Moulages au Cerrosafe
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Re: Moulages au Cerrosafe
Suite à l'achat d'une " barre " de Cerrosafe neuve , j'ai repris quelques empreintes de canons de mes armes .
J'avais des doutes sur mon Cerro vieux de ( 25 ans ? ) forcément dégradé . Il n'en restait plus que la moité , un peu juste pour une chambre de .45-90 par exemple .
Globalement il n'y a pas eu de grandes différences .
J'en reviens aux 2 méthodes suivantes : soit je chauffe le canon au niveau de la future empreinte , là où se trouve le bouchon taillé dans le cuir d'un vieux ceinturon . Pour un fusil , à 10-15 cm de la bouche . Chauffe des chambre et départ des rayures sur au moins 3 - 5 cm ( tenant compte d'un free bore ou de l'usure due aux gaz .)
Pour une arme de poing idem : cône de forcement et qq cm de rayures et seconde empreinte à qq cm de la bouche .
Chauffe très légère , on doit pouvoir y poser la main .
Soit ma préférée : je coule une première empreinte " pour rien " canon froid , qui sera extraite après 3 mn environ ( déjà solidifiée et suffisamment rétreinte . Ça sort sans effort )
Coulée immédiate de la seconde qui donne une empreinte moins fripée , moins plissée ( même si ce n'est qu'esthétique , les mesures étant identiques ) .
Repos de 1 h après l'extraction , heure notée .
Mesures sur 3 diamètres pour un canon à 6 rayures . Moyenne .
Si je trouve par exemple .3545 " sur un Manurhin en bon état , ça me suffit ; je calibrerai mes balles plomb base pleine à .355 " .
Mais à .354 " pour une balle slovène à jupe , hollow base .
En TSV je passe commande de balles cuivrées en .356 pour un canon en .356 .
Pour quelqu'un qui débute en Cerrosafe , il y a aussi la solution de ne couler qu'une seule et unique empreinte ; quitte à comparer ( une fois le canon bien refroidi ) avec les deux autres méthodes ci-dessus .
Ça prend du temps , mais justement ce n'est pas ce qui nous manque en ce moment .
Le Cerroface n'est utilisable que sur des surfaces exemptes de criques , fissures , craquelures .
Sinon il s'infiltre fort bien et il sera impossible d'extraire l'empreinte ; mais comme il fond comme du beurre ...
J'avais des doutes sur mon Cerro vieux de ( 25 ans ? ) forcément dégradé . Il n'en restait plus que la moité , un peu juste pour une chambre de .45-90 par exemple .
Globalement il n'y a pas eu de grandes différences .
J'en reviens aux 2 méthodes suivantes : soit je chauffe le canon au niveau de la future empreinte , là où se trouve le bouchon taillé dans le cuir d'un vieux ceinturon . Pour un fusil , à 10-15 cm de la bouche . Chauffe des chambre et départ des rayures sur au moins 3 - 5 cm ( tenant compte d'un free bore ou de l'usure due aux gaz .)
Pour une arme de poing idem : cône de forcement et qq cm de rayures et seconde empreinte à qq cm de la bouche .
Chauffe très légère , on doit pouvoir y poser la main .
Soit ma préférée : je coule une première empreinte " pour rien " canon froid , qui sera extraite après 3 mn environ ( déjà solidifiée et suffisamment rétreinte . Ça sort sans effort )
Coulée immédiate de la seconde qui donne une empreinte moins fripée , moins plissée ( même si ce n'est qu'esthétique , les mesures étant identiques ) .
Repos de 1 h après l'extraction , heure notée .
Mesures sur 3 diamètres pour un canon à 6 rayures . Moyenne .
Si je trouve par exemple .3545 " sur un Manurhin en bon état , ça me suffit ; je calibrerai mes balles plomb base pleine à .355 " .
Mais à .354 " pour une balle slovène à jupe , hollow base .
En TSV je passe commande de balles cuivrées en .356 pour un canon en .356 .
