TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Armes règlementaires à poudre noire :: Armes à poudre noire à percussion
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TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour,
Nouveau sur le forum je recherche des informations sur la cartouche du TREUILLE DE BEAULIEU et surtout si quelqu'un connait la boite qui contenait cette cartouche.
Merci de votre aide.
Cordialement
Nouveau sur le forum je recherche des informations sur la cartouche du TREUILLE DE BEAULIEU et surtout si quelqu'un connait la boite qui contenait cette cartouche.
Merci de votre aide.
Cordialement
ama- Membre
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Ah oui...du "pas courant", pour le coup !
Bonne chance pour ta recherche.
Bonne chance pour ta recherche.
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Oui difficile si l'arme et sa munition sont connus, je n'ai rien trouvé sur la boite à cartouche si c'est une boite mais???
Merci de votre aide.
Cordialement
Oui difficile si l'arme et sa munition sont connus, je n'ai rien trouvé sur la boite à cartouche si c'est une boite mais???
Merci de votre aide.
Cordialement
ama- Membre
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
hello
armes et munitions très rares ,tu cherches quoi au juste ?????
armes et munitions très rares ,tu cherches quoi au juste ?????
cromagnon 07- Pilier du forum
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
je cherche la munition mais surtout à savoir comment est faite la boite de transport de cette cartouche.
En effet, on présente bien le fusil et sa cartouche mais jamais la boite. Dans les ouvrages que j'ai consulté, il ne traite jamais du moyen dont était emballé les cartouches du treuille de beaulieu.
Merci de votre aide.
Cordialement
je cherche la munition mais surtout à savoir comment est faite la boite de transport de cette cartouche.
En effet, on présente bien le fusil et sa cartouche mais jamais la boite. Dans les ouvrages que j'ai consulté, il ne traite jamais du moyen dont était emballé les cartouches du treuille de beaulieu.
Merci de votre aide.
Cordialement
ama- Membre
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Date d'inscription : 28/12/2022
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour,
le lien ne va surement pas passer mais voici sa fiche sur mon site:
http://armesfrancaises.free.fr/Mousq%20Treuille%20de%20Beaulieu%20mle%201854%201er%20type.html
vers le milieu on t voit la cartouche
a+
fred
PS: c'est tout ce que j'ai désolé
le lien ne va surement pas passer mais voici sa fiche sur mon site:
http://armesfrancaises.free.fr/Mousq%20Treuille%20de%20Beaulieu%20mle%201854%201er%20type.html
vers le milieu on t voit la cartouche
a+
fred
PS: c'est tout ce que j'ai désolé
freddu49- Membre expert
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Date d'inscription : 21/05/2018
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Merci pour l'information et la documentation.
Il y a donc 2 type de munition, cela va pas être facile à trouver mais "wait and see".
par contre avez vous une information sur la boite les contenants.
Merci de votre aide.
Cordialement
Merci pour l'information et la documentation.
Il y a donc 2 type de munition, cela va pas être facile à trouver mais "wait and see".
par contre avez vous une information sur la boite les contenants.
Merci de votre aide.
Cordialement
ama- Membre
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Date d'inscription : 28/12/2022
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Mon père a l'une de ces carabines, peut-être en sait-il plus, je lui poserai la question quand je le verrai samedi prochain.
Joedu29- Membre confirmé
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Date d'inscription : 22/06/2020
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Donc, j'ai demandé à mon père, sa réponse : 'j'en ai aucune idée".
voilà voilà, de rien
voilà voilà, de rien
Joedu29- Membre confirmé
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Date d'inscription : 22/06/2020
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Déjà que l'arme n'a pas été fabriquée en grandes quantités, et il y a très longtemps...
Et que sa cartouche était spécifique ; alors, comment était la boîte, tu parles !
Cependant elle devait être soignée, car à l'époque on se méfiait comme de la peste des cartouches ou fusées d'obus à amorce intégrée, et la broche n'est pas particulièrement rassurante pour la sécurité des manipulations.
