Nettoyeur humide pour étuis.....non conforme

Mien !
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lu1900 a écrit:Mien !
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Salut

Tu m'en avais déjà parlé, j'ai la moteur, des roulettes, un ventilo de pc mais c'est les pin inox qui me refroidissent

Tu n'y mets pas des morceaux de plastique ?

A bientôt

Si brassage par lames tenues par les boulons dans le pot décathlon , les pins avec le gars de paaf , impec

lu1900 a écrit:Si brassage par lames tenues par les boulons dans le pot décathlon , les pins avec le gars de paaf , impec

Oui, pour les pin's, il faut contacter "petittireur" sur paff , je viens de lui passer commande.

lu1900 a écrit:Mien !
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Les têtes de vis assurent l'enclenchement et la prise du fût pour la rotation dans les equerres ? c'est ça?

Exactement !
Bricolé 4 litres pour 20€ environ

Les amorces tirées ça marche presque aussi bien que les pins inox, mais faut les trier. Et dans l'absolu faudrait même séparer les enclumes (qui sinon se détachent progressivement l'une après l'autre).
Douilles à amorces "Large" : amorces Small et enclumes Large,
Douilles à amorces "Small" : amorces Large et enclumes Small.


J'ai déjà présenté le petit "tonneau à polir" réalisé il y a plus de 20 ans, avec une cuve polygonale en inox de 3 mm d'épaisseur, montée en porte à faux comme une petite bétonnière et entraînée par un moteur d'essuie-glace de GS, relié par un cardan simplifié.
Cela fonctionne très bien mais c'est lourd, sonore et la cuve unique est malcommode. C'est très bien pour ébavurer des balles matricées, polir des boulets de petit canon coulés en alu ou en zamak, des pièces mécaniques, etc. Mais pour des douilles c'est trop gros et ça bouffe beaucoup de jus (plus de 2 A en 12 V, soit trop pour les petits transfos usuels genre "alim de box internet").


Il y a 2 ou 3 mois je me suis donc décidé à en construire un autre, plus léger et "économique" à l'extrême.
Pour faciliter les manipulations et éventuellement avoir plusieurs bols dans lesquel je peux laisser des médias variés (selon le travail à exécuter) j'ai prévu un support à rouleaux acceptant divers diamètres et longueurs. Pour le premier essai une boîte de lait pour bébés a donné toute satisfaction ; le couvercle clipsé, en plastique assez souple, n'est pas parfaitement étanche mais le montage est prévu pour supporter de légères fuites. La tôle mince rouillera ou s'usera vite, mais ce genre de boîte est facile à trouver.
Il faut juste la garnir intérieurement d'un bout de gros grillage plastique roulé en tube, et présentant assez de nerf pour se coincer.



La platine est une chute de plancher d'échafaudage (contreplaqué absolument résistant à l'humidité).
Les 4 colonnes sont en nylon, diamètres 20 et 25 mm (chutes de fabrication de manches d'outils).
Au milieu un rail d'armoire électrique porte, via les clips ad-hoc, le support moteur et deux boulons verticaux autour desquels sont enfilés des tubes nylon tournant librement (rebuts de fabrication de "je sais pas quoi") ; ces tubes servent de butées longitudinales pour le bol (avec un peu de jeu), et sont déplaçables pour s'accorder à sa longueur.
Le bol repose sur 2 axes qui passent à travers des trous des colonnes nylon (les paliers nylon, ça tient longtemps). Les axes portent des rouleaux caoutchouc, et sur des moletages tombant bien à propos sont enfilés des galets de plus grand diamètre, formant poulies (l'ensemble est un panachage de pièces Epson et HP, qui ont par chance le même diamètre).
Le moteur provient d'une Apple Style Writer Color, et avec un transfo 12 V (qui délivre en fait 10.7 V) la consommation en charge est de 0.20 A à 0.22 A (soit 10 fois moins que le moteur d'essuie-glace). Un pièce intermédiaire en tôle pliée permet la fixation sur le rail avec réglage de position, avec des trous oblongs pour l'alignement et la tension de la courroie crantée (le moteur est équipé d'origine de la poulie adéquate).
La courroie crantée (assez courte) provient de "je ne sais où" ; les courroies d'imprimante sont très longues et auraient obligé à placer le moteur très haut, ou à mettre des poulies intermédiaires pour faire des zig-zag.
Elle s'enroule sur une des poulies (lisse) : quand le diamètre est important pas besoin de crantage, la courroie crantée adhère comme une courroie plate (toutefois la poulie nue en plastique lisse glissait, il m'a fallu y remettre son bandage caoutchouc d'origine). La courroie ne déraille pas si on régle correctement l'alignement du moteur (tout comme sur une ancienne machine-outil).
J'avais prévu un galet sur chaque arbre, pour mettre une courroie en triangle afin d'entraîner simultanément les deux axes, mais les courroies dont je disposais étaient trop longues ou trop courtes... L'entraînement par un seul axe suffit, dans un sens de rotation (dans l'autre sens le bol glisse sur les rouleaux).



