Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
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Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour à tous,
Un petit post pour partager les recettes de bronzage que j’utilise et qui donnent de bons résultats.
Bronzage à chaud:
Pour un litre d’eau déminéralisée,
1kg d’hydroxyde de sodium (soude en paillettes)
100g de nitrate de sodium
100g de nitrite de sodium
Si vous n’avez pas de nitrite de sodium, alors utilisez 200g de nitrate de sodium par litre d’eau.
Attention ce mélange est très corrosif, il faut porter des gants, lunettes, chaussures fermées et également toujours avoir un seau d’eau à proximité.
Les pièces doivent être polies miroir et parfaitement dégraissées, il faut utiliser soit un récipient en acier noir soit un récipient en acier inoxydable, surtout pas d’aluminium. Attention ce bronzage attaque les brasures à l’étain, on évitera les canons de fusil de chasse avec des bandes brasées par exemple. Le bain sera chauffé entre 135 et 145 degrés celcius. Avec le temps et l’évaporation de l’eau, la température augmente, il ne faut pas dépasser 145 degrés sous peine de voir une teinte rougeâtre apparaître. Il faudra donc ajouter de l’eau déminéralisée au bain, mais surtout pas lorsqu’il est chaud (violentes projections de soude), il faut d’abord le laisser refroidir. Le traitement dure en général 15 minutes, mais il peut être porté à 1heure dans le cas d’aciers récalcitrants qui ne prennent pas la teinte. Les pièces sont ensuite rincées à l’eau chaude, séchées puis huilées.
Pour le bronzage à la couche, voici deux recettes de liqueur de bronzage que j’utilise. J’obtiens un beau noir en 6/7 couches environ. Je réalise les 4 premières couches avec la formule suisse, puis 3 couches avec la formule Niedner (les formules seront données juste après). La préparation se fera toujours en portant des gants, lunettes de protection.
Liqueur de bronzage suisse:
Diluer 8,7 grammes de perchlorure de fer dans 20ml d’eau déminéralisée
Prélever 12,5 grammes de cette solution
Ajouter 1,82 gramme de sulfate de cuivre
Ajouter 2,53 grammes d’alcool
Compléter avec de l’eau déminéralisée pour faire 95ml
Ajouter 5ml d’acide nitrique à 65% la liqueur prendra alors une teinte vert gazon.
Stocker la liqueur dans une bouteille en verre à l’abris de la lumière.
Liqueur de bronzage Niedner:
Attention, cette liqueur fait appel à ce qu’on appelle de l’eau régale, un mélange d’acides qui est capable de dissoudre de l’or. Ici, on va dissoudre des copeaux d’acier dans ce mélange d’acides, cela provoque un dégagement de fumées toxiques, il faut donc réaliser cet étape en extérieur, ou dans une Sorbonne de laboratoire. La réaction est violente, il faut donc ajouter les copeaux d’acier par petites quantités.
Dans un bocal en verre mélanger:
6ml d’acide chlorhydrique à 37%
9ml d’acide nitrique à 65%
Ajouter petit à petit 3,15 grammes de copeaux d’acier (le mieux étant d’ajouter un petit copeau à la fois)
Une fois la réaction terminée, il restera des copeaux ce qui est normal. Les copeaux sont ajoutés en excès afin de neutraliser tout l’acide.
Verser le contenu du bocal dans un autre bocal contenant 100ml d’eau déminéralisée (toujours le mélange d’acide dans l’eau jamais l’inverse).
Ajouter 3g d’alcool. Filtrer la liqueur à l’aide d’un entonnoir propre et d’un filtre à café. Stocker la liqueur dans un flacon en verre à l’abris de la lumière.
Pour le bronzage à la couche, il faut polir les pièces, puis passer un coup de scotch brite pour créer des micro rayures à la surface du métal (cela favorise l’attaque des liqueurs de bronzage). Enfin les pièces sont soigneusement dégraissées. Ne plus toucher les pièces à main nues, toujours porter des gants.
J’applique les liqueurs à l’aide d’un coton démaquillant, j’utilise des cotons tiges pour les petits recoins pas très accessibles. Le coton ne doit pas être détrempé, il doit être à peine humide. Appliquer la liqueur sans coulures en une seule passe sans revenir en arrière. La liqueur doit d’ailleurs très rapidement sécher sur la pièce après application. Il faut bien entendu prendre un coton neuf pour chaque couche. Je conseille également de prélever une petite quantité de liqueur dans un récipient afin d’éviter de polluer toute la bouteille.
Pour ma part, une fois les pièces préparées, je procède comme suit:
- application d’une première couche de liqueur suisse (les pièces prennent une teinte cuivrée)
- application d’une seconde couche de liqueur suisse 1h après la première couche
- laisser les pièces s’oxyder 12 à 24h en veillant à ce que l’oxydation soit uniforme et pas trop forte pour éviter les piqûres. On peut se fabriquer une étuve à l’aide d’une caisse en bois dans laquelle on aura mis une gamelle d’eau à proximité d’une ampoule. Personnellement je préfère éviter, car si mal maîtrisé on arrive vite à la formation de piqûres sur la piece.
