et si on parlait un peu du 12,7x44r
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
j'utilise du plomb de tuyauterie d'eau ,j'en ai un bon stock ,je pense qu'il est pur ,en tout cas je fond des lingots ,puis fluxage dans le pot du four avec du
"marvelux"
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Invité- Invité
Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
Merci pour ta réponse, moi aussi c'est ce que je fait, mais j'ai pris soin de retirer toutes les parties ou il y a une soudure car il y a de l'étain qui durci le plomb.
L'autre fournisseur, c'est les clubs de tir avec le plomb du 10m qui est d'excellente qualité !!!
L'autre fournisseur, c'est les clubs de tir avec le plomb du 10m qui est d'excellente qualité !!!
Ecoute, mais ne fait pas toujours ce qu'on lui dit !!!
Vernois- Membre
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
Balle , projectile , pas ogive ...
deGuers- Pilier du forum
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
Pour couler des ogives il faudrait un "moule à ogives" ; mais sur les catalogues y-a que des "moules à balles"...
Reste peut-être encore une confusion entre "ramollir les crasses" et "étanchéité au cul de la balle"...
Car le grease-cookie ramollissant les crasses est destiné à se pulvériser dans la flamme, le plus complètement et le plus vite possible. On le fait en cire plutôt molle, voire très molle, et P. Matthews déplore que la rondelle carton de séparation avec la poudre protège trop le grease-cookie : il suggère d'utiliser une mince rondelle de cire pure, tout aussi étanche et résistante aux corps gras, avec l'avantage qu'elle se fragmente instantanément et que sa matière est active.
Dans ces conditions on ne peut pas espérer qu'elle joue en même temps le rôle de joint !
Et on n'a pas à craindre qu'elle reste collée au cul de la balle : si elle le faisait c'est qu'elle ne serait pas volatilisée, et donc inefficace pour le ramolissement des crasses.
Ce grease-cookie mou ne se prête toutefois pas à un stockage prolongé, et les cartouches ne doivent pas être exposées au plein soleil. On les charge dans la nuit précédant la "grande chasse au bison", avec l'espoir que le ramolissement des crasses permettra un grand massacre sans nettoyages intermédiaires (durant lesquels le troupeau pourrait aller brouter plus loin).
Faute de bisons volontaires, on peut tester son efficacité en comparant des nettoyages après 3 à 5 coups et après 50 coups : une efficacité parfaite ne ferait pas ressortir plus de crasses dans le second...
Tandis que la rondelle d'étanchéité en cire dure (voire pure) résiste parfaitement à la combustion de la poudre et accompagne le projectile jusqu'à la bouche. On la retrouve intacte (ou brisée en 2 à 4 morceaux), portant le moulage exact des rayures (bien visibles sur un 12.7 suédois !) ; une rondelle intacte peut même être mesurée (sans appuyer) et donne alors les mêmes cotes qu'une empreinte au plomb. Cette rondelle doit donc être protégée, et séparée de la balle sinon elle pourrait y rester collée.
Aucun problème de stockage, la rondelle de séparation avec la poudre n'étant même pas indispensable avec de la cire d'abeille pure (sauf pour des raisons de protection), donc on peut préparer d'avance toutes les cartouches nécessaires à la campagne prévue.
Le test d'efficacité est moins coûteux en poudre (1 à 3 coups suffisent) mais demande un peu plus d'infrastructure (une robuste piscine) : si c'est efficace, les balles ne porteront pas le moindre embryon d'amorce de fusion superficielle (lesquelles ne sont pas visibles en récupérant dans une butte de tir, qui râpe trop la périphérie ; on ne peut alors observer que les piquetages au culot, qui sont à mon avis sans conséquences réelles).
Mais l'effet contre l'encrassement est des plus réduits ! Pas nul semble-t'il, car la rondelle paraît "cirer" les parois, sur lesquelles les crasses accrocheraient moins (mais ça ne les ramollit aucunement).
Il faudrait peut-être essayer de cumuler les deux !
Mais le volume nécessaire serait pris au détriment de la poudre, alors autant lancer la balle à la fronde...
Connaissances surtout extraites de lectures pour le grease-cookie, et d'expérimentations personnelles (en 12.7 Suédois) pour la rondelle de cire dure.
