Accident lors d'un rechargement de 38 SP charge faible.

Bonjour

C'est une bêtise, je n'ai jamais dit le contraire.

Dans ce cas la poudre était tassée au fond de la douille.

J'ai scié dans la Ba10, normalement avec un petit coup de scie et un tournevis pour écarter la fente et faire sortir la poudre, on ne touche pas la poudre.

L'outil à évaser comporte une pointe conique qui entre dans la douille.

Cette pointe conique a poussé la balle jusqu'au bout, tassant la poudre dans le font de l'étui.

Mon doigt a pris, parce qu'il était sur la douille pour tester la température, ce n'est donc pas l'amorce qui est partie, mais la poudre elle même.

peut etre devrais tu envisager, le pistolet a bouchon....

BOUZOU a écrit:peut etre devrais tu envisager, le pistolet a bouchon....

Tu connais quelqu'un qui a écrit ceci ?

je crois que certains devraient relire la charte du forum
1) un lieu d'échange entre passionnés,
2) un lieu de perfectionnement de nos pratiques et de nos connaissances,
3) un lieu de transmission des savoirs vers ceux qui débutent,
4) un lieu de convivialité où la courtoisie et la politesse sont de rigueur,
5) un lieu où la modestie est de mise,
il y est même question d'humour....

Bonjour,

Comme l'ami winch 95, je recharge de nombreux calibres depuis 1972. les seuls incidents que j'ai commis sont quelques étuis en accordéon par manque ou omission de lubrification (sur de très vieux étuis d'armes longues) et, une fois, une amorce placée à l'envers ...

Je serais d'accord avec Allobroges si ton protocole de rechargement était effectué avec une presse de base à 1 outil, mais dans ton explication, tu ne décris pas le matériel dont tu te sers, d'où les   que l'on se pose ...
D'après ce que tu nous dis du processus, je suis tenté de penser que tu utilises une presse à tourelle, où tous les "dies" du calibre et la doseuse sont en place, ce qui rend compréhensible l'erreur d'aligner un outil à la place d'un autre (processus décrit : 1) évasement du collet, 2) poudre, 3) mise en place de la balle).

L'erreur est humaine, et une attention soutenue permet de l'éviter dans la plupart des cas ...

Pour ma part, je n'ai jamais utilisé de presse type "usine à gaz", et encore aujourd'hui, j'ai 2 presses RCBS Rock Chucker, 1 Lyman "C", la doseuse RCBS à part, et amorceur séparé pour les calibres d'armes longues, pour lesquels je finis la charge avec un égreneur, directement dans la coupelle d'une balance classique.

Pour ton cas, une étincelle aurait pu se produire si l'étui avait été en acier, mais en général, cet acier est verni et on le voit ....... sauf dans le cas d'un étui en acier laitonné par électrolyse ! Je n'en ai jamais rencontré, mais j'ai vu des balles chemisées ainsi : apparence laiton (jaune, type 70/30), mais acier dessous ! Je ne sais pas si des étuis sont fabriqués selon cette méthode ...

Je pense que tu as bien comprimé la poudre en poussant la balle, que des grains sont entrés dans l'amorce par l'évent, poussant l'enclumette jusqu'à craqueler/craquer la fine couche de vernis placée sur la composition d'amorcage, et maintenant une pression sur celle-ci. En sciant, tu as provoqué des vibrations et une montée, même minime, de température ... l'amorce n'a pas aimé la conjonction de ces trois facteurs !

Dis nous ce que tu utilises comme matos, et le cas échéant, on en rajoutera une couche !

... perso, pour les "conneries" que j'ai décrites, j'ai conservé les pièces en état ... Alignées sur une étagère au-dessus de ma doseuse, elles témoignent à chaque instant de la nécessité d'être attentif !

A+

JML19 a écrit:

BOUZOU a écrit:peut etre devrais tu envisager, le pistolet a bouchon....

