Baïonnette MAS36

Juste pour me faire l'avocat du diable, je voudrais juste faire remarquer qu'il manque juste le "motif légitime" du transport. Ok, on amène son fusil au stand pour tirer, donc motif légitime, mais la baïonnette, c'est quoi le motif de sa sortie du domicile ?

Mon bon Ekaergos: nous avons pensé la même chose en même temps !

Xavier06 a écrit:Juste pour me faire l'avocat du diable, je voudrais juste faire remarquer qu'il manque juste le "motif légitime" du transport. Ok, on amène son fusil au stand pour tirer, donc motif légitime, mais la baïonnette, c'est quoi le motif de sa sortie du domicile ?

...elle va "avec" !
...question d'esthétique.

Xavier06 a écrit:Juste pour me faire l'avocat du diable, je voudrais juste faire remarquer qu'il manque juste le "motif légitime" du transport. Ok, on amène son fusil au stand pour tirer, donc motif légitime, mais la baïonnette, c'est quoi le motif de sa sortie du domicile ?

.......Pour le "Sanglier Courant" , s'il est simplement "blessé";pour abréger ses souffrances dans le cadre du "bien être animal"!

...ou si le sanglier te charge alors que tu as épuisé tes munitions 

...légitime défense.

Ben, elle est tout simplement "rangée" à sa place...qui se trouve être "sous le canon du fusil" !

Ce n'est pas la baïonnette qui est transportée, mais le fusil...qui transporte, lui, la baïonnette !  

CQFD




et puis...est-il interdit de transporter une baïonnette dans son coffre de voiture ? (qui plus est, rangée dans une housse) ,

Je ne crois pas avoir jamais lu quelque chose à ce sujet

De toutes façons, sans sa bayonnette le MAS 36 n'est pas complet, et on ne tire pas avec des fusils à moitié démontés.

A la chasse je sais pas, mais j'ai justement l'impression que les bayonnettes sont interdites. Va savoir pourquoi ; de toutes façons "cohérent" et "rationnel" ne figurent pas dans le dictionnaire des réglementeurs.

PS : face à un sanglier furieux, la bayonnette au canon ça pèse pas lourd ; même avec ma fourche je ne brillerais pas (la fois où j'ai planté un gros rat, m'a fallu bien appuyer pour que ça traverse) ! Faudrait au moins le lourd et robuste pilum romain ; et savoir le manier.

Allez, c’est moi qui offre 

Verchère a écrit:De toutes façons, sans sa bayonnette le MAS 36 n'est pas complet, et on ne tire pas avec des fusils à moitié démontés.

A la chasse je sais pas, mais j'ai justement l'impression que les bayonnettes sont interdites. Va savoir pourquoi ; de toutes façons "cohérent" et "rationnel" ne figurent pas dans le dictionnaire des réglementeurs.

PS : face à un sanglier furieux, la bayonnette au canon ça pèse pas lourd ; même avec ma fourche je ne brillerais pas (la fois où j'ai planté un gros rat, m'a fallu bien appuyer pour que ça traverse) ! Faudrait au moins le lourd et robuste pilum romain ; et savoir le manier.

Hi,Hi,Hi 
Tes ancêtres instituteurs et professeurs vont se retourner dans leur tombes respectives  si toi aussi tu te mets à effroyablement triturer l'orthographe...
...tu quoque, mi fili !

Au vu de la forme très "cuirodynamique" de la baïonnette du MAS 36 j'imagine qu'elle est capable de percer le cuir d'un sanglier, non ?
D'autant plus qu'il n'y aurait guère à appuyer dans le cas évoqué plus haut, la bête se chargeant de fournir elle-même l'énergie cinétique. 

Mais il est évident que le cas de figure ne se produira jamais: 
1) jamais les intéressés ne rateront un sanglier venant dans leur direction sauf à être pris par traitrise.
2) le règlement étant ce qu'il est la baïonnette est interdite (contrairement aux dagues de chasse).

