Rolling Block 1867/89 suédois
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Nicomidway a écrit:Intéressant le coup du Lee collet die 8x57. Cela reste bien plus économique que le CH4 surtout pour un recalibrage partiel (si les dimensions internes du canon correspondent).
+1 avec Verchère pour la prise d’empreintes. Certains canons de 67/89 sont bien au ∅.323 alors que d'autres descendent à ∅.321.
Je crois avoir retrouvé le sujet dont tu parles.
C'est le sujet dédié au rolling block et au 8x58 rd d'une douzaine de pages de ce forum.
Il ne dit pas (sauf lecture trop rapide de ma part) que son canon descend à .321, mais il indique qu'il utilise des ogives Hornady Interlock de .321
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Je te conseille de démarrer à 0,8....Le Hug a écrit:Je n'ai fait aucun moulage de chambre, ni n'en ai jamais fait jusqu'à présent.
Je vais donc devoir m'atteler à un moulage au "cerrosafe".
En attendant, je pense ne pas craindre grand chose avec les balles électrocuivrées qui doivent être bien plus molles que des balles chemisées.
Je vais donc démarrer sans moulage de chambre avec la combinaison indiquée ci-avant.
Je ferai une cartouche d'essai, non amorcée, avec le joint torique afin de voir si le bloc ferme sans difficulté.
Si c'est bon, j'en recharge quelques unes, je vais démarrer avec la A0, peut être pas en dessous de 0,9 g avec escalier jusqu'à 1g, pour que le fire forming fonctionne.
En revanche, je suis assez hésitant à dépasser le gramme, j'ai souvent lu qu'une charge de plus de 1 g dans des douilles à collet rétreint n'était pas recommandée. Maintenant, je ne sais s'il s'agit d'un excès de prudence ou d'un risque réel. D'où la nécessité d'un escalier progressif avec inspection méticuleuse des étuis et des logements d'amorce.
Tous les éléments de ma commande sont expédiés, à l'exception du shell holder n°16. J'espère que ça ne sera pas l'élément retardateur de tout cet ensemble.
J'ai toutefois bien lu tous les bons conseils de Verchère. Je demanderai éventuellement à des membres du club plus expérimentés que je ne le suis s'ils accepteraient de me forcer une balle de plomb pour prendre les mesures, ou me faire un moulage. Il y a en effet quelques gars assez pointus qui rechargent des calibres assez rares, coulent leurs balles (ce que je ne fais pas, et ne ferai pas pour plusieurs raisons: appartement, manque de temps avec une profession déjà fort chronophage et beaucoup de loisirs à côté, manque d'envie, investissement de départ important dans les moules, etc).
De ce point de vue, les balles électrocuivrées ne sont pas si mal.
Un élément que je n'ai pas pour la confection de la cartouche: l'enfoncement de la balle H&N dans l'étui? Etant donné les incidences sur la pression, cet élément me parait essentiel.
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Cette table de dimensions, je l'ai sans doute pêchée sur TCAR mais je ne sais plus dans quel sujet ; alors je la remet :
Un projectile de 8.25 (presque .325) à bout rond, chemise ouverte à l'arrière et culot nettement creux, c'est tout à fait le style de l'époque et pour moi ça ressemble à une balle "à compression" destinée à un canon pouvant atteindre voire dépasser largement 8.30 à fond de rayures...
Une balle en plomb cuivrée est peut-être plus malléable qu'une chemisée (mais ça dépend peut-être de la chemisée) ; par contre elle est aussi bien plus fusible, si les gaz ont la place de fuir en fond de rayure.
Un projectile de 8.25 (presque .325) à bout rond, chemise ouverte à l'arrière et culot nettement creux, c'est tout à fait le style de l'époque et pour moi ça ressemble à une balle "à compression" destinée à un canon pouvant atteindre voire dépasser largement 8.30 à fond de rayures...
Une balle en plomb cuivrée est peut-être plus malléable qu'une chemisée (mais ça dépend peut-être de la chemisée) ; par contre elle est aussi bien plus fusible, si les gaz ont la place de fuir en fond de rayure.
Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Bon ok. Ça semble indispensable effectivement. Je vais essayer un moulage avec de la cire, on va voir si ça marche bien.
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Oui et bien fait attention a certains pointus du club. Car si cela est un club de chez moi . Un seul ou deux est valable et cela n’est pas un certain champion !.Le Hug a écrit:Je demanderai éventuellement à des membres du club plus expérimentés que je ne le suis s'ils accepteraient de me forcer une balle de plomb pour prendre les mesures, ou me faire un moulage. Il y a en effet quelques gars assez pointus qui rechargent des calibres assez rares, coulent leurs balles .
pmh- Membre expert
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Le Hug a écrit:Nicomidway a écrit:Intéressant le coup du Lee collet die 8x57. Cela reste bien plus économique que le CH4 surtout pour un recalibrage partiel (si les dimensions internes du canon correspondent).
+1 avec Verchère pour la prise d’empreintes. Certains canons de 67/89 sont bien au ∅.323 alors que d'autres descendent à ∅.321.
