Berthier Sniper

C' est quand même une bizarre d'idée  de  fixer la lunette sur le bois  .

 Ou alors,  ce sont des gens qui habitent une région sans changement  de température  ni  d' humidité  ?

   
Pour mon coin de planète ,  c' est très exotique  .   

Nous on est toujours en  mouvement  



   Pour tout dire , nous  on ne laisse  jamais un fut de pétoire a PN   passer la nuit sans son canon  , sous peine
de ne pas pouvoir le remettre en place le  lendemain matin .

Je passe mon tour sur ce 1907-15 M16. Je dirais juste que ce type de lunette n'est pas logique sur une arme dont la fabrication ou la remise en condition est si tardive. Par contre ce type de lunette, avec réglage externe, mais pas avec ce type de pieds, m'a été montré par Robert Olivier sur un Lebel. Le pied (pas la lunette) était marqué APX 1915 si j'ai bonne mémoire, alors que les exemples qu'on nous a montrés plus haut sont avec pied APX 1916 au mieux. Je m'étais fait un dossier photo sur les différents types de pieds et de lunettes, mais impossible de le retrouver sur ce foutu PC.
Quand au montage destiné aux 1907-15, je suis d'accord, en matière d'invariabilité, on fait mieux. Il est d'ailleurs rarissime de trouver ce couple.
Parmi les bons tireurs de ce qui s'est parfois appelé le "service d'embuscade" (tout comme les corps francs, il est probable qu'il n'y ait pas eu d'appellation uniforme en raison de la désapprobation de la haute hiérarchie pour ces pratiques), il n'y a que deux noms connus : Lovichi, parfois dit sous-off de chasseurs, parfois dit au 4ème RMT, en tous cas utilisant son Lebel de concours perso (et probablement une visée métallique améliorée) et le soldat Ryckwaërt du 157e RI (mais je me demande si ce dernier n'était pas en fait un mitrailleur).

J'ai retrouvé où j'avais lu ça, toujours mieux de citer sa source :

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2012_04_01_archive.html

Tourblanche a écrit:Les volontaires affluent, ce qui oblige le bataillon à restreindre et réglementer ce qu'on appelle alors le « service d'embuscade » car ce type de combat individuel ne plaît pas au commandement, qui reste sceptique sur les capacités et le volontarisme des soldats et sous-officiers. Contrairement aux Britanniques et aux Allemands, on ne développe donc pas le sniping laissant disparaître les hommes comme Lovichi.


   

J'ai lu dans un Gun et calibre ( qui traitait du sujet ) , que la France c'était investie dans l’artillerie de tranchée ,notamment pour éliminé les cibles de choix

Canon de 37 de marine et ensuite canon de 37mn TR 1916

Ces photos présentent des armes de ma collection que j'avais posté sur ce site voilà quelques années maintenant et sont bien des montages d'origine avec leurs lunettes resprectives mais depuis il y a les trois autres modèles se montant uniquement sur le lebel.
Le montage sur le 07/15 est tout à fait d'origine et n'est pas pris sur le bois mais sur des pièces métalliques à la place des vis de serrage du bois que l'on voit aisément sur tous les berthier normaux.
Toutes les lunettes françaises de cette époque sont décalées sur la gauche à cause du verrou.
Pour info le montage du bas, sur le lebel , est une très peu courante lunette APX 1934 ressemblant de près à l'APX 21 mais plus récente avec un réticule différent.

1886lebel a écrit:

Pour abonder dans le sens de professeur  voici l'arme sans lunette, où l'on voit les vis de serrage dont les logements serviront aux vis de fixation du support de lunette.
Jérôme me pardonnera certainement d'avoir "usé" d'une de ses photos.

Bonjour,

certes, la fixation du montage se fait au niveau des vis de renfort de crosse du 07/15 mais comme celles-ci sont elles même maintenues que par le bois de la crosse, la remarque de TourBlanche est tout à fait à propos. 
Avec une telle solution de fixation de lunette, le maintien du zérotage ne pouvait-être qu'hypothétique. 

A+

Me voila soulagé    !

Ces fameux Lebel et Berthier affublés d'une optique étaient-ils plus ou moins sélectionnés à l'usine ou l'on montait au "tout venant" selon les besoins ?

Nicomidway a écrit:Ces fameux Lebel et Berthier affublés d'une optique étaient-ils plus ou moins sélectionnés à l'usine ou l'on montait au "tout venant" selon les besoins ?  

 sélectionné , après je n'est pas les critère exact