Petit dernier en gestation
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
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Petit dernier en gestation
Bonjour
Sur une remarque d'un connaissseur en armes à poudre noire, j'ai entrepris la création d'un outil qui, s'il existe dans le commerce, ne me semble pas répandu.
Il s'agit d'un dispositif destiné à créer un redan interne dans les étuis droits, redan ayant pour rôle de retenir le projectile ( empêcher son enfoncement) quand le sertissage ne peut être assez puissant.
Ce premier jet est assemblé avec des éléments pris ci et là mais fonctionne bien ( à mon sens).
Particularités:
- une axe vertical portant une bague tournante usinée d'une gorge;
- une molette avec le redan qui refoulera légèrement la paroi de l'étui dans la gorge.
- sur le même axe que la molette et tournant avec elle, une rondelle en caoutchouc mi-dur qui assure l'entrînement en rotation de l'étui.
Une première photo, je poursuis la mise au point.
Si vous avez des suggestions qui amélioreraient le projet, je suis tout ouîe.
Sur une remarque d'un connaissseur en armes à poudre noire, j'ai entrepris la création d'un outil qui, s'il existe dans le commerce, ne me semble pas répandu.
Il s'agit d'un dispositif destiné à créer un redan interne dans les étuis droits, redan ayant pour rôle de retenir le projectile ( empêcher son enfoncement) quand le sertissage ne peut être assez puissant.
Ce premier jet est assemblé avec des éléments pris ci et là mais fonctionne bien ( à mon sens).
Particularités:
- une axe vertical portant une bague tournante usinée d'une gorge;
- une molette avec le redan qui refoulera légèrement la paroi de l'étui dans la gorge.
- sur le même axe que la molette et tournant avec elle, une rondelle en caoutchouc mi-dur qui assure l'entrînement en rotation de l'étui.
Une première photo, je poursuis la mise au point.
Si vous avez des suggestions qui amélioreraient le projet, je suis tout ouîe.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Petit dernier en gestation
Le principe étant établit (breveté) reste à rendre le système aisé d'utilisation. une question : comment tu sort la douille lorsque la gorge est faite ?
Je te propose cet autre principe : prendre un coupe tube de plombier, de refaire une molette non coupante mais avec un rayon et un manche pour faciliter la manutention. [url=][/url]
Tu usines le corps du coupe tube (une surface plane pour qu'il puisse reposer dur la table de ton support douille et régler la hauteur de la molette.
Tu prévoit un blocage de la douille sur le dessus. je ne pense pas qu'il soit nécessaire de mettre un guide à l'intérieur.
pour faire le jonc c'est l'outil qui tourne autour de la douille et la molette à un réglage pour la faire avancer.
Je te propose cet autre principe : prendre un coupe tube de plombier, de refaire une molette non coupante mais avec un rayon et un manche pour faciliter la manutention. [url=][/url]
Tu usines le corps du coupe tube (une surface plane pour qu'il puisse reposer dur la table de ton support douille et régler la hauteur de la molette.
Tu prévoit un blocage de la douille sur le dessus. je ne pense pas qu'il soit nécessaire de mettre un guide à l'intérieur.
pour faire le jonc c'est l'outil qui tourne autour de la douille et la molette à un réglage pour la faire avancer.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
Mon Forum : Armes du Paléolithique au XIXème Siècle ---> http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Petit dernier en gestation
Winchester 1866 a écrit:Le principe étant établit (breveté) reste à rendre le système aisé d'utilisation. une question : comment tu sort la douille lorsque la gorge est faite ?
Je te propose cet autre principe : prendre un coupe tube de plombier, de refaire une molette non coupante mais avec un rayon et un manche pour faciliter la manutention. Tu usines le corps du coupe tube (une surface plane pour qu'il puisse reposer dur la table de ton support douille et régler la hauteur de la molette.
Tu prévoit un blocage de la douille sur le dessus. je ne pense pas qu'il soit nécessaire de mettre un guide à l'intérieur.
pour faire le jonc c'est l'outil qui tourne autour de la douille et la molette à un réglage pour la faire avancer.
Si le brevet a plus de 15 ans, il est dans le domaine public.
L'astuce est simple: le diamètre de la bague d'appui est de 0.5 à 1 mm plus faible que celui intérieur de l'étui; l'appui reste amplement suffisant et l'étui se retire comme si de rien n'était.
La paroi d'un étui est de l'ordre de 3/10 mm , la moindre pression l'applatit et ensuite on a toutes les peines du monde à le remettre au rond ( expériences de rechargeurs qui ont détérioré des étuis en travaillant en l'air). Pour faire une gorge précise et bien profilée, l'appui me semble indispensable.
Cela m'intéresserait de savoir comment sont faits les outils de commerce pour cette application; aurais-tu des informations exploitables à ce propos ?
Il va de soi que je ne développe pas ce genre d'idées dans un but commercial mais à titre de suggestion pour les bricoleurs un peu vicieux qui ont propension à tout vouloir réaliser eux-mêmes.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Petit dernier en gestation
Pas la moindre idée de ce qui ce fait. Mais si je devais le faire je crois que je testerais la technique du coupe tube ; quitte à mettre à l'intérieur un mandrin expansible pour la fixation de la douille (acier, caoutchouc, élastomère ou autre).
Le travail avec le coupe tube à l'avantage d'avoir 3 points d'appui sur la périphérie du tube ce qui logiquement devrait limiter les déformations. J'utilise souvent le coupe tube pour raccourcir des douilles lorsque je veux faire des douille exotiques.
Le travail avec le coupe tube à l'avantage d'avoir 3 points d'appui sur la périphérie du tube ce qui logiquement devrait limiter les déformations. J'utilise souvent le coupe tube pour raccourcir des douilles lorsque je veux faire des douille exotiques.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Date d'inscription : 20/11/2012
Re: Petit dernier en gestation
J'avoue mal comprendre les photos du proto BRX, mais j'ai déjà abordé la question avec un de nos tireurs PN de TCAR. Avec un objectif un peu différent : caler la rondelle de cire sous une balle calepinée.