Je crois avoir retrouvé le sujet dont tu parles.
C'est le sujet dédié au rolling block et au 8x58 rd d'une douzaine de pages de ce forum.
Il ne dit pas (sauf lecture trop rapide de ma part) que son canon descend à .321, mais il indique qu'il utilise des ogives Hornady Interlock de .321
Ce fut donc une mauvaise interprétation de ma part.
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Moulage à la cire pour les rayures... Pas bien précis ; et ça s'écrase sous le pied à coulisse.
Le soufre est plus fiable, en ajoutant 0.2% aux mesures pour compenser le retrait. La réussite demande un peu de pratique mais ça se fait sans aucun matériel spécifique. Le Cerrosafe non plus, mais faut l'acheter.
L'empreinte au plomb (pur) tassée en place demande effectivement plus de matériel (2 baguettes avec poussoirs plats du bon diamètre) ; et aussi de la pratique.
Je vais peut-être me faire incendier ou traiter d'élitiste, mais j'arrive pas à comprendre comment on peut prétendre tirer avec des armes du XIXe siècle en n'ayant pas plus de connaissances et de moyens techniques qu'un tireur à la 22 LR...
Qui oserait faire pareil avec une simple motocyclette des années 30 ? Partir en rando sans avoir la moindre notion de mécanique et l'outillage minimum (marteau, clef à molette, bobine de fil de fer et pince coupante) ?
Le soufre est plus fiable, en ajoutant 0.2% aux mesures pour compenser le retrait. La réussite demande un peu de pratique mais ça se fait sans aucun matériel spécifique. Le Cerrosafe non plus, mais faut l'acheter.
L'empreinte au plomb (pur) tassée en place demande effectivement plus de matériel (2 baguettes avec poussoirs plats du bon diamètre) ; et aussi de la pratique.
Je vais peut-être me faire incendier ou traiter d'élitiste, mais j'arrive pas à comprendre comment on peut prétendre tirer avec des armes du XIXe siècle en n'ayant pas plus de connaissances et de moyens techniques qu'un tireur à la 22 LR...
Qui oserait faire pareil avec une simple motocyclette des années 30 ? Partir en rando sans avoir la moindre notion de mécanique et l'outillage minimum (marteau, clef à molette, bobine de fil de fer et pince coupante) ?
Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Verchère a écrit:
Je vais peut-être me faire incendier ou traiter d'élitiste, mais j'arrive pas à comprendre comment on peut prétendre tirer avec des armes du XIXe siècle en n'ayant pas plus de connaissances et de moyens techniques qu'un tireur à la 22 LR...
Qui oserait faire pareil avec une simple motocyclette des années 30 ? Partir en rando sans avoir la moindre notion de mécanique et l'outillage minimum (marteau, clef à molette, bobine de fil de fer et pince coupante) ?
Je lis avec attention vos interventions qui sont la plupart du temps constructives, mais je trouve ce passage déplacé.
Je remets les tables de chez Norma spécifiques à ce calibre pour ce fusil:
Les tables sont bien données pour des balles de .323.
Il s'agit de tables de chez Norma.
Il s'agit de tables de chez Norma pour le Rolling Block 1867/89.
Pourquoi un fabriquant comme Norma éditerait de telles tables s'il ne fallait pas les suivre?
Il y a quand même un monde entre le tireur à la .22 LR et le passionné qui reproduit les pas de vis des anneaux de grenadières de fusils du 19è siècle (ni l'un ni l'autre ne me semblent honteux ou critiquables).
Ce monde est certainement constitué de la majorité des tireurs, qui ne sont peut être pas prêts à attendre 30 ans avant de commencer à recharger.
Pour le surplus, je me suis reporté aux sujets de ce forum, notamment celui-ci:
https://www.tircollection.com/t17743p75-8x58r-rb-suedois-m1889
Y sont utilisées des balles H&N en .323 comme j'entends le faire.
Je ne trouve pas votre commentaire élitiste, je trouve qu'il s'agit simplement de votre point de vue, assez restrictif.
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Verchère a écrit:
Je vais peut-être me faire incendier ou traiter d'élitiste, mais j'arrive pas à comprendre comment on peut prétendre tirer avec des armes du XIXe siècle en n'ayant pas plus de connaissances et de moyens techniques qu'un tireur à la 22 LR...
Qui oserait faire pareil avec une simple motocyclette des années 30 ? Partir en rando sans avoir la moindre notion de mécanique et l'outillage minimum (marteau, clef à molette, bobine de fil de fer et pince coupante) ?
Et bien moi je ne suis pas un élitiste mais un égalitariste .Et je suis capable de prendre un moulage de chambre avec du silicone RTV et l’empreinte des rayures avec une balle de plomb pur , une baguette en bronze ,un maillet , et bien sur du dégrippant .
Qu’est-ce je suis intelligent, ma femme va être contente !.
