protéger la plaque de couche ?
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Razorback
Verchère
romeo33
Pâtre
Djeff
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protéger la plaque de couche ?
Ayé, je l'ai bien poncée et dérouillée ; la plaque de couche de mon Berthier est toute belle ...
Maintenant que faire pour que l'oxydation ne revienne pas durablement sur le métal à nu ?
- film d'huile ou équivalent ? mais pas pratique, gras et pas durable
- bronzage ? mais pas la couleur d'origine
- peinture ? berk !
- vernis ? à voir
Z'avez d'autres idées ?
Maintenant que faire pour que l'oxydation ne revienne pas durablement sur le métal à nu ?
- film d'huile ou équivalent ? mais pas pratique, gras et pas durable
- bronzage ? mais pas la couleur d'origine
- peinture ? berk !
- vernis ? à voir
Z'avez d'autres idées ?
Djeff- Membre
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Date d'inscription : 10/08/2019
Re: protéger la plaque de couche ?
Qu'est ce que tu veux en faire
L'exposer?
Le conserver jalousement dans un coffre?
Lui faire prendre l'air/la poudre régulièrement?
Dans tout les cas, je préconiserais de la frotter avec une graisse. (pas de l'huile! de la graisse!)
Je le fais avec les doigts. Outre le plaisir du rapport charnel, ça permet à la graisse de se réchauffer. Donc de venir plus fluide & s'immiscer partout.
Frotter ensuite avec un chiffon gras. Il ne reste que peu de gras. ....& je ne tire jamais en chemise blanche!
Faut pas croire! Sauf conditions particulièrement défavorables, les armes ne rouillent pas si facilement.
Pâtre- Pilier du forum
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Re: protéger la plaque de couche ?
Tant qu'a faire quelque chose qui ne soit pas d'origine, laitonage a la brosse montée sur une perceuse.
C'est pas difficile a faire et ça produit toujours son petit effet.
C'est pas difficile a faire et ça produit toujours son petit effet.
romeo33- Membre expert
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Date d'inscription : 22/05/2018
Re: protéger la plaque de couche ?
Viens faire un tour chez moi, tu changeras d'avis. Les méridionaux en visite prétendent même qu'ils sentent leurs articulations rouiller progressivement ; en général ils ne restent d'ailleurs pas longtemps...Pâtre a écrit:... Faut pas croire! Sauf conditions particulièrement défavorables, les armes ne rouillent pas si facilement. ...
Un copain se plaint même que son canon Lothar-Walther pourtant en inox, arrive à rouiller...
J'ai au râtelier un mousqueton 16 très piqué (de grenier humide) que j'avais "restauré" il y a près de 40 ans pour un ami de mon père, et qui est revenu au jour en 2012. Après électrolyse complète j'avais eu l'idée de le vernir au Rustol pur. Même si l'apparence en est curieuse, ça a parfaitement tenu et ne gêne nullement au tir ; le vernis adoucit d'ailleurs un peu les aspérités laissées par l'électrolyse.
Autant je ne saurais conseiller ça en usage systématique (j'étais jeune, alors), autant le vernissage au Rustol pur me semble être une solution acceptable pour la plaque de couche, souvent exposée à l'humidité.
Dernière édition par Verchère le Jeu 5 Sep 2019 - 23:32, édité 1 fois
Re: protéger la plaque de couche ?
J'ai refait celle de mon K31 et j'ai mis du vernis métal incolore, genre celui qu'on met pour protéger les jantes, anti-UV et ne jaunit pas.
Je pourrais toujours l'enlever au cas ou, mais si ça pouvait éviter la rouille....
Je pourrais toujours l'enlever au cas ou, mais si ça pouvait éviter la rouille....
Razorback- Membre confirmé
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Re: protéger la plaque de couche ?
Un bon polissage avec pâte protègera cette plaque, sous réserve bien sûr de correctement l'entreposer.
C'est ce que j'ai fait sur mon Lebel il y a quelques années et il a juste perdu un peu de brillant.
C'est ce que j'ai fait sur mon Lebel il y a quelques années et il a juste perdu un peu de brillant.
gégé95- Pilier du forum
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Re: protéger la plaque de couche ?
Merci pour vos conseils ...
Oui, je compte tirer avec, certes pas tous les jours !