Pour quelqu'un qui débute en Cerrosafe , il y a aussi la solution de ne couler qu'une seule et unique empreinte ; quitte à comparer ( une fois le canon bien refroidi ) avec les deux autres méthodes ci-dessus .
Ça prend du temps , mais justement ce n'est pas ce qui nous manque en ce moment .
Le Cerroface n'est utilisable que sur des surfaces exemptes de criques , fissures , craquelures .
Sinon il s'infiltre fort bien et il sera impossible d'extraire l'empreinte ; mais comme il fond comme du beurre ...
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Re: Moulages au Cerrosafe
deGuers a écrit:
Si je trouve par exemple .3545 " sur un Manurhin en bon état , ça me suffit ; je calibrerai mes balles plomb base pleine à .355 " .
Mais à .354 " pour une balle slovène à jupe , hollow base .
En TSV je passe commande de balles cuivrées (?) en .356 pour un canon en .356 .
Dans les manuels de rechargement;dont le Malfatti; il était généralement préconisé pour les projectiles en plomb un léger surcalibrage de 3/1000 eme de pouce au maximum .Exemple .311" pour un canon à fond de rayures à .308".
Les moules Lyman était d'ailleurs désignés par leurs calibre réels et non par le calibre du canon.
Ce surcalibrage était considéré comme bénéfique non seulement pour la précision mais aussi pour l'usure du tube empéchant;ou limitant;la fuite des gaz le long du projectile et l'emplombage inhérent.
Les projectiles à base creuse étaient censés "gonfler" au départ du coup mais à l'époque ils étaient considérés comme des reliques d'une époque ou les tolérances des canons étaient plus grandes et qui pouvaient donner des surpressions ;voire des incidents (séparation de la base (jupe) et de la tête du projectile) particulièrement en 38 Spl WC avec la Ba10 sutout avec les canons "serrés" en .354" ( Colt..)
Quand aux balles "cuivrés" s'il s'agit de balles plomb revêtues d'une fine pellicule de cuivre elles obéissaient aux même règles contrairement aux balles "blindées" (chemisées) dont le diamètre devait effectivement être égal au diamètre à fond de rayures.
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Re: Moulages au Cerrosafe
On parle armes de poing .
3/1000 de pouce ( mes respects Monsieur Malfatti ) , par expérience , c'est trop et n'apporte rien en précision .
Voila comment je vois la chose : le canon est en bon état , nickel-chrome , jaugé , Cerrosafé .
Il fait un .354 " quasi parfait sur la prise de 3 diamètres , normal c'est un Manurhin .
La balle est en plomb à base pleine : calibrée à .354 " dans un calibreur lui aussi mesuré au Cerrosafe ; attention , il y a parfois des horreurs quelle que soit la marque , RCBS - Lyman ( sauf ceux de chez SAECO , parfaits , mesurés et dont le diamètre est inscrit au pistolet électrique ) . Encore faut-il posséder la graisseuse spécifique .
Théoriquement la balle va prendre les cloisons des rayures ( les hauts ) et s'y matricer dès le passage dans le cône de forcement ( la balle s'allonge ) .
Les fonds des rayures sont également atteints ( .354 pour .354 ) , d'autant plus si l'aloi est " mou " ( pour qui coule ses balles ) ; en Ba 10 on sait que le cul de la balle va gonfler .
J'ai choisi un aloi en BNH 8 à 9 ; 9 étant l'aloi SAECO 6 des ( anciennes ) masses d'équilibrage - Whellweights ; c'est aussi ce que donne la butte de sable de mon club .
Note : il semblerait que les balles du commerce sont le plus souvent trop dures , même aux USA . La raison ? Elles doivent supporter les manips du transport ; mauvaise limonade .
L'étanchéité est assurée ... pour peu que la gorge de graissage soit uniformément remplie , c'est à dire sans manque de graisse ( mais c'est une autre histoire ) .
A la rigueur je calibrerais à .355 " mais pas au delà .
Cas de la balle coulée " maison " à jupe ou base creuse ( moule slovène ) ; un cas concret sur mon MR .32 " MATCH" .
Il fait .3145 " à .3146 " - nul n'est parfait - pour .314 " théorique .
