MAC 1892 de Gendarmerie
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Malcolm
Mixle
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Re: MAC 1892 de Gendarmerie
C'est ce que me dit de temps en temps ma meilleure moitié !
Mais là il s'agissait d'une pièce de premier choix.
Mais là il s'agissait d'une pièce de premier choix.
FUEGO- Pilier du forum
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Re: MAC 1892 de Gendarmerie
Heureusement, je n'ai plus ce "soucis "FUEGO a écrit:C'est ce que me dit de temps en temps ma meilleure moitié !
Mais là il s'agissait d'une pièce de premier choix.
Mixle- Membre
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Re: MAC 1892 de Gendarmerie
Juste pour relativiser le retard que nous avons eu avec nos voisins teutons dans ce domaine: le premier lot de 17 000 Kar 88 ne fut livré que le 1er avril 1890 (source Dieter STORZ) et nos premières carabine de cavalerie/cuirassiers sortent de manufacture en janvier 1891.Mixle a écrit:
C'était aussi à l'époque le voisin germanique qui faisait des coudes avec l'adoption pour ses cavaliers et artilleurs du Kommissionsgewehr 1888 à système Mannlicher . Nous étions encore équipé du gras PN monocoup ! Donc extrêmement en retard sur nos voisins.
FUEGO- Pilier du forum
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Re: MAC 1892 de Gendarmerie
Oui en effet. C'était à qui mieux mieux. La France apprenant l'avance relative du Reich à mis les bouchés double dans la production du Mousqueton....
Mixle- Membre
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Re: MAC 1892 de Gendarmerie
Et encore, le système 88 a rapidement nécessité quelques "petites" mises à niveau (ajout de déflecteurs sur le chien, changement de profil et de matière du canon), tandis que les Berthier n'ont demandé que l'ajout d'un talon recul (une quinzaine d'années plus tard, et assurément facultatif en climats tempérés vu que beaucoup s'en sont passés sans dommages).FUEGO a écrit:... le premier lot de 17 000 Kar 88 ne fut livré que le 1er avril 1890 (source Dieter STORZ) et nos premières carabine de cavalerie/cuirassiers sortent de manufacture en janvier 1891.
C'est qu'avec le Lebel on était mal partis : l'usage était de réaliser les carabines et mousquetons en raccourcissant le fusil d'infanterie, mais en raccourcissant le Lebel on perdait beaucoup en capacité de magasin et on obtenait une arme trop lourde. Car les cavaliers exigeaient que leur carabine soit la plus légère possible (sans trop s'inquiéter du recul).
L'ENT a effectivement proposé un Lebel raccourci dès 1887 (année de mise en production de masse du Lebel), tandis que le premier prototype fonctionnel d'André Berthier ne semble dater que de fin 1888 (en version fusil, d'ailleurs).
Le Lebel raccourci ne fut pas retenu, principalement à cause de son poids, et il a fallu la ... pagaille ? misère ? ... de l'entre deux guerres, pour y revenir en 1935 !
Si quelqu'un avait une photo de ce Lebel raccourci "ENT 1887" (ainsi marqué sur le boîtier), qui soit libre de droits, on serait très intéressés. Elle figure sur un ancien article de H. Vuillemin dans Cibles ou la Gazette, mais l'original doit être quelque part...
On remarquera que souvent, le Lebel raccourci de l'ENT n'est évoqué que pour début 1889, face au prototype Berthier. N'est-ce pas simplement parce-que Challéat le cite à propos des réunions du Comité de l'Artillerie au début 1889, et pas avant ?
Or si cette carabine ENT n'avait initialement été examinée que par le Comité de Cavalerie, il n'avait effectivement pas à l'évoquer dans son ouvrage, qui est explicitement présenté comme un historique des activités du Comité de l'Artillerie. Mais comme son étude est à la source d'une bonne partie de ce qui fut écrit ensuite, et que la mode est de recopier ce qui est déjà publié sans se replonger dans les archives d'époque, il se pourrait bien qu'il n'y ait eu qu'une seule version de carabine Lebel ENT, datée de 1887...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: MAC 1892 de Gendarmerie
Oui
cependant le Kar 88 était et est encore une arme magnifique.
Elle a donné de ses lignes a la plus belle arme de chasse jamais réalisé (selon moi) à savoir le Stützen Mannlicher-Schönauer 1903! mais c'est un autre sujet.
Tonton avait 5 coups de réserve ou nous seulement 3.
Bon on savais aussi mieux tier don 3 nous suffisait!
Comme c'était une arme pour les "cavaliers" on a sacrifié la capacité au poid.
Il reste que la qualité de fabrication des "premiers" est juste splendide, ainsi que le bronzage. C'est de la belle mécanique!
cependant le Kar 88 était et est encore une arme magnifique.
