les croquettes du chat !
Bonne info pour les douilles Winchester, plus fines que les autres. Mais encore faut-il que les armuriers livrent la marque promise... De toutes façons c'est déjà approvisionné, en d'autre marques.
D'ailleurs pour cette carabine, ce serait plutôt des balles de .433 qu'il faudrait. Mais on ne s'aperçoit du problème que si on le traque, car quand je dis que la précision laissait à désirer, c'était surtout une question de stabilité de l'arme. Debout et sans appui, je n'arrivais pas bien à faire sauter des boîtes de conserve (format normal, 800 g) à 25 mètres ; mais les collègues y arrivaient presque à tout coup, une fois la contre-visée assimilée. Et ceci avec ces balles à moitié fondues !
Mais c'est pas sérieux (et à terme sans doute agressif pour les rayures), alors on va améliorer ça. Le plus simple, en fait, quand on est outillé, c'est le moule à balles sur mesures ; mais c'est trop facile, alors je vais insister pour que les essais de bourre aient lieu, ça pourra servir aux copains.
REM : sur un autre sujet, à propos de l'outil à canneler les douilles proposé par BRX, j'avais indiqué que la pince à sertir "crimp die" mise au point pour ce 44-40 permettait aussi de créer un étranglement à la base du collet, pour empêcher que les balles ne s'enfoncent sous l'effet du recul. D'ailleurs, en définitive le sertissage réalisé par ce Crimp die conique suffit largement.
De plus, à l'examen approfondi, l'étranglement de collet obtenu avec cet outil manque de netteté, à cause de l'absence de maintien interne. Il serait sans doute efficace, mais inélégant !
L'outil de BRX serait donc nettement plus approprié, si le besoin d'un étranglement se faisait sentir...
La A1, on ne l'avait pas prise en compte car un minimum de puissance est tout de même nécessaire ; pour les renards qui viennent sur la fenêtre bouffer les croquettes du chat !
Bonne info pour les douilles Winchester, plus fines que les autres. Mais encore faut-il que les armuriers livrent la marque promise... De toutes façons c'est déjà approvisionné, en d'autre marques.
D'ailleurs pour cette carabine, ce serait plutôt des balles de .433 qu'il faudrait. Mais on ne s'aperçoit du problème que si on le traque, car quand je dis que la précision laissait à désirer, c'était surtout une question de stabilité de l'arme. Debout et sans appui, je n'arrivais pas bien à faire sauter des boîtes de conserve (format normal, 800 g) à 25 mètres ; mais les collègues y arrivaient presque à tout coup, une fois la contre-visée assimilée. Et ceci avec ces balles à moitié fondues !
Mais c'est pas sérieux (et à terme sans doute agressif pour les rayures), alors on va améliorer ça. Le plus simple, en fait, quand on est outillé, c'est le moule à balles sur mesures ; mais c'est trop facile, alors je vais insister pour que les essais de bourre aient lieu, ça pourra servir aux copains.
REM : sur un autre sujet, à propos de l'outil à canneler les douilles proposé par BRX, j'avais indiqué que la pince à sertir "crimp die" mise au point pour ce 44-40 permettait aussi de créer un étranglement à la base du collet, pour empêcher que les balles ne s'enfoncent sous l'effet du recul. D'ailleurs, en définitive le sertissage réalisé par ce Crimp die conique suffit largement.
De plus, à l'examen approfondi, l'étranglement de collet obtenu avec cet outil manque de netteté, à cause de l'absence de maintien interne. Il serait sans doute efficace, mais inélégant !
L'outil de BRX serait donc nettement plus approprié, si le besoin d'un étranglement se faisait sentir...
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Bonjour,
ESP vend des douilles de marque Winchester : c'est là que je les ai achetées.
Il faut présenter la facture de l'arme en D2 et ca passe sans problème.
J'ai mesuré les épaisseurs et il y a un écart important par rapport à des Hornady et des Remington !
Ce sont les seules douilles qui me permettent de chambrer des ogives 430.
Par contre si le canon est en 433-435 (usure peut-être) et que la chambre est en 430, il n'y a pas trop de solution.
