Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
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dgil01
Tupolef
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Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Bonjour à tous,
Depuis le temps que j’en parle, je vais créer un tutoriel sur le désemplombage et désencuivrage par électrolyse.
Ce système est inspiré du système Foul Out que l’on trouvait outre Atlantique.
Il est important de respecter une tension entre les deux bornes de 0,3 volt maximum afin de nettoyer le canon sans altérer l’acier. La borne positive est reliée au canon, la borne négative est reliée à une électrode en acier inoxydable. Des joints toriques sont enfilés sur l’électrode afin de ne pas créer de contact entre le canon et cette dernière.
Je mettrai par la suite plus en détail la formulation des électrolytes et le schéma du circuit électronique qui est très facilement réalisable.
Aujourd’hui je nettoie mon revolver raast gasser, qui était fortement emplombé (je me suis débarrassé de cartouches sur lesquelles j’avais monté des balles dont l’electocuivrage avait été raté, je savais que j’arriverai à ce résultat, et que cela me permettrait de créer ce tutoriel).
Le revolver en cours de désemplombage.
Une petite led sur le boîtier électronique permet de détecter les faux contact entre le canon et l’électrode, mais permet également de signaler qu’il faut nettoyer l’électrode car recouverte de plomb.
Lorsqu’il y a vraiment trop de plomb dans l’électrolyte, on vide le canon et on rempli à nouveau avec du produit neuf. Voilà ce que j’ai récupéré au bout d’un petit quart d’heure dans un volume de 5ml.
Il existe une multitude de tutoriel, surtout en anglais. Bien souvent les gens emploient un chargeur de téléphone. J’insiste sur le fait que la tension ne doit pas dépasser 0,3 volt pour ne pas altérer l’acier du canon. Il suffit de regarder les potentiels libres du plomb et du fer par rapport à l’ENH pour s’en rendre compte.
De même les électrolytes sont bien spécifiques, évitez de remplir un canon avec de l’eau dans lequel on a ajouté du gros sel, l’acier se retrouverai polué aux chlorures et se mettrait à rouiller.
Comme déjà dit les formulations des électrolytes et le schéma du boîtier électronique viendront par la suite.
Depuis le temps que j’en parle, je vais créer un tutoriel sur le désemplombage et désencuivrage par électrolyse.
Ce système est inspiré du système Foul Out que l’on trouvait outre Atlantique.
Il est important de respecter une tension entre les deux bornes de 0,3 volt maximum afin de nettoyer le canon sans altérer l’acier. La borne positive est reliée au canon, la borne négative est reliée à une électrode en acier inoxydable. Des joints toriques sont enfilés sur l’électrode afin de ne pas créer de contact entre le canon et cette dernière.
Je mettrai par la suite plus en détail la formulation des électrolytes et le schéma du circuit électronique qui est très facilement réalisable.
Aujourd’hui je nettoie mon revolver raast gasser, qui était fortement emplombé (je me suis débarrassé de cartouches sur lesquelles j’avais monté des balles dont l’electocuivrage avait été raté, je savais que j’arriverai à ce résultat, et que cela me permettrait de créer ce tutoriel).
Le revolver en cours de désemplombage.
Une petite led sur le boîtier électronique permet de détecter les faux contact entre le canon et l’électrode, mais permet également de signaler qu’il faut nettoyer l’électrode car recouverte de plomb.
Lorsqu’il y a vraiment trop de plomb dans l’électrolyte, on vide le canon et on rempli à nouveau avec du produit neuf. Voilà ce que j’ai récupéré au bout d’un petit quart d’heure dans un volume de 5ml.
Il existe une multitude de tutoriel, surtout en anglais. Bien souvent les gens emploient un chargeur de téléphone. J’insiste sur le fait que la tension ne doit pas dépasser 0,3 volt pour ne pas altérer l’acier du canon. Il suffit de regarder les potentiels libres du plomb et du fer par rapport à l’ENH pour s’en rendre compte.
De même les électrolytes sont bien spécifiques, évitez de remplir un canon avec de l’eau dans lequel on a ajouté du gros sel, l’acier se retrouverai polué aux chlorures et se mettrait à rouiller.
Comme déjà dit les formulations des électrolytes et le schéma du boîtier électronique viendront par la suite.
Tupolef- Membre expert
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Merci Tupolef, je vais suivre ton sujet avec grande attention
dgil01- Pilier du forum
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
dgil01 a écrit:Merci Tupolef, je vais suivre ton sujet avec grande attention
El Pasota- Pilier du forum
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
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jeanmi67- Futur pilier
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
La suite en ce qui concerne les électrolytes:
a) La solution pour le plomb
Elle contient de l’acétate de plomb (acétate de plomb II trihydraté), et de l’acétate d’ammonium. Ces produits sont toxiques par inhalation, il faut utiliser des gants, lunette et un masque anti particules ffp2 ou ffp3 (masque nez de cochon).
