baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
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oxi81
El Pasota
Dam81
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Kazan- Membre confirmé
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Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Oui, avec une gouge ça doit pas être très compliqué à faire cette gorge.
Dam81- Membre
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Date d'inscription : 25/12/2021
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Encore une dizaine de messages et je pourrais envoyer une réponse par MP.
En attendant, je vais rassembler les éléments nécessaire pour faire l électrolyse.
En attendant, je vais rassembler les éléments nécessaire pour faire l électrolyse.
Dam81- Membre
- Nombre de messages : 27
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Date d'inscription : 25/12/2021
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Pas si facile de creuser à la gouge une rainure de largeur et profondeurs régulières : l'outil plonge vite ! Il faut un affûtage très tranchant (déjà bien moins facile qu'un ciseau droit) et sauf grande habitude et outil parfait, faire la finition par très petites passes en poussant uniquement à la main.
Et les deux pièces réunies sur des cales de l'épaisseur de la soie, percées ensemble au forêt ... ça peut faire une belle boucherie !
Et les deux pièces réunies sur des cales de l'épaisseur de la soie, percées ensemble au forêt ... ça peut faire une belle boucherie !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Verchère a écrit:Pas si facile de creuser à la gouge une rainure de largeur et profondeurs régulières : l'outil plonge vite ! Il faut un affûtage très tranchant (déjà bien moins facile qu'un ciseau droit) et sauf grande habitude et outil parfait, faire la finition par très petites passes en poussant uniquement à la main.
Et les deux pièces réunies sur des cales de l'épaisseur de la soie, percées ensemble au forêt ... ça peut faire une belle boucherie !
Comme l'a souligné Kazan, si c'est pas pour monter sur un fusil, la rainure n'a aucune utilité (sinon, au pire, on peut toujours enlever la baguette pour un montage).
Quand au perçage des trous, il est déjà fait apparemment.
Elles sont pas mal ces plaquettes. C'est vraiment pas courant pour les 84/98, 1er type.
François
"Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement"... (Général Gallieni à Madagascar).
oxi81- Pilier du forum
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Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Si je me souviens bien, sur la mienne qui avait le même pb (même fournisseur ?), j'y étais allé avec une petite fraise arrondie sur ma Dremel, finition à la lime ronde. Pendant un temps très certain.Verchère a écrit:Pas si facile de creuser à la gouge une rainure de largeur et profondeurs régulières : l'outil plonge vite ! Il faut un affûtage très tranchant (déjà bien moins facile qu'un ciseau droit) et sauf grande habitude et outil parfait, faire la finition par très petites passes en poussant uniquement à la main.
Et les deux pièces réunies sur des cales de l'épaisseur de la soie, percées ensemble au forêt ... ça peut faire une belle boucherie !
bbl56- Pilier du forum
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Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Bonsoir ,
j'ai commencé l’électrolyse, mais j'ai stoppé à un moment car il y avait pas mal de bulles qui se formaient sur l'ensemble de la lame là où il n'y a pas de rouille, et je ne sais pas si l’électrolyse peut altérer le métal sain ?
Le métal risque quelque chose ?
j'ai commencé l’électrolyse, mais j'ai stoppé à un moment car il y avait pas mal de bulles qui se formaient sur l'ensemble de la lame là où il n'y a pas de rouille, et je ne sais pas si l’électrolyse peut altérer le métal sain ?
Le métal risque quelque chose ?
Dam81- Membre
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Date d'inscription : 25/12/2021
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Je ne vois pas bien à cause de tous tes fils , mais il faut que le négatif soit sur la pièce à dérouiller!
El Pasota- Pilier du forum
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Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Le négatif est bien sur la baïonnette, les autre câbles sont là pour maintenir la distance entre la lame et le métal positif.
Dam81- Membre
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Date d'inscription : 25/12/2021
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Non, le métal sain ne craint rien, sauf l'imprégnation d'hydrogène qui rend les aciers très durs cassants pendant quelques jours / semaines / mois (c'est pas trop étudié).
Par contre, si le métal est gangrené en profondeur (ça arrive avec d'anciens obus en fonte), toute la croûte apparemment saine couvrant une zone malade peut se détacher.
On voit plus de bulles (d'hydrogène) sur le métal sain, car elles n'y servent à rien ; ailleurs on les voit moins, parce-que la rouille les consomme.
Ce montage me surprend par la proximité des deux électrodes (pièce et ferraille). En général on les écarte assez largement (par exemple de toute la largeur de la cuvette), pour que le courant se répartisse bien sur la pièce. En écartant les électrodes on augmente la résistance du bain, ce qui à tension égale diminue l'intensité (et généralement c'est plus un bien qu'un mal).
Inutile que la forme de l'anode (+) reproduise celle de la pièce ; une ferraille quelconque, une chute de fer à béton, un vieux bout de fil de fer tout rouillé, font l'affaire (ils sont progressivement détruits, mais c'est lent). Une anode en inox dure éternellement, mais du vrai bon inox (l'inox de m... de certains ustensiles de cuisine est non seulement attaqué, mais dégage des vapeurs plutôt désagréables).
Tu n'as pas indiqué le plus important : tension, intensité, source de courant et électrolyte.
Rappel : ce qui compte c'est l'intensité. La tension, c'est simplement celle qui est nécessaire pour atteindre cette intensité.
Pour ma part j'y mettrais entre 100 mA et 250 mA maxi, et une tension de 3.5 à 4 V devrait largement suffire pour l'obtenir
Par contre, si le métal est gangrené en profondeur (ça arrive avec d'anciens obus en fonte), toute la croûte apparemment saine couvrant une zone malade peut se détacher.
