Photos du petit dernier : Berthier 1892
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Sur les photos de "Malcolm", on voit nettement que la profondeur de marquage diminue entre le 8 et le bord droit du 9, donc c'est assurément un "1890" avec le "0" meulé pour y mettre un "2".
De même, sur la photo d'Aliénor la profondeur du "0" diminue de la gauche vers la droite ; avec une molette "1902" privée de son quatrième chiffre, le "0" devrait être impeccable.
De même, sur la photo d'Aliénor la profondeur du "0" diminue de la gauche vers la droite ; avec une molette "1902" privée de son quatrième chiffre, le "0" devrait être impeccable.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Vous connaissez des astuces pour diminuer la contrainte sur la crosse lors du tir ? J'ai pas l'intention de le malmener outre mesure, mais ça m'ennuierais de voir sa crosse se fendre après quelques cartouches...
Dernière édition par Malcolm le Lun 17 Oct 2022, 11:39, édité 1 fois
Malcolm- Membre confirmé
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
FUEGO a écrit:
Là ça devait concerner un 1907 "sénégalais"marqué avec une molette meulée de 1902
[ en effaçant le "2"] d'un fusil "indochinois", mais le principe est le même...
FUEGO- Pilier du forum
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
...recharger "léger" et surtout serrer la vis de queue de culasse "à toc".Malcolm a écrit:Vous connaissez des astuces pour diminuer la contrainte sur la crosse lors du tir ? J'ai pas l'intention de le malmener outre mesure, mais ça m'ennuierais de voir sa crosse se fende après quelques cartouches...
FUEGO- Pilier du forum
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Il faut bien se dire que le problème n'est pas apparu durant les essais de 1890, pourtant parfois menés sans concessions : il ne s'est manifesté que 10 ans plus tard, en Indochine, et selon les rapports lorsque la vis de queue de culasse n'était pas bien serrée.
Avec un fusil stocké au sec et une vis bien serrée, il ne faudrait pas trop s'inquiéter.
Je n'ai pas encore effectué les estimations de vitesse de recul avec la cartouche Mle 1886 (balle de 15 g), mais peu de chargements modernes doivent l'atteindre (sauf la cartouche Mle 1932N, qui tire une balle de 15 g à la même vitesse que la balle D de 13 grammes).
Le problème de ce calcul est d'évaluer la vitesse moyenne d'expulsion des gaz à la bouche, qui dans un canon court est certainement bien plus grande que dans les canons longs des exemples chiffrés d'époque.
Le problème de la détermination par voie expérimentale ** étant de reproduire exactement la balistique intérieure de la cartouche Mle 1886.
** L'arme suspendue à 4 ficelles de 2 mètres, deux en V à la bouche et deux en V à la crosse. La détente tirée en arrière par un élastique, et retenue par une ficelle à laquelle on met le feu pour faire partir le coup.
On peut obtenir non seulement la vitesse de recul maxi mais aussi la courbe d'accélération (et partant de là peut-être calculer la courbe de montée en pression), de la façon suivante : un diapason fixé le long du fût, porte sur l'une de ses branches un stylet frottant sur une plaque noircie à la fumée, fixée verticalement à côté de l'arme. Le diapason est "armé" (bloqué écarté) par une petite cale attaché à l'élastique de détente ; quand la ficelle lâche la cale est donc enlevée en même temps que le coup part, et le diapason commence à vibrer. L'arme reculant sous ses ficelles de suspension, le stylet griffe sur la plaque noircie une courbe sinusoïdale dont la fréquence est invariable et connue (la note du diapason), ce qui inscrit la "base temps" sur le tracé de recul lui-même.
Ce système à diapason avait été utilisé pour étudier les premiers freins hydrauliques d'artillerie (adoptés en 1883), et l'adaptation à un fusil est décrite à propos des travaux du fameux Cdt Journée à l'ENT de Châlons.
Avec un fusil stocké au sec et une vis bien serrée, il ne faudrait pas trop s'inquiéter.
Je n'ai pas encore effectué les estimations de vitesse de recul avec la cartouche Mle 1886 (balle de 15 g), mais peu de chargements modernes doivent l'atteindre (sauf la cartouche Mle 1932N, qui tire une balle de 15 g à la même vitesse que la balle D de 13 grammes).