Les produits seront dissout dans 1 litre d’eau distillée (ou déminéralisée). Pour un litre de solution il faut :
_ 6.5 grammes d’acétate de plomb
_ 38.5 grammes d’acétate d’ammonium
b) La solution pour le cuivre
Elle contient de l’acétate de cuivre et de l’acétate d’ammonium. Il faut également prendre les mêmes précautions que pour la solution dédiée au plomb (gants, lunette, masque). Les produits seront également dissout dans 1 litre d’eau distillée (ou déminéralisée). Pour un litre de solution il faut :
_ 3.62 grammes d’acétate de cuivre
_ 38.5 grammes d’acétate d’ammonium
L’acétate de plomb étant très toxique, il est difficile à trouver. Il peut être fabriqué à partir de plomb, d’acide acétique (vinaigre blanc), et de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée).
a) La solution pour le plomb
Elle contient de l’acétate de plomb (acétate de plomb II trihydraté), et de l’acétate d’ammonium. Ces produits sont toxiques par inhalation, il faut utiliser des gants, lunette et un masque anti particules ffp2 ou ffp3 (masque nez de cochon).
Les produits seront dissout dans 1 litre d’eau distillée (ou déminéralisée). Pour un litre de solution il faut :
_ 6.5 grammes d’acétate de plomb
_ 38.5 grammes d’acétate d’ammonium
b) La solution pour le cuivre
Elle contient de l’acétate de cuivre et de l’acétate d’ammonium. Il faut également prendre les mêmes précautions que pour la solution dédiée au plomb (gants, lunette, masque). Les produits seront également dissout dans 1 litre d’eau distillée (ou déminéralisée). Pour un litre de solution il faut :
_ 3.62 grammes d’acétate de cuivre
_ 38.5 grammes d’acétate d’ammonium
L’acétate de plomb étant très toxique, il est difficile à trouver. Il peut être fabriqué à partir de plomb, d’acide acétique (vinaigre blanc), et de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée).
Tupolef- Membre expert
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Passons à la partie électronique.
Elle peut être réalisée à l’aide d’une plaque perforée, où il est possible de créer un circuit imprimé. Je partage le typon, attention les dimensions sont en pouce.
Le système est alimenté par deux piles de type D, 1,5 volts.
Ici le schéma de principe, avant utilisation et raccordement au canon il faut régler la tension de sortie à 0,3 volt. Il faut donc connecter le voltmètre à la sortie sur le calibre courant continu sur le calibre 2V. La tension est ajustée grâce à la visse de réglage. Puis lors du nettoyage, brancher le voltmètre sur la sortie prévue à cet effet. Régler le voltmètre en mesure courant continue calibre 200mV. Chaque mV mesuré correspond à un courant de 1mA. Lorsque la valeur arrive ou est proche de 0 le canon est considéré comme propre. La led rouge permet de détecter un faux contact entre l’électrode et le canon, mais aussi de détecter une électrode trop encrassé. Il suffit alors de la sortir, de l’essuyer, de la remettre et de faire l’appoint en électrolyte.
Le schéma de principe avec une plaque perforée.
Le schéma de principe sur circuit imprimé
Le typon, attention dimensions en pouce:
Mon circuit en cours de réalisation, désolé pour la qualité ce sont de vieilles photos, mon montage a plus de 10 ans et n’a pas bougé.
Elle peut être réalisée à l’aide d’une plaque perforée, où il est possible de créer un circuit imprimé. Je partage le typon, attention les dimensions sont en pouce.
Le système est alimenté par deux piles de type D, 1,5 volts.
Ici le schéma de principe, avant utilisation et raccordement au canon il faut régler la tension de sortie à 0,3 volt. Il faut donc connecter le voltmètre à la sortie sur le calibre courant continu sur le calibre 2V. La tension est ajustée grâce à la visse de réglage. Puis lors du nettoyage, brancher le voltmètre sur la sortie prévue à cet effet. Régler le voltmètre en mesure courant continue calibre 200mV. Chaque mV mesuré correspond à un courant de 1mA. Lorsque la valeur arrive ou est proche de 0 le canon est considéré comme propre. La led rouge permet de détecter un faux contact entre l’électrode et le canon, mais aussi de détecter une électrode trop encrassé. Il suffit alors de la sortir, de l’essuyer, de la remettre et de faire l’appoint en électrolyte.
Le schéma de principe avec une plaque perforée.