On voit plus de bulles (d'hydrogène) sur le métal sain, car elles n'y servent à rien ; ailleurs on les voit moins, parce-que la rouille les consomme.
Ce montage me surprend par la proximité des deux électrodes (pièce et ferraille). En général on les écarte assez largement (par exemple de toute la largeur de la cuvette), pour que le courant se répartisse bien sur la pièce. En écartant les électrodes on augmente la résistance du bain, ce qui à tension égale diminue l'intensité (et généralement c'est plus un bien qu'un mal).
Inutile que la forme de l'anode (+) reproduise celle de la pièce ; une ferraille quelconque, une chute de fer à béton, un vieux bout de fil de fer tout rouillé, font l'affaire (ils sont progressivement détruits, mais c'est lent). Une anode en inox dure éternellement, mais du vrai bon inox (l'inox de m... de certains ustensiles de cuisine est non seulement attaqué, mais dégage des vapeurs plutôt désagréables).
Tu n'as pas indiqué le plus important : tension, intensité, source de courant et électrolyte.
Rappel : ce qui compte c'est l'intensité. La tension, c'est simplement celle qui est nécessaire pour atteindre cette intensité.
Pour ma part j'y mettrais entre 100 mA et 250 mA maxi, et une tension de 3.5 à 4 V devrait largement suffire pour l'obtenir
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Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Bonjour et bonne année.
Merci Verchère pour tes explications.
Mon chargeur de batterie très rudimentaire, ne me permet pas de régler l'intensité du courant, je pense qu'il envoi du 12V .
Je pensais qu'il fallait être au plus près du morceau de métal pour faire une bonne électrolyse.
Voilà où j'en suis pour le moment.
J'ai réussi à sortir le mécanisme de blocage sur le fusil et une vis.
La deuxième a malheureusement cassé des deux coté de la lame, j'ai dû repercer avec un foret.
Il reste un peu de rouille, je vais donc lui refaire un tour à électrolyse.
Merci Verchère pour tes explications.
Mon chargeur de batterie très rudimentaire, ne me permet pas de régler l'intensité du courant, je pense qu'il envoi du 12V .
Je pensais qu'il fallait être au plus près du morceau de métal pour faire une bonne électrolyse.
Voilà où j'en suis pour le moment.
J'ai réussi à sortir le mécanisme de blocage sur le fusil et une vis.
La deuxième a malheureusement cassé des deux coté de la lame, j'ai dû repercer avec un foret.
Il reste un peu de rouille, je vais donc lui refaire un tour à électrolyse.
Dam81- Membre
- Nombre de messages : 27
Age : 54
Date d'inscription : 25/12/2021
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Effectivement, il faut souvent faire 2 ou 3 passages, avec grattages intermédiaires.
Et durant chaque passage, retourner la pièce pour exposer successivement tous les côtés.
Aucune alim basique ne permet de régler l'intensité : on fait alors ça à l'extérieur, avec un rhéostat (p.ex. vieux radiateur électrique ou sèche-cheveux, et pince croco). Un chargeur de batteries "moderne" risque d'ailleurs de ne pas convenir du tout (ses fonctions "intelligentes" ne comprennent pas l'option "électrolyse").
Une régulation serait d'autant plus utile que 12 V c'est bien trop ; même 6 V c'est déjà trop. Et comme les poubelles regorgent de chargeurs de téléphones portables...
ATTENTION AU RESSORT :
Il ne semble pas cassé, mais l'électrolyse l'a peut-être grandement fragilisé. Donc éviter de le faire travailler (ne pas appuyer dessus) et le mettre au chaud pendant ... j'en sais rien, alors disons "le plus longtemps possible".
Et durant chaque passage, retourner la pièce pour exposer successivement tous les côtés.
Aucune alim basique ne permet de régler l'intensité : on fait alors ça à l'extérieur, avec un rhéostat (p.ex. vieux radiateur électrique ou sèche-cheveux, et pince croco). Un chargeur de batteries "moderne" risque d'ailleurs de ne pas convenir du tout (ses fonctions "intelligentes" ne comprennent pas l'option "électrolyse").
Une régulation serait d'autant plus utile que 12 V c'est bien trop ; même 6 V c'est déjà trop. Et comme les poubelles regorgent de chargeurs de téléphones portables...
ATTENTION AU RESSORT :
Il ne semble pas cassé, mais l'électrolyse l'a peut-être grandement fragilisé. Donc éviter de le faire travailler (ne pas appuyer dessus) et le mettre au chaud pendant ... j'en sais rien, alors disons "le plus longtemps possible".
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Bonjour à tous.
J'en ai fini avec l'étape électrolyse pour la baïonnette, je vais attaquer le fourreau.
Le résultat me plaît beaucoup, c'est fabuleux l’électrolyse !!
Les petite retouches (d'origine ?)qui ont été faite avec du laiton (?) apparaissent en jaune sur la poignée.
J'en ai fini avec l'étape électrolyse pour la baïonnette, je vais attaquer le fourreau.
Le résultat me plaît beaucoup, c'est fabuleux l’électrolyse !!
Les petite retouches (d'origine ?)qui ont été faite avec du laiton (?) apparaissent en jaune sur la poignée.
Dam81- Membre
- Nombre de messages : 27
Age : 54
Date d'inscription : 25/12/2021
Re: baïonnette schiling shul 88 en quête d'une restauration
Superbe, la lame est bien revenue!
El Pasota- Pilier du forum
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