L'alim (récup d'un vieil appareil de mesure) est de type ancien et de puissance misérable (12 V - 1 A), mais elle ne chauffe pas. Le moteur est assurément faible, et ne durera peut-être pas longtemps ; pour le ménager j'alimente via un programmateur qui laisse une pause toutes les 15 minutes.
Y-a pas de prise de terre, la sécurité est tactile : un défaut dans l'alimentation se signalerait par un doux picotement au bout des doigts (mais on n'est pas obligé de les mettre où il ne faut pas, la structure étant coupée de plusieurs segments isolants).

Pour l'utilisation la platine rentre juste dans un plat à court-bouillon (quelques euros en occase) qui récupère les fuites éventuelles ; et pour le rangement on remet le couvercle (mais y-a pas la place pour le bol).


La vitesse est plutôt lente (j'ai paumé le papier où je l'avais notée) car le moteur étant sous-alimenté (dans l'imprimante c'était nettement plus de 12 V) il tourne déjà en sous-vitesse ; ensuite la courroie fait une première démultiplication et la différence de diamètre entre les rouleaux et le bol en donne une seconde, assez importante.
L'ensemble bouffe donc 10 fois moins de courant que mon ancien tonneau polygonal en inox, fait énormément moins de bruit (tout de même désagréable quand on est dans la pièce), pèse 3 ou 4 fois moins lourd et il est bien plus commode pour mettre ou enlever le bol (qu'il suffit d'attraper, même pendant que ça tourne).

A l'essai comparatif les résultats se sont cependant avérés analogues !

Si vous voulez des précisions sur tel ou tel point d'assemblage, faut demander...

Et bien super,

Pour la boite à lait de Verchère ou la boite étanche de lu1900, en masse de pin inox, 500 grammes sont suffisants ? le gars propose 500, 750 ou 1 kg

Je vais vous avouer que c'est plus pour dire d'essayer, je ne recharge pas énormément et mon bac a ultrason donne des bons résultats

Merci

Etant radin en tout, je le suis forcément aussi en média de polissage. Les quantités ci-dessous ne doivent donc pas être prises comme optimales, mais elles m'ont paru suffire aux résultats que j'attendais.
Dans le cas de bols interchangeables, lorsque les quantités sont importantes il est utile de pouvoir lancer un second bol pendant qu'on rince et trie le contenu du premier ; auquel cas il faut prévoir double quantité de média.

CONDITIONS DE TEST :
Pour effectuer des comparaisons j'ai délibérément adopté une durée effectuant un travail incomplet (soit 15 bonnes minutes), et j'ai profité d'un gros lot de 9 parabellum d'un collègue qui avait tiré en extérieur puis oublié les douilles dans un sachet fermé ; c'était assez uniformément légèrement boueux voire sableux, humide et déjà un peu oxydé.
Tests effectués dans mon ancien "tonnelet à polir" à cuve polygonale en inox revêtue de caoutchouc, qui était alors bien peu remplie :
- 14 centilitres de douilles 9 para (~ 60),
- 14 centilitres d'eau,
- 3 centilitres de média + une giclée de savon liquide.