Le schéma de principe sur circuit imprimé
Le typon, attention dimensions en pouce:
Mon circuit en cours de réalisation, désolé pour la qualité ce sont de vieilles photos, mon montage a plus de 10 ans et n’a pas bougé.
Dernière édition par Tupolef le Dim 30 Juil 2023 - 21:35, édité 1 fois
Tupolef- Membre expert
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Bon ben c'est pas demain la veille que je pourrai faire cette "recette"! Pas sur du tout de trouver les ingrédients dans le brico du coin!
El Pasota- Pilier du forum
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
En ce qui concerne l’utilisation.
Le canon doit être complètement dégraissé. Boucher l’extrémité du canon côté barillet ou côté culasse. Pour les armes à chargement par la bouche, il faut protéger l’extrémité de l’électrode en acier inoxydable pour qu’il n’y ai pas de contact entre le bouchon de culasse ou bord de chambre avec cette dernière.
Enfiler des joints toriques sur l’électrode en acier inoxydable de façon régulière pour qu’il n’y ai pas de contact entre le canon et l’électrode.
Avant de connecter le dispositif au canon, régler la tension de sortie à 0,3 volts. Vérifier le bon fonctionnement de la led, en faisant entrer en contact les deux bornes de sortie. La led doit s’allumer. Mettre hors tension le système électronique. Insérer l’électrode munie de ses joints dans le canon. Relier la borne positive au canon et la borne négative à l’électrode. Remplir le canon d’électrolyte à ras bord. Essuyer toute coulure sur le bronzage, car cela le détériorerai lors de la mise sous tension.
Brancher le voltmètre sur les bornes de contrôle, en courant continu calibre 200mV. Mettre sous tension le circuit. Le multimètre doit afficher une valeur, si elle est de 0 s’assurer qu’il n’y ai pas de faux contact, ou alors le canon est simplement propre. D’expérience, au départ la valeur est aux alentours de 20.
Attendre que la valeur atteigne 0, cela prends plusieurs heures, voire une nuit. Si la led rouge s’allume en cours d’utilisation, l’électrode est sale. Il faut couper le circuit à l’aide de l’interrupteur, sortir l’électrode l’essuyer, la remettre dans le canon, faire un complément d’électrolyte et remettre le circuit sous tension.
Après utilisation vider le canon, le brosser généreusement à l’écouvillon, le rincer à l’eau, le sécher, puis le huiler.
Cette technique est lente, mais elle n’endommage pas l’acier, elle est moins nocive que le mercure et même plus efficace! Il m’est arrivé de traiter un canon au mercure, puis à l’électrolyse dans la foulée. L’électrolyse a encore retiré du plomb.
Un petit rappel, je partage des astuces dans le but d’en faire profiter le plus grand monde. J’espère simplement ne pas retrouver ce système en vente sur certaines plateformes. Comme il m’est arrivé de le voir pour les composants de rechargement de 8mm Raast Gasser. Si tel est le cas, je supprimerai tout simplement ces posts.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
Le canon doit être complètement dégraissé. Boucher l’extrémité du canon côté barillet ou côté culasse. Pour les armes à chargement par la bouche, il faut protéger l’extrémité de l’électrode en acier inoxydable pour qu’il n’y ai pas de contact entre le bouchon de culasse ou bord de chambre avec cette dernière.
Enfiler des joints toriques sur l’électrode en acier inoxydable de façon régulière pour qu’il n’y ai pas de contact entre le canon et l’électrode.
Avant de connecter le dispositif au canon, régler la tension de sortie à 0,3 volts. Vérifier le bon fonctionnement de la led, en faisant entrer en contact les deux bornes de sortie. La led doit s’allumer. Mettre hors tension le système électronique. Insérer l’électrode munie de ses joints dans le canon. Relier la borne positive au canon et la borne négative à l’électrode. Remplir le canon d’électrolyte à ras bord. Essuyer toute coulure sur le bronzage, car cela le détériorerai lors de la mise sous tension.
Brancher le voltmètre sur les bornes de contrôle, en courant continu calibre 200mV. Mettre sous tension le circuit. Le multimètre doit afficher une valeur, si elle est de 0 s’assurer qu’il n’y ai pas de faux contact, ou alors le canon est simplement propre. D’expérience, au départ la valeur est aux alentours de 20.
Attendre que la valeur atteigne 0, cela prends plusieurs heures, voire une nuit. Si la led rouge s’allume en cours d’utilisation, l’électrode est sale. Il faut couper le circuit à l’aide de l’interrupteur, sortir l’électrode l’essuyer, la remettre dans le canon, faire un complément d’électrolyte et remettre le circuit sous tension.
