Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
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Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Salut a tous ! Je sollicite votre aide aujourd'hui pour savoir si cet engin que je vous présente aujourd'hui est sauvable (ou pas). J'ai récupéré cette crosse ayant souffert des affres du temps et de l'humidité excessive, et voici ce qui reste après un nettoyage a la lessive de soude + brossage a la brosse nylon+ brosse métallique...
Je pensais utiliser un durcisseur a bois pour durcir ce qui reste + résorber le manque avec du mastic a bois, mais j'ai un doute sur la teinte a utiliser + le rendu final...
Voici des photos pour illustrer mon propos;merci d'avance pour votre aide !
Je pensais utiliser un durcisseur a bois pour durcir ce qui reste + résorber le manque avec du mastic a bois, mais j'ai un doute sur la teinte a utiliser + le rendu final...
Voici des photos pour illustrer mon propos;merci d'avance pour votre aide !
Eichenlaub- Membre
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Pas de mastique. Le rendu final compte tenu de la quantité à apposer sera d'une part (trop) fragile et surtout très (euphémisme) disgracieuse.
Deux options:
- Couper juste avant l'œillet (de façon à pouvoir le sauver) et y fixer (vis internes) un bloc en massif d'une essence s'en rapprochant le plus possible et réusiner tout l'arrière.
- Trouver une autre crosse en lamellé prélevée sur une épave. Couper la partie endommagée et la remplacer en la refixant (toujours avec vis internes). (C'est l'option que je choisirai.)
Deux options:
- Couper juste avant l'œillet (de façon à pouvoir le sauver) et y fixer (vis internes) un bloc en massif d'une essence s'en rapprochant le plus possible et réusiner tout l'arrière.
- Trouver une autre crosse en lamellé prélevée sur une épave. Couper la partie endommagée et la remplacer en la refixant (toujours avec vis internes). (C'est l'option que je choisirai.)
Dernière édition par Nicomidway le Mer 16 Oct 2024, 23:06, édité 3 fois
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Je reste perplexe…
Si la crosse est dans cet état, j’ose à peine imaginer le reste de l’arme Les suggestions de Nicomidway sont rationnelles ; assembler correctement et solidement les deux morceaux doit pouvoir se faire quand on a une bonne connaissance du travail du bois.
Je pense quand même qu’il serait bon de commencer par le commencement : mettre toute la mécanique dans une autre crosse, provisoirement, et vérifier par le tir si ce travail vaut d’être fait.
Si la crosse est dans cet état, j’ose à peine imaginer le reste de l’arme Les suggestions de Nicomidway sont rationnelles ; assembler correctement et solidement les deux morceaux doit pouvoir se faire quand on a une bonne connaissance du travail du bois.
Je pense quand même qu’il serait bon de commencer par le commencement : mettre toute la mécanique dans une autre crosse, provisoirement, et vérifier par le tir si ce travail vaut d’être fait.
obaneck- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Salut et merci beaucoup pour vos réponses a la fois super détaillées et très rapides !
Concernant le reste de l'arme, il a plutôt bien vieilli, si ce n'est la plaque de couche qui est pour ainsi dire cliniquement morte...
La mécanique pour ainsi dire n'est pas jouasse, les rayures sont aussi ordonnées qu'une tignasse après un lendemain de cuite, mais ça peut valoir le coup...
Concernant le reste de l'arme, il a plutôt bien vieilli, si ce n'est la plaque de couche qui est pour ainsi dire cliniquement morte...
La mécanique pour ainsi dire n'est pas jouasse, les rayures sont aussi ordonnées qu'une tignasse après un lendemain de cuite, mais ça peut valoir le coup...
Eichenlaub- Membre
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Également dans le cas de l'option de récupérer la partie saine sur une donneuse, la confection d'un marbre aidera grandement au moment de la greffe affin que tout soit correctement aligné. Inutile de préciser que les découpes doivent se faire à la machine outil (scie à ruban avec reglet) et qu'un collage est plus que recommandé en plus de la fixation mécanique par vis agglo. La bonne longueur et le bon diamètre des vis sera aussi à calculer/définir.
Dernière édition par Nicomidway le Mer 16 Oct 2024, 23:40, édité 1 fois
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Oui elle a quelques trous de ver pas profonds, qui semblent stabilisés
Comment je pourrais confectionner un marbre pour la coupe ? Je suis désolé j'arrive pas a citer les posts je suis sur mobile..
Comment je pourrais confectionner un marbre pour la coupe ? Je suis désolé j'arrive pas a citer les posts je suis sur mobile..