Et puis il me viendrait franchement pas l’idée de partir en randonnée avec un motocyclette des années 30 . Parce que moi monsieur , je fais souvent de la rando en VTT électrique , et déjà que s’est pénible , alors avec un engin qui risque de tomber en morceau , non !.
pmh- Membre expert
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Ma foi, si nous sommes dans le même stand, je crois que tu vas pouvoir m'aider à le faire, ce fameux moulage de chambre... J'y serai sans doute demain après midi, pour quelques tirs d'essai!pmh a écrit:Verchère a écrit:
Je vais peut-être me faire incendier ou traiter d'élitiste, mais j'arrive pas à comprendre comment on peut prétendre tirer avec des armes du XIXe siècle en n'ayant pas plus de connaissances et de moyens techniques qu'un tireur à la 22 LR...
Qui oserait faire pareil avec une simple motocyclette des années 30 ? Partir en rando sans avoir la moindre notion de mécanique et l'outillage minimum (marteau, clef à molette, bobine de fil de fer et pince coupante) ?
Et bien moi je ne suis pas un élitiste mais un égalitariste .Et je suis capable de prendre un moulage de chambre avec du silicone RTV et l’empreinte des rayures avec une balle de plomb pur , une baguette en bronze ,un maillet , et bien sur du dégrippant .
Qu’est-ce je suis intelligent, ma femme va être contente !.
Et puis il me viendrait franchement pas l’idée de partir en randonnée avec un motocyclette des années 30 . Parce que moi monsieur , je fais souvent de la rando en VTT électrique , et déjà que s’est pénible , alors avec un engin qui risque de tomber en morceau , non !.
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Que nous sommes dans le même stand ou pas , je peu déjà t’aider .
Voici le lien pour le silicone RTV et voila comment faire .
https://www.rougier-ple.fr/rtv-151-cata.1kg.r.html
Dès que tu as ton silicone , tu bouche le canon , un peu plus loin que l’emplacement de la balle ,ceci avec une boule de papier alu qui doit rester bien coincé a sa place .
Tu donne un léger coup de bombe a huile ,puis tu place ton arme canon en bas . Avec le silicone RTV et son durcisseur que tu auras mélangé ( suivre le mode d’emplois ) . Tu verse le liquide visqueux dans la chambre .
Au bout de 48h , le silicone est sec et en le travaillant avec ton doigt et en le poussant avec une baguette dans le canon vers la culasse ,tu pourra le décoller .
Ce type de silicone est fait pour les maquettistes et autres, je peux te garantir que tu vas mouler tous se qu’il y as dans la chambre. Si il y a une rayure par exemple elle se retrouveras en relief sur le moule .
exemple:
pmh- Membre expert
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Intéressant, ta méthode au silicone.
J'ai néanmoins une réserve: au cas ou il y ai une aspérité,& que le produit va s'y mouler. Comment fait on si le démoulage est impossible?
(p'i c'est pas donné, 32, 90€+frais de port, pour 100g de produit!)
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Il ne peut être impossible de le retirer ,sauf si par exemple tu moule un canon coudé .Pâtre a écrit:
Intéressant, ta méthode au silicone.
J'ai néanmoins une réserve: au cas ou il y ai une aspérité,& que le produit va s'y mouler. Comment fait on si le démoulage est impossible?
(p'i c'est pas donné, 32, 90€+frais de port, pour 100g de produit!)
Je l’ai vu faire , un ami a mouler des figurines aux formex complexe de la taille d’un pouce humain et croyez moi ou non . L’empreinte est superbe , yeux , main etc..
Pour mon exemple sur mon pistolet , j’ai tiré , le silicone s’est étiré et a la sorti a repris la forme.
Bien sur tu ne pourrais pas mouler l’intérieur d’un mécanisme complexe avec des ressorts sans procéder a un petit travail de carottes de moulage .
Voila pourquoi j’ai dis qu’il faut donner un coup d’huile fine pour la facilité de démoulage et sur le Rolling Block il suffit de faire dépasser de la chambre, un tube de quelques centimètres. De plus ,et malheureusement pour l’écologie le silicone vieillis très bien au stockage .
pmh- Membre expert
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Ok!
C'est intéressant, ces méthodes "à froid".
N'hésite pas à faire un sujet détaillé!
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Le moulage polymérisé oui ; le bidon de produit de base c'est beaucoup moins sûr...pmh a écrit:... De plus ,et malheureusement pour l’écologie le silicone vieillis très bien au stockage
J'ai utilisé ça (silicone pour moulages dentaires et pour moulages de statues) pour quelques travaux de copie d'éléments anciens, ensuite coulés en résine, zamak ou bronze.
C'est effectivement très commode et la durée de prise permet aux bulles de remonter. Si on veut démouler avec certitude le moulage d'un trou, on plonge dans la pâte une tige conique huilée ; en ôtant la tige le moulage peut se déformer et sortir ; en remettant la tige il reprend la forme initiale. Idem en extérieur, la technique du "moule chaussette" : une couche de silicone de quelques mm d'épaisseur, si possible pourvue de bosses de repérage, et on coule dessus une chape en plâtre. En enlevant la chappe le silicone souple se décolle aisément de l'objet, et en re-calant cette peau dans la chape elle restitue très exactement la forme.