Après utilisation vider le canon, le brosser généreusement à l’écouvillon, le rincer à l’eau, le sécher, puis le huiler.
Cette technique est lente, mais elle n’endommage pas l’acier, elle est moins nocive que le mercure et même plus efficace! Il m’est arrivé de traiter un canon au mercure, puis à l’électrolyse dans la foulée. L’électrolyse a encore retiré du plomb.
Un petit rappel, je partage des astuces dans le but d’en faire profiter le plus grand monde. J’espère simplement ne pas retrouver ce système en vente sur certaines plateformes. Comme il m’est arrivé de le voir pour les composants de rechargement de 8mm Raast Gasser. Si tel est le cas, je supprimerai tout simplement ces posts.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
Tupolef- Membre expert
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Les ingrédients se trouvent assez facilement, à l’exception de l’acétate de plomb. Il arrive encore dans trouver sur eBay. Il se fabrique assez facilement également.El Pasota a écrit:Bon ben c'est pas demain la veille que je pourrai faire cette "recette"! Pas sur du tout de trouver les ingrédients dans le brico du coin!
Il suffit de rechercher les composants en anglais. Lead acetate, copper acetate, ammonium acetate, par exemple. L’acétate d’ammonium et de cuivre se trouvent facilement sur le site mon droguiste entre autre.
https://www.mon-droguiste.com/acetate-ammonium.html
https://www.mon-droguiste.com/acetate-cuivre.html
Tupolef- Membre expert
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Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Bonjour,
pour le désencuivrage des canons de 12,7 on procédait juste avec un bain. Canons en position verticale l'un des cotés obturé par un bouchon en "plastique" un peu mou. On versait dedans un mélange de plusieurs ingrédients dont de l'ammoniaque (désolé je ne me rappelle plus la recette...), on obturait ensuite l'autre côté et on laissait mariner. On devait controler la couleur et changer le bain de temps en temps. on gardait le liquide et on devait le changer quand il devenait bleu il me semble. A confirmer moi ca remonte aux années 90 donc la mémoire...
a+
fred
PS: notre atelier APC au 2eme BMAT de Satory était situé à côté de celui des trans, et de temps en temps ces camarades passait faire un coucou et en profitait pour chouffer quelle radio FM on écoutait, ils rentraient alors dans leur atelier et s'amusait à brouiller la fréquence..vengeance on avait percer un trou dans le mur et on leur balancait avec une seringue de l'ammoniaque, c'était jubilatoire de les entendre gueuler de l'autre côté du mur!
pour le désencuivrage des canons de 12,7 on procédait juste avec un bain. Canons en position verticale l'un des cotés obturé par un bouchon en "plastique" un peu mou. On versait dedans un mélange de plusieurs ingrédients dont de l'ammoniaque (désolé je ne me rappelle plus la recette...), on obturait ensuite l'autre côté et on laissait mariner. On devait controler la couleur et changer le bain de temps en temps. on gardait le liquide et on devait le changer quand il devenait bleu il me semble. A confirmer moi ca remonte aux années 90 donc la mémoire...
a+
fred
PS: notre atelier APC au 2eme BMAT de Satory était situé à côté de celui des trans, et de temps en temps ces camarades passait faire un coucou et en profitait pour chouffer quelle radio FM on écoutait, ils rentraient alors dans leur atelier et s'amusait à brouiller la fréquence..vengeance on avait percer un trou dans le mur et on leur balancait avec une seringue de l'ammoniaque, c'était jubilatoire de les entendre gueuler de l'autre côté du mur!
freddu49- Membre expert
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Date d'inscription : 21/05/2018
Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Merci beaucoup !
Avec "un peu" de retard j'ai tout noté, Zaukazou...
J'essaierai sûrement ça (pas tout de suite), car j'ai en attente du canon de 6 mm Flobert qui aurait bouffé trop de 22 bosquette ; ce sera toujours moins scabreux que mon délire d'écouvillonnage sous bain d'huile bouillante !
J'ai pas encore pigé le circuit (en particulier le régulateur de tension) ; dans ce domaine je suis toujours un peu lent, mais je finis généralement par comprendre...
Une question : serait-il judicieux d'effectuer un nettoyage préalable en électrolyse normale (à très faible courant) ou à la soude caustique, histoire d'enlever ce qui pourrait ne pas être du plomb, pour faciliter le travail ou éviter de polluer le bain ?
Et une inquiétude, à propos de la toxicité et du masque obligatoire :
Le problème serait l'acétate de plomb ?
Celui-là même qui servait à fabriquer la mèche à canon ?
