Le revolver 1882 pour cycliste

Bonsoir .
Pourquoi avoir ajouté sur le 1882 attribué aux unités cyclistes cet énorme anneau de dragonne, au demeurant pas bien élégant ?
Est-ce qu'il remplace le trou rectangulaire prévu pour l'hypothétique crosse et pourquoi ?
J'imagine que ça doit être une pièce très rare ...
Merci. . Cordialement. Mimi

Il n'y en a eu que 337, dont certains ont été retransformés en "simples" 1882.

Au prix où ils se vendent, attention aux faux.... j'en ai vu un il y a 3-4 ans en bourse.... à 22'000.-

Mais oui, comme le cycliste ne pouvait certainement pas tirer avec la crosse, on lui a mis ce gros anneau... qui fait toute la différence pour le collectionneur

22000...... ....ok, c'est une petite quantité de production, mais quand même....

C'est certainement l'arme la plus recherchée en Suisse par ceux qui veulent l'entier de l'ordonnance. Et en fait il y a plus de faux que de réels.

Vmax666 a écrit:C'est certainement l'arme la plus recherchée en Suisse par ceux qui veulent l'entier de l'ordonnance. Et en fait il y a plus de faux que de réels.

Bon, à 22 000 le morceau, le collectionneur peut s'offrir une expertise ... A moins que les copies soient si parfaites que même le meilleur des meilleurs
n'y voie que du feu :koenfeu: ! C'est le cas de le dire ...
On entend plus souvent parler de faux Rembrandt, c'est vrai !
Mon autre passion est la voiture ancienne .
Pour la Citroën Traction Avant, par exemple, il y aurait autant de copies de cabriolets que de modèles originaux !!
Mais là, on dépasse la centaine de milliers d'euros !

Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892, ainsi que deux fois 40 pièces, les n° 5701 à 5740 en 1896 et 7086 à 7125 en 1897. Tous les autres sont des bidouilles, quelquefois annoncés comme tels dans certaines ventes.
Amicalement.

Cartouche

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

Cartouche a écrit:Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892

celui de la photo étant le 3346 c'est donc un vrai ?

Cartouche a écrit:Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892, ainsi que deux fois 40 pièces, les n° 5701 à 5740 en 1896 et 7086 à 7125 en 1897. Tous les autres sont des bidouilles, quelquefois annoncés comme tels dans certaines ventes.
Amicalement.

Cartouche

Bravo Cartouche  !
Ca c'est de la connaissance ! Merci

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

Cartouche a écrit:Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892, ainsi que deux fois 40 pièces, les n° 5701 à 5740 en 1896 et 7086 à 7125 en 1897. Tous les autres sont des bidouilles, quelquefois annoncés comme tels dans certaines ventes.
Amicalement.

Cartouche

Bravo Cartouche  !
Ca c'est de la connaissance ! Merci

Seulement 257 exemplaires en 1892, ce qui est très très peu  !
Il serait intéressant de savoir si chaque militaire cycliste en avait un, ce qui fait une petite unité quand même ?
A moins qu'il n'y en ait eu que pour les cadres, et que les hommes du rang aient conservé leur mousqueton ?
Ce qui expliquerait les 2 moutures supplémentaires en 96 et 97 ?

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

Cartouche a écrit:Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892, ainsi que deux fois 40 pièces, les n° 5701 à 5740 en 1896 et 7086 à 7125 en 1897. Tous les autres sont des bidouilles, quelquefois annoncés comme tels dans certaines ventes.
Amicalement.

Cartouche

Bravo Cartouche  !
Ca c'est de la connaissance ! Merci

Seulement 257 exemplaires en 1892, ce qui est très très peu  !
Il serait intéressant de savoir si chaque militaire cycliste en avait un, ce qui fait une petite unité quand même ?
A moins qu'il n'y en ait eu que pour les cadres, et que les hommes du rang aient conservé leur mousqueton ?
Ce qui expliquerait les 2 moutures supplémentaires en 96 et 97 ?

Merci Cartouche !! Quelle est ta source ??