C'est comme ça qu'on copie les originaux, pour couler les bronzes d'art. Avant on faisait ça en gélatine mais ça ne se conservait pas. Il y a aussi eu le "Vinamold", plastique caoutchouteux fondant à très basse température (guère plus de 100°), qui était déjà presque aussi intéressant que le silicone (et moins capricieux sur la durée de péremption).
Mais tous ces produits ont un énorme inconvénient : ça reste relativement mou, et on ne peut pas y relever des cotes précises.
C'est pourquoi, pour les moulages dimensionnels, on utilise généralement autre chose.
Quand, jeune abonné à Cibles, je lisais Clergeau, Josserand, et consorts, j'ai découvert que le moulage au soufre était incontournable, pour ainsi dire gratuit, réalisable n'importe où avec trois fois rien... Alors pourquoi se compliquer la vie ?
Je dois tout de même reconnaître que le moulage soufre n'est pas si simple à réussir sans en flanquer partout, et que dans une chambre un peu pourrie ça ne ressort pas ! Sauf en miettes et encore, parfois il faut dégager le moulage avec une tige chauffée, ce qui est un sacré bazar (mais c'est quand même des cas où le simple coup d'oeil suffisait à voir que c'est tellement bouffé que c'est intirable).
Re: Rolling Block 1867/89 suédois
J'ai resorti le Rollin' block ce matin, avec divers essais.
Etuis PPU, balles Sellier&Bellot FMJ 196 grains, tubal 3000 2,02 grammes (encadrés en rouge):
Tout identique mais avec une charge plus forte de TU3000 : 2,10 g (4 tirs en cible, le premier tir fut un tir "flambé").
ça groupe pas mal, peut être mieux à 2,10 g qu'à 2,03 g. Les séries intermédiaires à 2,05 et 2,07 g n'ont pas été meilleures, mais je referai des essais avec le chronographe la prochaine fois, et avec un escalier plus serré, car en l'état je n'ai aucune idée de la vitesse de sortie des balles, probablement très en dessous des 680 m/s des Norma mais je ne compte pas monter si haut. Et aussi avec un peu moins de stress. La détente est directe, certains diraient dure, mais on prend le pli: on positionne son index au plus bas sur la détente, et ça part bien.
Les autres impacts correspondent au forming des douilles Bertram 8X58 RD avec 1g de A0. Je n'ai recherché aucune précision particulière dans le tir des munitions Bertram, juste me faire un peu plaisir avec des tirs sans appui, et faire essayer les amis, cela correspond aux autres impacts sur les cibles. Ce sont ces douilles que j'utiliserai désormais et non plus les douilles de 8x56 mannlicher. Ces douilles ont un bourrelet trop fin, l'amorce dépasse systématiquement de son logement après les tirs. Pour le petit joint d'étanchéité, il empêche une fermeture complète du bloc. Dans un krag, le forming des douilles de 8x56 avec le petit joint ne doit pas poser de problème car la culasse verrouille tout de suite, alors que sur le Rolling block le verrouillage ne se fait qu'après que le chien ait été libéré, du coup le bloc ferme mal et je n'ai pas envie de m'y risquer. A choisir, je trouverais presque les douilles de 7,62x54 meilleures, le bourrelet est aussi épais en son centre qu'avec les douilles de 8x58 RD et l'amorce ne resort pas. Dans l'idéal les douilles sont obtenues à partir de 45-90 recuits, reformés, dans plusieurs jeux d'outils et raccourcis.
SI cela intéresse quelqu'un je peux passer les douilles de 8x56 au jeu d'outils et les céder à prix symbolique ou échanger pour des PPU 7,62 russian.
De gauche à droite, 8X58RD, 8X56 mannlicher, 7,62x54 PPU.
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Si après le tir l'amorce ressort, ça veut dire qu'il y a excès de feuillure et que la pression n'a pas été suffisante pour allonger la douille ; il n'y a je crois aucune autre explication possible.
Il n'est toutefois pas toujours indispensable d'augmenter la pression !
Mieux vaut d'abord commencer par corriger l'excès de feuillure...
Assurément, sur un RB le joint torique peut empêcher la fermeture ; il faudrait que l'effort de compression soit inférieur à la dureté du cliquet de verrouillage du bloc (je ne connais pas assez les subtilités de la modification suédoise, et ne peux que me référer au mécanisme Remington d'origine).
C'est donc l'un des cas où le jonc en cuivre écrasé juste à l'épaisseur désirée trouverait une application. C'est pas si compliqué à réaliser (détails sur le sujet << https://www.tircollection.com/t26661-rechargement-du-8-x-51-r-lebel-balle-d-tpm327d >> je crois) et peut permettre d'éviter la recherche forcenée (ou onéreuse) de tel ou tel type de douille en particulier.
Il n'est toutefois pas toujours indispensable d'augmenter la pression !
Mieux vaut d'abord commencer par corriger l'excès de feuillure...