Eichenlaub- Membre
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Le marbre ne sera pas pour la coupe mais pour un alignement au plus juste au moment de fixer les deux parties entre elles.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Là, franchement je ne le sens pas du tout !
Dans cet état il faudrait remplacer la crosse ... à moins de prendre ça comme un exercice, une "figure de style" ; auquel cas ce doit être soigné, sinon autant clouer une planche de chaque côté !
Avec une crosse en vrai bois (massif) ce serait très facile : virer tout le bois HS, greffer un bloc de bois plus gros dans toutes les directions, et une fois la greffe prise retailler ce bloc en place, en s'alignant à l'oeil (éventuellement avec une règle de bureau mais ce n'est même pas indispensable), et si possible en se guidant sur une arme en bon état.
Mais ici, le lamellé-collé d'apparence analogue ne se trouvera pas à l'état de bloc brut ; quant à le fabriquer en contre-collant des feuilles de bois, on entrerait dans une autre dimension...
Ensuite l'assemblage :
Même en acceptant que ça se voie (ce qui est quasi-inévitable, sauf pour un spécialiste de la marquetterie), on ne peut pas admettre que ça tienne par des tourillons, renforcés par un collage : c'est l'inverse, ça doit tenir par collage, avec renforcement (facultatif) par tourillons. Et des tourillons en bois seront bien mieux que des boulons (c'est pas une voie de chemin de fer, que diable ... ni un Lee-Enfield !)
Le collage tient parfaitement, mais bien sûr pas sur une coupe droite : il faut un certain embrèvement. Et si on admet une apparence un peu moderne, l'assemblage courant des plateaux de table et rayons d'étagères sera très bien : je ne sais même pas comment ça s'appelle, des profondes "dents de scie" faites à la toupie, avec des fers spéciaux que tous les menuisiers doivent avoir (en fait j'ai jamais commis ce genre de truc, je trouve que ça fait trop "Ikea"). Et avec un tel assemblage collé avec soin et bien pressé, les chevilles bois ou métal sont totalement superflues.
La coupe et le "marbre" :
Dans le cas d'une cannibalisation de crosse existante, ce n'est de toute évidence pas le collage qu'il faut aligner au marbre, mais la coupe. Car le collage doit faire parfaitement joindre les surfaces, donc si ce n'est pas coupé droit soit la crosse sera pliée, soit (collée au marbre) il y aura forcément une sardine et ce ne sera pas bien collé.
Mais le profil de crosse étant galbé, pour la coupe ce n'est pas un "marbre", mais plutôt un "berceau", plat en dessous et taillé au dessus pour que la crosse s'y encastre sans jeu. On utilise alors le même berceau pour couper l'ancienne crosse et celle qui fournira le morceau rapporté, posé sur la table coulissante de gauche d'une grosse scie circulaire de menuiserie, calé contre la règle transversale. Si on prépare soi-même le berceau, le menuisier ne devrait pas demander grand chose pour cette opération.
NB : la coupe va scier aussi le berceau ; comme il doit servir 2 fois prévoir un gros rab de largeur, qui ne sera pas scié et conservera l'alignement du berceau.
Ensuite il faudra passer ça sur la toupie ; les deux moitiés du berceau, alors séparées, peuvent encore servir à maintenir les pièces. Mais pour cette opération, le menuisier sera bien plus gourmand car c'est nettement plus technique. En plus, et surtout avec du contrecollé, la toupie risque de faire sauter des éclats en sortie : il faudrait prévoir un bloc de bois, à la forme du plan de sortie, pour qu'en sortie de la crosse les fers de toupie rentrent dans ce bois et ne viennent pas directement à l'air.
Sans oublier que l'embrèvement va bouffer une longueur notable, qu'il faudra prendre en compte en coupant les deux crosses.
En conclusion, réparer cette crosse avec un morceau de bois massif c'est presque de la rigolade (le plus difficile étant sans doute de ré-ajuster parfaitement une nouvelle plaque de couche).
Par contre la réparer proprement en greffant le bout d'une autre crosse en lamellé, ça tient du défi technique !
Sans un minimum de connaissances en menuiserie, mieux vaut la changer complètement...
PS : bien sûr, on peut aussi couper ça à la scie à bûches (en laissant du rab), puis tout tailler (embrèvement et ajustage) au ciseau à bois, confortablement installé dans le fauteuil du salon. Sauf que le ciseau à bois sur le lamellé-collé de crosse allemande, c'est pas la joie...
Dans cet état il faudrait remplacer la crosse ... à moins de prendre ça comme un exercice, une "figure de style" ; auquel cas ce doit être soigné, sinon autant clouer une planche de chaque côté !
