Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Extraordinaire travail de LP et de son acolyte JB chapeau messieurs !
La machine à rayer est tout à fait intéressante même si elle n'est adaptée qu'à un seul pas de rayures.
La machine à rayer est tout à fait intéressante même si elle n'est adaptée qu'à un seul pas de rayures.
C'est pas la ferraille qui commande !!!
(traduction un peu primaire de la domination de l'Homme sur la matière)
lolo577- Pilier du forum
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
bravo
c'est vraiment un super travail qui donne de l'espoir pour l'avenir de nos pétoires
c'est vraiment un super travail qui donne de l'espoir pour l'avenir de nos pétoires
chrishil- Membre
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Si j'ai eu l'idée de l'outil manuel, tout le mérite de la réalisation revient à Jean. Quant à la machine, c'est du Jean 100/100.
Pour répondre à Mister Bump, on peut forcer une balle dans un canon à l'aide d'une tige en bois ou en cuivre (dans ce cas avec un chiffon en bout) ou encore tirer une charge réduite juste pour expulser la balle hors du canon. Très facile en poudre noire, demande un peu de maîtrise des poudres en psf, car certaines ne tolèrent pas les sous-charges.
Amusant que ce sujet ressorte, c'est vrai que cette réalisation est porteuse d'espoir pour nombre de canons aux rayures fatiguées.
Pour répondre à Mister Bump, on peut forcer une balle dans un canon à l'aide d'une tige en bois ou en cuivre (dans ce cas avec un chiffon en bout) ou encore tirer une charge réduite juste pour expulser la balle hors du canon. Très facile en poudre noire, demande un peu de maîtrise des poudres en psf, car certaines ne tolèrent pas les sous-charges.
Amusant que ce sujet ressorte, c'est vrai que cette réalisation est porteuse d'espoir pour nombre de canons aux rayures fatiguées.
LP- Pilier du forum
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Localisation : Lorraine "Qui s'y frotte s'y pique"
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Bonjour
La machine présentée était surtout une base de réflexion, une version minimale pour un objectif donné.
Par la suite, après informations piquées ci et là et récupération de composants de diverses origines: bâti, glissières à billes, pignons et crémaillère, on pouvait aller plus loin et construire quelque chose de plus sérieux.
L'engin final a deux fonctions utilisant le même mécanisme:
- rabotage hélicoîdal de tiges rondes Ø 10 à 22 mm environ( pour faire des guides ou des rodoirs)
- reprises de rayures et éventuellement rayage pour autant qu'il soit possible de réaliser un outil de coupe fiable.
Le mécanisme est une pâle copie des machines Pratt et Whitney nées vers 1850 qui permet un réglage du pas. C'est obtenu par une rotation de la pièce usinée si on rabote ou de l'outil de coupe si on usine intérieurement.
Voici quelques détails.
La machine présentée était surtout une base de réflexion, une version minimale pour un objectif donné.
Par la suite, après informations piquées ci et là et récupération de composants de diverses origines: bâti, glissières à billes, pignons et crémaillère, on pouvait aller plus loin et construire quelque chose de plus sérieux.
L'engin final a deux fonctions utilisant le même mécanisme:
- rabotage hélicoîdal de tiges rondes Ø 10 à 22 mm environ( pour faire des guides ou des rodoirs)
- reprises de rayures et éventuellement rayage pour autant qu'il soit possible de réaliser un outil de coupe fiable.
Le mécanisme est une pâle copie des machines Pratt et Whitney nées vers 1850 qui permet un réglage du pas. C'est obtenu par une rotation de la pièce usinée si on rabote ou de l'outil de coupe si on usine intérieurement.
Voici quelques détails.
Invité- Invité
Un banc à rayer
Les saines lectures sont malgré tout parfois traumatisantes !
Une série d'articles sur le rayage (sans doute Clergeau dans Cibles vers le n° 50), je l'avais lue et relue... Lorsque l'opportunité s'est présentée, à l'IUT vers 1975, je n'ai pu résister... N'ayant la possibilité d'usiner que quelques pièces simples, j'ai recherché une disposition basée sur les anciens bancs manuels : le métal se limite à un cylindre "génératrice" de longueur utile 70 à 73 cm, au travers duquel est goupillée une longue broche, à une lunette ajustée autour du cylindre (vissée sur la poutre), et à une olive porte-outil montée de façon amovible en bout de broche.