ESP vend des douilles de marque Winchester : c'est là que je les ai achetées.
Il faut présenter la facture de l'arme en D2 et ca passe sans problème.
J'ai mesuré les épaisseurs et il y a un écart important par rapport à des Hornady et des Remington !
Ce sont les seules douilles qui me permettent de chambrer des ogives 430.
Par contre si le canon est en 433-435 (usure peut-être) et que la chambre est en 430, il n'y a pas trop de solution.
tom pouce- Membre
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Je me permet d'avoir quelques doutes sur la forme originale de l'ogive de 44-40 qui pourrait être étagée dans le style de la 11mm73...
Je vais regarder dans ma littérature.
Je vais regarder dans ma littérature.
tom pouce- Membre
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Verchère a écrit:
Cela permettra de constituer une cartouche "à l'ancienne" (càd "d'avant le 44 Russian") dont la balle à culot rétreint sera à l'avant presque aussi grosse que le collet. Cerise sur le gâteau, l'épaulement ainsi formé empêchera tout enfoncement sous l'effet du recul. On en reparlera alors...
Je ne serais d'ailleurs pas surpris que la 44-40 d'époque ait eu cette allure...
Je n'ai rien trouvé sur les balles originales de 44-40, mais je reste dubitatif sur cette possibilité de culot retreint à l'origine. Plusieurs raisons :
- Le 44 Russian est apparu en 1871, donc avant la 44 WCF en 1873. Ca ne prouve rien, je suis d'accord, vu que les Français on sortit la 11mm73 après la 44 Russian !
- La cannelure (retreint) autour de la douille située à la base de l'ogive empêche celle-ci de rentrer intempestivement dans la douille sous l'effet du magasin tubulaire (en tout cas c'est mon interprétation). Dans le cas d'une ogive à culot retreint, cette cannelure n'aurait pas d'utilité. Or on voit cette cannelure sur toutes les anciennes cartouches de 44-40, alors qu'il n'y en a pas sur les 44 Henry à culot retreint.
- L'intérêt de faire des ogives à culot retreint est l'usinage simplifié du chambrage avec un simple foret. Pour que ce soit justifié pour le 44-40, il faudrait une ogive de 11,30mm (445) ce qui n'est absolument pas le cas.
Une ogive de 435 avec culot retreint à 427-430 n'a donc à mon avis aucun sens.
Est-ce que le problème ne viendrait pas plutôt d'un canon usé ?
Pour ma part je n'ai pas de problème d'éjection des douilles.
Le bourrelet glisse sur la partie en creux des 2 éjecteurs, avant d'arriver en butée et de se relever.
tom pouce- Membre
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
" Une ogive à culot rétreint " ; c'est du grand n'importe quoi .
ll arrive un moment où la lecture d'un manuel de René Malfatti devient une nécessité .
ll arrive un moment où la lecture d'un manuel de René Malfatti devient une nécessité .
deGuers- Pilier du forum
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Euh, explique-toi un peu plus...deGuers a écrit:" Une ogive à culot rétreint " ; c'est du grand n'importe quoi .
ll arrive un moment où la lecture d'un manuel de René Malfatti devient une nécessité .
Il se peut effectivement que le canon soit agrandi par l'usure, quoique généralement ça ne s'élargisse pas trop à fond de rayures ; et la plupart du temps on prend plusieurs empreintes (départ de rayure, bouche, milieu de canon).
La balle à culot rétreint, c'est vrai que j'ai eu du mal à assimiler l'idée quand j'y ai été confronté ; cela cadrait mal avec ma culture (Malfatti justement).
Mais autrefois ça s'est fait, et même beaucoup fait... Alors je m'y suis fait... Et ma foi, à part le sertissage qui nécessite un outil spécial, le principe ne me semble pas pire qu'un autre.
Dans le cas présent, il ne s'agit pas de fabriquer une munition polyvalente, mais d'optimiser la munition pour une arme donnée, éventuellement un peu hors cotes ; alors je n'ai pas d'à-prioris. Le problème est surtout qu'avec l'imprécision inhérente à l'engin, il sera difficile de juger du résultat...
