1873 apres une bonne restauration !!!

crozet a écrit:

verd1 a écrit:c'est beau............

Et ce d'autant plus que ces vénérables sont les témoins de quasiment un siècle d'une histoire très riche et même s'ils véhiculent certaines horreurs de la République , ils n'ont jamais revêtu les sombres "moineaux" qui font la seule valeur d'autres vestiges et n'ont pas à pâlir devant les "chevaux cabrés" d'outre-atlantique qui nous passionnent aussi

Que c'est bien dit...et justement ressenti :!:
Je partage totalement cette approche de notre histoire, et suis souvent désolé de la valeur prise par certaines pièces aux parfums morbides... :twisted:
Marc.

hello
quand j'ai réellement commencé a collectionner en 1984 ,on parlait d'etat ""bien dans son jus "" pour une piece dont on voyait bien qu'elle n'avait pas ete bidouillée par un saguoin . donc un gage de garantie .
personnellement je prefere une jolie piece bien restaurée par un bon spécialiste et utilisable ou vraiment bien préservée .
apres il y a les pieces de fouilles ou celles qui ont pourrie dans les greniers .si ca vaut pas le coup ,je laisse en l'etat .
voici mon 1873 ,payé certe ,un certain prix mais je le voulait en parfait etat de tir . celui ci a été restauré par un tres bon armurier et le travail a sa valeure ajoutée au prix de l'arme .c'est un choix que j'ai fait .
cordialement
cro

En effet, il est bien beau. Petit détail cependant, seules les pièces de la platine devraient jaunies si l'on veut garder l'aspect réglementaire, et ce contrairement au 1874. Cela n'enlève bien entendu aucune valeur à l'objet.

Ma qué bello

Je rapelle que j'en cherche toujours un :!:

Que c'est beau....Félicitations James...Cordialement .Pierrot capt.

pour le débat sur " faut-il ou pas le faire" il y a une chose de sure a mes yeux !
éviter les pseudos armurier du dimanche qui on tout fait et tout vue !! pour économiser et se retrouver avec un truc tellement polis que même les poinçons sont partis , c'est pas la peine
moi j'ai fait confiance a un professionnel , un maitre armurier , j'ai payer ! et j'ai le résultat !!!!

Je sais qui est ton armurier,et je puis assurer les amis du forum du fait que c 'est un grand...

Ah oui, un 1873. Je ne suis pas très "arme de poing", mais s'il y en a bien un que pourrais souhaiter avoir, c'est ce modèle. Surtout avec l'attrait d'une 8ème "sans soucis". Sans même parler des "bêtes à concours" des photos précédents, ça commence a coter depuis un moment. Même si la double action du modèle d'officier m'a paru plus moelleuse, je trouve le 74 un poil trop "efféminé" pour mon goût (là je sens que je viens de mettre tous les propriétaires de 74 à dos). Je pense qu'on voit une paire de 1873 dans les mains du héros au début du film "la momie", non? Et il n'y a pas un 74 ou quelque chose qui y ressemble fort à la fin de "shangaï kid"? Mon lecteur de DVD est rangé dans un coin pour cause de travaux, je peux difficilement m'en assurer.

Je confirme pour la paire dans le film la "momie", ce film étant repassé il y a quelques semaines j'ai découvert cela en le visionnant

C'est bien ce qu'il me semblait, merci de m'ôter le doute.
Aah! les armes dans les films, tout un poème. Dans les années 80 et dans "CIBLE", un auteur, sous le pseudonyme de "l'oeilleton" (mais que je soupçonne fort avoir été Dominique Wenner), relevait les modèles d'armes qu'il voyait dans les films, avec les éventuelles erreurs... C'était intéressant comme tout et très bien tourné.
Tiens, ben je vais m'y replonger et regarder dans quels films on peut voir des armes françaises. Bon, je sais, "week-end à Zuydcot" et "capitaine Conan", c'est un peu évident.

Le fonctionnement des 73 et des 74 est exactement le même, il n'y a pas de différence de moelleux du fait de la conception. D'un modèle à un autre (que ce soit 73 ou 74), la souplesse des ressorts fait par contre toute la différence.

Du côté des films avec un 1873, il faut rajouter les Grandes manoeuvres, avec une scène d'entrainement au 1873 ( bonzé hé oui)



et un film américain (genre variation sur le magicien d'Oz)

http://www.syfy.com/tinman/

Je possede un 1874 en bon état, sauf que le "jaune" du chien a disparu. Avec quel produit peut on le restaurer ? Merci.

Alamas a écrit:C'est bien ce qu'il me semblait, merci de m'ôter le doute.
Aah! les armes dans les films, tout un poème. Dans les années 80 et dans "CIBLE", un auteur, sous le pseudonyme de "l'oeilleton" (mais que je soupçonne fort avoir été Dominique Wenner), relevait les modèles d'armes qu'il voyait dans les films, avec les éventuelles erreurs... C'était intéressant comme tout et très bien tourné.
Tiens, ben je vais m'y replonger et regarder dans quels films on peut voir des armes françaises. Bon, je sais, "week-end à Zuydcot" et "capitaine Conan", c'est un peu évident.

