QUESTION
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QUESTION
Que signifie BM sur les culasses de Berthier
GG91- Membre confirmé
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Re: QUESTION
GG91 a écrit:
Que signifie BM sur les culasses de Berthier
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GG91- Membre confirmé
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Localisation : St Terry
Date d'inscription : 08/10/2013
Re: QUESTION
Fais profiter TeruelGG91 a écrit:GG91 a écrit:
Que signifie BM sur les culasses de Berthier
J'ai trouvé
teruel- Futur pilier
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Re: QUESTION
Oui, parce qu'en l'état, ton post ne sert strictement... à rien.
Dernière édition par oxi81 le Lun 18 Juin 2018 - 21:57, édité 1 fois
François
"Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement"... (Général Gallieni à Madagascar).
oxi81- Pilier du forum
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Localisation : Entre la mer et le ciel des Corbières
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Re: QUESTION
Bon d'accord, "Tempus fugit" comme dirait Virgile. Mais là, la réponse n'a que dix jours, sur ce site et dans cette rubrique :
https://www.tircollection.com/t37540-mon-berthier-1907-15#504653
Après, deux options :
- offusqué : "O tempora, O mores!"
- fataliste : "Sic transit gloria mundi".
https://www.tircollection.com/t37540-mon-berthier-1907-15#504653
Après, deux options :
- offusqué : "O tempora, O mores!"
- fataliste : "Sic transit gloria mundi".
Invité- Invité
Re: QUESTION
B.M. = Atelier Bariquand & Marre
Patrick
Patrick
1886lebel- Membre averti
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Date d'inscription : 18/03/2010
Re: QUESTION
BARIQUAND et MARRE, c'est pas des bricolos !
Fondée en 1832, la maison BARIQUAND construit dès 1842 des tours à décolleter et leur outillage de précision ; puis à partir de 1860 des fraiseuses.
De nouveaux modèles de fraiseuses, permettant l'interchangeabilité des pièces, furent mis en fabrication en 1866 pour l'exécution des pièces de Chassepot, puis en 1874 pour l'exécution des fusils Gras ; à cette époque, les machines BARIQUAND réalisaient déjà la précision du 1/100 de millimètre, qui lui valut une réputation internationale.
BARIQUAND, avec COLMANT, fournirent quelques lots des pièces les plus délicates du Chassepot. Mais ils n'avaient pas la capacité pour les produire en grande série, car leur spécialité était plutôt la fabrication des machines-outils ; ils fournirent donc plutôt l'outillage aux grands manufactures.
COLMANT (tour parallèle en 1863, fraiseuse universelle en 1868) se spécialisa finalement dans les tours, et la "Maison Colmant" devint successivement "Sarallier & Pradel" puis "H. ERNAULT"...
Fin XIXe on trouve les machines des "Ateliers BARIQUAND et MARRE" chez plupart des fabricants en série, y compris les manufactures d'armes du monde entier. Vers 1926 leur département machines-outils est repris par le suisse Georges CUTTAT, concepteur et fabriquant de machines-outils novatrices, sous l'appellation "Ateliers de machines-outils BARIQUAND & MARRE et CUTTAT & Cie réunis".
Les "Etablissements CUTTAT" fournissent en machines de décolletage les arsenaux et les fabricants automobiles, mais en 1937 la faillite de CITROEN les entraîne dans sa chute.
CUTTAT s'entend alors avec MANURHIN pour la production de ses machines. Le lancement d'un nouveau modèle de tour de décolletage type "PF" est stoppé par l'invasion allemande de 1940 (le prototype ne sera jamais retrouvé). La production démarre tout de même en 1941, mais à Genève (sociétés "Sotama" et "Cuenod"), pour ne revenir à Mulhouse qu'après 1945 et s'y fixer en 1947.
Plus trouvé mention de "BARIQUAND et MARRE" après 1926 (pas trop cherché, non plus...)
Sources : divers catalogues de machines-outils et brochures du syndicat de décolletage.
Informations extraites des recherches que j'ai effectuées à propos d'une ancienne machine récupérée l'an dernier, et en cours de restauration : tour de décolletage MANURHIN "système CUTTAT", type PF 18/22.
Cette machine fut achetée neuve en 1949 pour la somme de 1 610 000 francs, soit ~ 50 000 Euros de 2017 (valeur actuelle 80 E la tonne, soit ~ 120 Euros).
Fondée en 1832, la maison BARIQUAND construit dès 1842 des tours à décolleter et leur outillage de précision ; puis à partir de 1860 des fraiseuses.
De nouveaux modèles de fraiseuses, permettant l'interchangeabilité des pièces, furent mis en fabrication en 1866 pour l'exécution des pièces de Chassepot, puis en 1874 pour l'exécution des fusils Gras ; à cette époque, les machines BARIQUAND réalisaient déjà la précision du 1/100 de millimètre, qui lui valut une réputation internationale.
BARIQUAND, avec COLMANT, fournirent quelques lots des pièces les plus délicates du Chassepot. Mais ils n'avaient pas la capacité pour les produire en grande série, car leur spécialité était plutôt la fabrication des machines-outils ; ils fournirent donc plutôt l'outillage aux grands manufactures.
COLMANT (tour parallèle en 1863, fraiseuse universelle en 1868) se spécialisa finalement dans les tours, et la "Maison Colmant" devint successivement "Sarallier & Pradel" puis "H. ERNAULT"...
Fin XIXe on trouve les machines des "Ateliers BARIQUAND et MARRE" chez plupart des fabricants en série, y compris les manufactures d'armes du monde entier. Vers 1926 leur département machines-outils est repris par le suisse Georges CUTTAT, concepteur et fabriquant de machines-outils novatrices, sous l'appellation "Ateliers de machines-outils BARIQUAND & MARRE et CUTTAT & Cie réunis".
Les "Etablissements CUTTAT" fournissent en machines de décolletage les arsenaux et les fabricants automobiles, mais en 1937 la faillite de CITROEN les entraîne dans sa chute.
CUTTAT s'entend alors avec MANURHIN pour la production de ses machines. Le lancement d'un nouveau modèle de tour de décolletage type "PF" est stoppé par l'invasion allemande de 1940 (le prototype ne sera jamais retrouvé). La production démarre tout de même en 1941, mais à Genève (sociétés "Sotama" et "Cuenod"), pour ne revenir à Mulhouse qu'après 1945 et s'y fixer en 1947.
Plus trouvé mention de "BARIQUAND et MARRE" après 1926 (pas trop cherché, non plus...)
Sources : divers catalogues de machines-outils et brochures du syndicat de décolletage.
Informations extraites des recherches que j'ai effectuées à propos d'une ancienne machine récupérée l'an dernier, et en cours de restauration : tour de décolletage MANURHIN "système CUTTAT", type PF 18/22.
Cette machine fut achetée neuve en 1949 pour la somme de 1 610 000 francs, soit ~ 50 000 Euros de 2017 (valeur actuelle 80 E la tonne, soit ~ 120 Euros).
Re: QUESTION
Pour compléter cette bonne réponse collégiale comme on dit (disait?) aux "grosses têtes" :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bariquand_et_Marre
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bariquand_et_Marre
Invité- Invité
Re: QUESTION
pour ceux qui ont de bons yeux
http://fr.1001mags.com/parution/gazette-des-armes/numero-286-mars-1998/page-42-43-texte-integral
http://fr.1001mags.com/parution/gazette-des-armes/numero-286-mars-1998/page-42-43-texte-integral
GG91- Membre confirmé
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Date d'inscription : 08/10/2013
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