Et que sa cartouche était spécifique ; alors, comment était la boîte, tu parles !
Cependant elle devait être soignée, car à l'époque on se méfiait comme de la peste des cartouches ou fusées d'obus à amorce intégrée, et la broche n'est pas particulièrement rassurante pour la sécurité des manipulations.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Merci à vous deux pour votre aide et vos réponse.
Donc encore un mystère, mystérieux.
Cordialement
Merci à vous deux pour votre aide et vos réponse.
Donc encore un mystère, mystérieux.
Cordialement
ama- Membre
- Nombre de messages : 34
Age : 54
Date d'inscription : 28/12/2022
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Extrait du rapport du Capitaine Rayne en 1870 :
Mousqueton des Cent-Gardes : En 1852, Mr Treuille de Beaulieu construisit pour l’armement des Cent-Gardes un mousqueton se chargeant par la culasse. C’était une arme très remarquable à tous les points de vue, surtout si l’on considère l’époque à laquelle elle fut présentée.
L’obturation était donnée par la cartouche dont le culot était métallique. Cette cartouche se composait d’un culot en cuivre avec lequel était assemblé l’étui en carton qui contenait la poudre. Au fond du culot est disposé une capsule de chasse ayant son axe perpendiculaire à celui de la cartouche et maintenue au moyen d’un carton embouti dans le culot. Une petite tige en laiton traverse le culot et le carton embouti, son extrémité inférieure aussi très près du fulminate, l’autre fait légèrement saillie en dehors de la cartouche. Le culot est muni d’une petite ganse en laiton qui donne prise au doigt du tireur pour manier et retirer la cartouche. La balle, de très faible calibre, 9 mm, et du poids de 11,4 grammes, porte des cannelures destinées à contenir la matière lubrifiante. La charge réglementaire de 2 gr de poudre à mousquet et la vitesse initiale égale à 400 mètres environ.
La figure ci-dessus (demander repro img 8603) montre le dernier mécanisme adopté par l’inventeur sans que pourtant ce mécanisme ait été l’objet d’une fabrication courante. La culasse mobile M fait à la fois office de chien et de noix. Pour armer on appuie de haut en bas sur le verrou V et les entailles D et F pratiquées sur la tige N en la culasse mobile permettent au bec de la détente-gâchette C d’abaisser la culasse mobile, de manière à découvrir l’entrée du tonnerre. Le bec de la gâchette tend à pénétrer dans les entailles par suite de l’action d’un petit ressort r placé entre la détente et la sous garde. Une fois la cartouche introduite, pour faire partir le coup, on appuie sur la détente, le bec se dégage de l’entaille, la culasse mobile remonte vivement sous l’action du ressort R qui se débande. Un taquet T faisant saillie sur la culasse mobile vient alors choquer la tige t de la cartouche et mettre le feu à la charge. La face antérieure de la culasse mobile contribue à l’obturation en s’opposant au recul du tube et de son culot.
Dans son premier modèle, Treuille avait disposé la sous garde formant elle même ressort, mais on reconnut qu’un choc pouvait trop facilement la détériorer et la mettre hors de service. Il existe encore dans l’escadron sur le modèle nouveau auquel se rapporte le dessin, la sous garde est comme à l’ordinaire, terminé par deux rouleaux dont l’un se fixe sur l’écusson et l’autre sur la culasse mobile. La tête du verrou est quadrillée pour assurer la fixité du doigt qui presse : elle est mobile autour d’une goupille et peut se mettre dans le prolongement de ce verrou ou dans une position horizontale selon les besoins du chargement.
Dans ce mousqueton, le calibre du canon est très faible, 9 mm, les rayures sont progressives et d’un pas de 0m75.
Expérimentée à Vincennes en 1855, cette arme donna des résultats remarquables jusqu’à 600 mètres, distance à laquelle on obtint 52 % dans un panneau de 4 mètres.