Ça existait sur un type de cartouche de 11 mm Gras (à balle 1879-83), par un étranglement à la base du collet. Et sur la cartouche à balle Mle 1886 du Lebel, mais alors par un alésage étagé à l'intérieur du collet. Dans les deux cas, l'objectif semblait plutôt d'améliorer l'étanchéité produite par la galette de cire.
Résister à l'enfoncement de la balle, cela rejoindrait plutôt les problèmes constatés avec la carabine Colt Lightning en 44-40 (insuffisance du sertissage aux fortes charges, les douilles étant trop minces) ; mais dans les 2 cas le problème technique est le même.
Le tireur PN précité envisageait 2 solutions : coupe-tube et expandeur étagé.
1) Coupe-tube : solution présentée par "Winchester 1866". J'émettrais les mêmes réserves que BRX, relatives aux déformations inopportunes. Je fais cela souvent, sur divers tubes minces, pour créer des étranglements successifs les transformant en "tétine", destinées à l'enfoncement dans un tuyau souple avec serrage par Serflex. J'ai même un coupe-tube dédié à cet usage, pourvu d'une molette arrondie réalisée à la meule à partir d'une molette ébréchée (quand on frappe un collet battu, faut pas laisser un coupe-tubes engagé sur le tube !). Mais les tubes minces se déforment parfois beaucoup, et sur une douille je n'aurais pas trop confiance ; en plus, sur une cartouche à épaulement il y aurait un problème avec les galets d'appui.
Le prototype BRX est de ce genre, mais ses dispositions limitent les risques de déformation. Toutefois, la régularité dimensionnelle des rétreints me semble largement reposer sur l'opérateur.
2) Expandeur étagé : c'est très simple, on recalibre le collet plus petit que nécessaire, et on le ré-ouvre avec un expandeur "M" à 3 étages (Ø d'étranglement, Ø balle, Ø évaseur). Il se peut que l'étranglement persiste plusieurs coups, et que plusieurs recalibrages de collet "normaux" soient possibles entre deux recalibrages "plus petit" destinés à reformer l'étranglement.
Un recalibreur de collet à "n'importe quelle cote spécifiée", c'est ce qu'il y a de plus facile à faire (sur le schéma d'un recalibreur de Bench-Rest genre Redding, mais dans un manchon Lynx)...
Toutefois, le collet travaille plus que nécessaire (exagérement recalibré, puis fortement expandé) ; seuls des essais permettront de juger, mais je n'ai pas encore eu de cas d'application.
Et personnellement, j'ai ma petite idée :
3) Collet Die à étranglement : le Collet Die genre LEE est plus difficile à faire que le Crimp Die, mais cela reste abordable. Donc, une pince de Collet Die avec cordon interne à la base des mâchoires, et une pige étagée : le Ø normal sur la longueur d'enfoncement de balle, et plus petit en dessous pour permettre le rétreint par le cordon interne de la pince.
Deux problèmes :
a : l'étranglement ne sera pas nettement délimité du côté du bas,
b : le positionnement respectif pince - pige devra être précis.
Le (a) n'a peut-être aucune importance...
Le (b) pourrait être élégamment contourné en utilisant la disposition brevetée par LEE mais non utilisée, serrant le collet non pas avec une pince mais par une bague en élastomère... Seulement, s'ils ne l'ont pas utilisée, c'est peut-être qu'il y avait un problème avec l'élastomère !
Bon, ça c'était pour tenter d'apporter des idées ; je rappelle que je n'ai pas encore réalisé de dispositif de ce genre. J'ai fait quelques Crimp Die et un collégue s'est fabriqué un Collet Die en suivant partiellement mes suggestions ; je ne suis donc affirmatif que pour ces deux outils (et pour le recalibreur de collet façon Redding, parce-que ceux là, j'en ai réalisé une bonne poignée).
Ça existait sur un type de cartouche de 11 mm Gras (à balle 1879-83), par un étranglement à la base du collet. Et sur la cartouche à balle Mle 1886 du Lebel, mais alors par un alésage étagé à l'intérieur du collet. Dans les deux cas, l'objectif semblait plutôt d'améliorer l'étanchéité produite par la galette de cire.
Résister à l'enfoncement de la balle, cela rejoindrait plutôt les problèmes constatés avec la carabine Colt Lightning en 44-40 (insuffisance du sertissage aux fortes charges, les douilles étant trop minces) ; mais dans les 2 cas le problème technique est le même.
Le tireur PN précité envisageait 2 solutions : coupe-tube et expandeur étagé.
1) Coupe-tube : solution présentée par "Winchester 1866". J'émettrais les mêmes réserves que BRX, relatives aux déformations inopportunes. Je fais cela souvent, sur divers tubes minces, pour créer des étranglements successifs les transformant en "tétine", destinées à l'enfoncement dans un tuyau souple avec serrage par Serflex. J'ai même un coupe-tube dédié à cet usage, pourvu d'une molette arrondie réalisée à la meule à partir d'une molette ébréchée (quand on frappe un collet battu, faut pas laisser un coupe-tubes engagé sur le tube !). Mais les tubes minces se déforment parfois beaucoup, et sur une douille je n'aurais pas trop confiance ; en plus, sur une cartouche à épaulement il y aurait un problème avec les galets d'appui.
Le prototype BRX est de ce genre, mais ses dispositions limitent les risques de déformation. Toutefois, la régularité dimensionnelle des rétreints me semble largement reposer sur l'opérateur.