Avec une crosse en vrai bois (massif) ce serait très facile : virer tout le bois HS, greffer un bloc de bois plus gros dans toutes les directions, et une fois la greffe prise retailler ce bloc en place, en s'alignant à l'oeil (éventuellement avec une règle de bureau mais ce n'est même pas indispensable), et si possible en se guidant sur une arme en bon état.
Mais ici, le lamellé-collé d'apparence analogue ne se trouvera pas à l'état de bloc brut ; quant à le fabriquer en contre-collant des feuilles de bois, on entrerait dans une autre dimension...
Ensuite l'assemblage :
Même en acceptant que ça se voie (ce qui est quasi-inévitable, sauf pour un spécialiste de la marquetterie), on ne peut pas admettre que ça tienne par des tourillons, renforcés par un collage : c'est l'inverse, ça doit tenir par collage, avec renforcement (facultatif) par tourillons. Et des tourillons en bois seront bien mieux que des boulons (c'est pas une voie de chemin de fer, que diable ... ni un Lee-Enfield !)
Le collage tient parfaitement, mais bien sûr pas sur une coupe droite : il faut un certain embrèvement. Et si on admet une apparence un peu moderne, l'assemblage courant des plateaux de table et rayons d'étagères sera très bien : je ne sais même pas comment ça s'appelle, des profondes "dents de scie" faites à la toupie, avec des fers spéciaux que tous les menuisiers doivent avoir (en fait j'ai jamais commis ce genre de truc, je trouve que ça fait trop "Ikea"). Et avec un tel assemblage collé avec soin et bien pressé, les chevilles bois ou métal sont totalement superflues.
La coupe et le "marbre" :
Dans le cas d'une cannibalisation de crosse existante, ce n'est de toute évidence pas le collage qu'il faut aligner au marbre, mais la coupe. Car le collage doit faire parfaitement joindre les surfaces, donc si ce n'est pas coupé droit soit la crosse sera pliée, soit (collée au marbre) il y aura forcément une sardine et ce ne sera pas bien collé.
Mais le profil de crosse étant galbé, pour la coupe ce n'est pas un "marbre", mais plutôt un "berceau", plat en dessous et taillé au dessus pour que la crosse s'y encastre sans jeu. On utilise alors le même berceau pour couper l'ancienne crosse et celle qui fournira le morceau rapporté, posé sur la table coulissante de gauche d'une grosse scie circulaire de menuiserie, calé contre la règle transversale. Si on prépare soi-même le berceau, le menuisier ne devrait pas demander grand chose pour cette opération.
NB : la coupe va scier aussi le berceau ; comme il doit servir 2 fois prévoir un gros rab de largeur, qui ne sera pas scié et conservera l'alignement du berceau.
Ensuite il faudra passer ça sur la toupie ; les deux moitiés du berceau, alors séparées, peuvent encore servir à maintenir les pièces. Mais pour cette opération, le menuisier sera bien plus gourmand car c'est nettement plus technique. En plus, et surtout avec du contrecollé, la toupie risque de faire sauter des éclats en sortie : il faudrait prévoir un bloc de bois, à la forme du plan de sortie, pour qu'en sortie de la crosse les fers de toupie rentrent dans ce bois et ne viennent pas directement à l'air.
Sans oublier que l'embrèvement va bouffer une longueur notable, qu'il faudra prendre en compte en coupant les deux crosses.
En conclusion, réparer cette crosse avec un morceau de bois massif c'est presque de la rigolade (le plus difficile étant sans doute de ré-ajuster parfaitement une nouvelle plaque de couche).
Par contre la réparer proprement en greffant le bout d'une autre crosse en lamellé, ça tient du défi technique !
Sans un minimum de connaissances en menuiserie, mieux vaut la changer complètement...
PS : bien sûr, on peut aussi couper ça à la scie à bûches (en laissant du rab), puis tout tailler (embrèvement et ajustage) au ciseau à bois, confortablement installé dans le fauteuil du salon. Sauf que le ciseau à bois sur le lamellé-collé de crosse allemande, c'est pas la joie...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Merci Verchère pour cet apport d'infos fort bien utile.
