Cordié et Minié

à tous

Un nouvel investissement bois et fer longueur 1260mm donc 412mm de canon , canon à quatres rayures de calibre 12 mm .Une tringle en fer de 475 mm qui transmet la mise à feu à percussion
Quelques initiales et numéros la bête






C'est un fusil d'essai Cordié et Minié que je mettre en route la semaine prochaine dès que le moule arrivera je vous laisse de combler mon intellect car je ne connais rien sur ce fusil ,à pluche

Intéressant.

C'est l'été : Édouard est en sandalettes !

c'est quoi l’intérêt de ce canon ? avoir plusieurs canons chargés par tireur pour augmenter la cadence de tir ?
comment se fait le verrouillage ? par une vis ?

en tout cas, c'est une belle pièce  



... et vive les beaux jours 

Non, c'est chargé par la bouche. Comme un mousqueton mais avec le canon avancé, et du coup il faut une tringlerie pour transmettre la percussion.

Quel usage ?
Je croyais que ce n'était qu'un fusil d'essai, destiné à démontrer que le canon n'avait nul besoin d'être aussi long pour offrir une balistique convenable ; la longueur totale traditionnelle étant préservée pour le maniement d'armes et le combat à la bayonnette, grâce à ce canon avancé.

Mais il semble qu'un bon nombre furent fabriqués... Pourquoi ?

Ce modèle a été refusé par les militaires de l'époque pour cause de fragilité de la liaison faux et vrai canon (il prend du jeu rapidement) et parce qu’il est complètement impossible d'y adjoindre une baïonnette. Aucunement pour cause de manque de précision (tout au moins sur une arme neuve) les théories de Minié étant parfaitement valables.
Les "inventeurs" semblent en avoir fait fabriquer quelques centaines en Belgique (je crois que l'on distingue deux variantes). Succès d'estime à l'époque...
Radio collection (radio stand des collectionneurs ) fait courir le bruit que quelques dizaines d'exemplaires auraient été retrouvés dans les années 70 dans le stock d'un négociant belge en liquidation, ce qui expliquerait la relative disponibilité du modèle dans les bourses (a prendre avec les précautions d'usage).

La cheminée étant placée en avant de la charge (théorie d'une meilleure inflammation de la charge), il n'est pas possible d'utiliser une charge réduite.

volontaire 1870 a écrit:Ce modèle a été refusé par les militaires de l'époque pour cause de fragilité de la liaison faux et vrai canon (il prend du jeu rapidement) et parce qu’il est complètement impossible d'y adjoindre une baïonnette. Aucunement pour cause de manque de précision (tout au moins sur une arme neuve) les théories de Minié étant parfaitement valables.
Les "inventeurs" semblent en avoir fait fabriquer quelques centaines en Belgique (je crois que l'on distingue deux variantes). Succès d'estime à l'époque...
Radio collection (radio stand des collectionneurs ) fait courir le bruit que quelques dizaines d'exemplaires auraient été retrouvés dans les années 70 dans le stock d'un négociant belge en liquidation, ce qui expliquerait la relative disponibilité du modèle dans les bourses (a prendre avec les précautions d'usage).

La cheminée étant placée en avant de la charge (théorie d'une meilleure inflammation de la charge), il n'est pas possible d'utiliser une charge réduite.

C'est ce que j'ai cru comprendre à la lecture d'un autre forum....(Forum Poudre Noire)

Citation :

Re: Fusil d'essai Cordier-Minié : équation à résoudre

par Claude Bories » 08 Sep 2009 11:23
Etant l'inventeur du lot au sens juridique du terme,je pourrais peut-être vous donner quelques renseignements au sujet du Cordier-Minié.J'ai utilisé la balle du Lund avec un tour de calepin,ça marche bien..quelquefois.Mais il faut au moins 3 grammes à 3.5O de P.N,sinon la balle se positionne devant la lumière.Le vendeur belge m'avait même précisé à l'époque que même les esquimaux n'en avaient pas voulu.

L'info directe de la source. Je connais Claude, qui est accessoirement trésorier des ADF, et qui ne nous à jamais avoué quel était le nombre de mousquetons "inventés" par lui. 
Il les distille sur le marché au compte goute ce qui est, vous en conviendrez, la meilleure manière de faire.