C'est surtout lors d'un long stockage, même au sec, que l'oxydation revient peu à peu sur la plaque de couche (c'est le cas sur mon G98 qu'il faudra que je traite à l'identique).
L'idée du vernis métal est séduisante...
Oui, je compte tirer avec, certes pas tous les jours !
C'est surtout lors d'un long stockage, même au sec, que l'oxydation revient peu à peu sur la plaque de couche (c'est le cas sur mon G98 qu'il faudra que je traite à l'identique).
L'idée du vernis métal est séduisante...
Djeff- Membre
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Razorback- Membre confirmé
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Re: protéger la plaque de couche ?
vernis metal, laque en bombe, fixateur pour dessin pastel... Il y a beaucoup de solutions pour laisser un film transparent. Le plus solide et donc durable sera sans doute le vernis passé au pinceau en deux/trois couches. Ne pas oublier l'intérieur de la plaque.
danx tous les cas c'est facile à enlever. La laque en bombe a l'avantage d'être completement invisible, mais il faudra en remettre une petite couche de temps en temps
danx tous les cas c'est facile à enlever. La laque en bombe a l'avantage d'être completement invisible, mais il faudra en remettre une petite couche de temps en temps
majkejevrosime- Pilier du forum
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Date d'inscription : 19/04/2015
Re: protéger la plaque de couche ?
Effectivement, bien poli ça rouille moins qu'un peu rugueux ; et "encore rouillé au fond des trous" ça re-rouille très facilement.
Le vernis pour papier, c'est pas bien costaud. Mais très pratique pour imprégner une crosse pourrie, afin qu'elle devienne assez dure pour servir de modèle...
Le Rustol a l'intérêt d'être spécialement prévu comme passivateur anti-rouille sur ferraille. Faut toutefois pas rêver, et il vaut mieux enlever un maximum de rouille avant.
Etant viscéralement attaché à la conservation d'un maximum de surfaces d'origine, j'exclus d'office tout limage, meulage et même ponçage, voire polissage appuyé...
Donc je gratte le fond de chaque cratère avec une pointe, et j'ai eu de bons résultats avec un phosphatant (Julien Ot'Rouille ou simplement acide phosphorique pour nettoyer les bétonnières), puis un léger coup de brosse métallique avant de passer le Rustol.
Mais c'était sur des caisses à munitions, pas des armes, auxquelles je réserve des traitements plus élaborés. Dans le cas présent c'est électrolyse, pour faire disparaître TOTALEMENT la rouille des fonds de cratères (ce qui impose plusieurs passes d'électrolyse, entrecoupées de brosse métallique sous grande eau et piquetage de chaque trou avec un graveur vibrant réglé au minimum).
Quand c'est bien fait toute la rouille a disparu et le métal paraît même passivé : il ne rouille plus, ça se voit durant le séchage.
Avec un coup d'huile pour imprégner les porosités, ou un coup de vernis, on est tranquille (faut choisir entre huile ou vernis ; pour une plaque de couche je tiendrais compte de l'endroit où je pose le fusil).
Bien sûr, et surtout la plaque de couche, faut faire les deux côtés (d'autant plus si la crosse a disparu en pourriture, la plaque ne doit pas être très fraîche).
PS : certains préfèrent dérouiller à l'acide.
Perso j'aime pas, ça coûte, ça se conserve pas toujours bien, ça émet des vapeurs qui bouffent tout ce qui est autour, l'action demande un contrôle constant, et il faut ensuite neutraliser.
Tandis que l'électrolyse n'émet ni vapeurs ni odeurs et peut se faire n'importe où (pour les petites pièces je fais ça au bout de la table de cuisine, c'est plus propre et mieux éclairé qu'à l'atelier).
Le vernis pour papier, c'est pas bien costaud. Mais très pratique pour imprégner une crosse pourrie, afin qu'elle devienne assez dure pour servir de modèle...
Le Rustol a l'intérêt d'être spécialement prévu comme passivateur anti-rouille sur ferraille. Faut toutefois pas rêver, et il vaut mieux enlever un maximum de rouille avant.
Etant viscéralement attaché à la conservation d'un maximum de surfaces d'origine, j'exclus d'office tout limage, meulage et même ponçage, voire polissage appuyé...