En effet avec un peu de recul, le lamellé n'est pas ce qu'il y a de plus "prévisible" et aisé à travailler. Le coup de la greffe avec les tourillons (et pas avec des vis) ça me rappel qu'effectivement je l'ai déjà eu fait sur un Chassepôt mais c'était du massif, avec un "berceau" la phase de réalignement au moment de la fixation s'est faite toute seule. Je parle de ça mais c'était il y a douze ans et toujours avec le recul je pense que je m'y serait pris peut être différemment. Un embrèvement avec (même éventuellement) un système de clefs comme en charpente peut également convenir. Avec une donneuse identique, plusieurs mesures faites en amont et un outillage adapté je ne voit pas l'intérêt du berceau pour la coupe. Le talon de crosse bien posé contre le guide à 90° et en rajoutant l'épaisseur de la lame pour la donneuse, les deux coupes ne devrait pas pauser de problèmes particulier. Au pire le faire à deux, un qui maintient la crosse contre le guide et l'autre qui avance ? Ceci étant dit qui peut le plus peu le moins. Nul doute qu'un bloc brut ou juste dégrossi peut également convenir. Un ami l'à eu fait pour réparer une crosse d'un vieux "16" à broche toujours en coupe droite. Ici aussi avec la fixation en interne de tourillons + collage. Quelques coups de ciseaux, râpes, papier à poncer plus tard l'opération était une totale réussite. Le plus dur fut de trouver un morceau pour greffe la ayant un veinage similaire (ou au plus proche) surtout au niveau de la jonction. Ici aussi sur du noyer (qui est un plaisir à travailler à la main) ce n'était effectivement pas la même chose que sur du massif.
Je n'ai que très rarement travaillé sur du lamellé mais je ne pense pas au final que cette crosse soit sauvable. Il en aurait été autrement avec la même en hêtre ou en noyer...
En effet avec un peu de recul, le lamellé n'est pas ce qu'il y a de plus "prévisible" et aisé à travailler. Le coup de la greffe avec les tourillons (et pas avec des vis) ça me rappel qu'effectivement je l'ai déjà eu fait sur un Chassepôt mais c'était du massif, avec un "berceau" la phase de réalignement au moment de la fixation s'est faite toute seule. Je parle de ça mais c'était il y a douze ans et toujours avec le recul je pense que je m'y serait pris peut être différemment. Un embrèvement avec (même éventuellement) un système de clefs comme en charpente peut également convenir. Avec une donneuse identique, plusieurs mesures faites en amont et un outillage adapté je ne voit pas l'intérêt du berceau pour la coupe. Le talon de crosse bien posé contre le guide à 90° et en rajoutant l'épaisseur de la lame pour la donneuse, les deux coupes ne devrait pas pauser de problèmes particulier. Au pire le faire à deux, un qui maintient la crosse contre le guide et l'autre qui avance ? Ceci étant dit qui peut le plus peu le moins. Nul doute qu'un bloc brut ou juste dégrossi peut également convenir. Un ami l'à eu fait pour réparer une crosse d'un vieux "16" à broche toujours en coupe droite. Ici aussi avec la fixation en interne de tourillons + collage. Quelques coups de ciseaux, râpes, papier à poncer plus tard l'opération était une totale réussite. Le plus dur fut de trouver un morceau pour greffe la ayant un veinage similaire (ou au plus proche) surtout au niveau de la jonction. Ici aussi sur du noyer (qui est un plaisir à travailler à la main) ce n'était effectivement pas la même chose que sur du massif.
Je n'ai que très rarement travaillé sur du lamellé mais je ne pense pas au final que cette crosse soit sauvable. Il en aurait été autrement avec la même en hêtre ou en noyer...
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Alors pour les petits trous ....
A savoir que ce ne sont pas des vers mais des vrillettes , susceptibles de rester en sommeil des dizaines d annees avant son reveil et sa remise en table pour une grande bouffe ....
si vous gardez la base , trempez la dans du xylo pour une penetration lourde et profonde dans le bois pour une elimanation totale des nuisibles en possible sommeil ...
A savoir que ce ne sont pas des vers mais des vrillettes , susceptibles de rester en sommeil des dizaines d annees avant son reveil et sa remise en table pour une grande bouffe ....
si vous gardez la base , trempez la dans du xylo pour une penetration lourde et profonde dans le bois pour une elimanation totale des nuisibles en possible sommeil ...
"il faut en avoir l'usage , sans ca au prix actuel on amortit pas ....
Le prix s'oublie, la qualité reste ... c est pas l'arme de tout le monde "
" un fusil mitrailleur contre un convoi, ca sera juste !!" Chef Chaudard
ours- Membre confirmé
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Je chercherais une autre crosse en lamellé ou tant qu'à faire en vrai bois....
Parce que là, quoique tu fasses; le résultat sera.....euh!......moche!
Je ne compte pas la dépense en temps, énergie et autres produits: vis, colle, ...
Parce que là, quoique tu fasses; le résultat sera.....euh!......moche!
