1er tir au 1892
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Re: 1er tir au 1892
Je n'ai pas essayé un tel montage, avec de la ba10 vu le peu de recul c'est peut-être jouable, en poudre noire, ça secoue effectivement beaucoup (c'est le charme d'ailleurs), mais l'article dit pourtant que ça fonctionnait très bien avec une charge de 0.6 g de pn. Le banc était fixé sur une table scellée.
Dernière édition par LP le Jeu 25 Fév 2021, 08:34, édité 1 fois
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Re: 1er tir au 1892
Si on veut absorber mécaniquement la force du recul, dans l'espoir de le faire d'une façon parfaitement régulière, un excellent exemple était autrefois donné : le "pistoltest" ou "pistoltir", qui illustrait les articles de ... Caranta ? Josserand ?romeo33 a écrit:... soit un contre poids pour absorber une partie du recul soit un ressort. ...
Un bras pivotant simulant à peu près l'avant-bras demi-plié (ancienne position de tir au pistolet), supporte une griffe "sur mesures" ou une pince serrant la poignée de l'arme. Le relèvement est contrôlé par un frein-amortisseur, si je me souviens bien sans retour automatique en batterie.
Ce qui permet de relever la position extrême de recul (à titre comparatif entre diverses munitions et armes).
Et aussi d'éviter le choc d'un retour en batterie sous l'effet d'un ressort. Sur mon banc ce point me dérange, car si l'arme est fermement tenue je n'arrive pas à l'empêcher de retomber sur la vis de pointage en hauteur. Or quand on constate que tout arrive presque dans le même trou, on se dit que si on veut continuer il faudrait ménager un peu ces vis !
Ce système qu'il doit être facile de retrouver dans la revue Cibles ne paraît pas si compliqué à construire ; mais celui de Lee m'avait paru plus simple (en particulier au niveau du pointage en direction ; c'est important, le pointage, on est facilement hors-cible)...
J'aurais toutefois quelques doutes pour l'amortissement du bras pivotant : les systèmes à friction sont sensibles à l'humidité, l'hydraulique est sensible à la température, les contrepoids ça vibre et résonne...
Il me semblerait prudent de laisser à l'ensemble mobile (arme + bras pivotant) un "recul libre" au moins égal à la durée du trajet dans le canon (facile à calculer : masse x distance = masse x distance), le système de freinage n'entrant en jeu qu'après (donc s'il crépite, renâcle ou ondule, ça n'affecte pas le tir). Entrant en jeu d'une façon progressive, afin de ménager la mécanique (pivot, bras, articulations du frein).
Y-a 36 façons de concevoir ça, le simple contrepoids n'étant même pas exclu...
Le pivot doit être absolument sans jeu, celui-ci étant multiplié par la longueur du bras. 2 roulements à billes assez écartés doivent tout de même être acceptables (sur les appareils de précision les pivots les plus précis étaient de simples pointes, mais c'est très sensible aux chocs).
A noter qu'une dissociation totale avec l'humain impose d'actionner la détente par un flexible !
Je n'ai pas eu de grandes satisfactions avec un câble dans une gaine (ça gratte). Un système pneumatique est plus doux, mais son attelage sur la détente pose des problèmes (côté tireur un vérin pneumatique actionné à la main, comme une pompe à vélo, donne largement la puissance motrice nécessaire - pour tirer en double action il faudrait toutefois calculer un peu).
J'aurai bientôt quelques essais à faire, qui m'obligeront à résoudre certains de ces problèmes...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: 1er tir au 1892
Le recul, c'est le recul ; on ne peut pas l'annuler, juste l'amortir ou le répartir sur une masse plus grande.LP a écrit:... l'article dit pourtant que ça fonctionnait très bien avec une charge de 0.6 g de pn. Le ban était fixé sur une table scellée.
Donc soit la table en béton bougeait avec le revolver, soit le montage en bois amortissait le recul. Et vu le dispositif de fixation, ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas un peu de glissement, donc de dépointage.
Maintenant, tout dépend ce qu'on attend du dispositif.
J'avoue que pour ma part je lui demande un maximum, ne serait-ce que pour mettre en évidence certains points frisant l'impensable, comme le fait que si tel pistolet arrose c'est la faute au tireur ; comme la précision qu'on peut atteindre avec des 11-73 Paris-Sport rechargées de façon soignée ; le pistolet sans rayures (totalement arasées) qui tient tout de même largement la cible (certains ne font pas mieux avec un pistolet tout neuf) ; la différence de groupement entre des graisses à balle différentes (et ça, pour le démontrer à bras franc, c'est pas évident), etc.
En plus, on peut faire de beaux cartons même si on a la migraine, la berlue ou la bloblote...
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