Pistolet Ruby Arizaga

Bonjour,

Je tente ma chance dans la section Française même si visiblement la conception est Belge et la fabrication Espagnole (selon Wikipedia) sinon je laisse un modo déplacer au bon endroit

J'ai donc à la maison ce Pistolet dans un état "épave".

Je me demandais si ce Pistolet a un intérêt historique quelconque et si une arme dans cet état peut se voire restaurer (j'ai un gros doute pour la dispo des pièces)

Il manque toute la partie entre la gâchette et le percuteur mais toutes les pièces qui restent bougent sans problème.

Sinon cela reste un presse papier sympa ;-)

nicogri a écrit:...
Sinon cela reste un presse papier sympa ;-)
...

...& toujours classé! (B= autorisation de détention)

Aucune idée, pour la dispo des pièces.

Aucune piqûres profondes (sur cette face): nettoyée à la paille de fer, ça devrait pas mal revenir. Mais bronzage à refaire.

Merci pour la réponse.

Pour les pièces j'ai vu que c'était très compliqué car énormément de fabricants et variantes avec des pièces pas compatibles entre elles...

J'essayerai la paille de fer et je vais regarder des vidéos sur le principe du bronzage que je ne connais pas du tout.

Bonjour,
Etat d'épave surement pas
Mais soumis à autorisation préfectorale c'est sur...

Vu la valeur d'un Ruby, l'état, le travail à accomplir et le fait que ça se vende comme un cercueil à deux places, ça serait moi, je récupérerais les pièces non classées et le reste en destruction.

Ca va coûter plus cher en neutralisation que de valeur de l'arme.

Salut,

Question réglo, c'est bien du français, reconnaissable à la marque ovale à l'arrière de la carcasse, qui doit normalement contenir un "A", lettre attribuée par les Français au fabricant Gaspar Arizaga et reportée sur le talon des chargeurs pour les différencier de ceux des autres marques, pas souvent interchangeables ...

Gaspar Arizaga a livré 16000 pistolets "Type Ruby" à la France durant la Grande Guerre.

Ton arme est un exemple de victime de la "décorticationnite", maladie faisant des ravages en France (et ailleurs !) depuis des lustres.
On se croit savant, on démonte à grands coups de chasse-goupille (et souvent de marteau !), on met les pièces en vrac dans une boîte de pastilles vide, et après le "nettoyage" à la toile émeri, on ne sait pas comment remonter l'ensemble, que l'on oublie dans un tiroir.
Quand on ressort l'arme du chiffon où elle a rouillé pendant des décennies, la boîte à pièces a été perdue depuis longtemps !

... La peste soit des ignares-bricoleurs ! :twisted:

A+

J'édite pour rejoindre Greg47 sur la comparaison valeur/prix de la neutra ...

Pour en savoir un peu plus sur les Ruby et identifier un modèle, j'utilise ce lien:
http://militariacollec.free.fr/dossiers/ruby/Dossier_Ruby.htm

Caym a écrit:Pour en savoir un peu plus sur les Ruby et identifier un modèle, j'utilise ce lien:

Merci pour le lien...

C'est marrant car il est écrit dessus : 
1916 Automatic Pistol
Gaspar Arizaga EIBAR

Mais les stries de préhension sont droites alors que sur le site ils disent qu'elles devraient être incurvées...

Salut Caym,

Si tu as (comme moi) édité les pages "marquages" de ce site, tu peux y apporter les petites rectifs suivantes :

- pour le n° 47a : corriger "Farizmendi" en F. Arizmendi, rajouter ses autres appellations de modèles : IDEAL, ROLAND, et relier au n° 6a.
- pour le n° 61a (VD), marqué "inconnu" : Fabrica de Armas Durango Vincidor

- pour le n° 58a : vu une glissière marquée "FABRIQUE D'ARMES DE GUERRE" sur un pistolet à carcasse "LC" dans un ovale. Ces lettres sont attribuées à Laplana y Capdevila sur le site, mais également à Lasagabaster y Cia dans un document manuscrit transmis par notre membre Conservateur. Sur le site et ailleurs, "Lasangabaster Hermanos" (Frères) est identifié par les lettres LH. On trouve souvent des dénominations identiques chez les fabricants basques, avec les changements de statuts des entreprises et les scissions entre parents qui montent la leur de l'autre côté de la rue ! ...

Pour nicogri, les variantes de marquages sont nombreuses chez un même fabricant, selon la période (ou la demande du client).
Dans un ancien cours militaire d'armement traitant des pistolets espagnols en service chez nous en 1921-1922, on lit dans la colonne dédiée à ton arme : "ces pistolets ne sont pas encore en service" (en 21-22, donc). Il se peut que ces armes aient été livrées après les hostilités et mises directement en stock.

Il y a sans doute d'autres trucs à croiser avec des sources différentes, le "Type Ruby" est une collection à lui tout seul !

A+

feder504 a écrit: le "Type Ruby" est une collection à lui tout seul !

et oui !

bigrement passionnante !

si les frais de neutralisation était pas si important et leur classement scandaleux, j'en ferai mienne cette (saine) occupation !
et te ferai une proposition
mais là................................................................ = 

L'état n'est pas si piteux que ça...
Alors tel qu'il est, difficile de le faire passer pour une épave non tirable ! Et celui qui voudrait jouer à l'abruti, devrait absolument éviter de trop bien le nettoyer, et surtout de le re-bronzer (c'est un jeu qui peut marcher, selon sa propre position sociale et celle des "gens qu'on connaît").
Il faut parfois réfléchir un peu, avant de se faire remarquer sur le net...
Parce-que celui-là, c'est autorisation B : donc licence de tir, délai d'assiduité, faire une demande, montrer patte blanche, et attendre... Et en cas de cessation de tir (ou de manque d'assiduité aux séances obligatoires), faut le vendre !

Les pièces manquantes ne suffisent pas à le faire passer pour neutralisé.
Elles ne sont pourtant pas si faciles à trouver, d'autant que l'interchangeabilité est peu garantie. Il serait en fait plus simple (et bien moins coûteux) de les re-fabriquer soi-même (mais vaudrait tout de même mieux emprunter un modèle).

effectivement une découverte sympa, à laisser ente les mains d'un restaurateur qui saurait remettre en l'état cette arme dans son jus..!

Hello Feder 

Non je t'avouerai que je n'avais pas vu ces différences là! A part ce site, le peu de littérature que je possède sur les armes de poings Françaises du premier conflit mondial ne parlent pas trop des différents marquages...
Merci pour les infos, je prends bonne note!