Selon Plessix, corde de chanvre ou de lin à torons à peine tordus, trempée dans une dissolution bouillante d'acétate de plomb (1.25 kg d'acétate pour 25 litres d'eau et 100 m de corde), donnant une mèche brûlant moyennement à 16 cm / heure.
Mèche qui servait à mettre à feu le bassinet des canons avant l'étoupille à friction (1827 / 1829) ; et même après, dans les places assiégées, pour économiser les étoupilles à friction et les réserver aux cas nécessitant un tir rapide.
Qui servait aussi, accrochée sur des piquets, de points de repères pour le tir de nuit ; et avec laquelle les artilleurs ont pendant des centaines d'années allumé leur bouffarde...
Avec "un peu" de retard j'ai tout noté, Zaukazou...
J'essaierai sûrement ça (pas tout de suite), car j'ai en attente du canon de 6 mm Flobert qui aurait bouffé trop de 22 bosquette ; ce sera toujours moins scabreux que mon délire d'écouvillonnage sous bain d'huile bouillante !
J'ai pas encore pigé le circuit (en particulier le régulateur de tension) ; dans ce domaine je suis toujours un peu lent, mais je finis généralement par comprendre...
Une question : serait-il judicieux d'effectuer un nettoyage préalable en électrolyse normale (à très faible courant) ou à la soude caustique, histoire d'enlever ce qui pourrait ne pas être du plomb, pour faciliter le travail ou éviter de polluer le bain ?
Et une inquiétude, à propos de la toxicité et du masque obligatoire :
Le problème serait l'acétate de plomb ?
Celui-là même qui servait à fabriquer la mèche à canon ?
Selon Plessix, corde de chanvre ou de lin à torons à peine tordus, trempée dans une dissolution bouillante d'acétate de plomb (1.25 kg d'acétate pour 25 litres d'eau et 100 m de corde), donnant une mèche brûlant moyennement à 16 cm / heure.
Mèche qui servait à mettre à feu le bassinet des canons avant l'étoupille à friction (1827 / 1829) ; et même après, dans les places assiégées, pour économiser les étoupilles à friction et les réserver aux cas nécessitant un tir rapide.
Qui servait aussi, accrochée sur des piquets, de points de repères pour le tir de nuit ; et avec laquelle les artilleurs ont pendant des centaines d'années allumé leur bouffarde...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Verchère,
Oui l’acétate de plomb sert à faire de la mèche à canon. D’ailleurs un ami à qui j’ai partagé l’astuce utilise son acétate de plomb à la fois pour fabriquer ses mèches et pour désemplomber.
De mémoire, l’ingestion de l’équivalent d’un demi carré de sucre serait fatale. C’est pour cela que je préconise l’utilisation d’un masque lors de la fabrication de l’électrolyte, histoire d’éviter une inhalation. Une fois dilué la concentration est faible, donc pas particulièrement dangereux.
Plutôt que d’utiliser de la soude, j’essayerai avec de l’acétate d’ammonium seul, il faudrait voir ce que ça donne. Mais là je n’ai plus rien à nettoyer malheureusement.
Oui l’acétate de plomb sert à faire de la mèche à canon. D’ailleurs un ami à qui j’ai partagé l’astuce utilise son acétate de plomb à la fois pour fabriquer ses mèches et pour désemplomber.
De mémoire, l’ingestion de l’équivalent d’un demi carré de sucre serait fatale. C’est pour cela que je préconise l’utilisation d’un masque lors de la fabrication de l’électrolyte, histoire d’éviter une inhalation. Une fois dilué la concentration est faible, donc pas particulièrement dangereux.
Plutôt que d’utiliser de la soude, j’essayerai avec de l’acétate d’ammonium seul, il faudrait voir ce que ça donne. Mais là je n’ai plus rien à nettoyer malheureusement.
Tupolef- Membre expert
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Date d'inscription : 15/05/2018
Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Ma suggestion de la soude caustique, c'était pour dégraisser à fond afin d'améliorer le passage du courant (très efficace pour nettoyer les filtres à café ou la vieille peinture).
Aurais-tu des précisions sur la fabrication d'acétate de plomb à partir de vinaigre, plomb et eau oxygénée ?
Parce-que mon seul bouquin détaillé (Cours Elémentaire de Chimie, H. Debray, 1865) date un peu, et n'est pas toujours très clair. L'acétate de plomb est effectivement qualifié de "vénéneux", tandis que l'acétate de cuivre serait "très vénéneux"...
La fabrication de l'acétate de plomb y est indiquée par dissolution de litharge dans l'acide acétique, puis évaporation, sans indications de proportions. La litharge étant décrite comme le produit d'oxydation du plomb au dessus de 500° ; ce qui serait facile à écrémer durant les traitements thermiques au bain de plomb, mais avec plein d'impuretés inconnues !
