Déchiffrement d'une plaque régimentaire AG42b

Invité a écrit:....

Et ce fameux disque de crosse ?

Il en existe différentes sortes.

Les disques à une vis

Les plus courants dans nos contrées : un bon moyen de savoir si votre disque de crosse a été touché ou si il a quelque chance d’être tel qu’à l’origine est de vérifier sa position. S’il est placé « tête en bas » c’est tout bon. En effet, les disques étaient ainsi placés en unité car la majorité des utilisateurs étant droitiers, ils n’avaient qu’à incliner la tête pour accéder aux infos.



Comment les déchiffrer ?

C’est relativement simple :

Torped= balle pointue en suédois (accessoirement cela signifie aussi « torpille »)

Överslag= point d’impact au dessus de la prise de visée (accessoirement se traduit aussi par « estimation »)

STR=streck  unité de mesure suédoise correspondant à 1 millième (1m à 1000m de distance)

Le secteur du disque le plus important exprime le diamètre mesuré du canon.

Le second secteur explique la prise visée sous la cible pour toucher celle-ci. Les hausses étaient configurées à l’origine pour la cartouche m/94. Quand la cartouche m/41 fut adoptée on remarqua que sa trajectoire était plus plate d’où une nécessaire correction lors de la prise de visée. En général, cette info (quand elle est indiquée) est de 0,5 STR.

Le dernier secteur du disque indique le niveau de corrosion dans le canon. 1 indique de la corrosion dans les creux des rayures, 2 de la corrosion dans les creux et sur les flancs des reliefs. 3 indique un canon complètement corrodé et donc hors service. Sauf qu’une arme ne se verrait jamais affecté un « 3 » ; à la place elle repartait directement en arsenal pour un échange de canon. Attention cette notion de corrosion n’a pas grand’ chose à voir avec nos notions toutes latines. Ce que les armuriers suédois nomment « corrosion » nous le nommons « rayures un peu ternes » (pour le 1) et « rayures mates » pour la catégorie 2.
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