Un tir de nuit permit de constater l’absence de crachements. Le tonnerre et le mécanisme ne s’encrassent qu’à la longue en retirant l’étui, généralement cet étui restait intact dans le tir, et on pouvait le mettre dans le canon et l’en retirer sans difficultés. Cependant, lorsque cette arme étant chargée, reste longtemps exposée à l’air sans être nettoyée, l’adhérence de l’étui contre les parois de la chambre est assez forte pour que le culot se détache de l’étui lorsqu’on veut retirer la cartouche de la chambre.
Un grand inconvénient de cette arme était que le jeu du mécanisme pouvait être gêné au bout de peu de temps par les corps étrangers, poussière, sable, etc, qui s’introduisaient entre les pièces mobiles. De plus, si les cartouches n’étaient pas faites avec le plus grand soin, par exemple su leur calibre était un peu trop fort, il était difficile de les introduire parfaitement dans la chambre : le taquet t ne se trouvant plus bien placé par rapport au heurtoir T, il se produisait des ratés.
On peut dire que cette arme « était en quelque sorte née avant son temps car l’industrie française n’était pas encore en mesure de fabriquer des cartouches qui lui convenaient. Il aurait fallu des enveloppes identiques et on n’obtient que des à peu près.
D’un autre côté on n’admettait pas à cette époque que les munitions de guerre pussent être le produit d’une ou plusieurs usines immobilisées dans l’intérieur du pays, on posait en principe qu’elles devaient être fabriquées par n’importe qui et dans n’importe quel lieu. Donc on proscrivait des cartouches dont la confection exigeait l’emploi de machines-outils et dont les éléments ne pouvaient être facilement trouvés en tous pays. La cartouche Treuille avait encore pour son temps le défaut de se prêter au tir rapide.
Les diverses considérations expliquent pourquoi l’usage de ce système ne fut pas étendu à d’autres corps que celui des Cent-Gardes. On lui reprochait en définitive ses principaux avantages, les qualités qui devaient le rendre recommandable. Le bien avait l’apparence du mal.
Afin d’éviter la vitesse de tir qu’on considérait comme le vice capital des armes se chargeant par la culasse, on voulait que l’amorce demeurât séparée de la cartouche, et que par ce moyen la charge conservât une durée assez prolongée.
Le problème ainsi posé offrait de plus sérieuses difficultés. La cartouche devait être assez solide pour résister au transport et à l’action du mécanisme même dans le chargement, mais comme elle ne portait pas son amorce, le feu ne pouvait être communiqué à la poudre qu’à travers l’étui.
L’étui lui-même devait être brulé à chaque coup ou rejeté en dehors du canon, afin de permettre l’introduction de la cartouche suivante. L’emploi d’une capsule séparée de la cartouche rendait de plus indispensable un système de sûreté qui enrayât le mouvement de la platine pendant toute la durée de la charge. Enfin l’arme devait être munie d’un obturateur.
Mousqueton des Cent-Gardes : En 1852, Mr Treuille de Beaulieu construisit pour l’armement des Cent-Gardes un mousqueton se chargeant par la culasse. C’était une arme très remarquable à tous les points de vue, surtout si l’on considère l’époque à laquelle elle fut présentée.
L’obturation était donnée par la cartouche dont le culot était métallique. Cette cartouche se composait d’un culot en cuivre avec lequel était assemblé l’étui en carton qui contenait la poudre. Au fond du culot est disposé une capsule de chasse ayant son axe perpendiculaire à celui de la cartouche et maintenue au moyen d’un carton embouti dans le culot. Une petite tige en laiton traverse le culot et le carton embouti, son extrémité inférieure aussi très près du fulminate, l’autre fait légèrement saillie en dehors de la cartouche. Le culot est muni d’une petite ganse en laiton qui donne prise au doigt du tireur pour manier et retirer la cartouche. La balle, de très faible calibre, 9 mm, et du poids de 11,4 grammes, porte des cannelures destinées à contenir la matière lubrifiante. La charge réglementaire de 2 gr de poudre à mousquet et la vitesse initiale égale à 400 mètres environ.