Je calibre avec un .314 " et j'obtiens ( presque ) un seul trou sur appui à 25 m . La jupe a fait le job .
J'ai un calibreur en .313 " : le groupement est aussi bon , la jupe s'est ouverte dans le cône de forcement .
Il n'y a pratiquement pas d'emplombage sur 50 cartouches tirées ( graisse maison ) .
Mais si je tire une balle pleine en .313 " de même poids c'est un peu moins bon .
En arme longue , et à fortiori pour un canon militaire qui a vécu , de mémoire ( Lee Enfield , 1903 , etc ) je calibrais 2/1000 " au dessus pour une balle dure ( BHN 22 linotype ) avec Gaz Check et j'en étais content .
En armes longues et poudre noire c'est entièrement différent et là il est bon de suivre les 3 règles de Paul Matthews .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Moulages au Cerrosafe
Tir à bras franc , à 25 m , d'un ami avec son propre MR .32 " MATCH " .
Il y a bien 4 impacts dans le gros trou .
Pour l'anecdote , il venait de se faire opérer des deux yeux et ne porte plus de lunettes ( cher mais efficace ) .
Une série sur 5 ou 6 rechargements différents : même balle mais charge et enfoncement - sertissage variables , en ne changeant qu'un seul paramètre bien sur .
Bon , il ne l'a jamais refait ...
Canon un peu plus serré que le mien , à .314" ; balle slovène Hollow Base calibrée à .313 " sur 0,12 g de Ba 10 .
Charge que l'on ne retrouve pas dans les manuels , souvent limitée à 0,10 g .
Des nombreux essais effectués sur mon propre .32 " MATCH " , c'est le même rechargement qui groupe le mieux , et de loin : 0,12 g de Ba 10 .
Il m'est arrivé de faire aussi bien lors des tests , mais ... sur appui .
Comme quoi rien ne vaut l'expérimentation .
Fier mais modeste , il avait jeté sa cible . C'était un tir de groupement avant réglages , aussi je l'ai récupérée et j'ai " déplacé " le groupement dans le 10 pour que ce soit plus visuel et je la lui ai encadrée .
Il y a bien 4 impacts dans le gros trou .
Pour l'anecdote , il venait de se faire opérer des deux yeux et ne porte plus de lunettes ( cher mais efficace ) .
Une série sur 5 ou 6 rechargements différents : même balle mais charge et enfoncement - sertissage variables , en ne changeant qu'un seul paramètre bien sur .
Bon , il ne l'a jamais refait ...
Canon un peu plus serré que le mien , à .314" ; balle slovène Hollow Base calibrée à .313 " sur 0,12 g de Ba 10 .
Charge que l'on ne retrouve pas dans les manuels , souvent limitée à 0,10 g .
Des nombreux essais effectués sur mon propre .32 " MATCH " , c'est le même rechargement qui groupe le mieux , et de loin : 0,12 g de Ba 10 .
Il m'est arrivé de faire aussi bien lors des tests , mais ... sur appui .
Comme quoi rien ne vaut l'expérimentation .
Fier mais modeste , il avait jeté sa cible . C'était un tir de groupement avant réglages , aussi je l'ai récupérée et j'ai " déplacé " le groupement dans le 10 pour que ce soit plus visuel et je la lui ai encadrée .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Moulages au Cerrosafe
BRX nous manque ...
deGuers- Pilier du forum
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Re: Moulages au Cerrosafe
C'est sûr !
Il se passe rarement un jour sans que je ne pense à lui...
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Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Moulages au Cerrosafe
Certains vont crier mais j’enfonce a force dans le canon une balle ronde ou une ogive en plomb pur un peu surcalibré avec une tige en bois et ça va très bien, malgré que j’ai un petit lingot de serrosafe a portée de main.
Bibou88- Membre
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Re: Moulages au Cerrosafe
J'ai longtemps fait comme ça, jusqu'à ce qu'un copain me prouve par la démonstration qu'en faisant l'inverse on obtient généralement une empreinte plus grosse !