Je ne compte pas la dépense en temps, énergie et autres produits: vis, colle, ...
Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
"Mauser96" me signale que le nom de cet outil est "fer à bouveter".Verchère a écrit:... l'assemblage courant des plateaux de table et rayons d'étagères sera très bien : je ne sais même pas comment ça s'appelle, des profondes "dents de scie" faites à la toupie, avec des fers spéciaux que tous les menuisiers doivent avoir ...
Le berceau pour la coupe : le problème est que dans une crosse terminée rien n'est droit, presque tout est bombé. Donc on aura beau presser ça tant qu'on peut contre la règle, ça risque de bouger et la position ne sera pas identique entre les deux crosses. Mais par "berceau" on peut simplement entendre quelques appuis en cuvette (chacun éventuellement symbolisé par quelques plots), fixés sur une planche qui les positionne en longueur, plus une butée longitudinale prenant dans le logement du mécanisme (car sur l'une des deux crosses on ne peut guère compter sur l'appui de la plaque de couche, qui est pourri). Au total, autant de points d'appui que nécessaire pour assurer un positionnement stable et répétable, mais pas un de plus car alors le positionnement serait hyperstatique (càd "branlant"). Problème compliqué par le fait qu'en fin de sciage il faut maintenir séparément les deux moitiés, sinon ça va faire un éclat.
<< Quelques coups de ciseaux, râpes, papier à poncer plus tard >>
Ça je ne sais pas, je n'utilise la râpe que pour ébavurer les coupes de latte à tuiles. C'est un outil désagréable, qui débite peu et laisse une surface immonde ; même un bon couteau travaille mieux. Je ponce aussi très peu au papier, le grattoir en tôle d'acier (tenu perpendiculaire à la surface) donnant un résultat immédiatement lisse, voire presque brillant (pour les surfaces bombées ou en creux, un grattoir en arc de cercle) ; faut juste éviter le broutage.
La solution facile, pour obtenir une crosse simplement fonctionnelle, serait de greffer une pièce de bois massif : en prévoyant une pièce plus grosse (à retailler après greffe) on se libère des impératifs d'alignement au collage et on peut consacrer tout son soin à l'ajustage de l'embrèvement à coller. Mais il ne faut guère espérer pouvoir le maquiller en lamellé-collé.
Les vrillettes :
Parfois elles disparaissent, mais effectivement il est fréquent qu'elles finissent par tout transformer en sciure. Les capricornes laissent au moins l'enveloppe extérieure...
Le pseudo-xylophène actuel ne contient plus de lindane, et on peut douter de sa réelle efficacité.
Certains assurent que l'injection d'eau de Javel dans les trous, donne de bons résultats. L'un de vous l'aurait-il vérifié ? Ou connaîtrait une autre solution ?
Si possible ne contaminant pas la poussière de bois qui sera produite en travaillant une pièce brute qu'on aurait traitée préventivement en vue du stockage. Car c'est un gros problème avec certaines essences de bois, appréciées des vrillettes...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Allez, une couche de plus !
Un objet de collection doit, pour moi être capable de faire ce pour quoi il a été construit. Un tracteur tracter, une voiture rouler et un fusil tirer.
Rien de plus triste qu'un tacot 1900 pendu au plafond dans un musée.
Donc, je m'acharne pour qu'il en soit ainsi.
Je rejoins la réflexion d'Obaneck, toi seul connait tes capacités et peut faire le diagnostic. Mais si le fusil doit tirer, garde la crosse pour mémoire et fait en une neuve.
J'en ai fait l'expérience, et c'était du bois neuf. Je fais une crosse de tromblon en sorbier (1985), bois très dur et coriace, en plus chargé naturellement en silice, bonjour les ciseaux. C'est bon, c'est costaud. C'était oublier que le dur est souvent cassant, résultat, cassé au col au dixième coup. Donc re-belote, à défaut de massif, avec des planches de noyer contre-collées. Invisible avec la patine et déjà 40 en de service, 300 coups par ans.
Le plus dur est de trouver la pièce de bois si l'on veut du "bois d'arbre" massif, en lamellé c'est peut être même encore plus facile, on peut ébaucher le plus fastidieux : le logement du canon, et plus important encore, l' ébauche du logement de baguette*. Et la simple colle blanche, Sader ou autre, fait parfaitement le job, d'autant plus qu'il n'ira pas dans les tranchées.
Je ne connais pas très bien les crosses Mausers lamellées, mais il me semble que les tranches ne sont pas très fines. De toute façon, le but est de faire "à la manière" et pas un faux, donc c'est toi qui décide de l'épaisseur des tranches. En plus ces crosses lamellées, ce n'était pas du noyer, du coup, si tout n'est pas bon, il y a quand même le choix. Satisfaction garantie, on expose l'origine à coté, avec leur histoire.
