A German Clinometer

Il s'agit d'une gravure sur un clinomètre de l'époque de la Première Guerre mondiale.  Quelqu'un peut-il traduire ?



Il y a une histoire derrière tout cela.  D'autres suivront.

Seitenverschiebung entfernung => Distance de déplacement latéral

Je ne sais pas ce que veut dire "un clinomètre"! 

Je pencherais plutôt pour deux indications distinctes, à savoir "Déplacement/déport/décalage latéral" et "Distance", chacune correspondant à une graduation à droite - mais ce ne sont là que suppositions, ne connaissant pas non plus le clinomètre

ça serait pas un outil de calcul de tir pour canon?

Oui, en effet !
L'idée est que si vous connaissez les caractéristiques d'un tir d'artillerie et la distance à une cible, si vous élevez ensuite correctement la bouche d'un canon, vous atteindrez la cible.

Un clinomètre (ou "quadrant du canonnier") permet au tireur de relever le canon avec précision.

Celui-ci a été fabriqué par Franz Stock ... qui fabriquait des pistolets.  D'où mon intérêt.

Il se peut que "clinomètre" soit le terme utilisé génériquement.
Mais en artillerie, si l'appareil comporte un niveau à bulle on dit plutôt "niveau de pointage" ; plus anciennement, "quart de cercle à niveau", ou "quart de cercle" (primitivement, le niveau était donné par un fil à plomb).

Les termes "Seitenverschiebung entfernung" me paraissent plutôt se rapporter à deux échelles différentes, dérivation et distance : en face de chaque distance on trouverait la dérivation à donner au pointage latéral, pour compenser la courbure latérale de trajectoire (frottement différenciel sur l'air, effet Coriolis, etc.).
Ces deux échelles seraient alors totalement indépendantes des graduations de pointage en hauteur, et ne figureraient là que pour tout réunir sur un seul accessoire.
Cela pourrait toutefois être plus compliqué, mais comme la photo ne montre qu'une partie du matériel...

Un tableau plus complet.  Je les collectionne depuis un certain temps.  Celui-ci a attiré mon attention car il a été réalisé par Franz Stock.  Stock, comme vous le savez sans doute, fabriquait des pistolets dans l'entre-deux-guerres. 

Les pistolets Stock m'intéressent et j'ai donc été heureux de voir le bel exemple de leur pistolet de cible .22.  Plutôt rare.

If, after I depart this vale, you ever remember me and have thought to please my ghost, forgive some sinner and wink your eye at some homely girl.
H. L. Mencken

Je n'arrive pas à obtenir une traduction décente

« Si, après que j'aurai quitté cette terre, vous vous souvenez un jour de moi et désirez plaire à mon fantôme, pardonnez à quelque pécheur, et faites un clin d'œil à quelque laideron ».

lu1900 a écrit:

Il a un quelconque lien de parenté avec le Beholla?

Un homme nommé Decker a vendu le brevet du pistolet 7,65 mm à Stock.  Il est largement rapporté sur le net qu'il a également conçu le Beholla mais il n'y a aucune preuve de cette affirmation.

Regardez ça (en anglais)
https://unblinkingeye.com/Guns/Stock/stock.html

C’est une impression, ou il y a une munition dans la chambre du Stock de la photo....l’extracteur a l’air d’être sorti.
Et en plus, c’est rare avec un canon long.

Une balle ... je ne pense pas. Une cartouche, peut-être ?

Ce truc qui se dresse est en fait un levier de descente.  Vous le tirez vers le haut afin de libérer le bloc de culasse.  
Si vous regardez la photo du côté droit du pistolet, vous pouvez voir l'extracteur.  Il est placé dans le bloc de culasse.

C'est le modèle .22 et il est plutôt rare.

@Feder....bien vu, j’ai rectifié, mais j’ai utilisé le mot munition....je suis certain, là de ne pas faire d’erreur 


@Edinfla...ce levier de descente, sur le 7,65 est aussi l’extracteur....d'où ma confusion, je n’avais jamais vu ce modèle 22 dont effectivement, en regardant bien, on voit l’extracteur sur le côté, et qui n’existe pas sur le 7,65. Mais c’est quand même curieux qu’il l’ait fait dépasser autant.