Assurément, sur un RB le joint torique peut empêcher la fermeture ; il faudrait que l'effort de compression soit inférieur à la dureté du cliquet de verrouillage du bloc (je ne connais pas assez les subtilités de la modification suédoise, et ne peux que me référer au mécanisme Remington d'origine).
C'est donc l'un des cas où le jonc en cuivre écrasé juste à l'épaisseur désirée trouverait une application. C'est pas si compliqué à réaliser (détails sur le sujet << https://www.tircollection.com/t26661-rechargement-du-8-x-51-r-lebel-balle-d-tpm327d >> je crois) et peut permettre d'éviter la recherche forcenée (ou onéreuse) de tel ou tel type de douille en particulier.
Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Verchère a écrit:Si après le tir l'amorce ressort, ça veut dire qu'il y a excès de feuillure et que la pression n'a pas été suffisante pour allonger la douille ; il n'y a je crois aucune autre explication possible.
Il n'est toutefois pas toujours indispensable d'augmenter la pression !
Mieux vaut d'abord commencer par corriger l'excès de feuillure...
Assurément, sur un RB le joint torique peut empêcher la fermeture ; il faudrait que l'effort de compression soit inférieur à la dureté du cliquet de verrouillage du bloc (je ne connais pas assez les subtilités de la modification suédoise, et ne peux que me référer au mécanisme Remington d'origine).
C'est donc l'un des cas où le jonc en cuivre écrasé juste à l'épaisseur désirée trouverait une application. C'est pas si compliqué à réaliser (détails sur le sujet << https://www.tircollection.com/t26661-rechargement-du-8-x-51-r-lebel-balle-d-tpm327d >> je crois) et peut permettre d'éviter la recherche forcenée (ou onéreuse) de tel ou tel type de douille en particulier.
Verchère, merci pour ta réponse, j'ai lu avec attention le sujet consacré aux balles TPD pour les lebel et berthier, dont j'ignorais l'existence.
Beaucoup de choses intéressantes sur ton sujet, et de points communs avec la cartouche de lebel:
- douille à bourrelet en forme de bouteille
- originellement des cartouches avec des balles à compression qui ont évolué pour s'accommoder de balles chemisées.
- le recalibrage partiel avec conservation d'un petit épaulement (comme pour le rechargement d'une simili GP90) permet de moins fatiguer les étuis, d'assurer une meilleure étanchéité, et un meilleur centrage dans des chambres avec un vol libre long,
- les étuis disponibles pour refaire la 8x50 lebel ou de la 8mm danoise ne sont pas satisfaisants (sous-côtés pour les 8 lebel PPU, et étuis Bertram fragiles pour les 8 danoises).
- on utilise une poudre vive pour tirer une balle chemisée dans le 8 danoise à cause du volume important de l'étui, une poudre moyenne/lente pouvant causer des surpressions
- le forming des douilles avec joint thorique ou petites rondelles de cuivre permet d'allonger l'étui à l'épaulement et allonger la douille pour mettre fin aux sorties d'amorces, mais (en tout cas avec les 8 mannlicher formées en 8 danoises) la douille n'expande pas bien au dessus du culot avec risques de rupture d'étuis si chargements pêchus (ce qui devrait être pire avec le rolling block qu'avec un solide lebel).
Il semble bien que la meilleure solution pour arriver à des douilles de 8 danoise correctes passe par les douilles de 45-90 (à moins que PPU ne se décide à commercialiser des étuis de 8x58 RD... Aux bonnes côtes) On peut toujours rêver, la demande doit être quasi-nulle. Je serais curieux d'essayer de reformer quelques étuis de 45-70, si je peux m'en faire prêter, en les passant dans plusieurs jeux d'outils, pour voir.
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
<< Je serais curieux d'essayer de reformer quelques étuis de 45-70, si je peux m'en faire prêter, >>
T'en faire donner, plutôt, car tu pourras difficilement les rendre !
Effectivement, la base du corps des cartouches Mosin et Mannlicher est un peu faible ; parfois ça passe, mais si tu as essayé tu sais ce qu'il en est.
Sur RB une rupture de culot doit effectivement éclabousser vilain ; d'un autre côté les gaz ne sont pas canalisés vers l'oeil par la boîte de culasse, ni vers un magasin susceptible d'éclater sous la pression.
Un vieux torchon enroulé autour, comme à l'époque sur les Sharps ou Snider déglingués...
Le 45-70 pourrait effectivement faire l'affaire, quoi qu'un peu court et à peine gros à la base (facile à essayer). Le reformage ne doit pas poser de problème, à condition de ne pas y aller d'un coup !
Utiliser en étapes intermédiaires des outils d'autres calibres, ou des courtes bagues usinées sur mesures, genre "bushings" de bench-rest.
J'ai développé un système de bagues permettant de presque tout faire, qui se montent dans un manchon Lynx avec vis de réglage en hauteur ; ça ne reviendrait pas cher à produire en série (en fait un acier dur suffit, pas besoin de les tremper), mais pour l'instant y-a pas de fabricant.