2) Expandeur étagé : c'est très simple, on recalibre le collet plus petit que nécessaire, et on le ré-ouvre avec un expandeur "M" à 3 étages (Ø d'étranglement, Ø balle, Ø évaseur). Il se peut que l'étranglement persiste plusieurs coups, et que plusieurs recalibrages de collet "normaux" soient possibles entre deux recalibrages "plus petit" destinés à reformer l'étranglement.
Un recalibreur de collet à "n'importe quelle cote spécifiée", c'est ce qu'il y a de plus facile à faire (sur le schéma d'un recalibreur de Bench-Rest genre Redding, mais dans un manchon Lynx)...
Toutefois, le collet travaille plus que nécessaire (exagérement recalibré, puis fortement expandé) ; seuls des essais permettront de juger, mais je n'ai pas encore eu de cas d'application.
Et personnellement, j'ai ma petite idée :
3) Collet Die à étranglement : le Collet Die genre LEE est plus difficile à faire que le Crimp Die, mais cela reste abordable. Donc, une pince de Collet Die avec cordon interne à la base des mâchoires, et une pige étagée : le Ø normal sur la longueur d'enfoncement de balle, et plus petit en dessous pour permettre le rétreint par le cordon interne de la pince.
Deux problèmes :
a : l'étranglement ne sera pas nettement délimité du côté du bas,
b : le positionnement respectif pince - pige devra être précis.
Le (a) n'a peut-être aucune importance...
Le (b) pourrait être élégamment contourné en utilisant la disposition brevetée par LEE mais non utilisée, serrant le collet non pas avec une pince mais par une bague en élastomère... Seulement, s'ils ne l'ont pas utilisée, c'est peut-être qu'il y avait un problème avec l'élastomère !
Bon, ça c'était pour tenter d'apporter des idées ; je rappelle que je n'ai pas encore réalisé de dispositif de ce genre. J'ai fait quelques Crimp Die et un collégue s'est fabriqué un Collet Die en suivant partiellement mes suggestions ; je ne suis donc affirmatif que pour ces deux outils (et pour le recalibreur de collet façon Redding, parce-que ceux là, j'en ai réalisé une bonne poignée).
Re: Petit dernier en gestation
Bonjour
Comprenant fort bien les interrogations de Verchère sur mon prototype, je dois préciser que mon APN étant HS, je suis pour quelques jours dans l'impossibilité de donner les infos visuelles complémentaires qui expliciteraient les choses. Actuellement, je poursuis avec quelques petites améliorations.
Je précise cependant - et ce sur la base de quelques conaissances pratiques d'outilleur - que faire un refoulement dans le vide, sans appui positif sur un tube de 3 ou 4/10 mm me semble impossible. Il faut un appui face à la tranche de la molette et jusqu'à démonstration du contraire, je ne crois absolument pas qu'on puisse se contenter d'un coupe-tube pour obtenir un bourrelet interne bien net et n'affectant pas la forme cylindrique.
Comme déjà indiqué, les deux particularités sont:
- la bague d'appui, profilée en creux et d'un diamètre un poil inférieurà celui de l'étui, ceci pour l'extraction.
- la présence d'une rondelle en élastomère tournant avec la molette. et entraînant l'étui en rotation.
En ce qui concerne le contrôle de la profondeur du redan interne, il est donné par l'usinage de la rainure sur la bague; on pousse sur le levier jusqu'à être en appui ferme. Je suis d'ailleurs certain qu'avec un peu d'habileté et d'entraînement on doit vite savoir doser, selon la résistance de l'étui, des enfoncements n'allant pas jsqu'à l'appui en butée.
A suivre.
Comprenant fort bien les interrogations de Verchère sur mon prototype, je dois préciser que mon APN étant HS, je suis pour quelques jours dans l'impossibilité de donner les infos visuelles complémentaires qui expliciteraient les choses. Actuellement, je poursuis avec quelques petites améliorations.
Je précise cependant - et ce sur la base de quelques conaissances pratiques d'outilleur - que faire un refoulement dans le vide, sans appui positif sur un tube de 3 ou 4/10 mm me semble impossible. Il faut un appui face à la tranche de la molette et jusqu'à démonstration du contraire, je ne crois absolument pas qu'on puisse se contenter d'un coupe-tube pour obtenir un bourrelet interne bien net et n'affectant pas la forme cylindrique.
Comme déjà indiqué, les deux particularités sont:
- la bague d'appui, profilée en creux et d'un diamètre un poil inférieurà celui de l'étui, ceci pour l'extraction.
- la présence d'une rondelle en élastomère tournant avec la molette. et entraînant l'étui en rotation.
En ce qui concerne le contrôle de la profondeur du redan interne, il est donné par l'usinage de la rainure sur la bague; on pousse sur le levier jusqu'à être en appui ferme. Je suis d'ailleurs certain qu'avec un peu d'habileté et d'entraînement on doit vite savoir doser, selon la résistance de l'étui, des enfoncements n'allant pas jsqu'à l'appui en butée.
A suivre.
BRX (†)- Membre confirmé
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Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Petit dernier en gestation
Je ne vais pas mettre d'extraits, parce-que je suis d'accord en tous points.
Pour mes "tétines" de raccordement de tuyaux, j'utilise parfois des corps de douille (commode, y-a tous les diamètres et ça se raboute bien à l'étain) ; et effectivement les étranglements au coupe-tube (molette arrondie) sont souvent inélégants, le tube devenant carré-bossu. Pas gênant pour l'usage, plus embêtant sur des collets de cartouches. Même pour raccourcir les douilles au coupe-tube (molette coupante cette fois), je fourre généralement dedans un rondin de ferraille de Ø approprié (et surtout, je fais cela avant recalibrage).
La bague d'appui avec gorge c'est bien vu ; surtout le fait que son Ø plus petit permette d'en ressortir la douille après exécution de l'étranglement.