La figure ci-dessus (demander repro img 8603) montre le dernier mécanisme adopté par l’inventeur sans que pourtant ce mécanisme ait été l’objet d’une fabrication courante. La culasse mobile M fait à la fois office de chien et de noix. Pour armer on appuie de haut en bas sur le verrou V et les entailles D et F pratiquées sur la tige N en la culasse mobile permettent au bec de la détente-gâchette C d’abaisser la culasse mobile, de manière à découvrir l’entrée du tonnerre. Le bec de la gâchette tend à pénétrer dans les entailles par suite de l’action d’un petit ressort r placé entre la détente et la sous garde. Une fois la cartouche introduite, pour faire partir le coup, on appuie sur la détente, le bec se dégage de l’entaille, la culasse mobile remonte vivement sous l’action du ressort R qui se débande. Un taquet T faisant saillie sur la culasse mobile vient alors choquer la tige t de la cartouche et mettre le feu à la charge. La face antérieure de la culasse mobile contribue à l’obturation en s’opposant au recul du tube et de son culot.
Dans son premier modèle, Treuille avait disposé la sous garde formant elle même ressort, mais on reconnut qu’un choc pouvait trop facilement la détériorer et la mettre hors de service. Il existe encore dans l’escadron sur le modèle nouveau auquel se rapporte le dessin, la sous garde est comme à l’ordinaire, terminé par deux rouleaux dont l’un se fixe sur l’écusson et l’autre sur la culasse mobile. La tête du verrou est quadrillée pour assurer la fixité du doigt qui presse : elle est mobile autour d’une goupille et peut se mettre dans le prolongement de ce verrou ou dans une position horizontale selon les besoins du chargement.
Dans ce mousqueton, le calibre du canon est très faible, 9 mm, les rayures sont progressives et d’un pas de 0m75.
Expérimentée à Vincennes en 1855, cette arme donna des résultats remarquables jusqu’à 600 mètres, distance à laquelle on obtint 52 % dans un panneau de 4 mètres.
Un tir de nuit permit de constater l’absence de crachements. Le tonnerre et le mécanisme ne s’encrassent qu’à la longue en retirant l’étui, généralement cet étui restait intact dans le tir, et on pouvait le mettre dans le canon et l’en retirer sans difficultés. Cependant, lorsque cette arme étant chargée, reste longtemps exposée à l’air sans être nettoyée, l’adhérence de l’étui contre les parois de la chambre est assez forte pour que le culot se détache de l’étui lorsqu’on veut retirer la cartouche de la chambre.
Un grand inconvénient de cette arme était que le jeu du mécanisme pouvait être gêné au bout de peu de temps par les corps étrangers, poussière, sable, etc, qui s’introduisaient entre les pièces mobiles. De plus, si les cartouches n’étaient pas faites avec le plus grand soin, par exemple su leur calibre était un peu trop fort, il était difficile de les introduire parfaitement dans la chambre : le taquet t ne se trouvant plus bien placé par rapport au heurtoir T, il se produisait des ratés.
On peut dire que cette arme « était en quelque sorte née avant son temps car l’industrie française n’était pas encore en mesure de fabriquer des cartouches qui lui convenaient. Il aurait fallu des enveloppes identiques et on n’obtient que des à peu près.
D’un autre côté on n’admettait pas à cette époque que les munitions de guerre pussent être le produit d’une ou plusieurs usines immobilisées dans l’intérieur du pays, on posait en principe qu’elles devaient être fabriquées par n’importe qui et dans n’importe quel lieu. Donc on proscrivait des cartouches dont la confection exigeait l’emploi de machines-outils et dont les éléments ne pouvaient être facilement trouvés en tous pays. La cartouche Treuille avait encore pour son temps le défaut de se prêter au tir rapide.