A noter que le 12.7 Sédois, avec ses rayures ultra-profondes, est un excellent "test à outrance" pour les diverses options de projectile...
deGuers a écrit:Il y a une confusion : un Grease cookie c'est une rondelle / disque / de lubrifiant ... ramollir les crasses et assurer une meilleure étanchéité au cul de la balle . ...
Reste peut-être encore une confusion entre "ramollir les crasses" et "étanchéité au cul de la balle"...
Car le grease-cookie ramollissant les crasses est destiné à se pulvériser dans la flamme, le plus complètement et le plus vite possible. On le fait en cire plutôt molle, voire très molle, et P. Matthews déplore que la rondelle carton de séparation avec la poudre protège trop le grease-cookie : il suggère d'utiliser une mince rondelle de cire pure, tout aussi étanche et résistante aux corps gras, avec l'avantage qu'elle se fragmente instantanément et que sa matière est active.
Dans ces conditions on ne peut pas espérer qu'elle joue en même temps le rôle de joint !
Et on n'a pas à craindre qu'elle reste collée au cul de la balle : si elle le faisait c'est qu'elle ne serait pas volatilisée, et donc inefficace pour le ramolissement des crasses.
Ce grease-cookie mou ne se prête toutefois pas à un stockage prolongé, et les cartouches ne doivent pas être exposées au plein soleil. On les charge dans la nuit précédant la "grande chasse au bison", avec l'espoir que le ramolissement des crasses permettra un grand massacre sans nettoyages intermédiaires (durant lesquels le troupeau pourrait aller brouter plus loin).
Faute de bisons volontaires, on peut tester son efficacité en comparant des nettoyages après 3 à 5 coups et après 50 coups : une efficacité parfaite ne ferait pas ressortir plus de crasses dans le second...
Tandis que la rondelle d'étanchéité en cire dure (voire pure) résiste parfaitement à la combustion de la poudre et accompagne le projectile jusqu'à la bouche. On la retrouve intacte (ou brisée en 2 à 4 morceaux), portant le moulage exact des rayures (bien visibles sur un 12.7 suédois !) ; une rondelle intacte peut même être mesurée (sans appuyer) et donne alors les mêmes cotes qu'une empreinte au plomb. Cette rondelle doit donc être protégée, et séparée de la balle sinon elle pourrait y rester collée.
Aucun problème de stockage, la rondelle de séparation avec la poudre n'étant même pas indispensable avec de la cire d'abeille pure (sauf pour des raisons de protection), donc on peut préparer d'avance toutes les cartouches nécessaires à la campagne prévue.
Le test d'efficacité est moins coûteux en poudre (1 à 3 coups suffisent) mais demande un peu plus d'infrastructure (une robuste piscine) : si c'est efficace, les balles ne porteront pas le moindre embryon d'amorce de fusion superficielle (lesquelles ne sont pas visibles en récupérant dans une butte de tir, qui râpe trop la périphérie ; on ne peut alors observer que les piquetages au culot, qui sont à mon avis sans conséquences réelles).
Mais l'effet contre l'encrassement est des plus réduits ! Pas nul semble-t'il, car la rondelle paraît "cirer" les parois, sur lesquelles les crasses accrocheraient moins (mais ça ne les ramollit aucunement).
Il faudrait peut-être essayer de cumuler les deux !
Mais le volume nécessaire serait pris au détriment de la poudre, alors autant lancer la balle à la fronde...
Connaissances surtout extraites de lectures pour le grease-cookie, et d'expérimentations personnelles (en 12.7 Suédois) pour la rondelle de cire dure.
A noter que le 12.7 Sédois, avec ses rayures ultra-profondes, est un excellent "test à outrance" pour les diverses options de projectile...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
"Mèèèèè de l'Huile..."
Juste histoire de mettre mon "grain de sel"....ou plutôt mon flocon de laine.
Que pensez vous de la laine naturelle;non désuintée;comme élément de bourrage directement sur la poudre ?
Cette matière est parfois mentionnée dans les cartouches militaires de la fin XIX eme (+/- 11 mm +P.N)
En y réflechissant cette laine brute doit se consumer lors du tir et se transformer en Lanoline dans un premier temps
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanoline
Dans un second temps cette graisse/cire naturelle devenue huileuse doit bruler dans le canon ?