Et si l'empreinte est restée plus grosse malgré le glissement qui fut nécessaire pour la faire ressortir du tube, c'est à priori qu'elle est plus juste...
La différence ? Parfois (voire souvent) du même ordre que celle qui suffit pour laisser les gaz remonter le long d'une balle plomb, en y creusant de jolis sillons de fusion ** (la précision y perd sans doute un peu, mais l'emplombage y gagne beaucoup).
** Que seule la piscine permet d'apprécier pleinement.
En résumé : un lingotin de plomb PUR à peine plus petit que l'alésage, comme ça on peut aisément le faire glisser à l'emplacement où l'on veut prendre la mesure. Deux baguettes de laiton dur pourvues d'un embout plat "à peine - tout juste" plus petit que l'alésage, sinon le plomb flue dans l'interstice. Une baguette entrée par chaque côté, éventuellement cerclée de 2 tours de carton à la bouche, un marteau de 200 ou 300 g pour frapper d'un côté, un marteau d'un bon kilo pour faire contre-coup de l'autre (un pull-over sur la crosse, en cas de dérapage de marteau).
3 ou 4 coups suffisent, on sent bien que le rebond change quand le plomb est tassé.
Si l'empreinte n'est pas polie-miroir partout (y compris et surtout les saillants, qui correspondent aux fonds de rayures) ou s'il apparaît le moindre plissement, c'est à recommencer.
Il vaut mieux être à deux, il faut des baguettes adéquates, un jeu d'embouts pour chaque calibre, une filière d'extrudage pour chaque diamètre (et la presse pour appuyer sur la seringue à plomb). C'est donc pas rien, mais ça permet des mesures fiables au 1/100 (voire mieux, à l'atelier de métrologie).
La plupart des utilisateurs n'ont sans doute pas besoin d'une telle précision...
Mais quand on teste des prototypes de projectiles il faut absolument savoir dans quoi on les teste, sinon le résultat n'a aucune valeur ! Et quand on pris l'habitude de travailler sur la base de mesures précises, après on ne peut plus s'en passer...
Et si l'empreinte est restée plus grosse malgré le glissement qui fut nécessaire pour la faire ressortir du tube, c'est à priori qu'elle est plus juste...
La différence ? Parfois (voire souvent) du même ordre que celle qui suffit pour laisser les gaz remonter le long d'une balle plomb, en y creusant de jolis sillons de fusion ** (la précision y perd sans doute un peu, mais l'emplombage y gagne beaucoup).
** Que seule la piscine permet d'apprécier pleinement.
En résumé : un lingotin de plomb PUR à peine plus petit que l'alésage, comme ça on peut aisément le faire glisser à l'emplacement où l'on veut prendre la mesure. Deux baguettes de laiton dur pourvues d'un embout plat "à peine - tout juste" plus petit que l'alésage, sinon le plomb flue dans l'interstice. Une baguette entrée par chaque côté, éventuellement cerclée de 2 tours de carton à la bouche, un marteau de 200 ou 300 g pour frapper d'un côté, un marteau d'un bon kilo pour faire contre-coup de l'autre (un pull-over sur la crosse, en cas de dérapage de marteau).
3 ou 4 coups suffisent, on sent bien que le rebond change quand le plomb est tassé.
Si l'empreinte n'est pas polie-miroir partout (y compris et surtout les saillants, qui correspondent aux fonds de rayures) ou s'il apparaît le moindre plissement, c'est à recommencer.
Il vaut mieux être à deux, il faut des baguettes adéquates, un jeu d'embouts pour chaque calibre, une filière d'extrudage pour chaque diamètre (et la presse pour appuyer sur la seringue à plomb). C'est donc pas rien, mais ça permet des mesures fiables au 1/100 (voire mieux, à l'atelier de métrologie).
La plupart des utilisateurs n'ont sans doute pas besoin d'une telle précision...
Mais quand on teste des prototypes de projectiles il faut absolument savoir dans quoi on les teste, sinon le résultat n'a aucune valeur ! Et quand on pris l'habitude de travailler sur la base de mesures précises, après on ne peut plus s'en passer...