Outils : serre joints, ciseaux à bois, maillet, une râpe avec soie tordue pour le canon, mais un simple tube acier avec une coupe nette rend de grands services pour cette gouttière de canon. Les tours de main ? .....sur TCAR.
* S'il existe, tranche fine au milieu, 5 mm. Sur la longueur de la baguette, on la sépare et on écarte de 5mm au collage. A la fin, une tige acier aplatie, formée en triangle et affutée, fait un magnifique forêt pour la finition.
Un objet de collection doit, pour moi être capable de faire ce pour quoi il a été construit. Un tracteur tracter, une voiture rouler et un fusil tirer.
Rien de plus triste qu'un tacot 1900 pendu au plafond dans un musée.
Donc, je m'acharne pour qu'il en soit ainsi.
Je rejoins la réflexion d'Obaneck, toi seul connait tes capacités et peut faire le diagnostic. Mais si le fusil doit tirer, garde la crosse pour mémoire et fait en une neuve.
J'en ai fait l'expérience, et c'était du bois neuf. Je fais une crosse de tromblon en sorbier (1985), bois très dur et coriace, en plus chargé naturellement en silice, bonjour les ciseaux. C'est bon, c'est costaud. C'était oublier que le dur est souvent cassant, résultat, cassé au col au dixième coup. Donc re-belote, à défaut de massif, avec des planches de noyer contre-collées. Invisible avec la patine et déjà 40 en de service, 300 coups par ans.
Le plus dur est de trouver la pièce de bois si l'on veut du "bois d'arbre" massif, en lamellé c'est peut être même encore plus facile, on peut ébaucher le plus fastidieux : le logement du canon, et plus important encore, l' ébauche du logement de baguette*. Et la simple colle blanche, Sader ou autre, fait parfaitement le job, d'autant plus qu'il n'ira pas dans les tranchées.
Je ne connais pas très bien les crosses Mausers lamellées, mais il me semble que les tranches ne sont pas très fines. De toute façon, le but est de faire "à la manière" et pas un faux, donc c'est toi qui décide de l'épaisseur des tranches. En plus ces crosses lamellées, ce n'était pas du noyer, du coup, si tout n'est pas bon, il y a quand même le choix. Satisfaction garantie, on expose l'origine à coté, avec leur histoire.
Outils : serre joints, ciseaux à bois, maillet, une râpe avec soie tordue pour le canon, mais un simple tube acier avec une coupe nette rend de grands services pour cette gouttière de canon. Les tours de main ? .....sur TCAR.
* S'il existe, tranche fine au milieu, 5 mm. Sur la longueur de la baguette, on la sépare et on écarte de 5mm au collage. A la fin, une tige acier aplatie, formée en triangle et affutée, fait un magnifique forêt pour la finition.
Gé Tibla- Membre expert
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Pour la vrillette, j'essayerai le congélateur à -18 °
La pièce est assez petite ..... et c'est écolo
La pièce est assez petite ..... et c'est écolo
Bazoo- Membre averti
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Verchère a écrit:
Le berceau pour la coupe : le problème est que dans une crosse terminée rien n'est droit, presque tout est bombé. Donc on aura beau presser ça tant qu'on peut contre la règle, ça risque de bouger et la position ne sera pas identique entre les deux crosses. Mais par "berceau" on peut simplement entendre quelques appuis en cuvette (chacun éventuellement symbolisé par quelques plots), fixés sur une planche qui les positionne en longueur, plus une butée longitudinale prenant dans le logement du mécanisme (car sur l'une des deux crosses on ne peut guère compter sur l'appui de la plaque de couche, qui est pourri). Au total, autant de points d'appui que nécessaire pour assurer un positionnement stable et répétable, mais pas un de plus car alors le positionnement serait hyperstatique (càd "branlant"). Problème compliqué par le fait qu'en fin de sciage il faut maintenir séparément les deux moitiés, sinon ça va faire un éclat.
Je comprend mieux à présent.
Verchère a écrit: Quelques coups de ciseaux, râpes, papier à poncer plus tard >>
Ça je ne sais pas, je n'utilise la râpe que pour ébavurer les coupes de latte à tuiles. C'est un outil désagréable, qui débite peu et laisse une surface immonde ; même un bon couteau travaille mieux. Je ponce aussi très peu au papier, le grattoir en tôle d'acier (tenu perpendiculaire à la surface) donnant un résultat immédiatement lisse, voire presque brillant (pour les surfaces bombées ou en creux, un grattoir en arc de cercle) ; faut juste éviter le broutage.