Donc je gratte le fond de chaque cratère avec une pointe, et j'ai eu de bons résultats avec un phosphatant (Julien Ot'Rouille ou simplement acide phosphorique pour nettoyer les bétonnières), puis un léger coup de brosse métallique avant de passer le Rustol.
Mais c'était sur des caisses à munitions, pas des armes, auxquelles je réserve des traitements plus élaborés. Dans le cas présent c'est électrolyse, pour faire disparaître TOTALEMENT la rouille des fonds de cratères (ce qui impose plusieurs passes d'électrolyse, entrecoupées de brosse métallique sous grande eau et piquetage de chaque trou avec un graveur vibrant réglé au minimum).
Quand c'est bien fait toute la rouille a disparu et le métal paraît même passivé : il ne rouille plus, ça se voit durant le séchage.
Avec un coup d'huile pour imprégner les porosités, ou un coup de vernis, on est tranquille (faut choisir entre huile ou vernis ; pour une plaque de couche je tiendrais compte de l'endroit où je pose le fusil).
Bien sûr, et surtout la plaque de couche, faut faire les deux côtés (d'autant plus si la crosse a disparu en pourriture, la plaque ne doit pas être très fraîche).
PS : certains préfèrent dérouiller à l'acide.
Perso j'aime pas, ça coûte, ça se conserve pas toujours bien, ça émet des vapeurs qui bouffent tout ce qui est autour, l'action demande un contrôle constant, et il faut ensuite neutraliser.
Tandis que l'électrolyse n'émet ni vapeurs ni odeurs et peut se faire n'importe où (pour les petites pièces je fais ça au bout de la table de cuisine, c'est plus propre et mieux éclairé qu'à l'atelier).
Re: protéger la plaque de couche ?
Désolé de te contredire Verchère mais l’electrolyse émet des vapeurs d’hydrogène. Il est fortement déconseillé de les respirer. A faire en extérieur de préférence ou dans une pièce prévue à cet effet.Verchère a écrit:Tandis que l'électrolyse n'émet ni vapeurs ni odeurs et peut se faire n'importe où (pour les petites pièces je fais ça au bout de la table de cuisine, c'est plus propre et mieux éclairé qu'à l'atelier).
Dernière édition par steph2706 le Sam 7 Sep 2019 - 15:46, édité 2 fois
steph2706- Membre confirmé
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Re: protéger la plaque de couche ?
L'utilisation est la meilleure des protections contre la rouille
Invité- Invité
Re: protéger la plaque de couche ?
steph2706 a écrit:Désolé de te contredire Verchère mais l’electrolyse émet des vapeurs d’hydrogène. Il est fortement déconseillé de les respirer. A faire en extérieur de préférence ou dans une pièce prévue à cet effet.Verchère a écrit:Tandis que l'électrolyse n'émet ni vapeurs ni odeurs et peut se faire n'importe où (pour les petites pièces je fais ça au bout de la table de cuisine, c'est plus propre et mieux éclairé qu'à l'atelier).
Bonjour,
Notre ami Verchère te répondra qu'il surveille l'électrolyse avec la gauloise allumée dans son bec, qu'il est toujours en vie, et sa maison pas éboulée ! lol
Mais la remarque de Steph2706 est justifiée et la prudence s'impose, quoique la fabrication de l'hydrogène ne soit pas importante, mais ....
Cdlt,
Diabolo
Diabolo- Membre
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Date d'inscription : 28/04/2016
Re: protéger la plaque de couche ?
Allobroges a écrit:L'utilisation est la meilleure des protections contre la rouille
L'utilisation très régulière, voire intensive alors ... hé ben j'espère qu'on en arrivera pas là ...
Djeff- Membre
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Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 10/08/2019
Re: protéger la plaque de couche ?
Les vapeurs d'hydrogène ... c'est simplement de l'hydrogène ! Y-a aussi de l'oxygène, de l'autre côté. Mais autant je n'ai jamais réussi à réchauffer l'atmosphère, autant je n'ai jamais ressenti le coup de fouet d'une bonne goulée aspirée à la buse du chalumeau.
Mais comme je règle toujours en courant minimal pour éviter de dénaturer l'acier (surtout les ressorts), les bulles qui se dégagent (hydrogène excédentaire) sont infimes, quasi-invisibles. Donc la quantité d'hydrogène ne peut-être qu'infime !