MEDIAS TESTES :
Amorces Small,
Enclumes Small et Large,
Pins aluminium dur Ø 2.0 x 12 (câble EDF moyenne tension),
Pins inox Ø 0.8 x 7 (decoupe perso, inox non magnétique),
Pins inox Ø 1.0 x 7, du commerce (en fait, longueurs de 5.5 à 7.2 mm, inox magnétique).

ANALYSE :
Chaque lot successivement testé fut séché, refroidi puis noté par 2 personnes en comparaison avec des douilles tirées non nettoyées, quelques douilles neuves, et les douilles préalablement testés, pour établir 3 classements indépendants : logement d'amorce, intérieur, extérieur. La notation fut généralement unanime ou très peu différente et je n'ai conservé que les têtes de classement.

LOGEMENTS D'AMORCE : pins 1.0 (commerce), pins 0.8, enclumes.
INTERIEUR : enclumes, talonnées par amorces, pins 0.8.
EXTERIEUR : pins 2.0 alu (les autres média moins bien mais tout de même correct).

CONCLUSIONS :
Le polissage extérieur n'était testé que pour info car il est d'importance bien moindre (voire nulle), les critères principaux étant l'intérieur et surtout le logement d'amorce.
En moyenne les pins inox Ø 1.0 du commerce sont effectivement bien placées mais ne devancent que de très peu les amorces et enclumes.
Les amorces souffrent toutefois de problèmes de coincement : avec des amorces Small et des douilles Small on retrouve parfois presque 10% des douilles avec une amorce qui s'est plus ou moins enfoncée, à l'envers ou à l'endroit, et le logement n'est alors pas bien nettoyé. Les enclumes qui se détachent des amorces Large peuvent aussi se coincer dans les logements Small... Mais les enclumes seules sont des médias plutôt performants !
Il faudrait donc trier (éventuellement progressivement) les amorces et enclumes détachées, pour nettoyer les douilles Small avec amorces Large et enclumes Small, et les douilles Large avec amorces Small et enclumes Large.

Le reliquat non utilisé et tous les lots de test ont finalement été repris pour un nettoyage complet avant de restituer les douilles, ce qui a permis de vérifier que le tumbler "imprimantes" présenté plus haut donnait le même résultat que le tumbler "bétonnière" des tests. En compromis provisoire j'ai utilisé un mélange simplifié excluant les pins du commerce (qui étaient elles-aussi empruntées).
Dans la boîte à lait en poudre :
- 35 centilitres de douilles 9 para (~ 150),
- 28 centilitres d'eau + une giclée de savon liquide,
- 3 centilitres d'aiguilles Ø 0.8 + 3 centilitres d'amorces Large.
Désolé j'ai pas pesé, c'était plus facile de doser dans un verre.

En 30 minutes (2 x 15 mn avec pause refroidissement moteur) le résultat satisfaisait à mes exigences : intérieur, extérieur et logement d'amorce désoxydés et propres (polissage et brillance RAB : si ça polit ça use, et si ça use ça abîme).
J'ai tout de même mis 15 minutes de plus, pour qu'on ne m'accuse pas de radinisme...


MAGNETISME :
Les pins de 1.0 (du commerce) étaient magnétiques, ce qui facilite le ramassage des pins tombées au sol, avec un aimant. Mais celles-ci avaient sans doute déjà été ramassées quelques fois, car elles conservaient une aimantation rémanente qui tendait à les agglutiner ; gênant ou pas, j'en sais rien...
Mes pins perso de 0.8 (bobines de fil de récup, j'avais pas le choix du diamètre) ne sont pas magnétiques, ce qui ne facilite pas le ramassage en cas de renversement accidentel !