Tu connais quelqu'un qui a écrit ceci ?

je crois que certains devraient relire la charte du forum
1) un lieu d'échange entre passionnés,
2) un lieu de perfectionnement de nos pratiques et de nos connaissances,
3) un lieu de transmission des savoirs vers ceux qui débutent,
4) un lieu de convivialité où la courtoisie et la politesse sont de rigueur,
5) un lieu où la modestie est de mise,
il y est même question d'humour....

Restons amis 


Quant aux pistolets à bouchons…
Enfants, nous en avions. Il y avait une « masse explosive » au fond du bouchon, je n’ai jamais su ce que c’était, de couleur violette.
Un camarade en a extraites plusieurs qu’il avait consciencieusement mises dans une fiole en verre. Mais la fiole est tombée, tout a pété et il y a laissé un œil…
Histoire malheureusement authentique qui a précipité l’interdiction de ces pistolets à bouchons.

Bonjour Baccardi et feder504

Merci pour les conseils.

J'ai fait un schéma pour l'erreur de rechargement sur mon poste de travail.

Vu ...  ...

Je pense que tout est dit ... à chacun sa logique, je n'insiste pas ...

JML , tu aurais un bel atelier bien rangé et surtout de vraies presses de rechargement , ce ne serait pas arrivé .  
Bon soit , ça n'a rien à voir ...

Bonjour DeGuers et Feder504

J'ai longtemps hésité à faire du rechargement à cause du manque de place.

Puis la passion a été plus forte, mais je reconnais que c'est un peu le bordel organisé.

Meuu non , c'est plutôt bien rangé chez toi .
Tiens , une astuce si manque de place : le plateau central en bois est un passe-plats tournant , comme on en trouve dans les restaurants asiatiques .
Dessus , une grille de micro-ondes pour supporter les outils en attente .

Comment va ce doigt ?

A mon sens le problème (outre l'agencement) c'est que la presse servant à évaser et celle servant à sertir sont: d'une part trop proches l' une de l'autre et qu'elles sont trop semblables visuellement. Si dans le pire des cas il n'y a pas moyen de réorganiser tout ça, je peindrai le châssis d'une des deux (jaune ?) pour qu'il n'y ai plus de risque (voir bien moins) à confondre les deux presses.

Effectivement visualiser mieux les deux presses à droite est une bonne idée.

le plateau tournant est aussi très intéressant.

Ce qui prend beaucoup de place ce sont les doseuses pour la Ba10.

Cette poudre est tellement dangereuse en double dose qui j'en réserve deux rien que pour elle.

Deux doseuses Ba10 et une doseuse Ba9, ensuite une doseuse performante pour les armes longues et les poudres SP7 et SP11.

4 doseuses + leurs supports et accessoires, on atteint facilement le prix d'une bonne doseuse électronique RCBS !

bbl56 a écrit:4 doseuses + leurs supports et accessoires, on atteint facilement le prix d'une bonne doseuse électronique RCBS !

Bonsoir bbl56

Je sais bien mais ces petites doseuses sont très précises et surtout elles sont toujours près réglées en Ba10.

Lorsque l'on met 0,17 gramme, après 4,20 grammes ensuite 0,24 gramme  là il y danger.

Je ne suis pas sur de comprendre l'explication...

bbl56 a écrit:Je ne suis pas sur de comprendre l'explication...

Quatre doseuses pour éviter de devoir zéroter à chaque fois peut étre ?
Dans tout les cas il va falloir changer quelque chose car c'est arrivé une fois donc ça peut se sans problème se reproduire.

Analyser la cause -> Trouver une solution pour que l'accident ne se reproduise plus -> Mettre en place la dite solution dans les plus brefs délais.

Monte une doseuse sur ton evaseur
Lee fait plusieurs modeles dont une avec un boiseau facilement remplacable

Et donc on peut avoir un boiseau pour chaque type de poudre/charge
On prendra soin de toujours verifier les premieres charges et de verifier que la doseuse est bien vidée à la fin de la seance

Mettre un dixième de gramme et plusieurs grammes avec une même doseuse, je ne suis pas sur que cela ne l'use pas prématurément.

