une poivriere à perussion sans poinçon

recemment rentrée cette poivriere à percussion 8 tubes ( dont 2 chargés !!!!)plusieurs choses m'interpellent
au démontage ...aucun poinçon ou marquage permettant de préciser l'origine
absence de système poir faire tourner et positionner le bloc canon et enfin le chien est percé et permet de viser ( ou de verifier l'alignement d'un tube ) quand il est armé
arme simpliste quand meme meme si c'est réalisé avec soin , la crosse est en ébène...si ça parle à quelqu'un!  merci

 
Effectivement intrigant* cette absence de poinçons   Quel calibre ?

* ...De même que l'absence totale de décoration ,car à l'époque des "poivrières" ;même la pire quinquaillerie d'Eibar en fonte malléable s'ornait de motifs destinés à persuader le client qu'il possédait une arme d'un certain "standing"

EKAERGOS a écrit: 
Effectivement intrigant* cette absence de poinçons   Quel calibre ?

* ...De même que l'absence totale de décoration ,car à l'époque des "poivrières" ;même la pire quinquaillerie d'Eibar en fonte malléable s'ornait de motifs destinés à persuader le client qu'il possédait une arme d'un certain "standing"

Oui...cela fait l'effet d'être une réalisation peut être unique, mais bien plus récente....

Peut-être une pièce d'épreuve d'un jeune armurier ?

Pour comparer, mes 3 poivrières, de haut en bas :
- Allen & Thurber Grafton ou Norwich, en .31 à 6 coups, de +/- au moment du déménagement de l'entreprise en 1842
- Allen & Thurber Worcester, après 1847 (nouveau déménagement) en .32 à 6 coups, avec un "Nipples Shield", bouclier à cheminées, sorte de bague qui empêche les amorces de tomber
- Robbins & Lawrence, début des années 1850 en .28 à 5 coups

le calibre est de 5,5 mm et ...pas de tige de chargement non plus

Dans les années 1970/80 la célèbre marque espagnole "Astra" proposait une réplique de poivrière 5,5mm

  C'est la seule réplique que je connaisse ;....mais celà ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas d'autres plus confidentielles ?

Sur la poivrière de ce sujet, le trou dans le chien, pour viser, me semble une astuce inhabituelle, et pas con...
Quoique pour le tir instinctif, l'oeilleton ne soit peut-être pas le mieux.

Verchère a écrit:Sur la poivrière de ce sujet, le trou dans le chien, pour viser, me semble une astuce inhabituelle, et pas con...
Quoique pour le tir instinctif, l'oeilleton ne soit peut-être pas le mieux.

ou alors c'est pour vérifier l'alignement d'un tube avec le chien à l'aide des petits crans de mire au bout ou alors aussi , une piece est absente pour centrer le tube et utiliserait les petits crans entre les cheminées   il y a aussi une vis dont je ne vois pas le role ...si ce n'est de tenir une pèice manquante !

Il suffit peut-être d'une petite lame ressort qui "clique" sous les crans, afin d'assurer qu'une cheminée soit à peu près en face du chien. Car sur une poivrière y-a pas de petit défaut d'indexation, et si le désalignement est trop grand le coup ne part pas, simplement.

A moins qu'en positionnant bien "entre deux" on puisse percuter 2 amorces simultanément ? L'inventeur n'aurait alors pas manqué d'en profiter pour mettre son oeuvre en valeur (pensez donc, un sélecteur de tir : coup par coup ou salve de 2).

j'ai ben pensé à une petite lame ressort pour positionner , mais on aurait une trace sur le barillet ..et la rien le bronzage pas marqué et l'acier encore moins ... mystère

......TROUVE....
la vue ce n'est plus ce que ça a été en regardant bien cette petite vis qui à premier abords ne servait à rien tenait une piece cassée qui servait à l'indexation !!!

le plus long c'etait le diagnostic ....donc un petit ressort pour verifier que ça marche  et je referais ça mieux ajusté  ....c'etait la piece manquante , indexation pil poil dans un sel sens de rotation

Elle est bien, cette petite bête sobre et dépouillée.
Et puis je trouve que le pontet est bien plus sécurisant pour mettre l'arme dans la poche, qu'une détente pliante dont on ne sait pas où elle va pouvoir s'accrocher.
Certes, vaut mieux pas glisser ce truc armé dans la poche ; mais une détente pliante qui s'accroche dans une couture un peu défaite, t'as l'air fin !