Le galet d'entrainement en élastomère aussi. J'ajouterais une suggestion : que l'axe soit fileté, permettant ainsi de serrer le galet caoutchouc contre la molette, par un écrou. En serrant plus ou moins, le galet gonflera plus ou moins, ce qui permettra d'en régler finement le diamètre apparent (problème spécifique à la fabrication unitaire : on utilise ce qu'on trouve...). Pour le galet, il y a pas mal de choix avec les rouleaux entraîneurs de papier, dans les imprimantes d'ordinateur.
Maintenant, la disposition générale : faut-il mettre la molette-galet sur le levier basculant et la bague d'appui sur pivot fixe, ou l'inverse ? Instinctivement je pencherais pour la seconde option.
En effet, dans le premier cas on fait basculer d'une main la partie sur laquelle on donne la rotation de l'autre main. Dans le second cas, la main de rotation n'a pas besoin de suivre le mouvement de bascule (certes, le pivot de la bague d'appui se trouvera alors forcément en porte-à-faux sur le levier, mais l'effort est-il si important ?).
En tous cas le sujet tombe à point nommé après mes premiers contacts avec le 44-40. L'outil serait bien utile pour remédier aux défauts de sertissage, ce qu'a d'ailleurs confirmé deGuers ; j'envisage donc d'en faire un. Mais, fénéant comme je suis, j'essaierais d'en dessiner un qui soit convertible pour 2 usages : étranglement de douilles et gorges de sertissage sur les balles. Ça doit être possible...
Pour mes "tétines" de raccordement de tuyaux, j'utilise parfois des corps de douille (commode, y-a tous les diamètres et ça se raboute bien à l'étain) ; et effectivement les étranglements au coupe-tube (molette arrondie) sont souvent inélégants, le tube devenant carré-bossu. Pas gênant pour l'usage, plus embêtant sur des collets de cartouches. Même pour raccourcir les douilles au coupe-tube (molette coupante cette fois), je fourre généralement dedans un rondin de ferraille de Ø approprié (et surtout, je fais cela avant recalibrage).
La bague d'appui avec gorge c'est bien vu ; surtout le fait que son Ø plus petit permette d'en ressortir la douille après exécution de l'étranglement.
Le galet d'entrainement en élastomère aussi. J'ajouterais une suggestion : que l'axe soit fileté, permettant ainsi de serrer le galet caoutchouc contre la molette, par un écrou. En serrant plus ou moins, le galet gonflera plus ou moins, ce qui permettra d'en régler finement le diamètre apparent (problème spécifique à la fabrication unitaire : on utilise ce qu'on trouve...). Pour le galet, il y a pas mal de choix avec les rouleaux entraîneurs de papier, dans les imprimantes d'ordinateur.
Maintenant, la disposition générale : faut-il mettre la molette-galet sur le levier basculant et la bague d'appui sur pivot fixe, ou l'inverse ? Instinctivement je pencherais pour la seconde option.
En effet, dans le premier cas on fait basculer d'une main la partie sur laquelle on donne la rotation de l'autre main. Dans le second cas, la main de rotation n'a pas besoin de suivre le mouvement de bascule (certes, le pivot de la bague d'appui se trouvera alors forcément en porte-à-faux sur le levier, mais l'effort est-il si important ?).
En tous cas le sujet tombe à point nommé après mes premiers contacts avec le 44-40. L'outil serait bien utile pour remédier aux défauts de sertissage, ce qu'a d'ailleurs confirmé deGuers ; j'envisage donc d'en faire un. Mais, fénéant comme je suis, j'essaierais d'en dessiner un qui soit convertible pour 2 usages : étranglement de douilles et gorges de sertissage sur les balles. Ça doit être possible...
Re: Petit dernier en gestation
J'y reviens, après une petite recherche. A propos de la Ligthning en 44-40, deGuers parlait de douilles rétreintes à l'aide d'un outil à cannelé les balles de chez BuffaloArms, modifié.
Peut-être celui-ci, fabrication CH4D ?
Je ne m'apesantirai pas sur le prix (ouille) ni sur l'ergonomie apparente...
En tous cas le problème du porte-à faux ne semble pas les inquiéter. Pour canneler des collets, il suffirait de remplacer un des galets lisses fixes par un galet adéquat ; pour qu'il se trouve alors bien en face de la molette, le plus simple me semble de prévoir un second trou taraudé pour le pivot du levier.
Je ne comprends pas trop çà quoi sert le 3e cylindre vertical, traversé d'une vis diamétrale : ce ne doit pas une butée réglable pour la profondeur de moletage, car elle serait alors plutôt de l'autre côté des galets, et non pas au ras du pivot de levier...
Peut-être celui-ci, fabrication CH4D ?
Je ne m'apesantirai pas sur le prix (ouille) ni sur l'ergonomie apparente...
En tous cas le problème du porte-à faux ne semble pas les inquiéter. Pour canneler des collets, il suffirait de remplacer un des galets lisses fixes par un galet adéquat ; pour qu'il se trouve alors bien en face de la molette, le plus simple me semble de prévoir un second trou taraudé pour le pivot du levier.
Je ne comprends pas trop çà quoi sert le 3e cylindre vertical, traversé d'une vis diamétrale : ce ne doit pas une butée réglable pour la profondeur de moletage, car elle serait alors plutôt de l'autre côté des galets, et non pas au ras du pivot de levier...
Re: Petit dernier en gestation
Oui , c'est celui là que j'utilisais ; et c'est bien la butée de réglage de l'enfoncement de la molette .
Pour répondre à BRX , je ne me souviens pas d'avoir " contré " la molette par une pige à l'intérieur se l'étui ; il est vrai que 1981 c'est loin ... je m'en rappelle car on avait élu un Président socialiste .
La molette était efficace , il était possible de découper l'étui , ou du moins le déchirer .
On peut voir le Cannelure Tool en action sur Youtube : " Cannelure Tool bullet swaging " . Au passage , comment faire des balles chemisées en se servant d'étuis de récupération ; typiquement américain , en préparant l'invasion du Califat Islamique sur Broadway .