- Faire bouillir les pièces durant 20 minutes dans de l’eau déminéralisée puis sécher les pièces (l’oxydation rouge doit virer à noir, conversion de l’hématite en magnétite)
- carder les pièces (frotter l’oxyde) à l’aide de laine d’acier 0000 préalablement dégraissée, ou à l’aide d’une brosse rotative avec poils en acier inoxydable de diamètre 0,07mm à 500 tours minutes (brosse disponible chez brownells)
- Je dégraisse par précaution une nouvelle fois les pièces
- application d’une troisième couche de liqueur suisse (la liqueur suisse étant assez acide, il est normal que l’application retire un peu du bronzage de la pièce, d’où l’importante d’appliquer la liqueur en une seule passe). S’en suit, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- application d’une quatrième couche de liqueur suisse puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- A ce stade, les pièces sont généralement déjà noires. J’utilise ensuite la formule Niedner qui est plus douce, et altère moins le bronzage que la liqueur suisse, cela permet de foncer et d’uniformiser la teinte. Application d’une cinquieme couche de liqueur Niedner puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- application d’une sixième couche de liqueur Niedner puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- application d’une septième couche de liqueur Niedner puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes dans de l’eau déminéralisée à laquelle on ajoute de l’extrait de bois de campêche (1 cuillère à café par litre d’eau, ce qui donne plus de profondeur au bronzage et neutralise les acides contenus dans les liqueurs) cardage, puis huilage des pièces.
J’espère avoir réussi à être clair et concis. Le bronzage à la couche est plus long que le bronzage à chaud, mais il est beaucoup plus solide et reste la méthode armurière transitionnelle par excellence! Autre avantage du bronzage à la couche, avec le bronzage à chaud si le métal contient beaucoup de silice alors il peut prendre une teinte violacée ce qui n’arrive pas avec le bronzage à la couche. Il existe un additif pour les bains de bronzage à chaud pour éviter ce phénomène, vendu par brownells appelé oxynate « s », malheureusement je n’ai jamais réussi à le faire importer.
Un petit post pour partager les recettes de bronzage que j’utilise et qui donnent de bons résultats.
Bronzage à chaud:
Pour un litre d’eau déminéralisée,
1kg d’hydroxyde de sodium (soude en paillettes)
100g de nitrate de sodium
100g de nitrite de sodium
Si vous n’avez pas de nitrite de sodium, alors utilisez 200g de nitrate de sodium par litre d’eau.
Attention ce mélange est très corrosif, il faut porter des gants, lunettes, chaussures fermées et également toujours avoir un seau d’eau à proximité.
Les pièces doivent être polies miroir et parfaitement dégraissées, il faut utiliser soit un récipient en acier noir soit un récipient en acier inoxydable, surtout pas d’aluminium. Attention ce bronzage attaque les brasures à l’étain, on évitera les canons de fusil de chasse avec des bandes brasées par exemple. Le bain sera chauffé entre 135 et 145 degrés celcius. Avec le temps et l’évaporation de l’eau, la température augmente, il ne faut pas dépasser 145 degrés sous peine de voir une teinte rougeâtre apparaître. Il faudra donc ajouter de l’eau déminéralisée au bain, mais surtout pas lorsqu’il est chaud (violentes projections de soude), il faut d’abord le laisser refroidir. Le traitement dure en général 15 minutes, mais il peut être porté à 1heure dans le cas d’aciers récalcitrants qui ne prennent pas la teinte. Les pièces sont ensuite rincées à l’eau chaude, séchées puis huilées.
Pour le bronzage à la couche, voici deux recettes de liqueur de bronzage que j’utilise. J’obtiens un beau noir en 6/7 couches environ. Je réalise les 4 premières couches avec la formule suisse, puis 3 couches avec la formule Niedner (les formules seront données juste après). La préparation se fera toujours en portant des gants, lunettes de protection.
Liqueur de bronzage suisse:
Diluer 8,7 grammes de perchlorure de fer dans 20ml d’eau déminéralisée
Prélever 12,5 grammes de cette solution
Ajouter 1,82 gramme de sulfate de cuivre
Ajouter 2,53 grammes d’alcool
Compléter avec de l’eau déminéralisée pour faire 95ml
Ajouter 5ml d’acide nitrique à 65% la liqueur prendra alors une teinte vert gazon.
Stocker la liqueur dans une bouteille en verre à l’abris de la lumière.
Liqueur de bronzage Niedner:
Attention, cette liqueur fait appel à ce qu’on appelle de l’eau régale, un mélange d’acides qui est capable de dissoudre de l’or. Ici, on va dissoudre des copeaux d’acier dans ce mélange d’acides, cela provoque un dégagement de fumées toxiques, il faut donc réaliser cet étape en extérieur, ou dans une Sorbonne de laboratoire. La réaction est violente, il faut donc ajouter les copeaux d’acier par petites quantités.
Dans un bocal en verre mélanger:
6ml d’acide chlorhydrique à 37%
9ml d’acide nitrique à 65%
Ajouter petit à petit 3,15 grammes de copeaux d’acier (le mieux étant d’ajouter un petit copeau à la fois)
Une fois la réaction terminée, il restera des copeaux ce qui est normal. Les copeaux sont ajoutés en excès afin de neutraliser tout l’acide.