Pour l'Oeilleton D Venner est exclu ;trop jeune; et je soupçonne fortement MHJ Maurice Henri JOSSERAND d'être "Mr Oeilleton"

Pour "W-E à Zuidecoote" je crois que "Bébel" flingue "l'Homme du Picardie" apprenti violeur avec un "92"

A+

rivages29 a écrit:Je possede un 1874 en bon état, sauf que le "jaune" du chien a disparu. Avec quel produit peut on le restaurer ? Merci.

Le jaune paille est un recuit (chauffe du métal) qui selon le degré donne cet aspect.
Si tu veux que ton revolver garde de sa valeur, evites ce genre de bricolage idem pour le bronzage et le polissage.
Ce sont des armes plus que centenaire qui ont souvent une histoire , c'est mieux quand elles sont dans leurs jus

Ekaergos : Merci pour la correction de "Zuidecoote". Ah, oui, toujours pour corriger, à la fin de Shangaï kid, ce n'est pas un 1874, mais un 1873 assez sombre (bronzé? patine de rouille?).
Effectivement, MH Josserand était un collaborateur prolifique de Cible dès les années 70. D. Venner, trop jeune? C'est probable, je me souviens maintenant que l'oeilleton a fait parfois référence à des souvenirs de 40 et Venner, c'est plutôt la guerre d'Algérie. Je pense que c'était dans un numéro de 1986 consacré au Remora 5. Il doit être là quelque part, sous les piles de papier... Dommage, Venner avec ses rappels sur les armes utilisées au cinéma était un candidat séduisant.

Alamas a écrit:Ekaergos : Dommage, Venner avec ses rappels sur les armes utilisées au cinéma était un candidat séduisant.

Au delà de leurs .."options" un peu différentes MHJ était un vrai chercheur de terrain qui avait manipulé des quantités de modèles grace à ses "entrées" dans de nombreux endroits et il avait connu la guerre et l'après-guerre et rencontré de nombreux modèles ,d'armes de poing , en particulier.

DV avait effectivement connu l'Algérie, ce qui conditionnait parfois sa vision historique , mais son savoir reposait plus sur la compilation et la traduction d'ouvrages étrangers ;US pour la plupart; "Small Arms of the World" en particulier qui en dehors des parties sur les USA et l'Allemagne comporte pas mal d'approximations et quelques erreurs.
Il a eu toutefois le mérite de faire de bons bouquins de vulgarisation largement diffusés même si hélas ceux ci reprenaient souvent les défauts de leur modèles.en y ajoutant parfois les idées de l'auteur qui "flirtait" parfois avec des thèses révisionnistes connues tendant en particulier à minorer le role militaire de la résistance ...

rivages29 a écrit:Je possede un 1874 en bon état, sauf que le "jaune" du chien a disparu. Avec quel produit peut on le restaurer ? Merci.

Le laisser tel quel ou le restaurer pour le remettre à l'état normal ne regarde au fond que le propriétaire de l'arme. C'est comme tirer avec un original, certains crient au sacrilège!

Moi je ne rentre pas dans ces débats, chacun fait ce qu'il veut.

Pour en revenir à ta question, c'est la chose la plus simple au monde. il faut polir brillant la pièce à jaunir, la dégraisser puis la mettre sur un bout de tôle qui est posé sur la cuisinière ou un réchaud. Avec le plus petit des gaz, laisser chauffer doucement sous un bon éclairage. Dès que la pièce commence à changer de couleur, la retirer immédiatement avec une pince. Elle va continuer à jaunir encore un peu. Si on a trop attendu et que le jaune est trop foncé. Un coup de miror, on enlève tout et on recommence. C'est sans danger pour le métal.

Merci beacoup, je vais tenter le coup.

Bonjour,
Je relance ce post pour savoir comment étaient les 1873 en ..........1873 !!!!!!!
Comment étaient ils entre les polis presque chromés et les polis presque mats, sachant que l'instruction de 1905 interdit qu'ils soient polis brillants.
Quelqu'un a t'il des photos du niveau exact ?

Bonne question

J'ai l'impression confuse qu'hormis les surfaces bronzées, bleuies ou jaunies, qui nécessitent un polissage parfait (sans doute au disque de drap), les surfaces laissées "blanches" étaient grattées plutôt que polies. Impression résultant de l'observation de micro-griffures trop nettes pour être des traces de lime ou fraiseuse lissées par polissage.
Un grattage "linéaire", et non pas le grattage "croisé" qui donne les surfaces moirées qu'on peut observer sur les glissières de machines, et qui a la même apparence que certaines rectifications à la meule.

Le grattoir est un outil maintenant presque oublié. Il permettait une grande planéité avec un état de surface quasi-parfait, au prix d'une vieille lime convenablement retaillée au bout (mais c'était tout de même mieux avec un barreau d'acier à outils). Ce qui revenait cher, c'est les heures d'ouvrier très qualifié...
C'est comme ça qu'on dressait les "marbres" (platines rectifiées servant à effectuer les mesures de précision) ; pour qu'ils soient bien plats il fallait en faire 3 à la fois (détailler nous ferait sortir du sujet).
Je préciserais toutefois qu'un grattoir s'affûte en coupe très négative, contrairement à un burin. Ainsi, le grattoir ne peut pas "engager" dans le métal, et ne peut guère que râcler ce qui dépasse.

le manuel d'entretien de l'époque ne parlait pas de poudre de brique + huile passé au chiffon pour l'entretien du 73 ?