chambre sharps cartouche papier

Malheureusement et je le regrette car la technique est passionnante, je ne suis pas bien féru dans le Sharps cartouche papier, peut être à cause de mes tentatives  Chassepot  40 ans en arrière.
Sur des forums US il y a effectivement des chambres ou des plaques d'usures.

J'ai une question, pourquoi une chambre flottante ? Mécaniquement c'est pour le rattrapage de jeu mais encore.

Jean louis

la chambre flottante est censée reculée à chaque tir de manière à renforcer l'étanchéité entre la plaque de la culasse et la chambre flottante pour limiter les fuites de gaz, derrière cette plaque comme le dit verchère il y a la chambre ardente qui elle est là pour canalisée les gaz vers le bas, que les spécialistes me reprennent si je raconte des absurdités .....Il est vrai comme déjà décrit cela semble peu probable vu l'encrassement rapide que ce système fonctionne longtemps et pourtant je ne prends jamais les solutions de nos anciens pour des aberrations la chose a du être certainement réfléchie de plus que cela complique la fabrication, sur les pedersoli le chambre recule mais est prisonnière elle ne peut pas sortir par l'arrière, il faut décanoner pour la retirer je crois

A priori ma Shiloh n'a pas de chambre flottante si j'en crois ce que j'ai compris des forums US. Ce que je ne comprend pas dans ce système c'est comment la chambre flottante revient en position après le tir. Logiquement si elle recule pour assurer l'étanchéité, elle devrait rester en arrière et empêcher l'ouverture de la  culasse. Même si les gaz de la chambre ardente la renvoie en avant, l'encrassement devrait la bloquer et empêcher l'ouverture de la culasse 

Le bloc est calé en arrière par la pression ; la plaque est repoussée en avant par la pression contre la tranche de son tube (le tube qui rentre dans la chambre ardente). La plaque n'a pas trop tendance à se coincer, car son tube s'engage sur une profondeur assez faible dans le bloc ; et il y a de chaque côté des entailles pour la décoincer en faisant levier avec 2 tournevis.
C'est donc il me semble plutôt le mouvement AV/AR de la plaque, qui fait l'obturation / libération du bloc.

La chambre mobile n'est pas forcément une complexité d'usinage supplémentaire, car sa faculté "d'ajustage automatique" peut éviter (aux plus feignants) tout souci de tolérances de feuillure (enfin, ce qui dans cette arme pourrait équivaloir à la feuillure). J'aurais presque tendance à penser que c'est une simplification de fabrication déguisée en perfectionnement mécanique...
Etant donné que la chambre paraît chroniquement coincer, la plaque avancera de toutes façons plus facilement que la chambre ne reculera ; pour l'ouverture on devrait donc toujours avoir le jeu donné par le débattement de la plaque (càd pas grand chose ; c'est tout de même sacrément bien ajusté).

La "chambre ardente" (j'utilise ce terme par analogie avec le Chassepot) :
1) détermine une surface d'appui annulaire qui repousse la plaque vers l'avant.
2) comme sur le Chassepot, stockerait un volume de gaz sous pression, qui en se vidant est supposé emporter les éventuels débris de cartouche.

PS : le calibre étant gros, on voit nettement la prise de rayures avec une lampe de poche ; si entre le bout de la chambre et la prise de rayures on voit une fissure, un élargissement, ou un truc qui n'est généralement pas là dans une chambre ordinaire, c'est l'indice d'une éventuelle chambre qui aurait alors peut-être été un jour vaguement flottante...
Notez que je ne mets nullement en doute la réalité de la chose, mais sa réelle fonctionnalité.