Springfield A3

étonnant vos crosses cassées   . Mon springfield a plus de deux milles rien qu'avec moi, et un beau 96 sur 100 à deux cent mètres... Ahhh mince , désolé, le mien c'est un springfield 1922, en 22 lr...    bon, sans rire, ce post est bien instructif, bravo à tous.

phh a écrit:Et quid des crosses type "C" d'origine ? Quelqu'un a des infos ? Elles fendent, ou pas ? Parce que d'origine, grande série donc pas de bedding.

Question très intéressante !
Sans prendre en compte une crosse fendue de temps à autres, ce qui peut arriver ("on n'est pas dans le bois", disent les menuisiers)...
Car si en général ça tient, le problème est ailleurs.
Au fait, avec la crosse anglaise, pas de problèmes ?

Alors les conclusions seraient simples : ce sont les crosses adaptables, qui sont salopées !
Car il n'est guère acceptable d'être obligé d'effectuer des retouches manuelles ou un bedding, simplement pour que la mise à bois encaisse bien le recul. Du moins si le dessin de la boîte de culasse n'est pas complètement foireux (c'était le cas sur le Chassepot 1er type et dans une bien moindre mesure sur le boîtier Berthier Mle 1890, mais on en avait très rapidement tiré les conséquences).

La fabrication en grande série n'implique absolument pas une mise à bois aléatoire. Car sur des milliers, dizaines ou centaines de milliers de pièces, on peut se permettre d'en sacrifier un nombre respectable afin de parfaire les réglages. De dédier une machine distincte à chaque opération, avec ses propres gabarits de réglage et berceaux de positionnement de l'ébauche ; machine simplifié n'offrant qu'une seule fonction, donc plus rigide, plus facile à régler, et moins sujette à se dérégler ; machine pouvant mettre en pratique le principe le plus approprié à l'opération concernée, ici toupie, là mortaiseuse à mèche, ailleurs mortaiseuse à bédanes...
Dès avant 1900, la régularité de fabrication des boîtiers permet une mise à bois parfaite du premier coup (du moins si l'on consent les efforts nécessaires).

Je ne sais pas comment sont faites de nos jours les crosses adpatables, mais il est bien possible que tout soit réalisé par une seule et même machine à commande numérique et que pour la régularité on se repose principalement sur les zérotages de la machine. Machine qui ne peut pas forcément mettre en oeuvre les techniques de taillage utilisées à l'époque, et en fonction desquelles les formes du boîtier ont été dessinées : par exemple, il est impossible de reproduire exactement avec une fraise, un travail qui se faisait au bédane.


"Etau limeur" : une machine procédant par rabotage, comme la "raboteuse" ou la "mortaiseuse" (à métaux, les mêmes dénominations pour le bois mettant en oeuvre des techniques totalement différentes). C'est comme qui dirait un ciseau à bois ou un burin à métal actionnés mécaniquement, avec une trajectoire et une profondeur de passe rigoureusement guidées.
Ces machines à métaux, qui dominaient presque dans les ateliers du début XXe siècle, ont presque totalement disparu des hormis cas particuliers (p.ex. dressage des flancs de rail de pont roulant)...

Tu es probablement dans le vrai, en ce qui me concerne, la crosse de Belgique avant de la reprendre complètement, c'était :......une daube.

C'est à dire que celui qui n'est pas un bout bricoleur, et bien il est marron.

Des cotes non pas au 10/eme, ni même au mm, mais au centimètre. Au premier assemblage, la queue de détente dépassait tout juste assez pour mettre l'index.

Maintenant, on pourrait rétorquer en me snobant, que je n'avais qu'à acheter une crosse à 500€ ( ben voyons)...... mais quand tu lis "des retouches mineures peuvent être nécessaires", et que tu en arrives à faire des copeaux, il y a soi tromperie sur la marchandise soi foutage de gueule.....( les 2 c'est possible ? oui chef!!!)

Ah si, le bois est de qualité, on peut s'exercer à la dremelle au ciseau, à la ponceuse  etc.....ça ne bouge pas! impeccable ce bois tout de même..

La juste valeur des choses c'est quoi maintenant,? 

Il y a des coups de crosse qui se perdent....

Tant qu'il ne faut qu'enlever du bois et pas en rajouter, on peut présenter ça comme une "crosse ébauche" à finir soi-même...

Le prix couvre alors le bois, le taillage externe et l'ébauche interne ; s'il est en rapport y-a pas de quoi récriminer, d'autant que l'ajustage interne n'exige que du petit outillage (assorti d'une pierre à huile, car "faut que ça coupe").
Faut juste que le prix soit en rapport !
Et si c'est annoncé c'est mieux !

Verchère a écrit:Tant qu'il ne faut qu'enlever du bois et pas en rajouter, on peut présenter ça comme une "crosse ébauche" à finir soi-même...

Le prix couvre alors le bois, le taillage externe et l'ébauche interne ; s'il est en rapport y-a pas de quoi récriminer, d'autant que l'ajustage interne n'exige que du petit outillage (assorti d'une pierre à huile, car "faut que ça coupe").
Faut juste que le prix soit en rapport !
Et si c'est annoncé c'est mieux !

235€ plus le port, et celui qui a un boulot prenant , ou qui passe sa vie au boulot, et bien, il faut qu'il s'abstienne.( moi je vais bientôt feter mon 1er anive. de retraité)

Sinon il m'arrive de couper des branches de noyer sur le terrain, ça peut peut-être le faire avec un peu de séchage.

Pour les crosses "Boyd's" c'est annoncé. Et tant que c'est dans le sens de "enlever", ça va.
Les "MINELLI" me semblent de meilleure facture. Mais le prix.... Ca pique.

En ce qui concerne les crosses fendues, toutes celles que j'ai vues fendues étaient de type "C" et toutes de fabrication récente.


EDIT : ben non, je viens de voir un 1903 de 1942, crosse scant d'origine, fendue...

Ça fait envie ces 1903 "reconditionnés" pour le tir.
Un petit soucis par contre ces problèmes de crosse...