Pour répondre à Mimibourguignon: ces premiers vélocipédistes de l'armée n'étaient pas encore des troupes de cyclistes. Ce n'étaient que des estafettes d'état-major, d'où leur nombre congru. C'est plus tard que l'armée s'est dotée de plusieurs régiments de cyclistes, soit si mes souvenirs sont bons, un régiment par corps d'armée de campagne au nombre de 3.

Baccardi a écrit:

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

Cartouche a écrit:Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892, ainsi que deux fois 40 pièces, les n° 5701 à 5740 en 1896 et 7086 à 7125 en 1897. Tous les autres sont des bidouilles, quelquefois annoncés comme tels dans certaines ventes.
Amicalement.

Cartouche

Bravo Cartouche  !
Ca c'est de la connaissance ! Merci

Seulement 257 exemplaires en 1892, ce qui est très très peu  !
Il serait intéressant de savoir si chaque militaire cycliste en avait un, ce qui fait une petite unité quand même ?
A moins qu'il n'y en ait eu que pour les cadres, et que les hommes du rang aient conservé leur mousqueton ?
Ce qui expliquerait les 2 moutures supplémentaires en 96 et 97 ?

Merci Cartouche !! Quelle est ta source ??

Pour répondre à Mimibourguignon: ces premiers vélocipédistes de l'armée n'étaient pas encore des troupes de cyclistes. Ce n'étaient que des estafettes d'état-major, d'où leur nombre congru. C'est plus tard que l'armée s'est dotée de plusieurs régiments de cyclistes, soit si mes souvenirs sont bons, un régiment par corps d'armée de campagne au nombre de 3.

Hé ben voilà ! J'ai ma réponse !
Merci Mister Cartouche   !!

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

Baccardi a écrit:

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

MIMIBOURGUIGNON a écrit:

Cartouche a écrit:Bonjour,

Il n'y a que les numéros pour identifier les vrais :  n° 3231 à 3487, 257 ex. produits en 1892, ainsi que deux fois 40 pièces, les n° 5701 à 5740 en 1896 et 7086 à 7125 en 1897. Tous les autres sont des bidouilles, quelquefois annoncés comme tels dans certaines ventes.
Amicalement.

Cartouche

Bravo Cartouche  !
Ca c'est de la connaissance ! Merci

Seulement 257 exemplaires en 1892, ce qui est très très peu  !
Il serait intéressant de savoir si chaque militaire cycliste en avait un, ce qui fait une petite unité quand même ?
A moins qu'il n'y en ait eu que pour les cadres, et que les hommes du rang aient conservé leur mousqueton ?
Ce qui expliquerait les 2 moutures supplémentaires en 96 et 97 ?

Merci Cartouche !! Quelle est ta source ??

Pour répondre à Mimibourguignon: ces premiers vélocipédistes de l'armée n'étaient pas encore des troupes de cyclistes. Ce n'étaient que des estafettes d'état-major, d'où leur nombre congru. C'est plus tard que l'armée s'est dotée de plusieurs régiments de cyclistes, soit si mes souvenirs sont bons, un régiment par corps d'armée de campagne au nombre de 3.

Hé ben voilà ! J'ai ma réponse !
Merci Mister Cartouche   !!

Et au fait, ce gros anneau, hein ? Pourquoi ce gros anneau ?

Parce qu'ils n'avaient pas besoin de crosse...

Baccardi a écrit:Parce qu'ils n'avaient pas besoin de crosse...

Oui, ça je l'ai bien compris, mais pourquoi ce GROS anneau ?????
A part pour que les collectionneurs de 2018 se le disputent, je ne vois pas !

N'empêche que personne ne m'a encore expliqué POURQUOI ils avaient mis ce GROS anneau !!
M'enfin, à quoi peut bien servir ce GROS anneau ??
Puisque cet anneau est fermé, on ne peut se l'accrocher dans le nez ou se le pendre à l'oreille ...
A moins que ça ne soit un secret d'état ? Ahhhh c'est ça ?? Ca y est ! J'ai compris ! Vous m'l'auriez dit plus tôt, j'vous aurais pas embêté comme ça !