Il faudrait pour ça avoir une demande suffisante pour produire une petite série de jeux de bagues, et il est à craindre que ce ne sera jamais le cas, alors je me contente d'en usiner pour moi, sur un vieux tour...
T'en faire donner, plutôt, car tu pourras difficilement les rendre !
Effectivement, la base du corps des cartouches Mosin et Mannlicher est un peu faible ; parfois ça passe, mais si tu as essayé tu sais ce qu'il en est.
Sur RB une rupture de culot doit effectivement éclabousser vilain ; d'un autre côté les gaz ne sont pas canalisés vers l'oeil par la boîte de culasse, ni vers un magasin susceptible d'éclater sous la pression.
Un vieux torchon enroulé autour, comme à l'époque sur les Sharps ou Snider déglingués...
Le 45-70 pourrait effectivement faire l'affaire, quoi qu'un peu court et à peine gros à la base (facile à essayer). Le reformage ne doit pas poser de problème, à condition de ne pas y aller d'un coup !
Utiliser en étapes intermédiaires des outils d'autres calibres, ou des courtes bagues usinées sur mesures, genre "bushings" de bench-rest.
J'ai développé un système de bagues permettant de presque tout faire, qui se montent dans un manchon Lynx avec vis de réglage en hauteur ; ça ne reviendrait pas cher à produire en série (en fait un acier dur suffit, pas besoin de les tremper), mais pour l'instant y-a pas de fabricant.
Il faudrait pour ça avoir une demande suffisante pour produire une petite série de jeux de bagues, et il est à craindre que ce ne sera jamais le cas, alors je me contente d'en usiner pour moi, sur un vieux tour...
Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Verchère a écrit:<< Je serais curieux d'essayer de reformer quelques étuis de 45-70, si je peux m'en faire prêter, >>
T'en faire donner, plutôt, car tu pourras difficilement les rendre !
Effectivement, la base du corps des cartouches Mosin et Mannlicher est un peu faible ; parfois ça passe, mais si tu as essayé tu sais ce qu'il en est.
Sur RB une rupture de culot doit effectivement éclabousser vilain ; d'un autre côté les gaz ne sont pas canalisés vers l'oeil par la boîte de culasse, ni vers un magasin susceptible d'éclater sous la pression.
Un vieux torchon enroulé autour, comme à l'époque sur les Sharps ou Snider déglingués...
Le 45-70 pourrait effectivement faire l'affaire, quoi qu'un peu court et à peine gros à la base (facile à essayer). Le reformage ne doit pas poser de problème, à condition de ne pas y aller d'un coup !
Utiliser en étapes intermédiaires des outils d'autres calibres, ou des courtes bagues usinées sur mesures, genre "bushings" de bench-rest.
Effectivement pour le prêt! Encore que, un nouveau fireforming dans une chambre en 45-70 et la douille reprend ses côtes...
J'ai tiré samedi 20 cartouches rechargées avec les étuis bertram d'origine en 8x58RD.
Ces étuis avaient déjà été tirés une première fois avec 1 gramme de A0 et des balles H&N.
Cette fois ci, je les ai rechargés de la manière suivante:
- 5 cartouches chargées à 30,9 grains de tubal 3000
- 5 à 31,2 grains,
- 5 à 31,5 grains
- 5 à 31,8 grains
Avec les balles Sellier Bellot FMJBT 196 grains en .323.
Longueur des cartouches: 77,5 mm.
Recalibrage du collet uniquement en laissant un petit bourrelet.
L'idée était de mesurer les groupements et les vitesses, un collègue avait apporté son chronographe.
Hélas, des petits imprévus, le chronographe ne pouvant se descendre assez bas, obligeant à recouvrir le support à fusil (un bête morceau de bois avec échancrure) de mon sac de transport et divers effets pour augmenter la hauteur du support et permettre à la balle de passer entre les tiges du chrono (et pas dans le chrono lui même!).
Du coup la position de tir à moitié assis, à moitié debout, est devenue très inconfortable ne permettant pas une préhension de mon arme me permettant de faire de beaux groupements...
Du monde au pas de tir, pas de possibilité de se déplacer en cible tous les cinq tirs pour mesurer les groupements, bref le protocole ne s'est pas passé comme je l'avais prévu.
Les groupements observés à la jumelle (dans ces conditions difficiles) ne me paraissaient pas significativement différents.
Ceci dit, j'obtiens en moyenne 580 m/s à 30,9 grains (le chargement le plus soft), et 610 m/s à 31,8 grains. Ce qui me donne déjà une idée de où je me situe.
A 30,9 grains des traces d'imbrûlés (résidus dans le canon).
Dans l'ensemble les amorces ne présentent pas de signes de surpression.
Les étuis sont parfaits.
Pour la prochaine fois je poursuis l'escalier de 33,1 à 33 grains.
En essayant de me rendre au stand à un moment où il y a moins de monde pour pouvoir mesurer chaque groupement.