Le problème de ce calcul est d'évaluer la vitesse moyenne d'expulsion des gaz à la bouche, qui dans un canon court est certainement bien plus grande que dans les canons longs des exemples chiffrés d'époque.
Le problème de la détermination par voie expérimentale ** étant de reproduire exactement la balistique intérieure de la cartouche Mle 1886.
** L'arme suspendue à 4 ficelles de 2 mètres, deux en V à la bouche et deux en V à la crosse. La détente tirée en arrière par un élastique, et retenue par une ficelle à laquelle on met le feu pour faire partir le coup.
On peut obtenir non seulement la vitesse de recul maxi mais aussi la courbe d'accélération (et partant de là peut-être calculer la courbe de montée en pression), de la façon suivante : un diapason fixé le long du fût, porte sur l'une de ses branches un stylet frottant sur une plaque noircie à la fumée, fixée verticalement à côté de l'arme. Le diapason est "armé" (bloqué écarté) par une petite cale attaché à l'élastique de détente ; quand la ficelle lâche la cale est donc enlevée en même temps que le coup part, et le diapason commence à vibrer. L'arme reculant sous ses ficelles de suspension, le stylet griffe sur la plaque noircie une courbe sinusoïdale dont la fréquence est invariable et connue (la note du diapason), ce qui inscrit la "base temps" sur le tracé de recul lui-même.
Ce système à diapason avait été utilisé pour étudier les premiers freins hydrauliques d'artillerie (adoptés en 1883), et l'adaptation à un fusil est décrite à propos des travaux du fameux Cdt Journée à l'ENT de Châlons.
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Malcolm a écrit: on distingue bien que le 189 est composé de petites stries horizontales, ce qui n'est pas le cas du 2. Aussi, c'est sans doute moins évident en photo, mais la partie droite du 9 est très légèrement moins profonde.
Oui c'est identique sur le mien, où là le zéro est vraiment très visible:
Belle acquisition
Caym- Pilier du forum
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
De la graisse pour roulement à billes genre EP2 ça va très bien.
Moi j'utilise de l'INTERFLON LS mais c'est un peu du luxe: même après un coup de chiffon cela laisse un film de téflon sur le métal
Moi j'utilise de l'INTERFLON LS mais c'est un peu du luxe: même après un coup de chiffon cela laisse un film de téflon sur le métal
FUEGO- Pilier du forum
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Super merci beaucoup, vous avez des conseils pour l'entretien svp ?
Tony-92- Membre
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Ce style de graisse ?
Tony-92- Membre
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Tony-92- Membre
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Car je pensais prendre de la graisse style Armoline mais je ne savais pas si c'était une bonne idée.
Tony-92- Membre
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
De la graisse grasse, et stable dans le temps...
Ce qui est le cas de toutes les graisses mécaniques modernes ; du moins j'espère !
Mais ça c'est pour les intérieurs, ou le stockage longue durée ; parce-que pour un usage courant ou pour accrocher au mur, c'est un peu salissant et il vaut alors mieux de l'huile, qu'on essuie légèrement après l'avoir passée au pinceau doux **.
Pour l'intérieur de la culasse, huile pas trop légère ; la graisse va aussi mais très peu, sinon elle freine le percuteur (quand j'étais gosse, le Lebel du copain avait la culasse remplie de graisse à chaussures : quand on percutait ça faisait "floutch", et le coup ne serait sûrement pas parti !)
** quoique, je connais un site d'expo où ils passent les canons à la graisse graphitée, bien noire : comme ça, les touristes trop curieux n'y touchent pas 2 fois !
Ce qui est le cas de toutes les graisses mécaniques modernes ; du moins j'espère !
Mais ça c'est pour les intérieurs, ou le stockage longue durée ; parce-que pour un usage courant ou pour accrocher au mur, c'est un peu salissant et il vaut alors mieux de l'huile, qu'on essuie légèrement après l'avoir passée au pinceau doux **.
Pour l'intérieur de la culasse, huile pas trop légère ; la graisse va aussi mais très peu, sinon elle freine le percuteur (quand j'étais gosse, le Lebel du copain avait la culasse remplie de graisse à chaussures : quand on percutait ça faisait "floutch", et le coup ne serait sûrement pas parti !)
