aide pour identification marquage chassepot modifié chasse

voxan a écrit:... B'in non. ce ne sont pas des armes modifiées mais établies d’après le type du fusil( comme marqué sur la réclame) ...

D'autant que souvent, les fusils soit-disant scolaires ne ressemblent que vaguement au modèle réglo ; parfois ça se limite à un fût long avec grenadière et embouchoir, pour donner un look militaire...


Pour ce qui en est des cartouches papier du Chassepot, les dégradations à l'entreposage et au transport étaient le premier motif ayant conduit au passage à la cartouche métallique. D'autant qu'une cartouche déformée mais paraissant encore utilisable imposait de forcer un peu pour fermer la culasse ; au risque de percuter l'amorce avec le bout du dard !

La Poudre Noire ne résiste pas si mal à l'humidité. Dans les magasins à poudre trop humides, ce sont les cerclages des tonneaux de poudre qui souffraient le plus. Comme ils étaient gerbés, les fûts du bas étaient soumis à une certaine pression ; et si un cercle cédait le tonneau pouvait s'écraser sous le poids de ceux posés dessus, ce qui projetait la poudre aux alentours. Laquelle était encore bien virulente, et si ça survenait au moment où passait un magasinier porteur d'une bougie allumée, tout sautait !
Une bougie dans un magasin à poudre ? Eh oui, en 1870 c'était possible ! Les appareils d'éclairage spécifiques n'ont été étudiés, adoptés et rendus obligatoires que durant la restructuration faisant suite à cette guerre, sur la base de rapports détaillés demandés à chaque garnison (type d'éclairage des magasins durant la guerre, éventuels accidents survenus) ; rapports archivés au SHAT (me demandez pas les cotes, ils ont tout chamboulé)...

Pour ce qui en est de la confection des cartouches au sein des corps de troupe, je n'ai trouvé aucune anecdote. Mais je pense que le cas échéant ce devait être organisé comme pour les munitions d'artillerie : des petits ateliers d'hommes bien choisis, encadrés par des artificiers. On procédait ainsi dans les places, au moins jusqu'aux années 1890, pour confectionner et charger les gargousses et pour charger les obus (qui étaient stockés vides de poudre).
L'intérêt des cartouches combustibles étant qu'il suffisait de disposer d'une provision des textiles et papiers adéquats, avec quelques gabarits pouvant même se réaliser au besoin, sans la moindre machinerie. Il ne s'agissait certainement pas de les confectionner le soir précédant le combat, sous la pluie devant le feu de bivouac...


Relativement aux fusils Gras reforés et aux autres fusils de chasse de pauvre (les vieux "Lefaucheux", à clef en dessous), Clergeau parlait aussi du "plomb de fer", plus économique que le "plomb de plomb", et qui était éventuellement de la grenaille de fonte. Certainement pas encapsulée dans une jolie bourre enveloppante en plastique !

Je suggérerais d'ailleurs, pour la discipline TAR en projet, d'imposer le "plomb de fonte" ; ça aura d'ailleurs l'avantage de rallier quelques voix d'écolos (les écolos ne chassent pas tous à l'arc ; certains ont aussi un ou deux fusils).

EKAERGOS a écrit: Déjà expliqué maintes fois concernant les transformations "chasse" des Chassepot/Gras ;lesquelles avaient été explicitées en son temps par JR Clergeau ce me semble.
Le canon d'origine était conservé jusqu'au calibre 12 de chasse; soit pour les calibres de chasse 32 (14 mm),24,20,16 et 12 .Seul le calibre 10 nécessitait le remplacement du canon pour la raison suivante:
La technique retenue faisait appel à des mandrins enfoncés à chaud qui dilatait progressivement le diamètre du canon jusqu'au calibre désiré . 
Je ne suis même pas sur que les rayures aient été préalablement "arasées" ;celà faisait toujours de la matière en plus .
Le canon évidemment s'amincissait au fur et à mesure que le calibre augmentait mais l'épaisseur d'un canon lisse est beaucoup plus faible ;surtout à l'époque;que celle d'un canon rayé . 
Il suffit de comparer l'épaisseur du canon d'un Gras calibre 16 avec un fusil de chasse 16 de l'époque aux canons "Damas" ou "Rubans".
Ces types de "Gras" transformés chasse apparaîssent au Catalogue de la "Manuf" en 1903 ;ce qui ne veut pas dire que d'autres n'aient pas commencé avant.
Pour situer ce type de fusil il faut savoir qu'à la Manuf  en  1912 les prix commençaient à 12 Francs pour le Fusil d'infanterie en calibre 24 (20 Francs en calibre 16 avec le fût raccourci à moitié) alors qu'un fusil ordinaire à chiens Calibre 16 à clef Lefaucheux valait 70 Francs.
Ce sont des armes attachantes parfaitement utilisables à la chasse et capable de résultat surprenant avec une balle Brenneke ou autre malgré leur "hausse" plus que simplifiée (..en "croissant de Lune")

effectivement la manu a commencé tardivement à vendre des transformé chasse , en 1899 ne figure au catalogue que des gras , kropatchec, et lebel en calibre d'origine ...quid des marquages reglementaires , la manu a souvent rajouté en plus son logo

Il me semble que c'est bien gros pour une aiguille de chassepot et ou est l'éclateur?

 Intéressant que ce soit par la base Chassepot non transformé ;ou presque ; et le système de canon rapporté fretté dans le tonnerre de celui d'origine.

De quel calibre est il et surtout utilise t'il les cartouches de chasse à percussion centrale ou bien une cartouche propre combustible ? (les mauvaises langues diront qu'une cartouche combustible ne peut être propre..)
Des marquages autres que ceux règlementaires des Chassepots ?
C'est un effet de lumière ou le canon est octogonal et non rond?

Le montage du canon à goupille,ou à tiroir,plutôt qu'avec le bracelet d'origine me fait penser à une origine non française. 
Si on le compare aux transformations "classiques" de Gras 74 ou 66/74 nul doute qu'avec le remplacement du canon et son montage le prix de revient de cette conversion devait revenir nettement plus cher. J'y verrai plus le travail d'un armurier qu'une fabrication plus "industrielle".

Intriguant!

Ca mérite de meilleures photos!

si c'est modifié en percussion centrale , il faudrait bien un extracteur ...!ou alors la cartouche est arretée sur le canon fretté , la percussion ok mais l'étancheité derriere le culot , pas terrible  à mon avis il manque des pieces

marlain a écrit:si c'est modifié en percussion centrale , il faudrait bien un extracteur ...!ou alors la cartouche est arretée sur le canon fretté , la percussion ok mais l'étancheité derriere le culot , pas terrible  à mon avis il manque des pieces

HELLO marlain
Concernant l'étanchéité n'oublie pas le joint arrière



 
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Quand tu dit qu'il manque une pièce, effectivement sur ta photo (trouble) je vois l'aiguille (flèche rouge) mais pas la pièce qui fait office de guide , ( flèche blanche le joint d'étanchéité).



Normalement =>   il devrait y avoir la pièce (flèche jaune)

HELLO marlain  
Concernant certaines pièces détachées a une époque chez SERRMI il y avait les joints et les aiguilles pour le Chassepot 1866.
http://www.serrmi.fr/

salut uzi
perso je pense que l'on n'est plus dans une configuration chassepot mais dans une modif pour tirer des cartouches  mais la , il faut un extracteur un dispositif pour que le culot de la cartouche soit tenu ...
sermi , ok il est dans mes favoris