Verser le contenu du bocal dans un autre bocal contenant 100ml d’eau déminéralisée (toujours le mélange d’acide dans l’eau jamais l’inverse).
Ajouter 3g d’alcool. Filtrer la liqueur à l’aide d’un entonnoir propre et d’un filtre à café. Stocker la liqueur dans un flacon en verre à l’abris de la lumière.
Pour le bronzage à la couche, il faut polir les pièces, puis passer un coup de scotch brite pour créer des micro rayures à la surface du métal (cela favorise l’attaque des liqueurs de bronzage). Enfin les pièces sont soigneusement dégraissées. Ne plus toucher les pièces à main nues, toujours porter des gants.
J’applique les liqueurs à l’aide d’un coton démaquillant, j’utilise des cotons tiges pour les petits recoins pas très accessibles. Le coton ne doit pas être détrempé, il doit être à peine humide. Appliquer la liqueur sans coulures en une seule passe sans revenir en arrière. La liqueur doit d’ailleurs très rapidement sécher sur la pièce après application. Il faut bien entendu prendre un coton neuf pour chaque couche. Je conseille également de prélever une petite quantité de liqueur dans un récipient afin d’éviter de polluer toute la bouteille.
Pour ma part, une fois les pièces préparées, je procède comme suit:
- application d’une première couche de liqueur suisse (les pièces prennent une teinte cuivrée)
- application d’une seconde couche de liqueur suisse 1h après la première couche
- laisser les pièces s’oxyder 12 à 24h en veillant à ce que l’oxydation soit uniforme et pas trop forte pour éviter les piqûres. On peut se fabriquer une étuve à l’aide d’une caisse en bois dans laquelle on aura mis une gamelle d’eau à proximité d’une ampoule. Personnellement je préfère éviter, car si mal maîtrisé on arrive vite à la formation de piqûres sur la piece.
- Faire bouillir les pièces durant 20 minutes dans de l’eau déminéralisée puis sécher les pièces (l’oxydation rouge doit virer à noir, conversion de l’hématite en magnétite)
- carder les pièces (frotter l’oxyde) à l’aide de laine d’acier 0000 préalablement dégraissée, ou à l’aide d’une brosse rotative avec poils en acier inoxydable de diamètre 0,07mm à 500 tours minutes (brosse disponible chez brownells)
- Je dégraisse par précaution une nouvelle fois les pièces
- application d’une troisième couche de liqueur suisse (la liqueur suisse étant assez acide, il est normal que l’application retire un peu du bronzage de la pièce, d’où l’importante d’appliquer la liqueur en une seule passe). S’en suit, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- application d’une quatrième couche de liqueur suisse puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- A ce stade, les pièces sont généralement déjà noires. J’utilise ensuite la formule Niedner qui est plus douce, et altère moins le bronzage que la liqueur suisse, cela permet de foncer et d’uniformiser la teinte. Application d’une cinquieme couche de liqueur Niedner puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- application d’une sixième couche de liqueur Niedner puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes, cardage, dégraissage.
- application d’une septième couche de liqueur Niedner puis, oxydation 12/24h, ébullition 20 minutes dans de l’eau déminéralisée à laquelle on ajoute de l’extrait de bois de campêche (1 cuillère à café par litre d’eau, ce qui donne plus de profondeur au bronzage et neutralise les acides contenus dans les liqueurs) cardage, puis huilage des pièces.
J’espère avoir réussi à être clair et concis. Le bronzage à la couche est plus long que le bronzage à chaud, mais il est beaucoup plus solide et reste la méthode armurière transitionnelle par excellence! Autre avantage du bronzage à la couche, avec le bronzage à chaud si le métal contient beaucoup de silice alors il peut prendre une teinte violacée ce qui n’arrive pas avec le bronzage à la couche. Il existe un additif pour les bains de bronzage à chaud pour éviter ce phénomène, vendu par brownells appelé oxynate « s », malheureusement je n’ai jamais réussi à le faire importer.
Dernière édition par Tupolef le Mar 21 Déc 2021, 15:58, édité 2 fois
Tupolef- Membre expert
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Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour ,
merci pour l'explication , j'ai un peut honte car je me sers de produit tout prêt (super blou , .....), par
contre il serais super de voir des photos des deux techniques.
Personnellement je trouve la première plus abordable , je garde sous le coude au cas ou un jour
il me prend l'envie d'esseyer , les produits se trouvent facilement ?
«Si vous voulez une sécurité totale, allez en prison. Là, vous êtes nourri, habillé, soigné et ainsi de suite. La seule chose qui manque ... c'est la liberté.
- Président Dwight D. Eisenhower-
eric38- Pilier du forum
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Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour,eric38 a écrit:
Bonjour ,
merci pour l'explication , j'ai un peut honte car je me sers de produit tout prêt (super blou , .....), par
contre il serais super de voir des photos des deux techniques.
Personnellement je trouve la première plus abordable , je garde sous le coude au cas ou un jour
il me prend l'envie d'esseyer , les produits se trouvent facilement ?
Oui ils se trouvent assez facilement, sur des sites du genre « mon droguiste » par exemple.