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Bon , j'ai été un peu rude là , mais c'est un vieux réflexe .
Un projectile classique est à ogive tangente ou sécante ; une balle Wad Cutter n'a pas d'ogive . Déjà Malfatti en son temps ...
C'est un abus que de nommer " ogive " une balle ou un projectile .
D'ailleurs le dictionnaire lui ne s'y trompe pas .
Je sais , la plupart des armuriers ne vendent plus que des ogives ; on en connaît qui ne veulent plus se prendre la tête avec leurs clients ... pourvu qu'ils achètent .
Mais au moins entre tireurs-collectionneurs- rechargeurs , restons-en aux bons termes employés , par pitié .
Dernièrement j'étais en grande discussion avec un rechargeur avant de comprendre que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde : il parlait de balle là où il aurait du employer cartouche . Je lai laissé dans ses certitudes .
La langue évolue , soit , mais quand on arrive au contre sens il faut tout remettre à plat .
J'ai un ami qui employait l'expression " coupes sombres " ; comme je lui faisais remarquer qu'en fait c'était l'inverse et qu'il fallait employer " coupes claires " ... il s'est fâché .
Pourtant si je demande au bûcheron de faire une coupe claire dans ma forêt , je vais avoir du bois pour un paquet d'hivers .
Même tonneau avec cône de raccordement et cône de forcement ; ils ne sont pas au même endroit sur une chambre pour douille à collet rétreint .
Par contre j'apprécie un flanc de chargement d'une rayure de canon , même usé ; combien savent de quoi il s'agit ?
Un projectile classique est à ogive tangente ou sécante ; une balle Wad Cutter n'a pas d'ogive . Déjà Malfatti en son temps ...
C'est un abus que de nommer " ogive " une balle ou un projectile .
D'ailleurs le dictionnaire lui ne s'y trompe pas .
Je sais , la plupart des armuriers ne vendent plus que des ogives ; on en connaît qui ne veulent plus se prendre la tête avec leurs clients ... pourvu qu'ils achètent .
Mais au moins entre tireurs-collectionneurs- rechargeurs , restons-en aux bons termes employés , par pitié .
Dernièrement j'étais en grande discussion avec un rechargeur avant de comprendre que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde : il parlait de balle là où il aurait du employer cartouche . Je lai laissé dans ses certitudes .
La langue évolue , soit , mais quand on arrive au contre sens il faut tout remettre à plat .
J'ai un ami qui employait l'expression " coupes sombres " ; comme je lui faisais remarquer qu'en fait c'était l'inverse et qu'il fallait employer " coupes claires " ... il s'est fâché .
Pourtant si je demande au bûcheron de faire une coupe claire dans ma forêt , je vais avoir du bois pour un paquet d'hivers .
Même tonneau avec cône de raccordement et cône de forcement ; ils ne sont pas au même endroit sur une chambre pour douille à collet rétreint .
Par contre j'apprécie un flanc de chargement d'une rayure de canon , même usé ; combien savent de quoi il s'agit ?
deGuers- Pilier du forum
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Selon le post précédent prônant le terme exact déterminé par le dictionnaire je suis totalement d'accord, mais dans cette logique
restons français ou Européens et parlons en grammes et millimètres plutôt qu'en grains et pouces.
Pourquoi ce snobisme de mesures anglo-saxonnes ?
restons français ou Européens et parlons en grammes et millimètres plutôt qu'en grains et pouces.
Pourquoi ce snobisme de mesures anglo-saxonnes ?
- Kentoc’h Mervel Eget Bezañ Saotret !
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Le pouce a le gros avantage que le sous-multiple usuel en usinage est le 1/1000 de pouce,
c'est à dire 2.5 / 100 de millimètre, ce que n'importe quel brinquin arrive à faire sur une machine à coudre à pédale. Alors que le centième de millimètre, c'est une autre affaire...
Personnellement, j'arrive à travailler au 1/100 de mm mais j'en bave un peu. Alors que le 1/1000 de pouce, c'est rare que je le bouffe. J'ai donc un peu tendance à considérer les mesures US comme grossièrement approximatives ; mais c'est de la pure mauvaise foi, je l'avoue !