** quoique, je connais un site d'expo où ils passent les canons à la graisse graphitée, bien noire : comme ça, les touristes trop curieux n'y touchent pas 2 fois !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
FUEGO- Pilier du forum
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
D'accord merci beaucoup, car je vois souvent parler d'huile Brunox ou de graisse armoline et je suis un peu perdu dans tout ça, donc la ep2 on la vaporise sur tout ce qui est frottement métal métal si je comprend bien ?
Tony-92- Membre
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
dans les musées on utilise la "cire renaissance"
julio62- Pilier du forum
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Tony-92- Membre
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
La EP2 c'est de la graisse : ça ne se vaporise pas, ça se tartine avec le bout du doigt sur les zones de frottement métal contre métal.Tony-92 a écrit:D'accord merci beaucoup, car je vois souvent parler d'huile Brunox ou de graisse armoline et je suis un peu perdu dans tout ça, donc la ep2 on la vaporise sur tout ce qui est frottement métal métal si je comprend bien ?
FUEGO- Pilier du forum
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Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
D'accord super merci à vous !FUEGO a écrit:La EP2 c'est de la graisse : ça ne se vaporise pas, ça se tartine avec le bout du doigt sur les zones de frottement métal contre métal.Tony-92 a écrit:D'accord merci beaucoup, car je vois souvent parler d'huile Brunox ou de graisse armoline et je suis un peu perdu dans tout ça, donc la ep2 on la vaporise sur tout ce qui est frottement métal métal si je comprend bien ?
Tony-92- Membre
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Date d'inscription : 24/12/2022
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
la cire renaissance (la photo est la bonne) ne sert qu'à la conservation (protection contre l'oxydation) et pas au fonctionnement (car elle est très peu lubrifiante)
julio62- Pilier du forum
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Date d'inscription : 02/06/2013
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
D'accord, donc je pourrais mettre de la ep2 vers les frottement métal métal au niveau du mécanisme et mettre de la renaissance sur le canon extérieur par exemple ?julio62 a écrit:la cire renaissance (la photo est la bonne) ne sert qu'à la conservation (protection contre l'oxydation) et pas au fonctionnement (car elle est très peu lubrifiante)
Tony-92- Membre
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Date d'inscription : 24/12/2022
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Malcolm a écrit:Bonjour messieurs !
Je vous présente A 21618 tout juste sortie de son carton : un mousqueton Berthier 1892 d'artillerie daté de 1892. ....................................
J'ai découvert un autre marquage qui ne doit pas être réglementaire, celui-ci, sous la crosse :
Cela vous évoque-t-il quelque chose ?
A.TARDY 1911 sous la crosse
Moi ce que ce nom m'évoque, c'est qu'il appartient à ma famille. Ce nom se retrouve principalement dans ma région familiale (Sud-Ouest) et plus principalement dans les départements de la Charente-Maritime et la Charente. En 14/18 et dans la famille, il y a eu des marins, un cavalier (Dragon) et certainement de l'artilleur.
L'arme d'un de mes aïeux ?
L'arme ne tue pas, mais seulement la personne qui la tient. Un homme armé est un citoyen, un homme sans arme, un sujet.
gigi79- Membre confirmé
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Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Ce marquage n'est-il pas celui du sous-traitant ayant fabriqué la crosse ?
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
C’est ce qu’on a indiqué en page précédente. Ce type de marquage se retrouve sur pas mal d’armes, toujours sous la même forme, un nom et des chiffres pouvant correspondre à une année. C’est la supposition actuelle, car on n’a retrouvé pour l’instant aucun texte qui y fasse référence. Bon, c’est pareil pour tout un tas de petits poinçons et singulièrement sur le bois.
J’avoue ne pas les relever.
Le marquage au nom du combattant, dans une armée régulière, mis à part valoir une punition à l’intéressé… le seul usage relativement courant de cet ordre, ce sont les initiales sur des armes de gardes nationaux, mais là, c’est sur des armes d’une toute autre époque.
J’avoue ne pas les relever.
Le marquage au nom du combattant, dans une armée régulière, mis à part valoir une punition à l’intéressé… le seul usage relativement courant de cet ordre, ce sont les initiales sur des armes de gardes nationaux, mais là, c’est sur des armes d’une toute autre époque.
Invité- Invité
Re: Photos du petit dernier : Berthier 1892
Juste une question : le fusil BERTHIER est classé en quelle catégorie ?
En D je suppose ayant été fabriqué avant 1900 ?
En D je suppose ayant été fabriqué avant 1900 ?
ed15- Membre averti
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