Il se peut que les acides ne soient pas disponibles dans les concentrations que j’ai indiqué, mais il est possible de trouver de l’acide nitrique à 10% par exemple, je peux via MP donner les formulations en fonctions des concentrations des produits trouvés.
Pour le comparatif, j’ai deux photos, malheureusement les pièces sont huilées du coup on ne voit pas bien la différence.
Ici une bascule bronzée à chaud:
Ici un barillet bronzé à la couche:
Tupolef- Membre expert
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Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Merci , mais des infos sur ton alcool : isopropylique , de pépin de raisin , etc , à 90° , 45 ° , etc ...
Merci
Merci
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Excellent sujet, qui présente les recettes en termes actuels et compréhensibles ; les anciennes recettes n'étant pas toujours faciles à déchiffrer.
Faudrait vraiment trouver un système pour indexer les recettes techniques évoluées qui parsèment le forum...
La première recette est effectivement bien plus rapide et bien plus simple, mais aussi beaucoup plus scabreuse. Elle ne pardonne pas la moindre erreur de manipulation ni la moindre approximation dans le matériel, qu'à priori il faudra fabriquer soi-même (rampe de chauffage et cuve). Je déconseillerais de la mettre en oeuvre dans le salon et même dans la cuisine d'un appartement citadin !
Il y a quelques années j'ai pu revoir des armes que j'avais bronzées ainsi presque 40 ans plus tôt, et le bronzage était resté parfait (mais elles n'ont guère connu le terrain entre temps).
PS : au sujet des effets néfastes du silicium.
Il se pourrait qu'on les subisse aussi avec le simpliste "bronzage à l'huile flambée" (qui était utilisé sur les boucles de fusil Gras, clips de Berthier, etc.) : sur de l'acier de décolletage S300Pb, fortement chargé en silicium, c'est carrément pas bien beau, plus gris-rougeâtre que noir... Les bronzages rapides genre Gun-Blue, c'est souvent pas mieux...
Par contre ils se colorent très bien au feu (jaune > brun > bleu) ; tout au moins les vis en 35MF6Pb (aussi à fort taux de silicium).
Faudrait vraiment trouver un système pour indexer les recettes techniques évoluées qui parsèment le forum...
La première recette est effectivement bien plus rapide et bien plus simple, mais aussi beaucoup plus scabreuse. Elle ne pardonne pas la moindre erreur de manipulation ni la moindre approximation dans le matériel, qu'à priori il faudra fabriquer soi-même (rampe de chauffage et cuve). Je déconseillerais de la mettre en oeuvre dans le salon et même dans la cuisine d'un appartement citadin !
Il y a quelques années j'ai pu revoir des armes que j'avais bronzées ainsi presque 40 ans plus tôt, et le bronzage était resté parfait (mais elles n'ont guère connu le terrain entre temps).
PS : au sujet des effets néfastes du silicium.
Il se pourrait qu'on les subisse aussi avec le simpliste "bronzage à l'huile flambée" (qui était utilisé sur les boucles de fusil Gras, clips de Berthier, etc.) : sur de l'acier de décolletage S300Pb, fortement chargé en silicium, c'est carrément pas bien beau, plus gris-rougeâtre que noir... Les bronzages rapides genre Gun-Blue, c'est souvent pas mieux...
Par contre ils se colorent très bien au feu (jaune > brun > bleu) ; tout au moins les vis en 35MF6Pb (aussi à fort taux de silicium).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour,lu1900 a écrit:Merci , mais des infos sur ton alcool : isopropylique , de pépin de raisin , etc , à 90° , 45 ° , etc ...
Merci
Alcool éthylique à 96%. L’alcool dans les liqueurs a deux fonction.
La première est d’augmenter la mouillabilité de la liqueur, cela évite que la liqueur ne « perle » à la surface des pièces.
La seconde est d’accélérer le séchage de la liqueur en facilitant l’évaporation de l’eau que la liqueur contient.
Bonjour Verchère,Verchère a écrit:Excellent sujet, qui présente les recettes en termes actuels et compréhensibles ; les anciennes recettes n'étant pas toujours faciles à déchiffrer.
Faudrait vraiment trouver un système pour indexer les recettes techniques évoluées qui parsèment le forum...
La première recette est effectivement bien plus rapide et bien plus simple, mais aussi beaucoup plus scabreuse. Elle ne pardonne pas la moindre erreur de manipulation ni la moindre approximation dans le matériel, qu'à priori il faudra fabriquer soi-même (rampe de chauffage et cuve). Je déconseillerais de la mettre en oeuvre dans le salon et même dans la cuisine d'un appartement citadin !
Il y a quelques années j'ai pu revoir des armes que j'avais bronzées ainsi presque 40 ans plus tôt, et le bronzage était resté parfait (mais elles n'ont guère connu le terrain entre temps).
PS : au sujet des effets néfastes du silicium.
Il se pourrait qu'on les subisse aussi avec le simpliste "bronzage à l'huile flambée" (qui était utilisé sur les boucles de fusil Gras, clips de Berthier, etc.) : sur de l'acier de décolletage S300Pb, fortement chargé en silicium, c'est carrément pas bien beau, plus gris-rougeâtre que noir... Les bronzages rapides genre Gun-Blue, c'est souvent pas mieux...