Y'aurait tout d'même pas une bonne âme ici qu'aurait suffisamment pitié pour me dire en MP - Message Privé à quoi sert finalement ce GROS anneau ?

Bonjour
Pour ne pas le laisser tomber, à vélo, c'est assez facile de perdre son révolver.
Peut etre le GROS anneau permet d'y passer l’écharpe ou le cache nez l'hiver 

C'est une possibilité ...
Si l'anneau avait été plus gros, j'aurais bien émis une autre hypothèse, mais bon ...
Quoique l'hiver fait rétrécir bien des choses, hein ...
Mais quid des Troupes Cyclistes Féminines ??

Seule explication vaguement trouvée... effectivement un anneau qui permettait plus facielent d'y faire passer une cordellette pour éviter qu'il ne chute.

N'oublions pas que c'était il y a 120 ans et que le vélo était une machine nouvelle dont on ignorait beaucoup de choses et que les routes n'étaient pas bitumées.

Bonsoir Baccardi  !

Oui, je comprends parfaitement le rôle d'un anneau à la crosse d'une arme de poing, celle là ou une autre. 
Les revolvers et pistolets " militaires réglementaires " en ont tous, non :ouichef: ?
Toutefois, le 1882 " normal " possède déjà un anneau d'origine, non, certes plus petit, mais amplement suffisant pour y passer même X fois une grosse cordelette ??
Le seule différence que je constate est que le modèle " de base " possède un anneau mobile, alors que celui du modèle " cycliste " est fixe !
Mais enfin, bon sang de bonsoir, pourquoi donc ont-ils eu tellement besoin d'un anneau fixe d'une aussi grande dimension ? On ne connaît rien de pareil ailleurs ...
On sait ce que ça coûte de sortir du standard, de lancer une chaîne de fabrication spéciale, de ramener en usine des exemplaires pour une modification, ...

Non, décidément, assurer l'arme par une dragonne, un mousqueton, une cordelette ou tout ce qu'on voudra, et uniquement pour éviter sa chute, je n'y crois guère !
Quelqu'un aurait-il prévu le passage d'un doigt ( auriculaire ) de cycliste ganté ? Abracadabrantesque !!

Les ingénieurs - des gens fort sérieux - de la manufacture ont eu à répondre à une demande bien spécifique , et ils n'ont pas " pondu " cette modif par hasard ...

Vous me direz, mes chers amis, que << l'affaire de l'anneau du 1882 >> n'est qu'un mauvais roman, et vous aurez raison !!
Il n'en reste pas moins que je serais curieux de savoir ce qui a bien pu motiver cette affaire !
Simple curiosité, et non pas forcément divagation du coupeur de cheveux en quatre ...

Merci et bien cordialement. Mimi

Bonjour,

L'hypothèse d'une courroie fixée à cette boucle et passée autour du cou du "vélocipédiste" me semble la plus probable, au vu de certaines photos de l'époque. Un site où en trouver :   www.morger.net/Militär-Radfahrer.htm   Malheureusement, ce n'est qu'en allemand.

Quant aux séries de numéros des révolvers "cyclistes", on peut notamment les trouver à la page 140 du livre  "Pistolen und Revolver der Schweiz seit 1720" de K. Reinhart et J.A. Meier. 

Cordialement.

Cartouche

Bonjour Cartouche  et merci pour ce site ma foi assez sympa ...
Surtout pour ses photos d'époque ... mais, dommage, trop petites donc " inzoomables " !



Nous dirons donc pour clore ce débat qui n'a que trop duré - excusez-moi ! - gros anneau pour large courroie !
Très bon après-midi. Cordialement. Mimi

Selon cette information de l'archiviste de l'Arquebuse de Genève http://www.arquebuse.ch/gen_pages.php?f=musee_revolver_1882.txt&mobile=0 l'arme était portée en sautoir... ce qui n'explique pas encore la nécessité d'un grand anneau, sauf si le sautoir était le cas échéant une large sangle de cuir... Malheureusement, l'archiviste ne cite pas de source.