Par exemple, ces petites doseuses LEE à 0,10 gramme, elles sont au minimum et à 4,20 grammes elles sont au maximum.

Je recharge des charges faibles de Ba10, jusqu'à des charges fortes de SP11 pour le calibre 300 Winchester Magnum.

Quand j'ai vu la photo et les flèches, je me suis demandé comment tu avais pu recharger jusque là sans te tromper, mais il est évident que le double-jeu de flèches ajoute encore à la surcharge de l'espace de travail... Une presse, une doseuse, un calibre à la fois et vérification systématique de chaque réglage au début de chaque session, c'est ma méthode pour éviter les boulettes (et étourdi comme je le suis, ce n'est pas superflu...)

Stephane5 a écrit:Quand j'ai vu la photo et les flèches, je me suis demandé comment tu avais pu recharger jusque là sans te tromper, mais il est évident que le double-jeu de flèches ajoute encore à la surcharge de l'espace de travail... Une presse, une doseuse, un calibre à la fois et vérification systématique de chaque réglage au début de chaque session, c'est ma méthode pour éviter les boulettes (et étourdi comme je le suis, ce n'est pas superflu...)

Bonsoir Stephane5

Je suis d'accord avec toi.

Mais lorsque je recharge 650 munitions de Calibre 243 Win, ou 400 munitions de calibre 300 WM, ou même 300 munitions de 9x19, il faut faire un peu de série.

Chacun sa méthode...du moment qu'elle soit "éprouvée", c'est à dire "sûre" car validée par l'expérience ET la vérification.

Je n'aime pas faire de "grande série", même quand je dois recharger, par exemple, 500 cartouches de .44-40, 500 cartouches de .45 Colt et 300 cartouches de .45 ACP, pour un concours.  (Je précise que j'utilise une RCBS "Rock Chucker", donc une "mono-station", je n'aime pas trop les machines "automatiques", que j'utiliserai par contre sûrement si je faisais du TSV... ).

Je fais des "petites séries" de 50 cartouches = 1 boite à la fois :

- pour éviter de "tomber" dans un "automatisme" de gestes qui finit fatalement par l'emporter sur l'attention que l'on peut apporter à ce genre d'activité

- pour pouvoir interrompre mon processus de rechargement rapidement si besoin....après avoir terminé ma "boite". Je ne laisse jamais un rechargement en cours en "plan" pour passer à une autre activité.

Bien entendu, je décompose tout de même les phases "désamorçage / nettoyage" du reste des phases de rechargement délicates, pour lesquelles je ne veux pas m'interrompre, comme précisé ci-dessus  (amorçage, poudre, siègeage du projectile, sertissage/recalibrage supplémentaire si nécessaire selon le calibre et type de cartouches.

Si munitions armes longues et étuis "bouteilles", ce sera 2 boites de 20 maxi à la fois.


Quand à la Ba10 que j'utilise beaucoup (pour ne pas dire énormément, entre autres dans les calibres cités plus haut, et que j'ai donc pris précisément comme exemple dans ce but), elle n'est pas plus "dangereuse" qu'une autre poudre, même (et surtout d'ailleurs puisque c'est l'un de ses avantages) à faibles doses: il "suffit" de faire les vérifications "habituelles" pour s'assurer que la charge est correcte...pour chaque cartouche (d'où l'intérêt, pour moi, d'une mono-station, avec doseuse séparée: les douilles "remplies" de leur charge de poudre (charge de poudre délivrée par la doseuse vérifiée régulièrement par pesée) sont systématiquement contrôlées ensuite sur le plateau de rechargement "à l'oeil", qui est un instrument de mesure particulièrement efficace quand il est un tant soit peu entraîné: une double charge se repère facilement  


Après...personne n'est à l'abri d'une erreur, et la vigilance est de rigueur dans cette activité. Et en cas de doute...marteau à inertie (ah oui, je sais...     )


   

JML19 a écrit:... J'ai fait un schéma pour l'erreur de rechargement sur mon poste de travail.