Elle a donné de ses lignes a la plus belle arme de chasse jamais réalisé (selon moi) à savoir le Stützen Mannlicher-Schönauer 1903! mais c'est un autre sujet.
Tonton avait 5 coups de réserve ou nous seulement 3.
Bon on savais aussi mieux tier don 3 nous suffisait!
Comme c'était une arme pour les "cavaliers" on a sacrifié la capacité au poid.
Il reste que la qualité de fabrication des "premiers" est juste splendide, ainsi que le bronzage. C'est de la belle mécanique!
Mixle- Membre
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Re: MAC 1892 de Gendarmerie
En réserve avant un assaut ?Mixle a écrit:... Tonton avait 5 coups de réserve ou nous seulement 3. ...
Alors c'est 4 coups, un chargeur de 3 plus une cartouche chambrée directement ; c'est du moins ainsi que débutaient les essais comparatifs de vitesse de tir en 1890 / 91. Cartouche supplémentaire que le Mauser 98 ne permet qu'au prix d'un tour d'adresse, à cause de son système d'extracteur "empêchant la double-alimentation" (ce qui à l'époque était considéré comme un plus).
3 coups ce n'est pas une question de poids, avant même 1890 nos cavaliers en avaient déjà demandé 5. Le proto d'André Berthier offrait 4 coups mais au prix d'enrayages fréquents ; 2 ans (et pas mal de prototypes) plus tard ça n'allait pas mieux, donc on s'est contenté de 3. La faute sans doute au profil de la cartouche, mais aussi à l'exigence de la réversibilité du chargeur : les Mannlicher en 8x50R avaient aussi un étui très "bouteille" (quoique tout de même moins que le 8x51R) et offraient pourtant 5 coups, mais il fallait introduire le chargeur dans le bon sens ; ce qui ne devait être ni commode ni rapide, et fut d'office écarté chez nous. Il y avait pourtant une astuce ... qui ne fut trouvée qu'en 1916, semble-t'il (c'est d'ailleurs assez surprenant).
Il faut aussi relativiser la vitesse de chargement du Mauser : les cartouches ne glissent pas toujours si bien que ça dans la lame, et si on appuie à peine de travers ça gratte et ça coince. Tandis que notre chargeur 3 coups rentre comme une lettre à la poste, et une fois vide il disparaît comme par miracle.
Autre avantage (surtout en temps de paix), ça se décharge aussi vite que ça se charge. On notera que la facilité de déchargement devait être un critère important, n'est qu'à voir le MAS 36 (chez les autrichiens aussi : beaucoup se souviennent de ce qui s'est passé la première fois qu'ils ont utilisé un Steyr-Hahn).
Le K 1888 allemand est très joli, son pontet-magasin est d'une rare élégance (tandis que l'excroissance de bois de notre Berthier ... manque un peu de finesse), mais il souffre tout de même de quelques défauts sérieux :
- l'assemblage à l'avant du pontet est bien tortueux, avec 3 pièces intermédiaires (reliées par 2 brasures et 1 filetage) entre la vis et la boîte de culasse. La faute sans doute à l'élévateur (très intelligemment) simplifié, dont le poussoir s'étend loin en avant, imposant d'avancer la vis,
- le filetage du manchon de canon rogne bien l'écrou de culasse et la résistance longitudinale entre le canon et les portées de verrouillage en est affectée,
- La faible section sur laquelle sont implantés les tenons de verrouillage n'inspire qu'à moitié confiance ; d'autant que l'embase du levier ne joue même pas le rôle de "tenon de sécurité", comme elle le fait (efficacement) sur le Lebel et (sans doute un peu moins) sur le Berthier. On ne comprend tout simplement pas cette lacune,
- le "tenon de bouchage" sur la tête de culasse n'était assurément pas assez efficace en cas de rupture d'étui, puisqu'il a fallu ensuite le compléter par des déflecteurs sur le chien.
Ce principe de tenon de bouchage au plus près du culot avait été testé sur la carabine Berthier car la mauvaise expérience du Lebel avait bien échaudé les techniciens, mais il avait été reconnu non seulement inefficace mais plutôt aggravant. Entre l'adoption officielle de la carabine Berthier Mle 1890 et la mise en production de série il s'est écoulé environ 10 mois, durant lesquels on a peaufiné quelques détails et surtout le comportement en cas de rupture d'étui à ras du bourrelet, qui en mars 1890 n'offrait pas encore la sécurité exigée.
On notera aussi que le G88 a peut-être été adopté trop hâtivement à cause du Lebel, et qu'une période d'essai plus longue aurait sans doute permis de déceler les défauts initiaux, qui firent alors les délices de la presse à scandale. Tandis que 6 mois avant sa mise en fabrication de masse, la carabine Berthier présentait déjà une résistance aux surpressions et une sécurité en cas de rupture d'étui ... assez surprenantes.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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