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Re: Moulages au Cerrosafe
Bizarre, j’ai publié sur ce sujet hier soir et je ne voit pas ma publication...
Bibou88- Membre
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Date d'inscription : 26/09/2020
Re: Moulages au Cerrosafe
La méthode décrite par Verchère est la plus fiable . Plomb pur impératif .
Une évidence toujours bonne à dire ; si l'arme est un révolver , assurez-vous que " la contre-tige " faisant enclume soit un peu plus courte que l'espace laissé libre dans la cage du barillet .
Parce qu'une fois le plomb frappé côté bouche , vous aurez un bouchon de plomb dans le canon et l'impossibilité à le faire ressortir côté entrée du canon .
Sinon le mieux reste le Cerrosafe , avec un C .
Une évidence toujours bonne à dire ; si l'arme est un révolver , assurez-vous que " la contre-tige " faisant enclume soit un peu plus courte que l'espace laissé libre dans la cage du barillet .
Parce qu'une fois le plomb frappé côté bouche , vous aurez un bouchon de plomb dans le canon et l'impossibilité à le faire ressortir côté entrée du canon .
Sinon le mieux reste le Cerrosafe , avec un C .
Dernière édition par deGuers le Mer 30 Sep 2020, 06:17, édité 1 fois
deGuers- Pilier du forum
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Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Moulages au Cerrosafe
Heureusement, les scies à métaux se démontent et vous permettront de débiter en petits tronçons la baguette malavisée, en la sciant dans la cage de barillet (sur un Trapdoor ou Snider, ça sera moins facile).deGuers a écrit:... vous aurez un bouchon de plomb dans le canon et l'impossibilité à le faire ressortir côté entré du canon . ....
Rigolez pas, c'est sûrement déjà arrivé !
Dans un revolver, côté barillet on peut former la baguette par un empilement de segments plus courts que la cage, reposant sur une barre passée en travers de la cage et appuyée des deux côtés sur des cales (ou sur les mors d'un bon étau). Avec bien sûr toutes les garnitures nécessaires pour protéger le bronzage.
Alors là oui, je le reconnais, ça devient compliqué et chiant !
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Re: Moulages au Cerrosafe
D'où une fois encore : " merci Monsieur Cerrosafe ! "
Et pour un fusil ou un pistolet à chargement à chargement par la bouche , hein , on fait comment avec la balle en plomb , on fait comment ?
Bon , on peut la tirer avec une faible charge dans une piscine ...
Tandis qu'avec le Cerrosafe : un rayon de roue de vélo sur lequel sera enfilé une rondelle taillée dans un vieux cuir , qui servira de bouchon ; couler le Cerro en maintenant le rayon centré avant que le cerro ne fige ; profiter du rétreint pour tirer rayon et empreinte ; ça vient tout seul .
Yapluka , Palmer et conversion en pouces pour le choix de la future balle .
Et pour un fusil ou un pistolet à chargement à chargement par la bouche , hein , on fait comment avec la balle en plomb , on fait comment ?
Bon , on peut la tirer avec une faible charge dans une piscine ...
Tandis qu'avec le Cerrosafe : un rayon de roue de vélo sur lequel sera enfilé une rondelle taillée dans un vieux cuir , qui servira de bouchon ; couler le Cerro en maintenant le rayon centré avant que le cerro ne fige ; profiter du rétreint pour tirer rayon et empreinte ; ça vient tout seul .
Yapluka , Palmer et conversion en pouces pour le choix de la future balle .
deGuers- Pilier du forum
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Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Moulages au Cerrosafe
Bon, en fait je fais ça avec du soufre ; mais ça ne permet pas une mesure aussi précise que le plomb tassé.
Le problème ne provient en fait que d'un excès de luxe : quand on peut fabriquer les balles à 1 ou 2 microns près, il se pose inévitablement la question << très bien, mais QUEL micron ? >>
Le problème ne provient en fait que d'un excès de luxe : quand on peut fabriquer les balles à 1 ou 2 microns près, il se pose inévitablement la question << très bien, mais QUEL micron ? >>
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