C'était un raccourci volontaire de ma part mais oui c'est un peu plus complexe que ça. Concernant les râpes je m'en sert pour finir le dégrossissage après les usinages aux ciseaux car même avec de la pratique, le coup de ciseau de trop n'est hélas jamais loin... Il y a bien longtemps que j'ai laissé les modèles conventionnels pour des râpes Shinto Japonaises utilisés par certains luthiers permettant d'avoir un rendu bien plus correcte. Le grattoire est effectivement un incontournable (surtout si il reste quelques petits résidus d'huile dans le bois) mais j'aime bien finir au papier à poncer: 400 et 600 voir même 800 suivant le rendu que je souhaite avoir.
Verchère a écrit:La solution facile, pour obtenir une crosse simplement fonctionnelle, serait de greffer une pièce de bois massif : en prévoyant une pièce plus grosse (à retailler après greffe) on se libère des impératifs d'alignement au collage et on peut consacrer tout son soin à l'ajustage de l'embrèvement à coller. Mais il ne faut guère espérer pouvoir le maquiller en lamellé-collé.
Tout à fait d'accord mais honnêtement une crosse de K98k en lamellé-collé ce n'est pas ce qu'il y a de plus rare. Le vendeur Wilhelm_ sur NB en propose régulièrement en très bon état. A voir le reste (boitier, canon, mécanique...). Si l'ensemble est encore en trés bon état = changement des bois sinon = greffe.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
La société Dictum, au départ fabricant d’outils pour les luthiers a étendu son catalogue à tout l’outillage de précision sur le travail des bois européens ou exotiques. Fournit également des bois pas possibles et plein d’autres trucs.
Un régal et une sacrée source ! Je conserve religieusement un vénérable catalogue de Dick (ils ont dû modifier le nom…) qui m’a fait rêver un paquet de fois et qui donne envie de s’atteler à des travaux fous…
Un régal et une sacrée source ! Je conserve religieusement un vénérable catalogue de Dick (ils ont dû modifier le nom…) qui m’a fait rêver un paquet de fois et qui donne envie de s’atteler à des travaux fous…
obaneck- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Ou libérer totalement le morceau le plus court, avec juste un maintien manuel souple pour l'empêcher de sauter en l'air tout en le gardant aligné.Verchère a écrit:... Problème compliqué par le fait qu'en fin de sciage il faut maintenir séparément les deux moitiés, sinon ça va faire un éclat. ...
"Gé Tibla" tape très fort avec sa suggestion de refaire totalement un lamellé-collé, et d'en profiter pour ébaucher les mortaisages internes au moment de la découpe des lamelles !
Oui c'est sans doute réalisable, et même particulièrement intéressant du point de vue technique, mais ce n'est sûrement pas à la portée d'un débutant. En plus il faut une sacré méthode pour empiler des lamelles pré-découpées (certains maquettistes le font pour des reliefs en courbes de niveau), et quand on commence à presser une pile d'élements encollés il leur vient une folle envie de glisser n'importe comment l'un sur l'autre...
Ce qui me rappelle la presse que j'ai autrefois construite pour un fabricant de saunas, justement destinée à confectionner des lamellés-collés bruts pour faire la carcasse de ces espèces de cabanes de jardin. Il a fallu de sérieuses poutrelles serrées par de bien grosses vis actionnées par de grands volants, car la surface multiplie la force nécessaire ; au final cette presse pesait quelques centaines de kg...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Restons réalistes, prédécoupage grossier pour le canon et la baguette, sans plus. En gros, les trois plis du centre. Bien pratique aussi pour les crosses de chargement par la bouche. La mise en bois du tonnerre dans la masse est souvent une difficulté. Pour les formes extérieures, il est plus facile de taper dans la masse. Pour le reste, classique, dégrossissage au ruban, ou scie égoïne, râpe, rabot, huile de coude et patience, etc, etc, mais outillage courant et un peu de soins.
Pour éviter que le sandwich ne glisse dans tous les sens, au serrage, un petit pion de centrage en bois, de ci, de là et éventuellement traversant aux extrémités, prévues un peu plus longues que nécessaires.
Pour le canal de baguette, commencer par coller la tranche centrale fine sur la suivante, droite ou gauche, quand c'est sec, finir l'empilage d'un coup.
L'intérêt du lamellé, outre la solidité, est de faciliter l'approvisionnement de la matière première.