Pour répondre à BRX , je ne me souviens pas d'avoir " contré " la molette par une pige à l'intérieur se l'étui ; il est vrai que 1981 c'est loin ... je m'en rappelle car on avait élu un Président socialiste .
La molette était efficace , il était possible de découper l'étui , ou du moins le déchirer .
On peut voir le Cannelure Tool en action sur Youtube : " Cannelure Tool bullet swaging " . Au passage , comment faire des balles chemisées en se servant d'étuis de récupération ; typiquement américain , en préparant l'invasion du Califat Islamique sur Broadway .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Petit dernier en gestation
deGuers a écrit:... typiquement américain , en préparant l'invasion du Califat Islamique sur Broadway .
Auto-censure : on n'est pas ici pour dire ce qu'on pense...
Re: Petit dernier en gestation
Bonjour
Après reprise de la construction et emprunt d’un APN, voici le point sur l’outil .
Attention, c’es une version de démonstration du bon fonctionnement qui doit être parachevée au moins dans deux directions :
- l’adaptation aux dimensions des étuis à traiter : diamètre interne, longueur d’étui et longueur d’enfoncement maximale de la balle ;
- détails de construction dont la mise en place de coussinets aux points de rotation des axes et l’utilisation d’une bague d’entraînement en caoutchouc bien adaptée (au lieu des rondelles et O-ring en place).
Ceci étant avec une molette repoussant le métal au droit d’une gorge usinée dans la bague d’appui tournante, on profile un petit redan interne en un tour de volant sur les étuis genre 44-40 ( fins) et deux tours plus appuyés sur des étuis IMI de 44 Mgm qui sont beaucoup plus raides. Un essai fait sur clinquant de cuivre 3/10 mm montre que le relief du redan créé est bien net et localisé.
Dans l’état actuel des choses, je n’envisage pas d’aller plus loin et si des rechargeurs, intéressés par cet outil, veulent le reproduire, qu’ils ne se gênent pas .A titre indicatif la molette est en tôle bleue de 2 mm, sans traitement et la bague d’appui est en Stubs de 10 ramenée à 8.5 ; elle tourne sur un axe de Ø 6.
Après reprise de la construction et emprunt d’un APN, voici le point sur l’outil .
Attention, c’es une version de démonstration du bon fonctionnement qui doit être parachevée au moins dans deux directions :
- l’adaptation aux dimensions des étuis à traiter : diamètre interne, longueur d’étui et longueur d’enfoncement maximale de la balle ;
- détails de construction dont la mise en place de coussinets aux points de rotation des axes et l’utilisation d’une bague d’entraînement en caoutchouc bien adaptée (au lieu des rondelles et O-ring en place).
Ceci étant avec une molette repoussant le métal au droit d’une gorge usinée dans la bague d’appui tournante, on profile un petit redan interne en un tour de volant sur les étuis genre 44-40 ( fins) et deux tours plus appuyés sur des étuis IMI de 44 Mgm qui sont beaucoup plus raides. Un essai fait sur clinquant de cuivre 3/10 mm montre que le relief du redan créé est bien net et localisé.
Dans l’état actuel des choses, je n’envisage pas d’aller plus loin et si des rechargeurs, intéressés par cet outil, veulent le reproduire, qu’ils ne se gênent pas .A titre indicatif la molette est en tôle bleue de 2 mm, sans traitement et la bague d’appui est en Stubs de 10 ramenée à 8.5 ; elle tourne sur un axe de Ø 6.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Petit dernier en gestation
J'achète ! La version modifiée - parachevée ...
deGuers- Pilier du forum
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Localisation : sous les tropiques ...
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Re: Petit dernier en gestation
Je n'ai pas l'impression que l'objectif de BRX soit de vous vendre quoi que ce soit !deGuers a écrit:J'achète ! La version modifiée - parachevée ... :tongue: :salut:
Il me semble que c'est plutôt de vous inciter à le faire vous même ; et si possible en le perfectionnant...
Alors rangez la carte de crédit, et sortez la caisse à outils : c'est facile, y-a qu'à, BRX vient encore de le prouver.
Re: Petit dernier en gestation
Avec une scie à métaux sans lame , une lime rouillée et deux mains gauches , c'est pas gagné .
deGuers- Pilier du forum
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Localisation : sous les tropiques ...
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Re: Petit dernier en gestation
Verchère a écrit:deGuers a écrit:J'achète ! La version modifiée - parachevée ...
Je n'ai pas l'impression que l'objectif de BRX soit de vous vendre quoi que ce soit !
Il me semble que c'est plutôt de vous inciter à le faire vous même ; et si possible en le perfectionnant...
Alors rangez la carte de crédit, et sortez la caisse à outils : c'est facile, y-a qu'à, BRX vient encore de le prouver.
Bonjour
Le propos est juste et se rapproche un peu ce que Rostand faisait dire à Cyrano " C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ".
En fait il y a deux directions dans mes bricolages:
- concrétiser des idées plus ou moins originales mais de réalisation parfois difficile: les outils combinés, le sertisseur radial, les amorceurs, l'outil Duo ou l'outil de brochage de collets. Je voulais voir si ça marchait et je l'ai vu. Quant à le vendre, c'est une autre histoire.
- construire des outils smples ou des dispositifs divers tels que les appareils à moleter ou les embouts de raccordement de silencieux. Là, il s'agit de choses que beaucoup de bricoleurs peuvent imiter mais en existe-t-il ?
Pour le moment, mais pour combien de temps encore (?) c'est à quelques petits camarades du club que pratiquement profite l'essentiel de ces bricoles.
BRX (†)- Membre confirmé
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Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Petit dernier en gestation
Bîn c'est bien ce que je disais : z'ont de la chance d'avoir un BRX . Profiteurs ...
Conception- réalisation belle et qui plus est fort utile dans mon cas .