Inconvénient : La laine est très hygroscopique;c'est à dire qu'elle absorbe rapidement l'humidité; de l'air ambiant ou de celui emprisonné dans la cartouche. Pour éviter çà on peut la laisser derrière un carreau en été ou près d'une source de chaleur en hiver avant le chargement pour la "Chasse au Bisons" du lendemain.
Ma question est donc : Que pensez vous de cet élément de bourrage lors du chargement des cartouches de gros calibre en PSF ;en particulier les douilles "droites";ou la charge réduite laisse une place importante.
Je pense que celà ne devrait pas être pire que le Dacron et ses résidus de plastiques brulés et plus efficient que la semoule qui ne brule que trés peu sans ce coté "huileux" ?
EKAERGOS- Pilier du forum
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
Oui maître !!!deGuers a écrit:Balle , projectile , pas ogive ...
Je peux dire balle ogivale ???
Ecoute, mais ne fait pas toujours ce qu'on lui dit !!!
Vernois- Membre
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
EKAERGOS a écrit:...
Que pensez vous de la laine naturelle;non désuintée;comme élément de bourrage directement sur la poudre ?
...
La laine "naturelle" peut être effectivement très grasse, du fait de la présence de suint. Mais ce suint agglomère aussi des poussières, & autres "ch'nis".
Et la présence de suint est irrégulière.
L'autre truc qui me fait tiquer, c'est que ce suint ....suinte facilement! Risque de contamination de la poudre assez important, ça se liquéfie à assez basse température.
Vernois a écrit:...
Je peux dire balle ogivale ???
On peut même dire "balle sphérique". Ou "balle wad-cutter" (cylindre).
Pâtre- Pilier du forum
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
Quant à " se tirer une ogive dans le pied" , c'est maladroit , ridicule et douloureux .
Dernière édition par deGuers le Mar 02 Juin 2020, 09:43, édité 1 fois
deGuers- Pilier du forum
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
@Verchère : cette rondelle de cire dure , pour une cartouche PN standard ( genre 11 Gras / .45-70 GVT ) , quelle en serait l'épaisseur en recherchant un compromis : pas trop épaisse pour ne pas empiéter sur le grease cookie , mais suffisamment pour ne pas se briser ?
deGuers- Pilier du forum
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Localisation : sous les tropiques ...
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
OK ...Donc pour la partie "à froid";avant le départ du coup;mais après ?Pâtre a écrit:EKAERGOS a écrit:...
Que pensez vous de la laine naturelle;non désuintée;comme élément de bourrage directement sur la poudre ?
...
La laine "naturelle" peut être effectivement très grasse, du fait de la présence de suint. Mais ce suint agglomère aussi des poussières, & autres "ch'nis".
Et la présence de suint est irrégulière.
L'autre truc qui me fait tiquer, c'est que ce suint ....suinte facilement! Risque de contamination de la poudre assez important, ça se liquéfie à assez basse température.
Logiquement la "bourre" de laine va se retrouver compressée contre la base de la balle qui va commencer à avancer ...et "en même temps" va commencer à se consumer et se transformer en une masse huileuse;la lanoline;qui elle même durant le trajet dans le canon va se mettre à "cuire" jusqu'à atteindre sa température de combustion (inconnue) et bruler avec ses impuretés ?
Pour mémoire la liquéfaction de la lanoline se situe vers +/- 38° ;on peut donc considérer que le "suint" va se mettre à "suinter" un peu plus tôt. Le risque pour une "Chasse au Bison" par des températures inférieures à 20° avec une cartouche chargée la veille et conservée au frais ("chambrée" ) devrait être limitée.
J'ai retrouvé la munition militaire avec de la laine (cardée) c'était la 577 Snider :https://sites.google.com/site/britmilammo/-577-inch-snider/-577-inch-ball-pattern-i-to-v
577 inch Ball Pattern I
"Cartridge Boxer Ball for Snider Rifle Pattern I" was approved in August 1866 and shown in LoC Paragraph 1328 dated December 1866.
[url=https://sites.google.com/site/britmilammo/-577-inch-snider/-577-inch-ball-pattern-i-to-v/Snider Pat 1.jpg?attredirects=0][/url]
The .577 inch Pattern I cartridge featured the early form of the Boxer case with a folded brass base cup of the "Potet" type, rather in the manner of a shotgun cartridge. The case consisted of two thicknesses of a coil of brass foil 3 thou. thick and covered with thin white paper. This was riveted to the base by means of the Boxer cap chamber.