C'est pourquoi j'avais laissé tomber l'idée de fabriquer de la mèche à canon...
Et pour l'acétate d'ammonium ? Je n'ose rêver à un mélange de vinaigre ménager et d'ammoniaque ménager, ce serait trop simple...
Du côté du circuit électronique, avec mon raisonnement de plombier qui traite le courant comme une circulation de fluide, je verrais la diode comme signalant un court-circuit (éventuellement provoqué par une agglomération de plomb sur l'électrode), or tu parles de faux-contact ?
Et les transistors Q1 et Q2, vu leur montage, me paraissent "toujours ouverts en grand", donc n'ayant pour effet que de provoquer une chute de tension de valeur fixe. Alors pourquoi pas de simples diodes ? A moins que vu leur montage, ces transistors produisent une chute de tension plus constante que les diodes, dont la chute varie selon l'intensité qui les traverse - et donc selon la tension d'alimentation (elle varie aussi selon la température ambiante).
Disons que ça me tracasse, car j'ai déjà construit quelques régulations de tension ou d'intensité de diverses autres façons, qui une fois réglées ne variaient pas d'une séance à l'autre. Mais c'était sur des tensions un peu plus fortes, dans les 3 à 4 volts, et peut-être était-ce moins précis... Quelle est la tolérance sur cette tension imposée de 300 mV ?
Aurais-tu des précisions sur la fabrication d'acétate de plomb à partir de vinaigre, plomb et eau oxygénée ?
Parce-que mon seul bouquin détaillé (Cours Elémentaire de Chimie, H. Debray, 1865) date un peu, et n'est pas toujours très clair. L'acétate de plomb est effectivement qualifié de "vénéneux", tandis que l'acétate de cuivre serait "très vénéneux"...
La fabrication de l'acétate de plomb y est indiquée par dissolution de litharge dans l'acide acétique, puis évaporation, sans indications de proportions. La litharge étant décrite comme le produit d'oxydation du plomb au dessus de 500° ; ce qui serait facile à écrémer durant les traitements thermiques au bain de plomb, mais avec plein d'impuretés inconnues !
C'est pourquoi j'avais laissé tomber l'idée de fabriquer de la mèche à canon...
Et pour l'acétate d'ammonium ? Je n'ose rêver à un mélange de vinaigre ménager et d'ammoniaque ménager, ce serait trop simple...
Du côté du circuit électronique, avec mon raisonnement de plombier qui traite le courant comme une circulation de fluide, je verrais la diode comme signalant un court-circuit (éventuellement provoqué par une agglomération de plomb sur l'électrode), or tu parles de faux-contact ?
Et les transistors Q1 et Q2, vu leur montage, me paraissent "toujours ouverts en grand", donc n'ayant pour effet que de provoquer une chute de tension de valeur fixe. Alors pourquoi pas de simples diodes ? A moins que vu leur montage, ces transistors produisent une chute de tension plus constante que les diodes, dont la chute varie selon l'intensité qui les traverse - et donc selon la tension d'alimentation (elle varie aussi selon la température ambiante).
Disons que ça me tracasse, car j'ai déjà construit quelques régulations de tension ou d'intensité de diverses autres façons, qui une fois réglées ne variaient pas d'une séance à l'autre. Mais c'était sur des tensions un peu plus fortes, dans les 3 à 4 volts, et peut-être était-ce moins précis... Quelle est la tolérance sur cette tension imposée de 300 mV ?
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Je n’ai pas essayer la soude pour dégraisser, je le fais avec de l’acétone.
Tu as raison encore une fois je parle par abus de langage, la led s’allume lorsqu’il y a court circuit, soit parce qu’il est provoqué par un contact fortuit entre le canon et l’électrode, soit par un encrassement de l’électrode qui provoque également un court circuit entre le canon et cette dernière. Je corrigerai le post pour être le plus précis possible.
Q2 et surtout Q1 permettent de régler la tension de sortie, le système fonctionnant avec des piles, on peut toujours ajuster en fonction du degré d’usure.
Pour l’acétate de plomb je peux donner le principe, mais il faut que je connaisse les concentrations des produits que la personne compte utiliser.
On part donc de plomb solide (les plombs air comprimé sont idéals), on ajoute l’acide acétique et un peu de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée). Dès cet instant le plomb va se dissoudre, on constate même un dégagement gazeux. Une fois le plomb dissout, il faut filtrer pour éliminer ce qu’il reste de plomb solide, puis il suffit de laisser cristalliser le filtrât. On retrouve des cristaux transparents qui sont de l’acétate de plomb.
