Fusil GRAS 1866-74 quelle baionnette ?

je voudrai équiper mon fusil Gras 1866-74 d'une baïonnette, jusque la tout va bien ,quel modèle ?
j'étudie la littérature Boudriot ,Huon ,....et la on me dit sabre baïonnette Chassepot ou épée baïonnette modèle 1874 Gras au choix!

laquelle mettre ?

je regarde un peu tout ce qui se vend ,et je m’aperçois :

 que pour les baïonnettes Gras il existe 2 types de police une correspondant à celle des Chassepots et une pour celle des Gras







que les polices sont bien respectées selon les modèles d'armes
1866-74



1874





Je déduis que les manufactures ont fait l'effort lors des transformations des fusils Chassepots en Gras de conserver la même police de caractère pour  les matricules .

en matriculant les  nouvelles culasses et les baïonnettes  avec l'ancienne police "droite"pour les  Chassepots modifiés ou en mettant la nouvelle police type "Anglaises" pour les nouveaux Fusils  Gras "purs".


je vois mal le même  régiment d'infanterie avec des modèles de baïonnettes différents (partie sabre baïonnette partie épée baïonnette)selon l'origine de l'arme,??????????
ou alors pour la cohérence des uniformes et des baïonnettes il faudrait des régiments équipés uniquement avec des Chassepots transformés ou avec des Gras "purs"  ,mais cela est il possible ?

tout cela me fait penser que Boudriot et Huon ont tout faux!
tous les Fusils du système Gras n'avaient que des épées baïonnettes type Gras (avec une police du  matricule adaptée à l'origine du fusil)et pas de sabre baïonnette type Chassepot!


pour être cohérent ,je dois donc trouver une épée baïonnette Gras avec l'ancienne police pour mon 1866-74  et surtout pas un sabre baïonnette Chassepot qui n'a jamais équipé les Fusils Gras du moins dans la théorie de ce qui a été prévu à l'époque!

quel est votre avis ,

Les militaires utilisaient l'épée-baïonnette Gras sur le fusil d'infanterie, tandis que la Gendarmerie utilisait le sabre-baïonnette Chassepot sur leurs carabines.

oxi81 a écrit:Les militaires utilisaient l'épée-baïonnette Gras sur le fusil d'infanterie, tandis que la Gendarmerie utilisait le sabre-baïonnette Chassepot sur leurs carabines.

 je suis d'accord avec toi ,tu confirmes donc que les fusil n'ont reçu que l'épée baïonnette ?

mais si tu reprends "les fusils Français à verrou" de Huon p 51 il dit que le "fusil peut avoir les deux"??????????

Il est peut être possible que certains régiments aient reçu des baïos Chassepot... peut être en attendant la perception des baïos Gras.
Mais dans l'absolu, sur un fusil d'infanterie Gras, il vaut mieux monter une baïo Gras.

Bonjour,

Techniquement, le fusil Gras peut recevoir la baïonnette mdle 1866 à lame yatagan destinée au Chassepot. Mais réglementairement, il reçois la baïonnette mdle 1874, ce sont les mousquetons d'artillerie qui ont gardés la mdle 1866 (mème si on peut monter dessus une 1874 sans problème).

Elles sont totalement interchangeable, que ce soit pour 1866-74 ou 1874, il n'y à qu'une différence de police de caractère, le genre de masturbation intellectuelle typique de l'armée Française. Après, ça dépend si tu en veux une avec la mème police ou pas, mais comme de toute façon ta baïonnette ne sera pas au numéro de l'arme, tu n'as pas à trop te casser la tète, prend la première mdle 1874 en bon état qui te plait.

 
C'est ce que j'ai fait pour mon fusil d'infanterie Gras.
Je lui ai trouvé une baïo Gras de la même manufacture et de la même année que le fusil (St Etienne, 1875)

Bonsoir, les premiers fusils Gras sortis ont été équipés de la baïonnette 1866 et vers la fin de la modification des 1866 en 1866/74 il a été décidé par le ministère que pour faire des économies et vu le nombre important de SB 1866 en stock les fusils 66/74 seraient équipées de ce sabre baïonnette. Je ne sais plus exactement vers quelle date, mais c'était assez tardivement dans la production.

Bonsoir, un élément de réponse...

"4 décembre 1874 :
Toutefois, pour permettre de distinguer les pièces de la culasse mobile des fusils Mle 74 et Mle 66-74 portant la même lettre de série et le même numéro, les lettres de série affectées aux fusils Mle 74 devront être des lettres italiques et non des lettres romaines.
Les marques inscrites sur la monture, le canon, la baguette et l’épée baïonnette seront apposées ainsi qu’il est prescrit pour les pièces semblables des fusils Mle 66 et l’on se conformera pour les marques qui doivent être mises sur les pièces de la culasse mobile, aux indications données dans les tables des dimensions du fusil Mle 74".

La transformation des fusils Mle 1866 au système 1874 commencera tardivement, en 1877 et s'étendra sur plusieurs années... 

oxi81 a écrit:Les militaires utilisaient l'épée-baïonnette Gras sur le fusil d'infanterie, tandis que la Gendarmerie utilisait le sabre-baïonnette Chassepot sur leurs carabines.

Plus exactement, le sabre baïonnette était utilisé sur la carabine de Gendarme à pied, les Gendarmes à cheval utilisent une baïonnette à douille Mle 1866-74

Bonjour, le sabre baïonnette était aussi utilisé sur le mousqueton d'artillerie Mle 1874, dans ce cas, en plus du numéro de fusil la croisière était frappée en son milieu d'un "M" pour mousqueton con cela avait été fait sur les sabres baïonnettes 1842 en leurs temps....

ma théorie est fausse      Huon et Boudriot ont raison (rendons à césar ce qui est à césar)

en fouillant dans la doc (instruction de 1884)de Verchere je tombe sur cela:



les fusils reçoivent bien officiellement les deux types de baïonnettes.

mais comment faisaient ils pour s'y retrouver ?
certains régiments n'avaient ils que le sabre et d'autres l'épée baïonnette ? le sabre baïonnette était il réservé à certains personnels ?

Malgré le voeu d'interchangeabilité, chaque bayonnette est attribuée à un fusil bien déterminé ; alors ça ne doit poser de problème que pour le coup d'oeil en ordre serré...
Surtout si l'ensemble du régiment défile, parce qu'un peloton choisi pour une prise d'armes, on lui refile éventuellement des armes choisies, particulièrement astiquées, munies de bretelles affriolantes...

La bayonnette était importante, les hommes la gardaient au côté quand ils partaient en permission ; du moins jusqu'à une certaine date (elle avait parfois un peu trop de mal à rester sagement au fourreau).