Ayant très envie de passer mon permis de chasse, j'avais pour idée de tester des chargements avec des ogives demi blindées... Mais:
- je passerais sans doute pour un hurluberlu avec une canne à pèche de ce genre (encore que, ça devrait très bien fonctionner...)
- il me semble avoir entendu que les hausses doivent être bloquées à 300 mètres, du coup je ne serais pas dans le coup, pouvant théoriquement tirer à 2400 mètres ...
Ayant fait la connaissance d'un sympathique collègue de stand m'ayant initié au coulage, j'ai prévu de faire, avec son aide un moulage de canon dès que possible en vue de déterminer le calibre réel à fond de rayures pour commander le bon moule et tirer de l'ogive coulée.
Avec une balle 100 % en plomb et des petits gas check, puis-je envisager des chargements en tubal 3000 approchant les 600 m/s?
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Le groupement présenté , c'est à 200 m ?
deGuers- Pilier du forum
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
100 mètres
Le Hug- Membre averti
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Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Le bon usage d'un chronographe dans un stand de tir, c'est pas évident.
En fait j'ai même jamais essayé, tant ça me paraissait hasardeux. Alors quand je n'avais pas de 100 m à domicile, j'ai parfois testé les vitesses séparément, à 25 mètres devant le tas de bois de chauffage ; une à 3 cartouches par charge suffisent.
L'intérêt du chronographe quand on recherche une charge ultra-douce (ce que la Tu3000 permet, mais pas les poudres plus lentes), c'est qu'aux charges trop faibles il révèle les Vo erratiques (irrégularités d'inflammation).
S'il y a des voisins il faut procéder à l'intérieur : ça fait du bruit et la poussière tombe en nuage des plafonds d'atelier... En plus, les chronographes optiques demandent un fort éclairage artificiel ; pas si simple...
Au stand, pour mesurer chaque groupement (en escalier préalable des séries de 3 suffisent pour éliminer les mauvaises charges) tu peux aussi prévoir une cible assez grande pour porter plusieurs visuels assez écartés (encore faut-il "être bien en cible").
Je ne sais plus ce qu'il en est du calibre réel optimal pour ce RB suédois...
Mais à 600 m/s, même avec gaz-check, des balles en plomb pur vont sûrement fondre par la chaleur du frottement. Et même en plomb durci, c'est presque trop.
Plomb pur calepiné papier, ou balle chemisée ; pour atteindre les Vo nominales de ces types d'armes, je ne vois que ça.
Pour la chasse les choses ne sont pas nettes, voire folkloriques, car une hausse affichant au maximum 300 mètres peut parfaitement être simblotée à 600 mètres !
Alors certains disent "3 graduations maxi", d'autres "3 graduation dont la dernière est marquée 300 mètres"... La limitation ne devant pas pouvoir être dépassée durant l'action de chasse (donc pas supprimée sans outillage). Il était courant de faire un trou sous la planchette pour y engager une mince goupille mécanindus, afin de limiter la course du curseur.
Sans faire de trou, on peut aussi souder à l'étain une plaquette, sous la planchette.
Ou si le montage le permet aisément, remplacer la planchette d'origine par un bricolage spécial, limitant à 3 distances (et de plus ajustable pour toucher effectivement juste à ces distances).
Y-a donc pas de gros problèmes pour la chasse ; sauf une canne à pêche un peu longue pour la battue, et une cadence de tir un peu faible pour la battue au sanglier (quoique, il suffit de ne jamais rater). Parce-que la bayonnette au canon c'est douteux du point de vue de la législation chasse et qu'en plus, finir un sanglier à la bayonnette ça pourrait bien fausser le canon !
En fait j'ai même jamais essayé, tant ça me paraissait hasardeux. Alors quand je n'avais pas de 100 m à domicile, j'ai parfois testé les vitesses séparément, à 25 mètres devant le tas de bois de chauffage ; une à 3 cartouches par charge suffisent.
L'intérêt du chronographe quand on recherche une charge ultra-douce (ce que la Tu3000 permet, mais pas les poudres plus lentes), c'est qu'aux charges trop faibles il révèle les Vo erratiques (irrégularités d'inflammation).
S'il y a des voisins il faut procéder à l'intérieur : ça fait du bruit et la poussière tombe en nuage des plafonds d'atelier... En plus, les chronographes optiques demandent un fort éclairage artificiel ; pas si simple...
Au stand, pour mesurer chaque groupement (en escalier préalable des séries de 3 suffisent pour éliminer les mauvaises charges) tu peux aussi prévoir une cible assez grande pour porter plusieurs visuels assez écartés (encore faut-il "être bien en cible").
Je ne sais plus ce qu'il en est du calibre réel optimal pour ce RB suédois...
Mais à 600 m/s, même avec gaz-check, des balles en plomb pur vont sûrement fondre par la chaleur du frottement. Et même en plomb durci, c'est presque trop.
Plomb pur calepiné papier, ou balle chemisée ; pour atteindre les Vo nominales de ces types d'armes, je ne vois que ça.
Pour la chasse les choses ne sont pas nettes, voire folkloriques, car une hausse affichant au maximum 300 mètres peut parfaitement être simblotée à 600 mètres !