Je n'ai aucune idée de l'épaisseur des plis des crosses d'origine, mais il ne s'agit pas de faire un faux, mais une copie assumée. Du coup, je dirais 5 plis, ou plutôt 5 tranches, 4 sans baguette.
Après, c'est le défi qui compte, chacun peut le doser à sa guise.
Pour éviter que le sandwich ne glisse dans tous les sens, au serrage, un petit pion de centrage en bois, de ci, de là et éventuellement traversant aux extrémités, prévues un peu plus longues que nécessaires.
Pour le canal de baguette, commencer par coller la tranche centrale fine sur la suivante, droite ou gauche, quand c'est sec, finir l'empilage d'un coup.
L'intérêt du lamellé, outre la solidité, est de faciliter l'approvisionnement de la matière première.
Je n'ai aucune idée de l'épaisseur des plis des crosses d'origine, mais il ne s'agit pas de faire un faux, mais une copie assumée. Du coup, je dirais 5 plis, ou plutôt 5 tranches, 4 sans baguette.
Après, c'est le défi qui compte, chacun peut le doser à sa guise.
Gé Tibla- Membre expert
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Je vais certainement apparaître comme un iconoclaste au yeux de certains puristes, il est vrai que l'armement du touriste de 1940 n' est pas ma tasse de thé... Toutefois partant du fait que :
- le lamellé collé n' est somme toute qu' un ersatz du bois.
- le 98k n'est pas une arme de collection rare.
- l'état de la partie mécanique ne semble d'après ce qui est dit plus haut d'une grande valeur.
Serait il vraiment une hérésie de remplacer ces restes de crosse en lamellé par une bonne crosse en bon "vrai" bois ? Crosse très facilement trouvable et peu chère ?
- le lamellé collé n' est somme toute qu' un ersatz du bois.
- le 98k n'est pas une arme de collection rare.
- l'état de la partie mécanique ne semble d'après ce qui est dit plus haut d'une grande valeur.
Serait il vraiment une hérésie de remplacer ces restes de crosse en lamellé par une bonne crosse en bon "vrai" bois ? Crosse très facilement trouvable et peu chère ?
lou gascoun- Pilier du forum
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Date d'inscription : 09/03/2009
Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Il y a bien longtemps, j’avais rentré une carabine autrichienne faite par J.Peterlongo. C’est presque le Graal pour un amateur de 98 civiles, mon cas. Le bois était dramatiquement quelconque, tout riquiqui et son profil minable, totalement incompatible avec la qualité et les gravures d’une Peterlongo. J’ai trouvé une crosse très typée germanique chez Frankonia, tout à fait en accord avec le style et avec un joli veinage. Un stagiaire en métier d’art m’a adapté le fût au profil du canon (fallait bien l'occuper, le stagiaire !), l’entaille de la mécanique ne nécessitant pas d’ajustage. Bronzage brillant de luxe, bien en accord avec les gravures et re fabrication d’une cuvette de tir par apport de matière (travail fait par un dieu de la micro soudure) la culasse ayant été arasée pour un transformation en 8X57 R pour ‘’civilisation réglementaire’’. Changement de l’extracteur et pose d’un ressort bouchonné à l’éjecteur (pour le look, j’aime bien la finition bouchonnée).
Elle me plaît bien maintenant. Jonathan, notre photographe d’art (et d’armes !) doit s’en souvenir, cette carabine ayant fait partie de ses photos de jeunesse
Je crois que de toutes mes armes, c’est, avec un de mes Purdey, celle qui a demandé le plus de travail.
Je dois ajouter que je n’aurais jamais fait de tels travaux (et investissements) pour un 98k militaire classique mais un intervenant a parlé de défi et dans ce cas, pourquoi pas ?
Notre Gascoun a repris son avatar de mousquetaire pour notre plus grand plaisir, merci !
Elle me plaît bien maintenant. Jonathan, notre photographe d’art (et d’armes !) doit s’en souvenir, cette carabine ayant fait partie de ses photos de jeunesse
Je crois que de toutes mes armes, c’est, avec un de mes Purdey, celle qui a demandé le plus de travail.
Je dois ajouter que je n’aurais jamais fait de tels travaux (et investissements) pour un 98k militaire classique mais un intervenant a parlé de défi et dans ce cas, pourquoi pas ?
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obaneck- Pilier du forum
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Re: Réparer une crosse lamellé-collé qui a salement morflé
Et oui, les avatars à consonance nazi s'étant fait discrets ( ...) j'ai repris mon débonnaire avatar du mousquetaires bon vivant.obane a écrit:
Notre Gascoun a repris son avatar de mousquetaire pour notre plus grand plaisir, merci !
lou gascoun- Pilier du forum
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