En fait l'usage d'unités anglo-saxonnes est souvent de la pure fénéantise. Et si tout le monde connaît par coeur 25.4 (enfin, devrait), 15.43 reste plus confidentiel (pour les soirs de grande fatigue, je l'ai inscrit sous ma calculette de bureau).
Sinon, désolé de n'avoir pas pigé le sens de la diatribe contre "l'ogive à culot rétreint" ; qui effectivement ne pouvait m'être adressée car si vous trouvez une ligne ou je mets "ogive" à la place de "balle" je vous paie un coup ! (c'est parce-que je me relis, et alors en cas d'erreur je ne me comprendrais pas).
Quoique... une "ogive à culot rétreint", ce serait-y pas l'avant d'une balle à rainure de sertissage ?
Moi, celles que je prèfère c'est les ogives romanes (les balles rondes)...
Par contre, je serais plutôt arrangeant avec ceux qui ignorent le "flanc de tir" et le "flanc de chargement". Perso je connais forcément (étude du canon de "12 Culasse"), mais il me semble que la notion de flanc de chargement ne se défend que pour l'artillerie rayée du système 1858, avec ses obus en fonte à ailettes en zinc pour lesquelles les deux flancs des rayures étaient effectivement profilés de façon différente.
c'est à dire 2.5 / 100 de millimètre, ce que n'importe quel brinquin arrive à faire sur une machine à coudre à pédale. Alors que le centième de millimètre, c'est une autre affaire...
Personnellement, j'arrive à travailler au 1/100 de mm mais j'en bave un peu. Alors que le 1/1000 de pouce, c'est rare que je le bouffe. J'ai donc un peu tendance à considérer les mesures US comme grossièrement approximatives ; mais c'est de la pure mauvaise foi, je l'avoue !
En fait l'usage d'unités anglo-saxonnes est souvent de la pure fénéantise. Et si tout le monde connaît par coeur 25.4 (enfin, devrait), 15.43 reste plus confidentiel (pour les soirs de grande fatigue, je l'ai inscrit sous ma calculette de bureau).
Sinon, désolé de n'avoir pas pigé le sens de la diatribe contre "l'ogive à culot rétreint" ; qui effectivement ne pouvait m'être adressée car si vous trouvez une ligne ou je mets "ogive" à la place de "balle" je vous paie un coup ! (c'est parce-que je me relis, et alors en cas d'erreur je ne me comprendrais pas).
Quoique... une "ogive à culot rétreint", ce serait-y pas l'avant d'une balle à rainure de sertissage ?
Moi, celles que je prèfère c'est les ogives romanes (les balles rondes)...
Par contre, je serais plutôt arrangeant avec ceux qui ignorent le "flanc de tir" et le "flanc de chargement". Perso je connais forcément (étude du canon de "12 Culasse"), mais il me semble que la notion de flanc de chargement ne se défend que pour l'artillerie rayée du système 1858, avec ses obus en fonte à ailettes en zinc pour lesquelles les deux flancs des rayures étaient effectivement profilés de façon différente.
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Verchère a écrit:Le pouce a le gros avantage que le sous-multiple usuel en usinage est le 1/1000 de pouce,
c'est à dire 2.5 / 100 de millimètre, ce que n'importe quel brinquin arrive à faire sur une machine à coudre à pédale. Alors que le centième de millimètre, c'est une autre affaire...
Personnellement, j'arrive à travailler au 1/100 de mm mais j'en bave un peu. Alors que le 1/1000 de pouce, c'est rare que je le bouffe. J'ai donc un peu tendance à considérer les mesures US comme grossièrement approximatives ; mais c'est de la pure mauvaise foi, je l'avoue !
En fait l'usage d'unités anglo-saxonnes est souvent de la pure fénéantise. Et si tout le monde connaît par coeur 25.4 (enfin, devrait), 15.43 reste plus confidentiel (pour les soirs de grande fatigue, je l'ai inscrit sous ma calculette de bureau).
