Smith & Wesson Victory.

Sujet édité suite à changement d'hébergeur .

Le mien provient du décès d'un ami, je l'ai enregistré en préf, origine inconnue ! Je recharge avec des douilles 38 S&W, ça marche pas mal.

Marrant le barillet à chambre double feuillure !!

Tu n'as pas accès au petites annonces et donc à la rubrique recherche .
Merci de relire le règlement du forum et de le respecter .

HELIX pour la modération .

Si quelqu'un en a un à vendre pas trop cher, je cherche le remplaçant du GP35 qu'on m'a volé, pour tirer le 832.

lu1900 a écrit:Marrant le barillet à chambre double feuillure !!

Ben ... normal, c'est fait pour empêcher l'introduction d'une .38 SPL dans cette arme en .380 British , dit ".38-200".

Cela dit, ce revolver a également été fait en .38 SPL, pour la Navy et certains services ... et il semble que des esprits pratiques n'ont pas hésité à réaléser les chambres pour tirer cette cartouche bien plus commode à recharger, après la guerre ...

A+

Bonjour à tous ,
je déterre ce post pour une question :
Les Victory 5 pouces ont étaient parachutés en grand nombre à la résistance !
Savez-vous si les holsters étaient fournis avec ? 
C'est pour la reconstitution et ont ne trouvent pas d'infos .Peut être que les résistants les mettaient simplement d'office dans des holsters de 1892 .

Bonjour,

Je n'ai pas trouvé trace d'étuis parachutés avec les armes de poing dans les listes de l'OSS ou du SOE ...

Dans celles de l'OSS, on ne trouve mention que de ceinturons (web), casquettes, vestes (Field Jacket), porte-chargeurs pour UD 42 (mais pas pour les 63220 chargeurs de carabine M1), etc.

Les seuls holsters livrés sont 14 étuis d'épaule avec les 14 pistolets Colt cal. .32 (Colt 1903 Hammerless).

Référence : livre "Rearming the French", de Marcel Vigneras (1957), réédité en fac-similé par le Center of Military History, U.S. Army, Washington D.C., en 1989.

Pour le SOE, ne sont notés, dans les inventaires des containers standard, que des "tenues de campagne", sans plus de détails. Avec chaque arme de poing, seule une quantité de cartouches est indiquée (exemple : "5 pistolets + 50 cartouches pour chaque").

Référence : livre (très détaillé) "Des Anglais dans la Résistance" (SOE en France), de Michael D. Foot et J.L. Crémieux-Brilhac (EO en 1966 (interdit de publication en Français par le Foreign Office à sa sortie), 2008 pour la traduction longuement attendue en langue française).

Je n'ai jamais vu de photos de Résistant portant une arme de poing dans un étui, à part les anciens militaires passés au Maquis avec armes et bagages en 44. 

... mais ce n'est pas mon thème, et donc je suis loin d'avoir tout vu ...!

A+

Bonjour Feder504,
Merci beaucoup pour ces informations très intéressantes !Donc pas de parachutage d'holster .
Cdlt.

Pourquoi utiliser une partie de la place et de la charge totale disponible (qui sont strictement limitées dans un avion) pour transporter des étuis qui pouvaient être fabriqués sur place ?

Je n'ai pas tout compris: Comment reconnait-on un Victory ? N'ont-ils existé que dans l'armée US ?

Le "Victory" est le même que le .38-200 ... Ces revolvers sont de la famille des "S&W carcasses K" et sont numérotés dans la même série, qu'ils soient en calibre .38-200 ou .38 Special.

Le surnom "Victory" a été donné à l'arme après que la production a atteint le million d'exemplaires, le 24 avril 1942. La numérotation est alors repartie à 1, chiffre auquel on a adjoint la lettre préfixe "V" pour éviter les doublons.

Le préfixe est devenu "SV" après le n° V 769000, pour signaler le montage d'un nouveau type de chien. Les exemplaires en cours de fabrication déjà numérotés V xxxxxx ayant reçu le nouveau chien pendant la fin du processus se sont vu rajouter le S de l'autre côté de l'anneau de dragonne, écarté du V, il en a été de même pour ceux qui sont repassés chez S&W en 1945 pour le montage du nouveau chien.
À la fin de la guerre, les n° atteignirent le SV811119, et la série a continué avec le seul préfixe "S".

En plus des renseignements disponibles dans le livre de Neal & Jinks, on en trouve de plus détaillés dans celui de C.W. Pate*, comme ceux permettant de cerner approximativement la période de production : 
- le marquage de propriété US est absent des revolvers fabriqués d'octobre 1941 à avril 1942.
- après cette date, on trouve l'inscription "UNITED STATES PROPERTY" (sur le dessus de la carcasse, à gauche de la rainure de visée) jusqu'en mai 1943, aux environs du n° V300000, et "U.S. PROPERTY" par la suite.
- les inspecteurs : W.B. sur la crosse jusqu'aux environs du n° V145000 (vers juillet 1942), puis G.H.D. jusqu'à mai 1943/V300000. Ensuite le marquage G.H.D. passera sur le dessus de la carcasse, à la suite de "U.S. PROPERTY".

D'autres détails permettent de situer les armes de certains contrats, selon le destinataire ...

Si un .38-200 porte des marquages de réception britanniques, il faut bien les analyser, ces armes subissant une "deuxième couche" de ces graffitis lorsqu'elles sont remises dans le circuit civil.
En principe, les armes du contrat "Lend & Lease" ne portent pas, à l'origine, d'autres poinçons que ceux apposés par les USA.

Les .38-200 et Victory ont été livrés un peu partout, aussi bien dans les différents Corps des armées US qu'à l'étranger, et bien sûr à l'OSS, qui les a dispersés aux 4 coins du globe !

A+

* "U.S. Handguns of World War II", the Secondary Pistols and Revolvers, Charles W. Pate (Mowbray, 1999 pour l'édition améliorée)

Merci de ces précisions.