The round nosed bullet was pure lead with a base cavity containing a clay plug and the nose was hollow and filled with a sycamore wood plug. There were four cannelures and the bullet weight was 525 grains. The bullet was coated with beeswax and secured by choking the foil case into the lower of the bullet cannelures.
The propellant charge was 68 to 72 grains of RFG Blackpowder with a small wad of carded wool above.
In order to get the new ammunition into the hands of the troops as quickly as possible, quantities of cases were also ordered from Eley Brothers for loading at Woolwich, but these Eley cases were soon condemned as unserviceable, adding to the government's displeasure with the company.
The Pattern I was not successful and was soon ordered to be returned to Woolwich for conversion to Blank and a Pattern II introduced. The Pattern I was only manufactured in 1866/67.
EKAERGOS- Pilier du forum
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Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
Effectivement, je dirais même que ça fait très snob !!!deGuers a écrit:Quant à " se tirer une ogive dans le pied" , c'est maladroit , ridicule et douloureux .
Ecoute, mais ne fait pas toujours ce qu'on lui dit !!!
Vernois- Membre
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Date d'inscription : 29/05/2020
Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
La laine, ça ne contient tout de même pas tant de suint que ça ; et je ne sais pas où est la lanoline, peut-être justement dans le suint car les piqures d'épines reçues en manipulant des moutons à fourrure farcie d'épines ne s'infectent pas tellement. En ce cas, dans une bourre de laine la quantité de lanoline serait bien symbolique...
La laine elle-même charbonne et brûle, une de ses caractéristiques étant de s'éteindre immédiatement sans conserver de braise, dès qu'elle est hors du feu (ce pourquoi on l'utilisait pour les gargousses d'artillerie avant d'opter pour les rebuts de soie).
N'oublions pas que pour brûler il faut de l'oxygène, et que dans la poudre à poudre en combustion il n'y en a pas en rab, d'autant que la PN est généralement dosée pour une combustion incomplète, qui délivre une pression supérieure.
La laine est donc peut-être une simple bourre neutre, faisant éventuellement un peu joint, ou juste destinée à réduire la charge du 577 Snider, voire à simplement régulariser la hauteur de la charge pour que la balle soit bien appuyée (la cartouche en feuillard étant fragile, mieux valait qu'à l'intérieur tout soit bien tassé).
Un avantage de la laine pouvant être d'éviter les projections trop incendiaires, susceptibles de perturber le bel ordonnancement de la manoeuvre en zones arides et sèches...
L'aspect hygroscopique, si la cartouche est relativement étanche (le bout trempé dans la cire fondue), ne serait-il pas plutôt positif ? En fixant dans la bourre l'humidité emprisonnée à l'encartouchage ou infiltrée par la suite, ça tiendrait la poudre plus sèche, non ?
Cependant, j'avais poinçonné au milieu de la rondelle un trou de 2 ou 3 mm pour loger le tortillon du calepin (ce pourquoi elle se brisait souvent à l'impact sur l'eau). Peut-être pourrait-on augmenter le diamètre du trou, transformant la rondelle en anneau, pour le remplir de graisse molle afin d'augmenter le volume de grease-cookie ? Il y a toutefois alors un risque que les gaz ne s'infiltrent entre le cul de la balle et la rondelle, décollant celle-ci et annulant son effet de joint (une rondelle carton sur la poudre empêcherait cette infiltration, mais elle isolerait de la flamme la graisse emprisonnée au milieu de la rondelle, et empêcherait peut-être sa pulvérisation.
Un autre moyen d'apporter de la graisse est de tremper l'ogive dans la graisse mi-dure (jusqu'à 2 ou 3 mm sous le collet si on veut faire joint pour éviter l'encrassement de la chambre). Au fil de l'accélération la graisse glisse le long de l'ogive et alimente continuellement la zone de frottement (s'il y a trop de graisse ou si elle est trop dure, on peut la récupérer sur la cible, autour du point d'impact).
Il n'est toutefois pas garanti que ça ramollisse les crasses ; mais en chargement par la culasse l'important est surtout que les crasses n'engorgent pas la chambre.
Certes, un canon trop sale risque de perdre en précision, mais si on a beaucoup tiré et qu'on tire encore sans avoir le temps de nettoyer, c'est qu'on arrive au contact et alors la précision n'importe plus guère, seule la vitesse compte (si alors on a un instant de répit, on va le consacrer à monter la bayonnette plutôt qu'à nettoyer le canon) !