Par contre ils se colorent très bien au feu (jaune > brun > bleu) ; tout au moins les vis en 35MF6Pb (aussi à fort taux de silicium).
Effectivement il faut se fabriquer un bac et des rampes de chauffage comme j’ai pu le présenter sur un autre sujet. Pour les pièces de plus petite taille, j’utilise une cocotte en fonte et une plaque chauffante électrique. Il faut bien évidement faire ça a l’extérieur, car même si la chauffe est maîtrisée il y’a toujours des micro projections de soude. J’ajouterais aussi qu’il faut utiliser un thermomètre de type thermomètre de confiseur, car la température est l’un des paramètres les plus importants, le bain doit bouillir entre 135 et 145 degrés celcius. Si le bain bout de en deçà, alors il y’a trop d’eau, il suffit de le laisser bouillir pour que l’eau s’évapore, si la température d’ébullition est supérieure à 145 degrés celcius, alors il n’y a plus assez d’eau, il faut laisser le bain refroidir pour ajouter de l’eau.
Pour les aciers riches en silicium j’avais également pensé au bleuissage aux sels fondus.
Faire fondre un ménage 50/50 de nitrate de potassium et de nitrate de sodium et porter le mélange à 330 degrés celcius. Une fois la coloration des pièces atteintes, les tremper dans de l’eau. Mais cette technique est réservée plutôt aux petites pièces, et on est plus proche du bleu que du noir.
Il existe aussi la technique du « charcoal blue », qui reste selon moi inaccessible aux particuliers.
Les pièces sont mises dans un four hermétique chauffé à 500 degrés celcius (de mémoire), dans la partie basse du four se trouve du charbon ainsi que des additifs, ce qui prive l’atmosphère du four d’oxygène. Le résultat donne une oxydation noir bleutée que l’on retrouve sur certains colt. De même la température de 500 degrés m’interpelle, car on est clairement sur des températures de revenu des aciers.
Quoi qu’il en soit il faudrait un four de laboratoire, les additifs ajoutés au charbon son bien entendu un secret des fabricants, de plus le charbon doit être préalablement étuvé pour chasser toutes traces d’humidité.
Tupolef- Membre expert
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Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Passionnant . Aussi j'en profite .
Quelle méthode pour jaunir les chien et détente de MR 73 ?
Quelle méthode pour jaunir les chien et détente de MR 73 ?
deGuers- Pilier du forum
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Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour,deGuers a écrit:Passionnant . Aussi j'en profite .
Quelle méthode pour jaunir les chien et détente de MR 73 ?
Personnellement je polis les pièces je les dégraisse bien, puis je les suspends dans mon four de cuisine à chaleur tournante (le four doit être bien propre évidemment), et je chauffe entre 200 et 220 degrés.
D’autres personnes posent les pièces sur une plaque d’acier ou de cuivre et chauffent la plaque jusqu’à obtention de la couleur désirée.
On peut également utiliser des sels fondus, un mélange 50/50 de nitrate de sodium et de nitrate de potassium, j’ai utilisé ce mélange à 330 degrés pour bleuir des pièces, par contre je ne sais pas si ce mélange fond à 220 degrés, température qui permet la coloration jaune des aciers.
Tupolef- Membre expert
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Age : 34
Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bain de sable chauffé aussi , c'est ma méthode
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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Localisation : Quadrant alfa
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Le bain de sable m'inquiéterait, de par les impuretés qu'il peut contenir.
Et sur une plaque de fer, pour les petites pièces ça fonctionne plutôt très bien. Le problème est l'éclairage artificiel, qui fausse souvent l'appréciation des couleurs ; j'attends donc des journées bien lumineuses. Et je ne fais principalement que des vis, qui ne reposent dans la poêle que par deux points minuscules, et qui roulent aisément.
Pour les techniques aux sels fondus, qui m'intéressent surtout pour les usages mécaniques (trempe et revenu d'outils de coupe et de ressorts) je me suis longtemps demandé ce que ça apportait en contrôle de température, à une époque où les pyromètres étaient rares et peu utilisés car extrêmement incommodes.
Il y a peu de temps j'ai trouvé, dans un article de "La Machine Moderne" des années 1910 / 1920 :
On constitue un mélange de sels (avec le maximum possible de chlorure de sodium pour des raisons de coût) qui fond exactement à la température désirée. Ce mélange étant forcément surchauffé pour être liquide.
On y plonge la pièce à traiter et celle-ci étant relativement froide elle se couvre instantanément d'une croûte de sel solidifié, puis elle s'échauffe progressivement, et à un moment la croûte disparaît : la pièce a alors exactement la température de fusion du bain, celle pour laquelle le mélange a été concocté.
J'ai trouvé la technique, mais pas le catalogue des recettes couvrant toutes les températures. En plus, de nos jours il est devenu très difficile de se procurer tout ce qui n'est pas "consommation courante disponible en supermarché"...
La température de 500° correspond à un fort revenu, tel qu'on le pratique sur les pièces trempées ne devant surtout pas être cassantes. Sur le Lebel, le canon et un partie du boîtier étaient trempés puis revenus à 500° ; c'est facile à obtenir avec un bain de plomb fondu, car c'est exactement la température d'apparition du "rouge sombre naissant" (mais du coup, la couleur du bain est assez instable).