Reste le Cannelure Tool , mais il faudra de toute façon le modifier .
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deGuers- Pilier du forum
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Re: Petit dernier en gestation
Le "Cannelure Tool"... franchement ça s'achète pas, ça se bidouille avec 3 bouts de ferraille ramassés dans une poubelle ; non mais, pour parodier Coluche, "z'avez vu la gueule de la bavure ?".
Les montages de BRX ont tout de même une autre allure...
Ils ont aussi l'avantage, même si un matériel plus ou moins équivalent est commercialisé, de montrer une autre approche, soit dans le fonctionnement soit dans la construction. Quand on veut construire un matériel soi-même, c'est très utile car il faut se contenter des matériaux et outils dont on dispose, ce qui peut rendre très difficile le clonage d'un outil commercial ; à moins de s'y prendre autrement...
Il se pourrait bien que je déterre le présent sujet dans quelques temps : il faudrait que j'essaie d'adapter l'outil de BRX au cannelage d'une douille à collet rétreint, au ras de l'épaulement. Ce n'est peut-être pas grand chose, juste améliorer le guidage pour éviter que la cannelure ne parte en vrille, mais je dois déjà construire la base de l'outil.
A noter que "canneler à ras de l'épaulement", ce n'est sans doute pas possible avec un coupe-tubes...
Les montages de BRX ont tout de même une autre allure...
Ils ont aussi l'avantage, même si un matériel plus ou moins équivalent est commercialisé, de montrer une autre approche, soit dans le fonctionnement soit dans la construction. Quand on veut construire un matériel soi-même, c'est très utile car il faut se contenter des matériaux et outils dont on dispose, ce qui peut rendre très difficile le clonage d'un outil commercial ; à moins de s'y prendre autrement...
Il se pourrait bien que je déterre le présent sujet dans quelques temps : il faudrait que j'essaie d'adapter l'outil de BRX au cannelage d'une douille à collet rétreint, au ras de l'épaulement. Ce n'est peut-être pas grand chose, juste améliorer le guidage pour éviter que la cannelure ne parte en vrille, mais je dois déjà construire la base de l'outil.
A noter que "canneler à ras de l'épaulement", ce n'est sans doute pas possible avec un coupe-tubes...
Re: Petit dernier en gestation
Bonjour
Je relève cette phrase de Verchère:
Il se pourrait bien que je déterre le présent sujet dans quelques temps : il faudrait que j'essaie d'adapter l'outil de BRX au cannelage d'une douille à collet rétreint, au ras de l'épaulement. Ce n'est peut-être pas grand chose, juste améliorer le guidage pour éviter que la cannelure ne parte en vrille, mais je dois déjà construire la base de l'outil.
A noter que "canneler à ras de l'épaulement", ce n'est sans doute pas possible avec un coupe-tubes...
qui va en faire frémir car un redan interne à cet endroit n'est-ce pas un "dough-nut " ce que précisément on s'empresse d'enlever par alèsage quand il s'en produit ?
Je ne pense pas qu'il soit difficile de créer un guidage efficace mais il faudra effectivement un bon maintien en position afin que la molette soit et reste parfaitement positionnée.
Je relève cette phrase de Verchère:
Il se pourrait bien que je déterre le présent sujet dans quelques temps : il faudrait que j'essaie d'adapter l'outil de BRX au cannelage d'une douille à collet rétreint, au ras de l'épaulement. Ce n'est peut-être pas grand chose, juste améliorer le guidage pour éviter que la cannelure ne parte en vrille, mais je dois déjà construire la base de l'outil.
A noter que "canneler à ras de l'épaulement", ce n'est sans doute pas possible avec un coupe-tubes...
qui va en faire frémir car un redan interne à cet endroit n'est-ce pas un "dough-nut " ce que précisément on s'empresse d'enlever par alèsage quand il s'en produit ?
Je ne pense pas qu'il soit difficile de créer un guidage efficace mais il faudra effectivement un bon maintien en position afin que la molette soit et reste parfaitement positionnée.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Petit dernier en gestation
On sait comment apparaît un Doughnut ; c'est un danger de surpression qu'il faut supprimer . Ou mieux , détruire l'étui marqué d'infamie .
Une cannelure va faire un redan à l'intérieur de l'étui et c'est heureux car c'est ce qu'on lui demande ; sauf que dans ce cas il est à l'endroit choisi , pour une balle donnée et un enfoncement désiré et calculé . Par exemple pour avoir la balle au contact des rayures ; ou pour la maintenir entre un sertissage et le redan .
La grande majorité - sauf usa - des cartouches militaires possédaient une cannelure ... et un calepin papier .
Une cannelure va faire un redan à l'intérieur de l'étui et c'est heureux car c'est ce qu'on lui demande ; sauf que dans ce cas il est à l'endroit choisi , pour une balle donnée et un enfoncement désiré et calculé . Par exemple pour avoir la balle au contact des rayures ; ou pour la maintenir entre un sertissage et le redan .
La grande majorité - sauf usa - des cartouches militaires possédaient une cannelure ... et un calepin papier .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Petit dernier en gestation
deGuers a répondu...
Effectivement un "doughnut" aléatoire est malvenu, surtout quand la balle s'enfonce plus bas...
Mais si on le provoque délibérément c'est à priori pour qu'il soit en dessous de la balle (pour qu'elle s'appuie dessus) ou même en dessous de la rondelle de cire (même usage). Je ne prétendrai pas être convaincu de son intérêt, je cherche juste comment le produire s'il est désiré.
Voici une autre solution, tout fraîche : un sertisseur Crimp Die pour 44-40 avec lèvre conique (30° d'angle au sommet), prévue pour présenter l'étui "par dessus".
L'outil n'existe pas dans le commerce, il me semble : c'est pour sertir fortement en magasin tubulaire (balles plomb) pour la Lightning, dont la chambre est très étroite. Le collet maxi est donc à peine plus gros que la balle, ce qui était courant à l'époque (le cas a aussi été évoqué pour le revolver Mle 1873).
