G98 Waffenfabrik Mauser Oberndorf 1902

Bonsoir,
Je viens de rentrer en possession d'un p'tit bout d'histoire certainement oublié pendant des années dans un coin.
Il s'agit d'un Gewehr 98 de la Waffenfabrick Mauser Oberndorf A/N de 1902.
Il est tout au numéro jusqu'à la plus petite vis et m'est venu avec sa bretelle et une baïonnette.
Comme vous pourrez le constater il n'est pas en grande forme mais j'ai l'espoir de stopper les ravages de la rouille et de le rendre un peu plus présentable (juste un travail de conservation).
Sa bretelle est bien cuite et ne fera, je pense, pas l'objet d'une restauration... elle est très cassante.
Si vous pouvez m'aider à en découvrir un peu plus (affectation régimentaire, cohérence arme et baïonnette...).
Si la baïonnette fait "sujet" je peux ouvrir un post dans la section adéquate.
Merci et place aux photos :

CortoM a écrit:

Bonjour. Il n'est pas si mal. Le mien était dans un état bien pire. Ma première restauration et ma fois, j'ai réussi à en tirer une arme que j'utilise une fois par an

CortoM a écrit:

Bonjour , 
180 ème régiment d'infanterie, 8ème compagnie , arme N°8

Bonjour,

 Voici une 98 de S/Officier du même régiment. . .hélas pas chez moi.

des Vosges où le r

 Il y a quand même un sacré travail de restauration à prévoir, et au vu de l’état extérieur le canon doit être bien encrouté, il ne faudrait pas se risquer de tirer avec.
Dans le meilleur des cas la balle se désagrège dans le canon et sort en morceaux vers la cible.
Je dis ça car j’ai vu ça … il y a bien longtemps, et avec un Mauser moins rouillé.

STMIHIEL1918 a écrit: Il y a quand même un sacré travail de restauration à prévoir, et au vu de l’état extérieur le canon doit être bien encrouté, il ne faudrait pas se risquer de tirer avec.
Dans le meilleur des cas la balle se désagrège dans le canon et sort en morceaux vers la cible.
Je dis ça car j’ai vu ça … il y a bien longtemps, et avec un Mauser moins rouillé.

Il faudrait une photo de l'intérieur du canon. Pour le mien, il m'a fallu 3 ecouvillons acier pour revenir aux rayures. Les canons avaient été bouchés avec de la graisse, puis après visite chez mon armurier par sécurité, j'ai tiré avec et même si le canon n'est pas miroir , les résultats ne sont pas médiocre

Rechargement raisonnable avec balle légère (150gn).

bbl56 a écrit:Rechargement raisonnable avec balle légère (150gn).

N'étant pas tireur , je ne recharge que du lisse. Mon armurier m'avait conseillé des munitions pour la chasse et je crois que c'était des ogives de ce poids

Lou25 :
Effectivement ton Mauser était en plus mauvais état que celui-là... tu en avais 2 c'est ça ?
Qu'est devenu le second ?

Mauser96 a écrit:

CortoM a écrit:

Bonjour , 
180 ème régiment d'infanterie, 8ème compagnie , arme N°8

Merci pour les infos, je vais essayer de voir quel est le parcours de ce régiment pendant la grande guerre!

Début de démontage pour inspection générale, j'aimerai bien avoir la patience de Verchère qui fait 1 pièce = 1 jour...
Ceci dit je prends mon temps et pour le moment seule une vis de la plaque de couche résiste un peu (celle du coin dont la tête au bout de plus de 100 ans a pris la forme coudée de la plaque) on y retournera dans quelques jours!
Le reste est venu sans forcer...

Les bois ont bien protégé le métal de la rouille.
Pour ce qui est de l'intérieur du canon je n'ai pas pu faire de photos convenables mais il me semble que ça reste correct... même s'il y a encore de la choucroute Alsacienne au fond.

Le démontage de la culasse n'a pas été des plus fluides mais rien n'était collé... Je pense à de la graisse durcie ?!

Je souhaite faire tremper le tout une bonne semaine dans du gasoil... auriez-vous une idée de récipient à moindre frais pour mettre l'ensemble boîtier canon visseries... d'un seul coup ?
Une gouttière ?
Mais quelle est la réaction du plastique au contact prolongé du gasoil ?

Le pétrole des chauffages japonais est conditionné dans des jerricans en plastique qui s’en remettent fort bien.
Je doute qu’il y ait une différence radicale entre ces deux dérivés d’hydrocarbures… 

CortoM a écrit:Lou25 :
Effectivement ton Mauser était en plus mauvais état que celui-là... tu en avais 2 c'est ça ?
Qu'est devenu le second ?

En attente de fin de restauration. J'ai pu tiré aussi avec , mais avec lui l'ogive est arrivé un peu de biais dans la cible. Mais je n'ai fait que 2 tirs, n'ayant pas de bois pour lui. J'avais interchangé avec le 1 er pour l'essai

Il est quand même en bon état et je penses que la restauration ne sera pas si difficile.

obaneck a écrit:Le pétrole des chauffages japonais est conditionné dans des jerricans en plastique qui s’en remettent fort bien.
Je doute qu’il y ait une différence radicale entre ces deux dérivés d’hydrocarbures… 

C'est vrai que ma cuve à fioul qui a plus de 30 ans se porte fort bien...

Je viens de réussir à défaire la dernière vis de plaque de couche, je vais m'attaquer au nettoyage des bois mais avant tout je souhaitais savoir jusqu'à quel niveau de démontage vous allez pour effectuer cette opération.
J'entends par là sur un éventuel démontage du tenon de baïonnette et des dernières petites ferrailles sur les bois (renfort transversal, pastille régimentaire...).