Un petit lien, en anglais malheureusement. Mais rien de bien compliqué.
https://youtu.be/M-_QpTtSSJ0
Tu as raison encore une fois je parle par abus de langage, la led s’allume lorsqu’il y a court circuit, soit parce qu’il est provoqué par un contact fortuit entre le canon et l’électrode, soit par un encrassement de l’électrode qui provoque également un court circuit entre le canon et cette dernière. Je corrigerai le post pour être le plus précis possible.
Q2 et surtout Q1 permettent de régler la tension de sortie, le système fonctionnant avec des piles, on peut toujours ajuster en fonction du degré d’usure.
Pour l’acétate de plomb je peux donner le principe, mais il faut que je connaisse les concentrations des produits que la personne compte utiliser.
On part donc de plomb solide (les plombs air comprimé sont idéals), on ajoute l’acide acétique et un peu de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée). Dès cet instant le plomb va se dissoudre, on constate même un dégagement gazeux. Une fois le plomb dissout, il faut filtrer pour éliminer ce qu’il reste de plomb solide, puis il suffit de laisser cristalliser le filtrât. On retrouve des cristaux transparents qui sont de l’acétate de plomb.
Un petit lien, en anglais malheureusement. Mais rien de bien compliqué.
https://youtu.be/M-_QpTtSSJ0
Tupolef- Membre expert
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
La concentration des produits de base, c'est un vrai problème avec les produits ménagers, ou les produits de labo qui ont un peu traîné...
Je vais déjà essayer de comprendre la vidéo en anglais.
Mes questions à propos de Q1 et Q2, c'est surtout pour savoir si ce montage présente un avantage par rapport à une autre référence de tension ; si c'est toi qui a concocté ce montage pour telle ou telle raison, ou si tu l'as recopié tel quel ? Auquel cas ça pourrait aussi bien être parce-que le type avait une brouette de 2N4401 à écluser.
Disons surtout que j'aimerais comprendre pourquoi ça, et pas des simples diodes en série (les diodes émettrices infrarouge m'avaient paru offrir une référence de tension très stable, tout au moins bien plus stable que les diodes Zener)...
Sinon, aucune idée de la tolérance allouée à ces 300 mV ?
(histoire de tester si mes vieux montages sont acceptables, et s'ils restent automatiquement dans la tolérance de tension même si les piles baissent notablement).
Je vais déjà essayer de comprendre la vidéo en anglais.
Mes questions à propos de Q1 et Q2, c'est surtout pour savoir si ce montage présente un avantage par rapport à une autre référence de tension ; si c'est toi qui a concocté ce montage pour telle ou telle raison, ou si tu l'as recopié tel quel ? Auquel cas ça pourrait aussi bien être parce-que le type avait une brouette de 2N4401 à écluser.
Disons surtout que j'aimerais comprendre pourquoi ça, et pas des simples diodes en série (les diodes émettrices infrarouge m'avaient paru offrir une référence de tension très stable, tout au moins bien plus stable que les diodes Zener)...
Sinon, aucune idée de la tolérance allouée à ces 300 mV ?
(histoire de tester si mes vieux montages sont acceptables, et s'ils restent automatiquement dans la tolérance de tension même si les piles baissent notablement).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Alors pour le coup, c’est un américain qui a mis les plans en ligne, c’est anciennement le brevet du système foul out dont le brevet est tombé dans le domaine publique.Verchère a écrit:La concentration des produits de base, c'est un vrai problème avec les produits ménagers, ou les produits de labo qui ont un peu traîné...
Je vais déjà essayer de comprendre la vidéo en anglais.
Mes questions à propos de Q1 et Q2, c'est surtout pour savoir si ce montage présente un avantage par rapport à une autre référence de tension ; si c'est toi qui a concocté ce montage pour telle ou telle raison, ou si tu l'as recopié tel quel ? Auquel cas ça pourrait aussi bien être parce-que le type avait une brouette de 2N4401 à écluser.
Disons surtout que j'aimerais comprendre pourquoi ça, et pas des simples diodes en série (les diodes émettrices infrarouge m'avaient paru offrir une référence de tension très stable, tout au moins bien plus stable que les diodes Zener)...
Sinon, aucune idée de la tolérance allouée à ces 300 mV ?
(histoire de tester si mes vieux montages sont acceptables, et s'ils restent automatiquement dans la tolérance de tension même si les piles baissent notablement).