La lèvre conique permet de rabattre le bord du collet en cône, sans esquinter la balle qui se trouve alors plus grosse que le sertissage ; pour des douilles courtes l'introduction par dessus est plus simple (la forme conique ne permet pas la réversibilité de l'outil), et nécessite une entretoise de longueur exacte, pour positionner le sertissage juste au bord.
Un correpondant vient de fabriquer une telle pince (pour tous 44) et, averti de la présente discussion, l'a testée avec une entretoise nettement plus courte, sur des douilles HS. La mâchoire conique (arête arrondie au papier de verre) a sans aucune difficulté simulé un sertissage dans la partie basse de l'étui, là où il est le plus épais ; en répétant l'opération après rotation de 1/8 de tour, cela a donné un étranglement très convenable.
Il n'est pas certain qu'on utilise cette possibilité, cela dépendra du progrès obtenu par ce sertissage amélioré ; mais s'il ne suffit encore pas on y ajoutera l'étranglement sous la balle, à l'aide du même outil que le sertissage (mais avec une entretoise plus courte).
Si les essais au tir confirment la valeur du procédé, ce serait transposable à des cartouches à collet rétreint, la même pince "genre Crimp Die" faisant le rétreint en base de collet et le sertissage. Voire, si désiré, un sertissage par étranglement à mi-hauteur du collet, qui pourrait être intéressant en balle calepinée.
Effectivement un "doughnut" aléatoire est malvenu, surtout quand la balle s'enfonce plus bas...
Mais si on le provoque délibérément c'est à priori pour qu'il soit en dessous de la balle (pour qu'elle s'appuie dessus) ou même en dessous de la rondelle de cire (même usage). Je ne prétendrai pas être convaincu de son intérêt, je cherche juste comment le produire s'il est désiré.
Voici une autre solution, tout fraîche : un sertisseur Crimp Die pour 44-40 avec lèvre conique (30° d'angle au sommet), prévue pour présenter l'étui "par dessus".
L'outil n'existe pas dans le commerce, il me semble : c'est pour sertir fortement en magasin tubulaire (balles plomb) pour la Lightning, dont la chambre est très étroite. Le collet maxi est donc à peine plus gros que la balle, ce qui était courant à l'époque (le cas a aussi été évoqué pour le revolver Mle 1873).
La lèvre conique permet de rabattre le bord du collet en cône, sans esquinter la balle qui se trouve alors plus grosse que le sertissage ; pour des douilles courtes l'introduction par dessus est plus simple (la forme conique ne permet pas la réversibilité de l'outil), et nécessite une entretoise de longueur exacte, pour positionner le sertissage juste au bord.
Un correpondant vient de fabriquer une telle pince (pour tous 44) et, averti de la présente discussion, l'a testée avec une entretoise nettement plus courte, sur des douilles HS. La mâchoire conique (arête arrondie au papier de verre) a sans aucune difficulté simulé un sertissage dans la partie basse de l'étui, là où il est le plus épais ; en répétant l'opération après rotation de 1/8 de tour, cela a donné un étranglement très convenable.
Il n'est pas certain qu'on utilise cette possibilité, cela dépendra du progrès obtenu par ce sertissage amélioré ; mais s'il ne suffit encore pas on y ajoutera l'étranglement sous la balle, à l'aide du même outil que le sertissage (mais avec une entretoise plus courte).
Si les essais au tir confirment la valeur du procédé, ce serait transposable à des cartouches à collet rétreint, la même pince "genre Crimp Die" faisant le rétreint en base de collet et le sertissage. Voire, si désiré, un sertissage par étranglement à mi-hauteur du collet, qui pourrait être intéressant en balle calepinée.
Re: Petit dernier en gestation
Intéressant , j'ai hâte de voir le résultat .
Mais pas pour la balle calepinée " deux tours " (*) : le calepin papier - fragile - doit garder son intégrité et un sertissage sur le corps de la balle va le déchirer .
On se rappellera que le calepin est une chemise interposée entre le plomb et le canon , qu'il doit résister aux frottement et pression radiale ( d'où l'importance de la qualité du papier , comme l'Onion Skin - Cotton ) , qu'il doit malgré tout se déchirer sur les arêtes des rayures tout en restant complet , et qu'il doit se séparer de sa balle dès la sortie du canon .
On le retrouvera en bandes de la largeur des cloisons ou en confettis selon l'appétit du canon , quelques mètres devant la bouche , pas plus .
RCBS fait un outil Bullet Puller qui se monte sur une presse : une pince à 4 griffes se saisit de la balle à extraire ; il existe plusieurs griffes pour les calibres courants en diamètres . Une piste ? Je suis prêt à sacrifier le mien sur l'autel de la science ...
(*) ou de type Chase d'ailleurs .
Mais pas pour la balle calepinée " deux tours " (*) : le calepin papier - fragile - doit garder son intégrité et un sertissage sur le corps de la balle va le déchirer .
On se rappellera que le calepin est une chemise interposée entre le plomb et le canon , qu'il doit résister aux frottement et pression radiale ( d'où l'importance de la qualité du papier , comme l'Onion Skin - Cotton ) , qu'il doit malgré tout se déchirer sur les arêtes des rayures tout en restant complet , et qu'il doit se séparer de sa balle dès la sortie du canon .
On le retrouvera en bandes de la largeur des cloisons ou en confettis selon l'appétit du canon , quelques mètres devant la bouche , pas plus .
RCBS fait un outil Bullet Puller qui se monte sur une presse : une pince à 4 griffes se saisit de la balle à extraire ; il existe plusieurs griffes pour les calibres courants en diamètres . Une piste ? Je suis prêt à sacrifier le mien sur l'autel de la science ...