Sinon, désolé de n'avoir pas pigé le sens de la diatribe contre "l'ogive à culot rétreint" ; qui effectivement ne pouvait m'être adressée car si vous trouvez une ligne ou je mets "ogive" à la place de "balle" je vous paie un coup ! (c'est parce-que je me relis, et alors en cas d'erreur je ne me comprendrais pas).
Quoique... une "ogive à culot rétreint", ce serait-y pas l'avant d'une balle à rainure de sertissage ?
Moi, celles que je prèfère c'est les ogives romanes (les balles rondes)...
Par contre, je serais plutôt arrangeant avec ceux qui ignorent le "flanc de tir" et le "flanc de chargement". Perso je connais forcément (étude du canon de "12 Culasse"), mais il me semble que la notion de flanc de chargement ne se défend que pour l'artillerie rayée du système 1858, avec ses obus en fonte à ailettes en zinc pour lesquelles les deux flancs des rayures étaient effectivement profilés de façon différente.
Là, tu fais fort....
Ventrebleu, vive l'architecture médiévale
Et merci pour la technique dans la bonne humeur
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
http://winchester-lsg.forumotion.com/
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Bien d'accord avec Verchère , le millième de pouce est plus facile à lire que le centième de mm .
Pour les charges en poudres noires , les g ne m'évoquent rien sauf à avoir une calculette sous la main ; mais 65 grains et un Grease Cookie de 10 ... mm , oui . Ou un étui de .45-70 Government à 85 grains comprimés raz la gueule pour du Muzzle Breach Loading .
De même pour une balle à ogive sécante de 535 grains . Des grammes et fractions de g , c'est pas pareil .
Il ne s'agit pas de snobisme mais de pragmatisme ; de plus notre CIP n'a pas donné d'appellations aux parties d'une chambre ; on s'en tient donc aux termes us comme Free Bore , Throat , Leade , Step , ce qui évite de rentrer dans de oiseuses explications .
A noter que pour nos spécialistes de l'armement militaire , une chambre ( arme portative ) pour étui à collet rétreint est une succession de cônes , tout comme l'étui correspondant .
Le corps de la chambre en est un , le collet un autre ( bien que parfois cylindrique ) ; pour leur jonction il faut un autre cône qui va raccorder les deux cités ; comme il raccorde , les militaires l'ont appelé " cône de raccordement " ; difficile de faire plus simple , non ?
C'est ce tronc de cône qui sert d'appui aux étuis à gorge ; pour se singulariser les civils l'appellent épaulement .
A ne pas confondre avec un autre cône qui lui comprend un cône assez ouvert pour loger la sortie du collet ( butée d'étui ; ou step us ) , et un tronc de cône effilé servant de logement à la balle et dans lequel débutent les rayures .
Comme la balle va forcer dans les dites rayures et s'y matricer , nos militaires l'ont appelé " cône de ... forcement " .
Les notions de flanc de tir et de flanc de chargement s'enseignent toujours en École D' Arme dans l"armée française , y compris pour les petits calibres .
" En raison du mouvement du projectile ( on ne parle pas de l'ogive , qui souvent ne touche même pas les rayures ) ) suivant l'axe du canon , chaque tenon ( matricé dans la balle ou projectile ) s'appuie fortement dans la rayure où il est engagé , contre le flanc qui tend à s'opposer à son déplacement longitudinal et qui est celui qui n'est pas visible à la bouche .
Ce flanc est appelé flanc de tir ; c'est celui qui donne au projectile son mouvement de rotation .
Son vis à vis , nettement moins sollicité , s'appelle le flanc de chargement . "
Pour les charges en poudres noires , les g ne m'évoquent rien sauf à avoir une calculette sous la main ; mais 65 grains et un Grease Cookie de 10 ... mm , oui . Ou un étui de .45-70 Government à 85 grains comprimés raz la gueule pour du Muzzle Breach Loading .
De même pour une balle à ogive sécante de 535 grains . Des grammes et fractions de g , c'est pas pareil .