Un bain de sels aurait toutefois meilleure odeur qu'un bain de plomb surchauffé... Encore que, ça dépend des sels !
Et ça c'est pour les revenus ; pour une belle couleur le plomb risque de laisser de vilaines auréoles.
Et sur une plaque de fer, pour les petites pièces ça fonctionne plutôt très bien. Le problème est l'éclairage artificiel, qui fausse souvent l'appréciation des couleurs ; j'attends donc des journées bien lumineuses. Et je ne fais principalement que des vis, qui ne reposent dans la poêle que par deux points minuscules, et qui roulent aisément.
Pour les techniques aux sels fondus, qui m'intéressent surtout pour les usages mécaniques (trempe et revenu d'outils de coupe et de ressorts) je me suis longtemps demandé ce que ça apportait en contrôle de température, à une époque où les pyromètres étaient rares et peu utilisés car extrêmement incommodes.
Il y a peu de temps j'ai trouvé, dans un article de "La Machine Moderne" des années 1910 / 1920 :
On constitue un mélange de sels (avec le maximum possible de chlorure de sodium pour des raisons de coût) qui fond exactement à la température désirée. Ce mélange étant forcément surchauffé pour être liquide.
On y plonge la pièce à traiter et celle-ci étant relativement froide elle se couvre instantanément d'une croûte de sel solidifié, puis elle s'échauffe progressivement, et à un moment la croûte disparaît : la pièce a alors exactement la température de fusion du bain, celle pour laquelle le mélange a été concocté.
J'ai trouvé la technique, mais pas le catalogue des recettes couvrant toutes les températures. En plus, de nos jours il est devenu très difficile de se procurer tout ce qui n'est pas "consommation courante disponible en supermarché"...
La température de 500° correspond à un fort revenu, tel qu'on le pratique sur les pièces trempées ne devant surtout pas être cassantes. Sur le Lebel, le canon et un partie du boîtier étaient trempés puis revenus à 500° ; c'est facile à obtenir avec un bain de plomb fondu, car c'est exactement la température d'apparition du "rouge sombre naissant" (mais du coup, la couleur du bain est assez instable).
Un bain de sels aurait toutefois meilleure odeur qu'un bain de plomb surchauffé... Encore que, ça dépend des sels !
Et ça c'est pour les revenus ; pour une belle couleur le plomb risque de laisser de vilaines auréoles.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle recette de bronzage à la couche que j’ai découvert dans le livre de Angier.
Une recette française s’il vous plaît, et qui fonctionne en 3-4 passes. Le principe reste le même, blanchir les pièces, polir, dégraisser, appliquer la liqueur, laisser rouiller une demi journée, bouillir dans de l’eau déminéralisée une vingtaine de minutes, brosser l’oxyde, passer une nouvelle couche. Une dernière ébullition dans de l’eau déminéralisée additionnée de bois de campêche donne un noir brillant magnifique. C’est la première fois que j’ai un noir aussi brillant à la couche. Comparable au bronzage à chaud à base de soude.
On retrouve la recette sur le site de l’armurerie SDS military, mais il y a une erreur (volontaire, ou involontaire ). Il y a 10 fois trop d’eau dans la recette qu’ils indiquent.
Il s’agit de la liqueur Ferrobronze. Elle a, comme la liqueur suisse, une teinte vert gazon. Cette liqueur est douce, elle n’attaque pas trop le métal et produit un oxyde très fin. Ce qui a mon avis donne ce noir très brillant.
1,2 gramme de sulfate de cuivre
4 grammes de sulfate de fer cristalisé
5,6 grammes de perchlorure de fer à 29%
0,5 gramme d’acide chlorhydrique densité 1.16
Le complément d’eau déminéralisée pour faire 100ml.
Le résultat en cours d’ébullition dès la première passe, désolé je n’ai pas d’autre photo pour le moment. Mais on devine déjà un noir profond.
Voici une nouvelle recette de bronzage à la couche que j’ai découvert dans le livre de Angier.
Une recette française s’il vous plaît, et qui fonctionne en 3-4 passes. Le principe reste le même, blanchir les pièces, polir, dégraisser, appliquer la liqueur, laisser rouiller une demi journée, bouillir dans de l’eau déminéralisée une vingtaine de minutes, brosser l’oxyde, passer une nouvelle couche. Une dernière ébullition dans de l’eau déminéralisée additionnée de bois de campêche donne un noir brillant magnifique. C’est la première fois que j’ai un noir aussi brillant à la couche. Comparable au bronzage à chaud à base de soude.
On retrouve la recette sur le site de l’armurerie SDS military, mais il y a une erreur (volontaire, ou involontaire ). Il y a 10 fois trop d’eau dans la recette qu’ils indiquent.
Il s’agit de la liqueur Ferrobronze. Elle a, comme la liqueur suisse, une teinte vert gazon. Cette liqueur est douce, elle n’attaque pas trop le métal et produit un oxyde très fin. Ce qui a mon avis donne ce noir très brillant.
1,2 gramme de sulfate de cuivre
4 grammes de sulfate de fer cristalisé
5,6 grammes de perchlorure de fer à 29%
0,5 gramme d’acide chlorhydrique densité 1.16
Le complément d’eau déminéralisée pour faire 100ml.