La laine elle-même charbonne et brûle, une de ses caractéristiques étant de s'éteindre immédiatement sans conserver de braise, dès qu'elle est hors du feu (ce pourquoi on l'utilisait pour les gargousses d'artillerie avant d'opter pour les rebuts de soie).
N'oublions pas que pour brûler il faut de l'oxygène, et que dans la poudre à poudre en combustion il n'y en a pas en rab, d'autant que la PN est généralement dosée pour une combustion incomplète, qui délivre une pression supérieure.
La laine est donc peut-être une simple bourre neutre, faisant éventuellement un peu joint, ou juste destinée à réduire la charge du 577 Snider, voire à simplement régulariser la hauteur de la charge pour que la balle soit bien appuyée (la cartouche en feuillard étant fragile, mieux valait qu'à l'intérieur tout soit bien tassé).
Un avantage de la laine pouvant être d'éviter les projections trop incendiaires, susceptibles de perturber le bel ordonnancement de la manoeuvre en zones arides et sèches...
L'aspect hygroscopique, si la cartouche est relativement étanche (le bout trempé dans la cire fondue), ne serait-il pas plutôt positif ? En fixant dans la bourre l'humidité emprisonnée à l'encartouchage ou infiltrée par la suite, ça tiendrait la poudre plus sèche, non ?
Je suis resté autour de 3 mm, comme pour le 11 mm Gras, et je doute que 1 mm puisse former un joint (pas une histoire de briser, mais plutôt de surface de contact cire / paroi). Il faudrait essayer 2 mm, mais seule la piscine peut donner un verdict imparable et immédiat.deGuers a écrit:@Verchère : cette rondelle de cire dure , pour une cartouche PN standard ( genre 11 Gras / .45-70 GVT ) , quelle en serait l'épaisseur en recherchant un compromis : pas trop épaisse pour ne pas empiéter sur le grease cookie , mais suffisamment pour ne pas se briser ?
Cependant, j'avais poinçonné au milieu de la rondelle un trou de 2 ou 3 mm pour loger le tortillon du calepin (ce pourquoi elle se brisait souvent à l'impact sur l'eau). Peut-être pourrait-on augmenter le diamètre du trou, transformant la rondelle en anneau, pour le remplir de graisse molle afin d'augmenter le volume de grease-cookie ? Il y a toutefois alors un risque que les gaz ne s'infiltrent entre le cul de la balle et la rondelle, décollant celle-ci et annulant son effet de joint (une rondelle carton sur la poudre empêcherait cette infiltration, mais elle isolerait de la flamme la graisse emprisonnée au milieu de la rondelle, et empêcherait peut-être sa pulvérisation.
Un autre moyen d'apporter de la graisse est de tremper l'ogive dans la graisse mi-dure (jusqu'à 2 ou 3 mm sous le collet si on veut faire joint pour éviter l'encrassement de la chambre). Au fil de l'accélération la graisse glisse le long de l'ogive et alimente continuellement la zone de frottement (s'il y a trop de graisse ou si elle est trop dure, on peut la récupérer sur la cible, autour du point d'impact).
Il n'est toutefois pas garanti que ça ramollisse les crasses ; mais en chargement par la culasse l'important est surtout que les crasses n'engorgent pas la chambre.
Certes, un canon trop sale risque de perdre en précision, mais si on a beaucoup tiré et qu'on tire encore sans avoir le temps de nettoyer, c'est qu'on arrive au contact et alors la précision n'importe plus guère, seule la vitesse compte (si alors on a un instant de répit, on va le consacrer à monter la bayonnette plutôt qu'à nettoyer le canon) !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: et si on parlait un peu du 12,7x44r
" - Quel poète ce Verchère ... " .
Arthur Rimbaud , trafiquant de fusils Gras , en conversation avec Hugo Pratt .
J'en ai acheté en épave à As Eïla , en plein désert à la frontière Djiboutienne ; il y avait même un 1878 de Marine .
Arthur Rimbaud , trafiquant de fusils Gras , en conversation avec Hugo Pratt .
J'en ai acheté en épave à As Eïla , en plein désert à la frontière Djiboutienne ; il y avait même un 1878 de Marine .
deGuers- Pilier du forum
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