Il ne s'agit pas de snobisme mais de pragmatisme ; de plus notre CIP n'a pas donné d'appellations aux parties d'une chambre ; on s'en tient donc aux termes us comme Free Bore , Throat , Leade , Step , ce qui évite de rentrer dans de oiseuses explications .
A noter que pour nos spécialistes de l'armement militaire , une chambre ( arme portative ) pour étui à collet rétreint est une succession de cônes , tout comme l'étui correspondant .
Le corps de la chambre en est un , le collet un autre ( bien que parfois cylindrique ) ; pour leur jonction il faut un autre cône qui va raccorder les deux cités ; comme il raccorde , les militaires l'ont appelé " cône de raccordement " ; difficile de faire plus simple , non ?
C'est ce tronc de cône qui sert d'appui aux étuis à gorge ; pour se singulariser les civils l'appellent épaulement .
A ne pas confondre avec un autre cône qui lui comprend un cône assez ouvert pour loger la sortie du collet ( butée d'étui ; ou step us ) , et un tronc de cône effilé servant de logement à la balle et dans lequel débutent les rayures .
Comme la balle va forcer dans les dites rayures et s'y matricer , nos militaires l'ont appelé " cône de ... forcement " .
Les notions de flanc de tir et de flanc de chargement s'enseignent toujours en École D' Arme dans l"armée française , y compris pour les petits calibres .
" En raison du mouvement du projectile ( on ne parle pas de l'ogive , qui souvent ne touche même pas les rayures ) ) suivant l'axe du canon , chaque tenon ( matricé dans la balle ou projectile ) s'appuie fortement dans la rayure où il est engagé , contre le flanc qui tend à s'opposer à son déplacement longitudinal et qui est celui qui n'est pas visible à la bouche .
Ce flanc est appelé flanc de tir ; c'est celui qui donne au projectile son mouvement de rotation .
Son vis à vis , nettement moins sollicité , s'appelle le flanc de chargement . "
Dernière édition par deGuers le Ven 31 Oct 2014, 12:07, édité 1 fois
deGuers- Pilier du forum
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Des notions de tire au flanc , alors...
- Kentoc’h Mervel Eget Bezañ Saotret !
Bonnet rouge- Futur pilier
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Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
On ne reprochera pas à nos ingénieurs militaires d'avoir eu la grosse tête lors de l'élaboration des termes techniques de l'armement ; ainsi :
Dans un canon la partie d'une rayure ( classique, pas Whitworth ni Henry ) qui se trouve au fond est appelée ... fond de rayure .
Qu'est-ce qui sépare deux pièces d'un appartement ? Une cloison ? ils ont appelé cloison la partie haute de la rayure qui la sépare de sa voisine ; certains appellent ça un " plat de rayure " , sauf qu'une portion d'arc n'est pas plate ...
On a chacun un flanc gauche et un flanc droit ; il y a donc deux flancs qui font la jonction entre cloison et fond .
Et ça c'est pas du flan .
Dans un canon la partie d'une rayure ( classique, pas Whitworth ni Henry ) qui se trouve au fond est appelée ... fond de rayure .
Qu'est-ce qui sépare deux pièces d'un appartement ? Une cloison ? ils ont appelé cloison la partie haute de la rayure qui la sépare de sa voisine ; certains appellent ça un " plat de rayure " , sauf qu'une portion d'arc n'est pas plate ...
On a chacun un flanc gauche et un flanc droit ; il y a donc deux flancs qui font la jonction entre cloison et fond .
Et ça c'est pas du flan .
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Photos Lightning
Cartouche de 44-40 et composants :
La culasse ouverte sans cartouche :
Une douille au début de son basculement vers le haut :
La culasse ouverte sans cartouche :
Une douille au début de son basculement vers le haut :
tom pouce- Membre
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Date d'inscription : 26/10/2014
Re: 44-40 pour carabine Colt Ligthning
Merci pour la photo.
Effectivement, la Lightning que je connais souffre d'éjection précoce.
Manitoba retiens toi ! Elle est déjà faite (et doublée, même).
Effectivement, la Lightning que je connais souffre d'éjection précoce.
Manitoba retiens toi ! Elle est déjà faite (et doublée, même).
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