Et vu que ce gaz monte vite et diffuse à travers n'importe quoi, le taux d'hydrogène combustible dans l'air ambiant sera toujours bien inférieur au taux de méthane combustible libéré par les flatulences des autochtones...
Si l'on essaie d'en produire une quantité notable, ne serait-ce que pour gonfler un petit ballon de baudruche, on se rend vite compte que ça demande une installation spéciale.
De toutes façons, une densité de courant élevée (intensité / surface de pièce) ne serait pas acceptable sur la table de cuisine car alors ça mousse et déborde vite. Pas plus que les électrolytes corrosifs, à cause des micro-goutelettes projetées par l'éclatement des micro-bulles.
Le sel de cuisine est bien entendu honni pour ce genre de travaux, mais la soude caustique est donc aussi à éviter ; par contre le salpêtre convient bien (on peut même en assaisonner le saucisson).
Certains parlent aussi parfois d'un risque d'électrocution...
Quand je procédais avec un chargeur de batterie sur une cuve de 60 litres (une poubelle plastique), en 6 volts je n'ai jamais pris la moindre précaution. Quand le bobinage 6 V a cramé et qu'il m'a fallu travailler en 12 V, j'ai effectivement parfois senti un picotement en plongeant les mains dans la cuve ; alors en empoignant directement les électrodes avec les mains mouillées, peut-être ça ferait quelque chose... En laissant tomber une barre conductrice en travers des électrodes, là oui ça fait un certain effet !
Depuis que la bobine 12 V a elle aussi cramé, après 40 ans de service parfois continu durant des semaines, je me contente d'un chargeur d'ancien téléphone portable Nokia (celui-là même qui avait si bonne réputation). Que je protège par une résistance de limitation de courant (environ 300 mA maxi), placée en série avec le rhéostat de réglage fin. Alors là plus aucune précaution n'est nécessaire, et on pourrait presque se fourrer les électrodes dans le bec... (voire ailleurs, mais ça n'a aucun intérêt car ça ne délierait même pas la langue la mieux pendue).
Mais comme je règle toujours en courant minimal pour éviter de dénaturer l'acier (surtout les ressorts), les bulles qui se dégagent (hydrogène excédentaire) sont infimes, quasi-invisibles. Donc la quantité d'hydrogène ne peut-être qu'infime !
Et vu que ce gaz monte vite et diffuse à travers n'importe quoi, le taux d'hydrogène combustible dans l'air ambiant sera toujours bien inférieur au taux de méthane combustible libéré par les flatulences des autochtones...
Si l'on essaie d'en produire une quantité notable, ne serait-ce que pour gonfler un petit ballon de baudruche, on se rend vite compte que ça demande une installation spéciale.
De toutes façons, une densité de courant élevée (intensité / surface de pièce) ne serait pas acceptable sur la table de cuisine car alors ça mousse et déborde vite. Pas plus que les électrolytes corrosifs, à cause des micro-goutelettes projetées par l'éclatement des micro-bulles.
Le sel de cuisine est bien entendu honni pour ce genre de travaux, mais la soude caustique est donc aussi à éviter ; par contre le salpêtre convient bien (on peut même en assaisonner le saucisson).
Certains parlent aussi parfois d'un risque d'électrocution...
Quand je procédais avec un chargeur de batterie sur une cuve de 60 litres (une poubelle plastique), en 6 volts je n'ai jamais pris la moindre précaution. Quand le bobinage 6 V a cramé et qu'il m'a fallu travailler en 12 V, j'ai effectivement parfois senti un picotement en plongeant les mains dans la cuve ; alors en empoignant directement les électrodes avec les mains mouillées, peut-être ça ferait quelque chose... En laissant tomber une barre conductrice en travers des électrodes, là oui ça fait un certain effet !
Depuis que la bobine 12 V a elle aussi cramé, après 40 ans de service parfois continu durant des semaines, je me contente d'un chargeur d'ancien téléphone portable Nokia (celui-là même qui avait si bonne réputation). Que je protège par une résistance de limitation de courant (environ 300 mA maxi), placée en série avec le rhéostat de réglage fin. Alors là plus aucune précaution n'est nécessaire, et on pourrait presque se fourrer les électrodes dans le bec... (voire ailleurs, mais ça n'a aucun intérêt car ça ne délierait même pas la langue la mieux pendue).
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