Les diverses considérations expliquent pourquoi l’usage de ce système ne fut pas étendu à d’autres corps que celui des Cent-Gardes. On lui reprochait en définitive ses principaux avantages, les qualités qui devaient le rendre recommandable. Le bien avait l’apparence du mal.
Afin d’éviter la vitesse de tir qu’on considérait comme le vice capital des armes se chargeant par la culasse, on voulait que l’amorce demeurât séparée de la cartouche, et que par ce moyen la charge conservât une durée assez prolongée.
Le problème ainsi posé offrait de plus sérieuses difficultés. La cartouche devait être assez solide pour résister au transport et à l’action du mécanisme même dans le chargement, mais comme elle ne portait pas son amorce, le feu ne pouvait être communiqué à la poudre qu’à travers l’étui.
L’étui lui-même devait être brulé à chaque coup ou rejeté en dehors du canon, afin de permettre l’introduction de la cartouche suivante. L’emploi d’une capsule séparée de la cartouche rendait de plus indispensable un système de sûreté qui enrayât le mouvement de la platine pendant toute la durée de la charge. Enfin l’arme devait être munie d’un obturateur.
Conservateur- Futur pilier
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Merci à Conservateur pour cet extrait du rapport du Capitaine Rayne en 1870.
Ce document est fort intéressant.
Cordialement
Merci à Conservateur pour cet extrait du rapport du Capitaine Rayne en 1870.
Ce document est fort intéressant.
Cordialement
ama- Membre
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Date d'inscription : 28/12/2022
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Ces documents n'étaient pas forcément rédigés à titre de rétrospectives. Il s'agit parfois de l'étude d'un point particulier "actuel" (à l'époque) mais il était d'usage de placer en introduction un historique des questions traitées.
Leur intérêt réside dans le fait que, même s'ils relatent une évolution passée, c'est relativement "à chaud" : les auteurs n'ont pas forcément connu l'époque, mais leur professeurs ou leurs supérieurs hiérarchiques en avaient été les acteurs. Par contre, ils détaillent peu (ou pas) ce qui à l'époque était des évidences, et qui a été oublié depuis...
Le texte du Cne Rayne décrit ici l'état des opinions vers 1860 ; les premiers essais du système Chassepot étaient effectivement à amorce séparée, placée sur une cheminée montée à l'extérieur du canon. Il semble qu'on ait abandonné cette disposition (et opté pour l'amorce incorporée à la cartouche) principalement parce-que la flamme de l'amorce ne perçait pas à tout coup le papier de la cartouche.
Leur intérêt réside dans le fait que, même s'ils relatent une évolution passée, c'est relativement "à chaud" : les auteurs n'ont pas forcément connu l'époque, mais leur professeurs ou leurs supérieurs hiérarchiques en avaient été les acteurs. Par contre, ils détaillent peu (ou pas) ce qui à l'époque était des évidences, et qui a été oublié depuis...
Le texte du Cne Rayne décrit ici l'état des opinions vers 1860 ; les premiers essais du système Chassepot étaient effectivement à amorce séparée, placée sur une cheminée montée à l'extérieur du canon. Il semble qu'on ait abandonné cette disposition (et opté pour l'amorce incorporée à la cartouche) principalement parce-que la flamme de l'amorce ne perçait pas à tout coup le papier de la cartouche.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Merci pour ces précisions.
Est-il possible d'avoir les planche qui vont avec ce texte.
Ce document mériterait une plus large présentation que de simple extrait.
Avons nous plus d'information sur l'auteur de ce document?
Merci de votre aide.
Cordialement
Merci pour ces précisions.
Est-il possible d'avoir les planche qui vont avec ce texte.
Ce document mériterait une plus large présentation que de simple extrait.
Avons nous plus d'information sur l'auteur de ce document?
Merci de votre aide.
Cordialement
ama- Membre
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
J'ai effectivement retranscrit ce document... un peu plus de 400 pages... truffé de schémas et dessins des munitions, balles et autres systèmes contemporains. J'ai l'intégralité du texte retranscrit. Je ne sais plus où sont les photos des pages de cet ouvrage.