Le résultat en cours d’ébullition dès la première passe, désolé je n’ai pas d’autre photo pour le moment. Mais on devine déjà un noir profond.
Tupolef- Membre expert
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Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour
Bien sympa ces petit recettes
J ai un pote chaudronnier qui me fait un bac d un mètre en inox pour mon fils pour faire boullire ses pièces et je cherche des infos pour lui faire un ou deux brûleurs gaz de 80 90 cm.
Le bac fait 1000x200x200 soit environ 40 litres je pensai lui faire un tube percé et bouché à une extrémité avec un gicler gaz à l autre bout type brûleur de forge mais je n ai pas la moindre idée du diamètre du tube ni du diamètre des trous à faire sur la longueur du tube.
il faut en faire juste sur le dessus ou sur les deux côtés?
Toute info m intéresse
Bonne journée
Bien sympa ces petit recettes
J ai un pote chaudronnier qui me fait un bac d un mètre en inox pour mon fils pour faire boullire ses pièces et je cherche des infos pour lui faire un ou deux brûleurs gaz de 80 90 cm.
Le bac fait 1000x200x200 soit environ 40 litres je pensai lui faire un tube percé et bouché à une extrémité avec un gicler gaz à l autre bout type brûleur de forge mais je n ai pas la moindre idée du diamètre du tube ni du diamètre des trous à faire sur la longueur du tube.
il faut en faire juste sur le dessus ou sur les deux côtés?
Toute info m intéresse
Bonne journée
Can- Membre confirmé
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Can- Membre confirmé
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Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
J’ai fabriqué mes rampes moi même. J’ai piqué les infos sur les forums US.Can a écrit:Bonjour
Bien sympa ces petit recettes
J ai un pote chaudronnier qui me fait un bac d un mètre en inox pour mon fils pour faire boullire ses pièces et je cherche des infos pour lui faire un ou deux brûleurs gaz de 80 90 cm.
Le bac fait 1000x200x200 soit environ 40 litres je pensai lui faire un tube percé et bouché à une extrémité avec un gicler gaz à l autre bout type brûleur de forge mais je n ai pas la moindre idée du diamètre du tube ni du diamètre des trous à faire sur la longueur du tube.
il faut en faire juste sur le dessus ou sur les deux côtés?
Toute info m intéresse
Bonne journée
Je te donnerai tous les détails dès que j’ai une minute.
Dernière édition par Tupolef le Lun 31 Juil 2023, 11:28, édité 1 fois
Tupolef- Membre expert
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Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Super merci beaucoup pour le fiston
Can- Membre confirmé
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Can- Membre confirmé
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Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour
Juste une petite question t'es brûleurs sont ils montés avec un détendeur classic ou un manomètre ?
Bonne journée
Juste une petite question t'es brûleurs sont ils montés avec un détendeur classic ou un manomètre ?
Bonne journée
Can- Membre confirmé
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Date d'inscription : 07/05/2022
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour,
Désolé pour la réponse tardive, pas mal de soucis perso à régler en ce moment.
Je tourne sur une bouteille de butane avec détendeur pas de mano.
J’ai simplement commandé deux robinets de réchaud sur Amazon avec gicleurs intégrés.
https://www.amazon.fr/Robinet-pour-r%C3%A9chaud-R%C3%A9chaud-gaz-universel/dp/B00N6RBG4S/ref=asc_df_B00N6RBG4S/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=369353620708&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=4319871798182795906&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055774&hvtargid=pla-350170625275&psc=1&tag=&ref=&adgrpid=73843427982&hvpone=&hvptwo=&hvadid=369353620708&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=4319871798182795906&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055774&hvtargid=pla-350170625275
Tu peux voir qu’ils sont vissés des cylindres ajourés sur lequel j’ai ensuite soudé mes tubes percés qui servent de rampe.
J’ai ajouré ces cylindres pour régler l’arrivée d’air. J’ai enroulé de la tôle fine, qui coulisse sur les cylindres et qui permet une arrivée d’air plus ou moins importante. Je me suis simplement inspiré d’un réchaud que j’avais.
J’essai de regarder la semaine prochaine les dimensions exactes si tu en as toujours besoin.
Désolé pour la réponse tardive, pas mal de soucis perso à régler en ce moment.
Je tourne sur une bouteille de butane avec détendeur pas de mano.
J’ai simplement commandé deux robinets de réchaud sur Amazon avec gicleurs intégrés.
https://www.amazon.fr/Robinet-pour-r%C3%A9chaud-R%C3%A9chaud-gaz-universel/dp/B00N6RBG4S/ref=asc_df_B00N6RBG4S/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=369353620708&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=4319871798182795906&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055774&hvtargid=pla-350170625275&psc=1&tag=&ref=&adgrpid=73843427982&hvpone=&hvptwo=&hvadid=369353620708&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=4319871798182795906&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055774&hvtargid=pla-350170625275
Tu peux voir qu’ils sont vissés des cylindres ajourés sur lequel j’ai ensuite soudé mes tubes percés qui servent de rampe.