...mon jardin est plus petit que Rome, mais mon pilum est plus solide que votre sternum (René Goscinny)

FUEGO a écrit:... Au vu de la forme très "cuirodynamique" de la baïonnette du MAS 36 j'imagine qu'elle est capable de percer le cuir d'un sanglier, non ?
D'autant plus qu'il n'y aurait guère à appuyer dans le cas évoqué plus haut, la bête se chargeant de fournir elle-même l'énergie cinétique. ...

Le problème est que si ça rentre bien, ça n'absorbera pas grand chose à l'énergie cinétique d'une bête furieuse, qui sur l'élan franchira instantanément la minuscule distance restante, les dents bien en avant !
L'animal crèvera peut-être, mais plus tard, bien plus tard ; vraisemblablement bien trop tard...
Et surtout, le fusil risque d'en prendre un sale coup (bientôt y aura plus de pékins que de fusils, alors faut les économiser).

En plus, le sternum du sanglier il est en dessous. Au dessus et surtout de face, c'est presque partout de l'os massif, et la zone relativement vulnérable est toute petite.

Moi, le sanglier, je l'aime bien déjà rôti, sur la table du banquet (et avec le Barde bâillonné...tiens, on y est presque...), je ne me sens pas pour courir après dans la forêt pour lui "taper sur le museau" ou lui faire tâter de mon pilum...  

      (allez, un p'tit coup de cervoise, pendant qu'on y est)

Y a surtout le risque de voir le cochon se barrer avec l'ensemble fiché façon taureau dans les corridas, et de rien retrouver car il l'aura paumé je ne sais ou en route avant de crever bien plus loin dans un fossé... bref très mauvaise idée.

Avec un sanglier au ferme je ne m’aventurerai pas a jouer de la baïonnette en lieu et place d’un épieu.

Avec un sanglier au ferme je ne m’aventurerai pas a jouer de la baïonnette en lieu et place d’un épieu.

Altotrad a écrit:Avec un sanglier au ferme je ne m’aventurerai pas a jouer de la baïonnette en lieu et place d’un épieu.

.....Par expérience la dague c'est pas mal non plus ! (Il est vai il avait été préalablement "un peu" attendri" );mais quand il est entouré de chiens çà devient un peu délicat d'ouvrir le feu ! Même en s'approchant beaucoup;un membre téméraire qui avait approché pour tirer à bout portant;voire "à bout touchant"; s'est retrouvé avec le canon de sa Remington 7600 en 35 Whelen transformé en oeuvre d'art contemporaine ("façon palmier" )
A propos puisque je suis l'auteur de cette "disgression" cochonno-baïonnettesque" je précise que ; de manière trés sybilline je vous l'accorde ; j'avais écrit que c'était pour aller au stand de tir pour la discipline du sanglier courant ;des fois que le jeune gendarme inspectant le MAS 36 d'Alotrad pense que cette discipline se pratiquait sur des sangliers vivants ....et non sur des cibles mobiles en papier...

La bayonnette ne serait de toutes façons utilisable qu'au "sanglier chargeant".
Parce qu'au "sanglier courant", t'es pas près de le rattraper !

Ouille, ouille, ouille ! Entre se faire bouffer par un sanglier sarde furibard, se faire bousiller mon précieux MAS 36 de 1940 ou se le faire piquer (...un comble) par l'animal ainsi "piqué" désormais en fuite: je vois bien que j'ai tout faux !

Je ne peux cependant ôter de mon esprit une scène désopilante à laquelle j'ai assisté l'été dernier au "Cynétir d'Alsace", ingénieuse installation qui permet aux chasseurs de la région de s'entraîner en conditions "presque" réelles avec leur arme, dans un stand fermé, ventilé et insonorisé: le chasseur a, 30m devant lui, un écran de cinéma "sensitif" de 8m de large et 3m de haut sur lequel sont projetés des films mettant en scène sangliers, cerfs et chevreuils se déplaçant à différentes vitesses selon le niveau de difficulté choisi. A chaque impact sur l'écran, le film se fige quelques instants et l'endroit touché est matérialisé par une tache.

