K31 "au numéro"

MaxR1940 a écrit:Et le canon "flotte" bien, test de la feuille de papier 

Y-a plus qu’à!

Oui. Je vais acheter des topshot pour commencer qui ont l'air pas trop mal d'après ceux qui les ont essayé.

Question démontages, le minimum serait est tout de même de faire ce qu'une recrue ordinaire était censée faire.

Verchère a écrit:Question démontages, le minimum serait est tout de même de faire ce qu'une recrue ordinaire était censée faire.

Effectivement. Quand j'ai fait mon service militaire j'en ai démonté des armes. PA 49 Beretta et  MAS 36. Même que c'était de vieux machins (sauf le Beretta) qui bringuebalaient de partout et on avait un.peu peur de tirer avec ça
Mais on avait confiance dans le sous off armurier
Bon.je m'y suis mis hier tranquillement en prenant mon temps, avec un chevalet et toutes les pièces posées sur une feuille de papier avec leur emplacement.
Et c'est effectivement un régal à démonter et à remonter. Tout est ajusté à la pe3fection.

Si j'ai bien déchiffré le "schwitzdeutch", le manuel militaire suisse indique que le plus arriéré paysan des Grisons devrait être capable de démonter tout ce qui est nécessaire au nettoyage, mais pas plus :
- Au besoin il désosse le chargeur, et la culasse (dont il n'enlève que très rarement l'extracteur, car il y a un risque de casse),
- Il ne sépare le canon du bois que si l'arme a dégouliné de flotte,
- et il ne touche pas à la détente ni à la hausse, qui sont réservées aux armuriers...

Je me permettrais d'ajouter qu'il est quasi-indispensable de savoir désosser la culasse sur le terrain. Car elle est si bien ajustée qu'un rien suffit à la coincer. J'ai une fois vu un tireur interrompre sa séance car la culasse coinçait et qu'il ne voulait la laisser démonter que par un armurier ; j'en rigole encore !

Une fois qu'on sait démonter / remonter la culasse, ça devient une opération tout à fait quelconque ; alors pour conserver un peu d'intérêt on le fait les yeux bandés. La salade K31 + G11 ne pose même aucun problème particulier, par contre SR89 + G11 faut éviter, car on risque d'échanger des pièces, dont certaines ne sont même pas totalement interchangeables.
Faire remonter les yeux bandés une culasse de SR89 par un détenteur de G11 (ou l'inverse), c'est la rigolade presque assurée ! Même les yeux ouverts, d'ailleurs...
Par contre, tout ce qui nécessite un tournevis, les yeux bandés non, faut pas.

Oui, pendant mon service j'ai eu droit aux yeux bandés aussi mais que pour le PA et le MAS, pas le Beretta

Une autre question : est-ce que c'est gênant si la partie du canon qui est apparente entre le garde mains et la bouche n'est plus trop "bronzée" ?
Faut il refaire le bronzage à cet endroit ou juste l'entretien à l'armistol suffit ?

MaxR1940 a écrit:Une autre question : est-ce que c'est gênant si la partie du canon qui est apparente entre le garde mains et la bouche n'est plus trop "bronzée" ?
Faut il refaire le bronzage à cet endroit ou juste l'entretien à l'armistol suffit ?

Pourquoi "rebronzer" ? Cela serait bien pire que de le laisser d'origine, car il perdrait une partie de sa valeur (pour un collectionneur)...

Il n'y a aucun risque, si tu passe régulièrement un chiffon très légèrement huilé (comme il se doit pour toute arme).

Ne te tracasse pas outre mesure.

Merci pour ce conseil !
D’autant plus que pour moi le côté historique et collection est important en plus de pouvoir (essayer) de concourir avec !
Pour compléter l’arme, J’ai acheté une bretelle qui a un peu vécu par contre (1918) et sa baïonnette dont je ne connais pas l’année, elle sera demain sous le sapin
Pour le TAR j’ai aussi acheté des chargettes en plastique qui vont super bien chez Absalon Arms à Brno, CZ.

