Documents secrets ou confidentiels (restricted).

Quelques documents plus ou moins rares, en rapport avec la seconde guerre mondiale, « glanés » au fil du temps.

Armée japonaise avril 1945
Tout y est, y compris les blindés, présentation succincte mais suffisante.





Armement de l'infanterie allemande  16 août 1943
Pistolets, fusils et grenades.
Mitrailleuses et mortiers.
Canons antichars et obusiers d'infanterie.
Munitions (avec étiquettes des différentes boites).
Glossaire des termes allemands.
Abréviations allemandes.





Pistolets et revolvers U.S. 24 mai 1943
Pistolet 1911 et 1911 A1
Revolver COLT .45 Mle 1917
Revolver SMITH & WESSON .45 Mle 1917





LEWIS .30 M 1917





THOMPSON .45 M1 13 octobre 1943





STEN 9mm MK II février 1942

tres sympa ces petits livrets tomtom et Sten

C'est assez drôle de lire que c'était classifié...   alors qu'aujourd'hui, une armée publie tout ou presque, se montre, fait savoir, et se fait même contrôlée par d'autres dans le cadre de l'OSCE  

Et si on ne sait pas tout, on va sur gogol et ioutoube et tout y est

Je dois en avoir qui traînent dans ma doc ...

En voici un, pour un calibre disons ... viril :


A+ 

beau document Feder

Mais... le 88..., c'est le canon allemand ? et c'est un document en français... écrit par qui ou pour qui ? et l'ennemi c'est ?

Ou bien je suis fatigué...

Oui Thierry tu dois être fatigué.
Les documents au dessus, japonais, allemands et U.S. sont bien écrit en français et les matériels ne sont pas français pour autant, mais à leurs usages.
Le matériel nippon pour info. Le matériel U.S. traduit des TM pour emploi dans l'armée française. Le matériel allemand traduit lui aussi par le M.I.S. pour prise de guerre et réemploi dans l'A.F.

... et le US pas traduit, d'origine, "restricted", comme les "SNL" (Standard Nomenclature Lists), qui décrivent chaque matériel dans le détail, jusqu'à la plus petite vis ...!

Le paquet montré ici ne concerne que les affûts de tous types, sauf 1 fascicule dédié au camion atelier d'armement et à son contenu !


... pour les armes, j'ai vidé l'autre classeur et regroupé les fascicules dans des enveloppes consacrées chacune à un seul type d'arme ... c'est plus pratique quand on doit y chercher quelque-chose ...

... le Service du Matériel en Allemagne (TOA) a même pondu (à 1500 exemplaires) un document fort utile : "comment se servir des SNL" en 1953 !

A+

feder504 a écrit:Je dois en avoir qui traînent dans ma doc ...

En voici un, pour un calibre disons ... viril :


A+ 

Ne pas laisser tomber entre les mains de l’ennemie ...ce qui veut dire ??
Destruction

Ben oui, détruire la notice d'utilisation, comme ça ils savent pas se servir du matériel...

Marrant car les dates laisseraient supposer qu'il pourrait s'agir de matériel pris aux allemands puis utilisé contre eux ; alors en cas de reprise, l'absence de notice "en français" ne devait pas trop les gêner...
Mais cela impliquerait un raisonnement déductif, non réglementaire !

Remarquez "Instruction provisoire", ce qui démontrerait la validité du légendaire "avant d'exécuter un ordre, attendez le contre-ordre". En fait, c'était pour éviter d'avoir à se déjuger en cas de modifications ultérieures, qui étaient assez fréquentes pour les tables de tir et les prescriptions d'emploi. A défaut il aurait fallu reconnaître que les services compétents s'étaient gourrés, ce qui est bien entendu impensable.
Si l'église catholique avait pris soin d'ajouter "provisoire" sur sa Bible, ça l'aurait dispensé de se mouiller dans les histoires de terre tournante ; la leçon a été retenue.
"Provisoire" n'implique d'ailleurs pas que l'Instruction "Définitive" va suivre : à ma connaissance, les tourelles cuirassées Mougin attendent encore la table de tir définitive...

Le chef de pièce et les servants auront compris que : NE PAS LAISSER TOMBER ENTRE LES MAINS DE L'ENNEMI, implique la destruction du matériel afin qu'il ne puisse resservir à l'ennemi.
De nombreux documents concernant le matériel français précisaient, en fin d'ouvrage, la manière de saboter l'armement, les transmissions, les pièces d'artillerie et même certains véhicules afin qu'ils ne tombent en état aux mains de l'ennemi.

Verchère a écrit:Ben oui, détruire la notice d'utilisation, comme ça ils savent pas se servir du matériel...

OUI il est reconnue que les Allemands  ne savent pas ce servir d'un matériel allemand( pak 43 ) 

Depuis le temps que je cherche cette doc Jap!! Tomei, si jamais tu t'en separes un jours, ou si tu cherches quelque chose a l'echange, contacte moi STP

J'étais fatigué ...

Tiens, j'en ai retrouvé un autre, sur l'Armée Allemande ...


Dans ce manuel assez épais (293 pages), la Wehrmacht est expliquée en 17 chapitres, de l'organisation aux fortifications, en passant par l'armement (du pistolet aux avions, chars et canons).

Bien que les renseignements soient de 1943, il est indiqué une traduction datée du 30-12-1944, ce qui fait un peu tard dans le conflit ! Mais mieux vaut tard que jamais, s'pas ?

Dans les traductions, j'en ai vu une bien bonne ... je la transcris, car les agrafes étant fragiles, je ne peux ouvrir assez ce manuel pour en scanner l'intérieur ...
Page 64, au chapitre "armement" :
Au sujet des "Schmeisser"(sic) MP 38 et 40 :
"Leur calibre est de 9 mm et elles tirent des munitions de 7,92 MM". 

A+

feder504 a écrit:... Bien que les renseignements soient de 1943, il est indiqué une traduction datée du 30-12-1944, ce qui fait un peu tard dans le conflit ! Mais mieux vaut tard que jamais, s'pas ? ...

Certes, les parisiens peuvent considérer qu'à cette date la guerre était terminée, mais il restait encore bien du chemin à parcourir. Et chez l'ennemi ce n'était pas la débandade qu'on pourrait croire ; la poche de Colmar ce fut du sérieux, et même après ce n'était pas fini.
De plus, il y eut sans doute de gros besoins d'instruction à l'automne-hiver 44, car ils ont beaucoup recruté sur place. Pour étoffer les effectifs, et relever des unités qui n'en pouvaient plus. Les polynésiens par exemple, se sont arrêtés à Giromagny (TdeB), ne supportant pas le climat de cet automne particulièrement dur. Pas mal de résistants encore valides, et des jeunes "qui avaient peur que ça se termine sans eux" (si, si, c'est ce qu'ils m'ont dit), ont alors rejoint la 1ere DFL.