(*) ou de type Chase d'ailleurs .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Petit dernier en gestation
Bonjour
Je me réfère aux messagss Verchère et deGuers ci-dessus.
Créer un redan interne par serrage extérieur ne pose effctivement pas de problème avec un outil de sertissage radial à introduction par dessus. Si je reprends mon outil de base 1986/87) il suffit de faire l'appui non pas sur la lèvre du collet mais sur la base de l'épaulement.
Je dois dire que je n'ai jamais imaginé qu'on sertisse ailleurs qu'en extrémité de collet ou qu'on souhaite réaliser un appui interne à la base de la balle. Il est certain que Verchère et de Guers, connaisseurs en armes de toutes sortes, possèdent des bases que je n'ai plus le temps d'acquérir.
En ce qui concerne l'adaptation d'un extracteur de balles par pince à serrage conique, rien ne s'y oppose pour autant que les diamètres soient convenables et qu'il existe un dégagement en hauteur suffisant pour laisser passer la balle. Quant à resserrer en tirant sur la pince par une came et un levier, ce sont des essais à faire car l'effort est peut être important.
Je me réfère aux messagss Verchère et deGuers ci-dessus.
Créer un redan interne par serrage extérieur ne pose effctivement pas de problème avec un outil de sertissage radial à introduction par dessus. Si je reprends mon outil de base 1986/87) il suffit de faire l'appui non pas sur la lèvre du collet mais sur la base de l'épaulement.
Je dois dire que je n'ai jamais imaginé qu'on sertisse ailleurs qu'en extrémité de collet ou qu'on souhaite réaliser un appui interne à la base de la balle. Il est certain que Verchère et de Guers, connaisseurs en armes de toutes sortes, possèdent des bases que je n'ai plus le temps d'acquérir.
En ce qui concerne l'adaptation d'un extracteur de balles par pince à serrage conique, rien ne s'y oppose pour autant que les diamètres soient convenables et qu'il existe un dégagement en hauteur suffisant pour laisser passer la balle. Quant à resserrer en tirant sur la pince par une came et un levier, ce sont des essais à faire car l'effort est peut être important.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Petit dernier en gestation
deGuers a écrit:... Mais pas pour la balle calepinée " deux tours " (*) : le calepin papier - fragile - doit garder son intégrité et un sertissage sur le corps de la balle va le déchirer ...
Ouiiii.... mêêêê, voir les "Noces de diamant..." de Malfatti, dans les annexes à la fin : un fac-similé de table de construction SFM pour la cartouche de Gras Mle 1879-83 (et avec les cotes lisibles, ce qui est rarissime). La vue d'ensemble montre bien un sertissage aux lèvres du collet, et c'est même spécifié "Sertissage à la bague".
On peut difficilement penser que SFM ne savait pas faire les cartouches... Mais l'opération était sans doute délicate.
C'est pourquoi il m'a semblé qu'un étranglement à mi-hauteur pourrait être plus doux pour le calepin, car il ne présenterait pas l'angle vif formé par le bord du collet.
A BRX, je rappellerai qu'il a sans doute déjà vu des sertissages par étranglement à mi-hauteur du collet : sur les 303 British. En segments séparés, certes, mais le principe y est.
Mais ce sertissage à mi-hauteur n'est qu'une digression, dont l'intérêt n'est même pas prouvé pour l'instant.
Je ne sais pas trop à quoi ressemblent les pinces d'extracteurs de balles. Celle du prototype de BRX présente une sérieuse analogie avec les pinces de machine outils "poussées" (types F ** entre autres), et pourrait donc se fabriquer aisément sur un tour utilisant ce type de pince (en diamètre adéquat, c'est à dire "pas bien gros", ce qui rend la possibilité douteuse).
Mais le principe de fonctionnement reste absolument identique si on inverse tout, pour obtenir un Crimp Die LEE. Avec l'avantage que la pince est (peut-être) un peu plus facile à usiner, mais surtout que c'est la seule pièce à faire, vu qu'on peut détourner un corps d'outil LEE (ça se démonte facilement, et au besoin ça coûte pas cher ; certainement beaucoup moins cher que de faire usiner sur mesure un corps d'outil fileté en 7/8-14).
En fait, si le sens de la pince ne change pas grand chose, le problème reste ouvert quant au tracé optimal de la lèvre ; et quant à la comparaison entre serrage radial et moletage.
Je n'ai malheureusement pas pour l'instant de champ d'expérimentation parmi ce qui est en cours (la Lightning n'est ni à moi, ni chez moi).
L'intérêt du serrage radial serait surtout d'utiliser le même outil pour créer ou rafraîchir le redan, et pour sertir. Mais il ne peut s'adresser qu'aux bricoleurs, car rien de ce genre n'est en vente. Cependant, pour ceux-ci l'intérêt est grand : j'ai parlé de 44-40 et de 11 mm Gras, et bien imaginez qu'en étudiant un peu les cotes, on pourrait avec la même et unique pince, étrangler et sertir à la fois du 44-40 et du 11 mm Gras. Enfin presque : le diamètre étant tout de même assez différent, le résultat ne serait pas parfait.
La différence de longueur n'est pas un problème : j'ai longuement étudié un système de pinces de sertissage à polyvalence maximale, utilisant des composants modulaires de fabrication aisée (quoique la pince ne soit tout de même pas triviale). Toutefois, les deux seuls correspondants auxquels je l'ai communiqué en détail ont presque paru s'inquiéter pour ma santé mentale...
Pour changer je travaille donc sur un système de recalibreurs de collet / siègeurs de balles à polyvalence maximale, utilisant des composants modulaires de fabrication aisée (chanson connue). Mais il n'est pas certain que ça les rassure...
** J'en profite pour signaler que je viens de récupérer une bécane utilisant des pinces F48 ; si l'un de vous en trouvait une pleine poubelle, ce serait sympa de me les mettre de côté, car la bécane est "à poil".
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