L’intérêt de ce montage, c’est de pouvoir être utilisé au milieu de nul part, sans électricité. Un de mes amis tireur a fait fabriquer un régulateur qui permet d’utiliser un chargeur de téléphone dont la tension est diminuée a 0,3 volt. Je t’avouerai que je n’ai pas cherché plus loin vis à vis du circuit. Tout ce que je peux affirmer c’est qu’il fonctionne très bien! Contenu des potentiels libres du fer et du plomb je dirai qu’il faut respecter une tension de 0,3 volt avec un maximum de 0,35 volt. Je n’ai pas de valeur mini, il faudrait procéder par essai, avec une tension plus basse cela devrait prendre plus de temps. Sachant qu’avec 0,3 volt on peut passer plus d’une nuit à nettoyer un canon fortement emplombé.
Tu peux toujours te faire un régulateur avec ce que tu as sous la main tant que la tension est respectée.
Si tu as des produits ménagers sous la main, dont tu connais les concentrations, n’hésite pas à me contacter par MP, les calculs ça va vite à faire.
Tupolef- Membre expert
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Re: Désemplombage et désencuivrage par électrolyse
Un maximum de 350 mV pour une valeur optimale de 300 mV, ça fait tout de même une tolérance supérieure de 16 % ; c'est assez confortable et pourrait permettre de dessiner une régulation acceptant sans correction de réglage n'importe quelle tension d'alimentation jusqu'à 12 Volts (le problème étant surtout si on veut descendre à 3 V, tension mini d'un accu Li-Ion).
J'ai l'habitude de compliquer les choses en n'utilisant que les composants qu'on peut récupérer dans une vieille TV, ce qui exclut les amplis-OP (bien rares sur ces appareils), lesquels permettent pourtant de faire presque tout le boulot avec précision et à bon compte (vu les quantités fabriquées, ça ne vaut guère plus qu'un simple transistor usuel).
Fournir 0.3 V n'est tout de même pas le plus simple, car nombre de composants usuels n'acceptent pas de travailler aussi bas ; mais y-a des astuces, ne serait que de rechercher "Vcc - 0.3 V" plutôt que "Masse + 0.3 V".
Je n'ai pas une grande expérience en électronique car outre les thermostats électroniques pour couveuse j'ai surtout fait ... des régulations (de courant ou de tension), pour construire des chargeurs d'accus Li-Ion ou des alim de super-LED (éclairages de secours). C'est quand même pas très éloigné quoique plus haut en tension, et la difficulté sera surtout de rassembler mes souvenirs ; sûrement pas avant l'hiver !
PS : je trouve que ton circuit manque de petits condensateurs. Quand on veut travailler finement on en met un peu partout (avec discernement, tout de même), pour lisser les petites irrégularités et absorber les parasites (généreusement distribués par les tubes fluo, par exemple). Parasites qui dans certains cas peuvent être amplifiés par le circuit et fausser son fonctionnement.
Je me souviens d'un montage "en l'air" qui fonctionnait très bien et qui une fois resserré sur un circuit imprimé ne fonctionnait plus ... jusqu'à ce que j'ajoute un minuscule condensateur. Et d'un autre qui déconnait quand j'approchais la main, mais uniquement si la lampe-loupe était allumée !
J'ai l'habitude de compliquer les choses en n'utilisant que les composants qu'on peut récupérer dans une vieille TV, ce qui exclut les amplis-OP (bien rares sur ces appareils), lesquels permettent pourtant de faire presque tout le boulot avec précision et à bon compte (vu les quantités fabriquées, ça ne vaut guère plus qu'un simple transistor usuel).
Fournir 0.3 V n'est tout de même pas le plus simple, car nombre de composants usuels n'acceptent pas de travailler aussi bas ; mais y-a des astuces, ne serait que de rechercher "Vcc - 0.3 V" plutôt que "Masse + 0.3 V".
Je n'ai pas une grande expérience en électronique car outre les thermostats électroniques pour couveuse j'ai surtout fait ... des régulations (de courant ou de tension), pour construire des chargeurs d'accus Li-Ion ou des alim de super-LED (éclairages de secours). C'est quand même pas très éloigné quoique plus haut en tension, et la difficulté sera surtout de rassembler mes souvenirs ; sûrement pas avant l'hiver !
PS : je trouve que ton circuit manque de petits condensateurs. Quand on veut travailler finement on en met un peu partout (avec discernement, tout de même), pour lisser les petites irrégularités et absorber les parasites (généreusement distribués par les tubes fluo, par exemple). Parasites qui dans certains cas peuvent être amplifiés par le circuit et fausser son fonctionnement.
Je me souviens d'un montage "en l'air" qui fonctionnait très bien et qui une fois resserré sur un circuit imprimé ne fonctionnait plus ... jusqu'à ce que j'ajoute un minuscule condensateur. Et d'un autre qui déconnait quand j'approchais la main, mais uniquement si la lampe-loupe était allumée !
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