Une retouche au bronzage à froid sur une partie un peu blanchie, ça n'a rien à voir avec un débronzage-rebronzage.

Je le montrerai à mon armurier qui a réussi à me rattraper une vieille 22 MSA GAUCHER bien piquée !

Voilà l'état actuel.
Sur la première photo le flash y est pour beaucoup

Je suis en vacances donc je ne peux pas faire d'autres photos

Verchère a écrit:Tirer avec une arme d'occasion sans avoir inspecté les appuis du boîtier et le dessous du canon ?
Y-a vraiment des inconscients qui font un truc pareil ?

Ben oui...
En général, j'évite, mais démonter une Kar98 au quillon meulé, c'est coton. Du moins, si on compte réutiliser la monture... Donc oui, je tire avec celle-là sans l'avoir, jusqu'à présent, démontée. Et sans qu'elle soit passée au banc, encore: telle qu'elle est sortie du grenier. J'ai bien inspecté l'intérieur de la chambre (et les douilles tirées) mais c'est tout ce que je peux faire pour le moment. Je préfèrerais avoir pu examiner le dessous du canon, mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut...

on trouvait deux types de K31 **.ceux qui ont beaucoup tiré sans trop sortir des stands  et qui ont souvent un aspect proche du neuf ..ceux qui ont beaucoup " bougé "  et sont de un peu à beaucoup " défraîchis " ..voire bien amochés..mais souvent les canons et la mécanique sont en très bon état  parce qu'ils ont moins tiré .. on en voit avec des crosses qui ont bien vécu..ou des " neuves " parce que l'autre était morte  ça se voit parce que les bronzages " apparents " on aussi bien reçu...
tu as très bien pu avoir une version " beaucoup bougé " sur laquelle on a échangé la crosse parce que trop amochée ..

Sans aller jusqu'à dire que le militaire suisse avait un soin assez relatif pour son arme on constate quand même que ça amochais pas mal le matos ..

petite anecdote : je suis allé chercher mon premier P210 en Suisse  chez un colonel ...ce jour là il avait ses petits fils sur place de retour de ..je sais pas comment ça s'appelle là bas..des scouts..mais avec des flingues ! 
le plus vieux ( la vingtaine ) se plaignait de son tout nouveau nonante :  c'est pas génial ce truc en plastique  ; on peut pas planter les piquets de tente ni nettoyer les chaussures avec...

Ce jour là j'ai compris pourquoi certaines crosses bois sont très très abîmées....

** je le met au passé parce que depuis un certain temps on ne trouve plus que des grosses daubes  c'est les fonds de tiroirs... ..j'en vois même qui ne sont pas " au numéro !

Le mien a son étiquette sous la plaque de couche et il est passé au BE en 2021. Peut-être un bon indice de "qualité" ?
C'est un 54 et le propriétaire était de 1935 donc classe 1955. Un artilleur donc peut-être n'est il pas trop amoché....
Je n'ai pas encore tiré avec pour l'instant

MaxR1940 a écrit:Une autre question : est-ce que c'est gênant si la partie du canon qui est apparente entre le garde mains et la bouche n'est plus trop "bronzée" ?
Faut il refaire le bronzage à cet endroit ou juste l'entretien à l'armistol suffit ?

Pour l'aspect historique, il faudrait demander à nos amis suisses quelle était la règle.
Dans les vieux réglements français (Instr. de 1905), il est précisé qu'on ne rebronze pas si c'est seulement un peu "blanchi" par endroits. Et un bronzage intact ne dispense pas de huiler légèrement.

Le passage au BE est un indice de ... rien, si ce n'est qu'il a été poinçonné à la date indiquée.

OK, merci pour cette précision.
J'ai huilé tout le canon avant remontage des bois.
Bon réveillon et bon Noël

Voici la baïonnette reçue aujourd'hui.
Ben état sauf 2 petits "crans' sur un tranchant.

1941 d'après le numéro de série