J'ai eu le privilège, invité que j'étais, de pouvoir tester ce jour là deux mousquetons BERTHIER M16 bien fringants, en tir dynamique.
Devant la débauche de cochons sauvages qui cavalaient devant moi, les 4 ou 5 premiers clips de cinq cartouches ont été vite engloutis et j'ai profité d'un changement de film pour laisser refroidir le premier M16 et passer au second. 
Cette séance fût un vrai régal démontrant la maniabilité, la fiabilité et l'efficacité de la grosse visée du mousqueton M16 dans ce type de conditions: mes vieilles ferrailles faisaient largement aussi bien que les semi-autos trop vite vides et autres carabines bien coûteuses de mes amis chasseurs.

Votre serviteur à l'oeuvre avec le mousqueton M16. La jolie flamme rappellera des souvenirs à certains:


...cette petite mise en bouche pour mettre en relief ce qui se passa ensuite une fois avoir cédé ma place au tireur suivant en repassant derrière la paroi et la vitre blindée séparant la salle "d'observation" de la salle de tir.
Le chasseur qui me succéda rencontra "quelques" difficultés avec sa "Stützen": les cartouches ne montaient pas correctement dans le magasin et il passa d'interminables minutes à batailler avec son engin pendant que les sangliers défilaient sur l'écran sans dommage comme au 14 juillet. Je crois qu'il réussit quand même à lâcher l'un ou l'autre tir, sans grand résultat vu son énervement pendant que ses collègues qui observaient la scène avec moi se bidonnaient ou pestaient devant l'impréparation du gars "qui ferait bien de se payer un fusil neuf"... (alors que je venait de démontrer que des armes centenaires marchaient très bien).

Je me dis aujourd'hui que dans la forêt profonde, ce garçon aurait pu blesser un mâle irascible ou énerver une femelle avec des petits et se faire charger: outre le fait qu'un MAS 36 avec quelques cartouches en réserve valait bien mieux que sa Stützen merdique, je crois bien que l'intéressé n'aurait pas craché en dernier recours sur la baille-honnête    dudit MAS 36 bien assujettie, crosse bloquée contre un appui solide.  (...bon j'imagine qu'il faudrait avoir un sacré sang froid pour gérer la situation !)
Je délire un peu, mais sûr qu'avec son équipement "chasse" respectueux du règlement , le gars se faisait défoncer sans autre forme de procès...

Le titre du fil fait mal aux yeux...

L'auteur devrait éviter de venir à Bayonne (Baïona)... sont un peu ombrageux les basco-béarnais !

Fra78 a écrit:Le titre du fil fait mal aux yeux...

L'auteur devrait éviter de venir à Bayonne (Baïona)... sont un peu ombrageux les basco-béarnais !

Je ne suis suis pas basco béarnais (même si j'ai séjourné à Bayonne) mais tout à fait d'accord avec Fra78. Le titre pourrait effectivement être édité dans son orthographe correcte "baïonnette". 

Pour beaucoup, effectivement, avant le famas, il y avait ça, et rien d’autre :



Une fois de plus, je me suis fait avoir car je n’avais pas vu la deuxième page !
Pour en revenir à la baïonnette, je crois me souvenir que le fusil double de voltigeur corse était équipé d’une baïonnette. Des fusils de chasse civils aussi.
Et puis, en l’absence de gibier, on peut demander à un autre possesseur de Mas 36 sa baïonnette pour faire un joli tricot...

En fait c'est plus utile à la pause : faute de rapière, on peut s'en servir de tournebroche.
Mais les goujures de la lame cruciforme ne suffisent guère à bloquer la rotation du gigot ; comme beaucoup de choses, "c'était mieux avant !"
Car la Rosalie avait un quillon recourbé, particulièrement commode et d'ailleurs expressément prévu à cet effet... (ce gracieux appendice fut supprimé quand le service des cuisines roulantes fut jugé suffisamment efficace).

PS : contrairement aux anciennes baïonnettes à douille, généralement triangulaires, celle du fusil double Mle 1850 dont j'ai le plan est une lame plate, relativement courte, et à double tranchant...

Je pense que Lavauzelle a omis d’imprimer cette utilisation de la Rosalie dans le Manuel du gradé d’Infanterie !

Vue que les lunettes sont très chères et que certains yeux sont fragiles le titre à été corrige + 36 de correction