Ce qui me paraît gênant, c'est le trajet tortueux, l'expandeur étant placé juste avant le dernier outil (sertisseur) alors que l'opération se trouve en premier (vu que le poste recalibrage ne figure pas ici). Une disposition linéaire, dans l'ordre des opérations (de gauche à droite pour suivre nos usages locaux), me semble plus nette.
Et effectivement, à défaut de presses de modèles différents, une couleurs spécifique à chacune ne nuirait pas.

JML19 a écrit:

Stephane5 a écrit:Quand j'ai vu la photo et les flèches, je me suis demandé comment tu avais pu recharger jusque là sans te tromper, mais il est évident que le double-jeu de flèches ajoute encore à la surcharge de l'espace de travail... Une presse, une doseuse, un calibre à la fois et vérification systématique de chaque réglage au début de chaque session, c'est ma méthode pour éviter les boulettes (et étourdi comme je le suis, ce n'est pas superflu...)

Bonsoir Stephane5

Je suis d'accord avec toi.

Mais lorsque je recharge 650 munitions de Calibre 243 Win, ou 400 munitions de calibre 300 WM, ou même 300 munitions de 9x19, il faut faire un peu de série.

Je serais tenté de dire: justement ! Ca vaut plus la peine de régler une doseuse et un jeu d'outils pour charger (comme toi) 300 à 650 cartouches que pour charger (comme moi) 10 à 50 cartouches, non ? (je cherche...mais non, je ne crois pas en avoir jamais chargé plus de 50 d'un coup...)

feder504

Bonjour,

Comme l'ami winch 95, je recharge de nombreux calibres depuis 1972. les seuls incidents que j'ai commis sont quelques étuis en accordéon par manque ou omission de lubrification (sur de très vieux étuis d'armes longues) et, une fois, une amorce placée à l'envers ...

Je serais d'accord avec Allobroges si ton protocole de rechargement était effectué avec une presse de base à 1 outil, mais dans ton explication, tu ne décris pas le matériel dont tu te sers, d'où les   que l'on se pose ...
D'après ce que tu nous dis du processus, je suis tenté de penser que tu utilises une presse à tourelle, où tous les "dies" du calibre et la doseuse sont en place, ce qui rend compréhensible l'erreur d'aligner un outil à la place d'un autre (processus décrit : 1) évasement du collet, 2) poudre, 3) mise en place de la balle).

L'erreur est humaine, et une attention soutenue permet de l'éviter dans la plupart des cas ...

Pour ma part, je n'ai jamais utilisé de presse type "usine à gaz", et encore aujourd'hui, j'ai 2 presses RCBS Rock Chucker, 1 Lyman "C", la doseuse RCBS à part, et amorceur séparé pour les calibres d'armes longues, pour lesquels je finis la charge avec un égreneur, directement dans la coupelle d'une balance classique.

Pour ton cas, une étincelle aurait pu se produire si l'étui avait été en acier, mais en général, cet acier est verni et on le voit ....... sauf dans le cas d'un étui en acier laitonné par électrolyse ! Je n'en ai jamais rencontré, mais j'ai vu des balles chemisées ainsi : apparence laiton (jaune, type 70/30), mais acier dessous ! Je ne sais pas si des étuis sont fabriqués selon cette méthode ...

Je pense que tu as bien comprimé la poudre en poussant la balle, que des grains sont entrés dans l'amorce par l'évent, poussant l'enclumette jusqu'à craqueler/craquer la fine couche de vernis placée sur la composition d'amorcage, et maintenant une pression sur celle-ci. En sciant, tu as provoqué des vibrations et une montée, même minime, de température ... l'amorce n'a pas aimé la conjonction de ces trois facteurs !

Dis nous ce que tu utilises comme matos, et le cas échéant, on en rajoutera une couche !

... perso, pour les "conneries" que j'ai décrites, j'ai conservé les pièces en état ... Alignées sur une étagère au-dessus de ma doseuse, elles témoignent à chaque instant de la nécessité d'être attentif !

A+

je crois qu'on est nombreux à faire ça !