J’ai ajouré ces cylindres pour régler l’arrivée d’air. J’ai enroulé de la tôle fine, qui coulisse sur les cylindres et qui permet une arrivée d’air plus ou moins importante. Je me suis simplement inspiré d’un réchaud que j’avais.
J’essai de regarder la semaine prochaine les dimensions exactes si tu en as toujours besoin.
Tupolef- Membre expert
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Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Je devrait m en sortir juste le diamètre de tes perçages sur le tube
Merci pour ton aide
Merci pour ton aide
Can- Membre confirmé
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Date d'inscription : 07/05/2022
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Merci TUPOLEF pour ce post, bien que pas très doué , je vais essayer
cordialement
cordialement
patts- Membre confirmé
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Date d'inscription : 26/02/2023
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour,
Les rampes sont fabriquées à partir de tube d’acier diamètre extérieur 25mm en acier roulé soudé acheté chez brico Pipo.
Le diamètre de perçage des trous est de 3mm avec un entraxe de 10mm.
Il y’a deux rangées de trous, je me suis arrangé pour que les trous d’une rangée soient en quinconce avec ceux de l’autre rangée. Entre les deux rangées il y a 5mm d’entraxe.
Ici un peu plus en détail, une vue sur le robinet, et la manchette coulissante permettant de régler l’arrivée d’air:
Les rampes sont fabriquées à partir de tube d’acier diamètre extérieur 25mm en acier roulé soudé acheté chez brico Pipo.
Le diamètre de perçage des trous est de 3mm avec un entraxe de 10mm.
Il y’a deux rangées de trous, je me suis arrangé pour que les trous d’une rangée soient en quinconce avec ceux de l’autre rangée. Entre les deux rangées il y a 5mm d’entraxe.
Ici un peu plus en détail, une vue sur le robinet, et la manchette coulissante permettant de régler l’arrivée d’air:
Tupolef- Membre expert
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Age : 34
Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Salut
Top un grand merci j ai toute les info qu il me faut
Top un grand merci j ai toute les info qu il me faut
Can- Membre confirmé
- Nombre de messages : 308
Age : 55
Date d'inscription : 07/05/2022
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour à tous,Tupolef a écrit:Bonjour à tous,
Voici une nouvelle recette de bronzage à la couche que j’ai découvert dans le livre de Angier.
Une recette française s’il vous plaît, et qui fonctionne en 3-4 passes. Le principe reste le même, blanchir les pièces, polir, dégraisser, appliquer la liqueur, laisser rouiller une demi journée, bouillir dans de l’eau déminéralisée une vingtaine de minutes, brosser l’oxyde, passer une nouvelle couche. Une dernière ébullition dans de l’eau déminéralisée additionnée de bois de campêche donne un noir brillant magnifique. C’est la première fois que j’ai un noir aussi brillant à la couche. Comparable au bronzage à chaud à base de soude.
On retrouve la recette sur le site de l’armurerie SDS military, mais il y a une erreur (volontaire, ou involontaire ). Il y a 10 fois trop d’eau dans la recette qu’ils indiquent.
Il s’agit de la liqueur Ferrobronze. Elle a, comme la liqueur suisse, une teinte vert gazon. Cette liqueur est douce, elle n’attaque pas trop le métal et produit un oxyde très fin. Ce qui a mon avis donne ce noir très brillant.
1,2 gramme de sulfate de cuivre
4 grammes de sulfate de fer cristalisé
5,6 grammes de perchlorure de fer à 29%
0,5 gramme d’acide chlorhydrique densité 1.16
Le complément d’eau déminéralisée pour faire 100ml.
Le résultat en cours d’ébullition dès la première passe, désolé je n’ai pas d’autre photo pour le moment. Mais on devine déjà un noir profond.
Ici ma dernière arme restaurée, avec la recette du ferrobronze, résultat obtenus en 3 ou 4 couches selon les pièces, avec une dernière ébullition avec du bois de campêche.
Tupolef- Membre expert
- Nombre de messages : 500
Age : 34
Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour..
J'ai la même arme ...ELG 410/50 CLEF DE SERPENT... Question.! pistolet de vennerie ou non?
Et la valeur de collection ? Avez vous une idée !
Merci.
Barbaras
J'ai la même arme ...ELG 410/50 CLEF DE SERPENT... Question.! pistolet de vennerie ou non?
Et la valeur de collection ? Avez vous une idée !
Merci.
Barbaras
barbaras- Membre
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Age : 71
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Mes recettes de bronzage à la couche et à chaud
Bonjour,barbaras a écrit:Bonjour..
J'ai la même arme ...ELG 410/50 CLEF DE SERPENT... Question.! pistolet de vennerie ou non?
Et la valeur de collection ? Avez vous une idée !
Merci.
Barbaras
Pour le votre il s’agit effectivement d’un pistolet de vennerie car chambré en 410.
La clé serpentine a été breveté par un belge, Leclerc plus précisément (brevet antérieur à 1900).
Dans le cas du mien, il s’agit d’un pistolet de salon/tir de fabrication allemande chambré en 22 court.
Même si le système de verrouillage par clé serpentine est identique sur les deux armes, leurs usages sont différents.
Aucune idée de la valeur malheureusement.
Tupolef- Membre expert
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Age : 34
Date d'inscription : 15/05/2018
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