Conservateur- Futur pilier
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Date d'inscription : 05/01/2015
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Ce genre de document présente une très grande valeur technique, en partie parce qu'en réalité on n'a pas grand chose d'autre qui détaille finement l'évolution et les procédés de fabrication.
Il peut s'agir de rapports établis sur commande, de bilans techniques d'un officier chargé de superviser une fabrication, ou de "mémoires" d'officiers, dits "travaux d'hiver", dont la qualité était prise en compte pour l'avancement.
J'avais vu quelque part qu'ils étaient normalement établis en 3 exemplaires manuscrits, un pour Paris, un pour la direction locale, et un conservé par l'officier ; parfois publiés (en résumé) dans la Revue d'Artillerie s'il est estimé que leur contenu est utile à l'édification des cadres.
Certains exemplaires sont archivés à Vincennes (SHAT) ; mais assurément pas tous, car j'ai vu passer des extraits de mémoires qui n'y sont pas référencés. Beaucoup doivent avoir été détruits, et certains sont détenus par les mains griffues de "bibliophiles" qui refusent que même leur contenu en soit divulgué (c'est pourtant la seule chose qui nous intéresse : le papier on leur laisse, ils peuvent toujours lui faire subir ce que les "trucs-en-phile" font usuellement subir aux objets de leurs passions).
J'ai donc été particulièrement heureux qu'un correspondant me transmette ceux-ci :
1) Fabrication de pièces de Lebel, canon, boîte de culasse et hausse :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Lebel-Lhommunal_fab86.pdf
2) Exécution de la modification 93 du Lebel :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Lebel-Boisseuil_93.pdf
Je vous préviens, ça ne se lit pas comme un roman de gare ! Mais pour un mécanicien c'est tout à fait parlant, et apporte des informations techniques de premier ordre.
Je ne sais pas du tout quel cheminement ces documents ont suivi...
Il peut s'agir de rapports établis sur commande, de bilans techniques d'un officier chargé de superviser une fabrication, ou de "mémoires" d'officiers, dits "travaux d'hiver", dont la qualité était prise en compte pour l'avancement.
J'avais vu quelque part qu'ils étaient normalement établis en 3 exemplaires manuscrits, un pour Paris, un pour la direction locale, et un conservé par l'officier ; parfois publiés (en résumé) dans la Revue d'Artillerie s'il est estimé que leur contenu est utile à l'édification des cadres.
Certains exemplaires sont archivés à Vincennes (SHAT) ; mais assurément pas tous, car j'ai vu passer des extraits de mémoires qui n'y sont pas référencés. Beaucoup doivent avoir été détruits, et certains sont détenus par les mains griffues de "bibliophiles" qui refusent que même leur contenu en soit divulgué (c'est pourtant la seule chose qui nous intéresse : le papier on leur laisse, ils peuvent toujours lui faire subir ce que les "trucs-en-phile" font usuellement subir aux objets de leurs passions).
J'ai donc été particulièrement heureux qu'un correspondant me transmette ceux-ci :
1) Fabrication de pièces de Lebel, canon, boîte de culasse et hausse :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Lebel-Lhommunal_fab86.pdf
2) Exécution de la modification 93 du Lebel :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Lebel-Boisseuil_93.pdf
Je vous préviens, ça ne se lit pas comme un roman de gare ! Mais pour un mécanicien c'est tout à fait parlant, et apporte des informations techniques de premier ordre.
Je ne sais pas du tout quel cheminement ces documents ont suivi...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Merci Conservateur si jamais vous retrouvé le document, je pense que nombreux seront les personnes qui le voudront en copies.
Merci du partage.
Verchere il est vrai que beaucoup font de la rétention d'information et de document. Parfois les documents anciens et reliés sont difficile à scanner mais la retranscription est toujours possible comme le N° d'archive. Je vois sur ce forum que vous êtes nombreux a donné des informations, de la documentations ou des N° d'archive. Ce qui est très utile pour le béotien que je suis.