Alors certains disent "3 graduations maxi", d'autres "3 graduation dont la dernière est marquée 300 mètres"... La limitation ne devant pas pouvoir être dépassée durant l'action de chasse (donc pas supprimée sans outillage). Il était courant de faire un trou sous la planchette pour y engager une mince goupille mécanindus, afin de limiter la course du curseur.
Sans faire de trou, on peut aussi souder à l'étain une plaquette, sous la planchette.
Ou si le montage le permet aisément, remplacer la planchette d'origine par un bricolage spécial, limitant à 3 distances (et de plus ajustable pour toucher effectivement juste à ces distances).
Y-a donc pas de gros problèmes pour la chasse ; sauf une canne à pêche un peu longue pour la battue, et une cadence de tir un peu faible pour la battue au sanglier (quoique, il suffit de ne jamais rater). Parce-que la bayonnette au canon c'est douteux du point de vue de la législation chasse et qu'en plus, finir un sanglier à la bayonnette ça pourrait bien fausser le canon !
Re: Rolling Block 1867/89 suédois
Verchère a écrit:Le bon usage d'un chronographe dans un stand de tir, c'est pas évident.
En fait j'ai même jamais essayé, tant ça me paraissait hasardeux. Alors quand je n'avais pas de 100 m à domicile, j'ai parfois testé les vitesses séparément, à 25 mètres devant le tas de bois de chauffage ; une à 3 cartouches par charge suffisent.
L'intérêt du chronographe quand on recherche une charge ultra-douce (ce que la Tu3000 permet, mais pas les poudres plus lentes), c'est qu'aux charges trop faibles il révèle les Vo erratiques (irrégularités d'inflammation).
S'il y a des voisins il faut procéder à l'intérieur : ça fait du bruit et la poussière tombe en nuage des plafonds d'atelier... En plus, les chronographes optiques demandent un fort éclairage artificiel ; pas si simple...
Au stand, pour mesurer chaque groupement (en escalier préalable des séries de 3 suffisent pour éliminer les mauvaises charges) tu peux aussi prévoir une cible assez grande pour porter plusieurs visuels assez écartés (encore faut-il "être bien en cible").
Je ne sais plus ce qu'il en est du calibre réel optimal pour ce RB suédois...
Mais à 600 m/s, même avec gaz-check, des balles en plomb pur vont sûrement fondre par la chaleur du frottement. Et même en plomb durci, c'est presque trop.
Plomb pur calepiné papier, ou balle chemisée ; pour atteindre les Vo nominales de ces types d'armes, je ne vois que ça.
Pour la chasse les choses ne sont pas nettes, voire folkloriques, car une hausse affichant au maximum 300 mètres peut parfaitement être simblotée à 600 mètres !
Alors certains disent "3 graduations maxi", d'autres "3 graduation dont la dernière est marquée 300 mètres"... La limitation ne devant pas pouvoir être dépassée durant l'action de chasse (donc pas supprimée sans outillage). Il était courant de faire un trou sous la planchette pour y engager une mince goupille mécanindus, afin de limiter la course du curseur.
Sans faire de trou, on peut aussi souder à l'étain une plaquette, sous la planchette.
Ou si le montage le permet aisément, remplacer la planchette d'origine par un bricolage spécial, limitant à 3 distances (et de plus ajustable pour toucher effectivement juste à ces distances).
Y-a donc pas de gros problèmes pour la chasse ; sauf une canne à pêche un peu longue pour la battue, et une cadence de tir un peu faible pour la battue au sanglier (quoique, il suffit de ne jamais rater). Parce-que la bayonnette au canon c'est douteux du point de vue de la législation chasse et qu'en plus, finir un sanglier à la bayonnette ça pourrait bien fausser le canon !
J'ai mesuré le calibre réel avec un collègue de stand, par insertion de force d'un bout de plomb surcalibré, résultat: .325 !
Moi qui étais réfractaire à l'idée de couler, me voici avec 100 balles coulées avec le moule Lee .324 170 grains.
Au vu de ton message, il va être difficile de les utiliser avec la tubal 3000, que je réserverai donc pour les balles chemisées, mais comme j'ai tiré mes 100 balles sellier bellot, et que je ne suis pas riche, je ne sais pas quand ça arrivera...
Les balles coulées plomb, gratuites, viennent donc à point nommé et puisqu'il me reste de la poudre A0 je les essaierai la prochaine fois.
Il m'a été très difficile de déterminer le meilleur groupement avec le chargement balles chemisées / tubal 3000 en raison d'un poids de détente tout de même sacrément important, qui a nuit à la précision de mes tirs
Fort heureusement ce petit désagrément appartient au passé, grâce à ce montage :
L'ancien ressort de détente, un ressort à lame, est tout devant.
Le nouveau ressort lui, est en place, une simple tige de métal.
La détente est désormais beaucoup plus légère, je dirais, sans prise de mesure, que le poids est divisé par au moins deux...
Le Hug- Membre averti
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