Sinon, j'aime bien ces cyclistes... avec une question existentielle.... qui se pose à moi: sont-ils tous les deux gauchers... au point de tirer tous les deux avec la main gauche, ou des droitiers qui préfèrent tenir leur guidon avec la main forte... et donc leur arme avec la main faible

De toute façon, je vois bien des cycliste charger en pédalant arme au clair en train de tirer comme des cow-boys, à une époque où les routes goudronnées n'existaient pas.

Les militaires ont des idées parfois bien romantiques. Les cyclistes étaient des estafettes chargées de porter des messages... je les vois mal attaquer ainsi... Ils tireraient derrière eux sur un peloton tentant de rejoindre deux échappés, je comprendrais....

SANS DOUTE  une attache de remorquage par un câble acier de 20 mm  ( les suisses ont toujours su ne pas économiser la matière et la solidité )

affreux ....mais très technique !

C'est bien possible !
Ou alors pour passer l'amarre du plus gros bateau qui navigue sur les flots du Léman ?
Ou alors pour passer le câble qui sécurise la porte du coffre contenant les codes des comptes de l'intelligentsia ( si, ça existe ! ) Française ?
Si on part là-dedans, on n'a pas fini de divaguer . Allez hop :bienvenue: ! Les enchères sont ouvertes ! D'autres suggestions ?

Ce que j'aime avec ce site , c'est que non seulement on en apprend tous les jours, mais en plus on se marre !

Bien cordialement. Mimi

Baccardi a écrit:Selon cette information de l'archiviste de l'Arquebuse de Genève http://www.arquebuse.ch/gen_pages.php?f=musee_revolver_1882.txt&mobile=0 l'arme était portée en sautoir... ce qui n'explique pas encore la nécessité d'un grand anneau, sauf si le sautoir était le cas échéant une large sangle de cuir... Malheureusement, l'archiviste ne cite pas de source.

Sinon, j'aime bien ces cyclistes... avec une question existentielle.... qui se pose à moi: sont-ils tous les deux gauchers... au point de tirer tous les deux avec la main gauche, ou des droitiers qui préfèrent tenir leur guidon avec la main forte... et donc leur arme avec la main faible

De toute façon, je vois bien des cycliste charger en pédalant arme au clair en train de tirer comme des cow-boys, à une époque où les routes goudronnées n'existaient pas.

Les militaires ont des idées parfois bien romantiques. Les cyclistes étaient des estafettes chargées de porter des messages... je les vois mal attaquer ainsi... Ils tireraient derrière eux sur un peloton tentant de rejoindre deux échappés, je comprendrais....

Bonsoir Baccardi  !

Sympa, oui, cette vieille image ... Je n'avais même pas remarqué que nos deux vélocipédistes étaient gauchers, à moins que ce cliché n'ait été " retourné " ??
Trop petit, comme souvent à cette époque, il interdit le grossissement et je n'y vois aucune attache de l'arme !
On retrouve la visée à bras semi-tendu . Tous les militaires de ce corps d'estafettes seraient-ils gauchers par obligation de conduite, de freinage par exemple ?

J'aime assez cette image d'une charge à vélo, le militaire debout sur ses pédales, assurant son guidon de son bras droit musclé, dans un sentier défoncé du Jura, vidant son barillet sur l'envahisseur.
Un peu comme John Wayne, à fond la caisse sur son cheval dans les étendues du Texas, la Winchester à bras ( droit ) tendu.
Mais revenons à notre large courroie du 1882, que l'on voit bien ci-dessous ... avec une crosse !

Cette explication grosse courroie / gros anneau doit sûrement être la bonne.
J'avais promis, mais ... n'aurait-il pas été plus facile et moins onéreux de changer la courroie pour une cordelette, plutôt que de greffer ce fameux GROS anneau ??

Pour les distributions de messages, n'y avait-il pas d'unités colombophiles dans l'armée Suisse, comme partout ailleurs ?
Ca nous aurait aidé, non ? Voir la photo de cet extraordinaire pigeon-espion avec appareil-photographique ...







Merci, Baccardi,   , pour ces nouvelles infos.
Bonne fin de soirée et bien cordialement. 
Mimi.