Merci de votre aide et participation.
Cordialement
Merci Conservateur si jamais vous retrouvé le document, je pense que nombreux seront les personnes qui le voudront en copies.
Merci du partage.
Verchere il est vrai que beaucoup font de la rétention d'information et de document. Parfois les documents anciens et reliés sont difficile à scanner mais la retranscription est toujours possible comme le N° d'archive. Je vois sur ce forum que vous êtes nombreux a donné des informations, de la documentations ou des N° d'archive. Ce qui est très utile pour le béotien que je suis.
Merci de votre aide et participation.
Cordialement
ama- Membre
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Date d'inscription : 28/12/2022
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Un superbe livre a été publié sur cette unité il y a quelques années, je regarderais à mon retour si il y a des informations sur cette boite.
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Oui il existe ce livre de 2004 qui était une compilation de pièces de collections lors d'une exposition.
Sinon il faut lire le classique de VERLY
Cordialement
Oui il existe ce livre de 2004 qui était une compilation de pièces de collections lors d'une exposition.
Sinon il faut lire le classique de VERLY
Cordialement
ama- Membre
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Date d'inscription : 28/12/2022
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
rien vu dans le livre en dehors des gibernes !
Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Oui, il présente l'arme et une cartouche dans le livre.
Cordialement
Oui, il présente l'arme et une cartouche dans le livre.
Cordialement
ama- Membre
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour,
Il y a plus de 30 ans j'ai vu un paquet de 6 cartouches suspendu à une carabine Treuille de Beaulieu. C'était dans les réserves du Musée Royal de l'Armée à Bruxelles. J'accompagnais un expert qui devait aider à l'identification d'un lot d'armes rares récemment transférées d'un autre musée belge vers le MRA.
Ce paquet ficelé ne présentait aucun marquage. Il était fait d'une feuille de papier goudron (comme les paquets de cartouches 18 mm "à tabatière" ou les cartouches 11 mm Gras). Les cartouches du dernier type (tout en métal) étaient disposées en deux rangs de trois (comme dans les paquets de 11 mm Gras). Je n'ai pas pris de photographie.
Bien à vous
chassepot
Il y a plus de 30 ans j'ai vu un paquet de 6 cartouches suspendu à une carabine Treuille de Beaulieu. C'était dans les réserves du Musée Royal de l'Armée à Bruxelles. J'accompagnais un expert qui devait aider à l'identification d'un lot d'armes rares récemment transférées d'un autre musée belge vers le MRA.
Ce paquet ficelé ne présentait aucun marquage. Il était fait d'une feuille de papier goudron (comme les paquets de cartouches 18 mm "à tabatière" ou les cartouches 11 mm Gras). Les cartouches du dernier type (tout en métal) étaient disposées en deux rangs de trois (comme dans les paquets de 11 mm Gras). Je n'ai pas pris de photographie.
Bien à vous
chassepot
chassepot- Membre
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
salut CHASSEPOT et mille merci pour ta contribution.
je possède deux TREUILLE de Beaulieu et une poignée de cartouches ....mais pas de "paquet ou d'emballage de ces cartouches"
nato
je possède deux TREUILLE de Beaulieu et une poignée de cartouches ....mais pas de "paquet ou d'emballage de ces cartouches"
nato
3008nato- Pilier du forum
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Re: TREUILLE DE BEAULIEU FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES »
Bonjour
Merci Chassepot pour cette information qui est remarquable, dommage de ne pas avoir de photos.
L'empaquetage de ces cartouches est plus simple que je ne le pensai.
Encore merci de votre aide et participation.
Cordialement
Merci Chassepot pour cette information qui est remarquable, dommage de ne pas avoir de photos.
L'empaquetage de ces cartouches est plus simple que je ne le pensai.
Encore merci de votre aide et participation.
Cordialement
ama- Membre
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