Le reste est en bois : poutre principale (2.60 m de long), barre de poussée simplement engagée sur la broche qui dépasse le cylindre de 1 à 2 cm. La barre de poussée (à 2 mains) est guidée sur 2 lattes en bois savonné ; ceci supporte le cylindre en position de départ, et évite de cintrer l'ensemble mobile si l'on s'appuie fortement sur la barre durant le travail, car de la force il en faut (à l'époque je n'étais guère costaud, et c'était limite) . Et un palier intermédiaire en bois, qui guide la broche et supporte le cylindre en fin de course ; le canon est à fixer sur des supports au cas par cas, sur le 3e tiers de la poutre.
La génératrice, anciennement une rainure hélicoïdale taillée dans un cylindre en bois, me posait problème : délicat et long à faire, que ce soit dans du bois ou de l'acier. Un gros fer tordu en hélice, ce n'était pas plus simple et difficilement précis. M'est alors venue l'idée que la génératrice pouvait aussi être en relief, et qu'un fer plat enroulé en hélice ferait aussi bien l'affaire. De plus, c'est amovible et permet divers pas sans refaire un nouveau cylindre, et même un pas progressif si l'on cintre la bande à plat avant de l'enrouler.
Veuillez excuser la qualité des photos, mais il m'a fallu grimper sur un étagère, au ras des tuiles...
Le cylindre est un tube de 1"1/4 (42 mm) avec à chaque bout un épais bouchon percé pour le passage et le blocage de la broche. La génératrice est particulièrement facile à faire : un petit fer plat, ou mieux une bande étroite de forte tôle (chute de découpage à la cisaille industrielle), est ébavuré et sommairement poli sur chants, puis enroulé en hélice sur le cylindre, en le tordant à la main (avec au besoin l'aide d'un maillet) et en le bloquant au fur et à mesure par des serre-joint. Ceux-ci seront ensuite remplacés par des petits boulons, mais les perçages ne peuvent se faire qu'après torsion, sinon le fer pliera irrégulièrement.
Pour guider l'enroulement à la main, il vaut mieux tracer auparavant le cylindre, en y enroulant un gabarit en papier. Des boulons de 6 suffisent, et il n'en faut pas beaucoup : une fois l'enroulement correct et bien serré, percer à 5 la bande et le cylindre, puis la bande seule à 6 et tarauder les trous du cylindre (on peut aussi enlever les serre-joints, pour percer à 6 et tarauder les pièces séparément, car la bande retombe "relativement" bien en place). Dans la lunette, une lumière laisse passer la bande, avec un dégagement pour les têtes de boulons. Bien arrondir et polir le bord "de travail", l'autre n'ayant pas grande importance. En effet, sur ce genre de banc il est d'usage de décrocher l'outil pour revenir à vide, sinon il ne suivrait jamais exactement le même chemin au retour ; on peut donc largement dimensionner la lumière, avec pas mal de jeu latéral, pour éviter les coincements et permettre d'utiliser ultérieurement une bande de largeur différente.
Pour l'essai, j'avais profité d'un tube de bronze de 57 cm destiné à faire des paliers, réalésé (à grand peine) à 14.2, en poussant le vice jusqu'à prévoir un pas progressif quelque peu délirant : départ à l'infini (rayures droites, et fin au pas de 200 mm). Juste pour voir... Le travail n'a pas été sans incidents, instructifs d'ailleurs, et le tube obtenu n'est pas bon à grand chose. Mais comme on n'a finalement pas fait les paliers, j'ai pu le garder ... sans oser le monter jusqu'à présent !
Pour ceux qui voudraient tenter l'expérience, je vais détailler ci-dessous les enseignements apportés par cet essai et indiquer des solutions éventuelles.
1) Mes photos du tube ne sont pas fameuses, mais on voit tout de même que si les rayures brillent l'alésage est lamentable ! Il était raté, mais je n'avais pas d'autre tube. Avant de penser à rayer, il faut donc trouver le moyen d'aléser parfaitement ; personnellement je cherche encore...
2) On remarque aussi que les rayures ne sont pas disposées à 120° ! Le disque gradué en papier, fixé autour du tube avec du scotch, était tombé ! Mais après tout, est-il certain que cela altére la précision du tir ? Le tube lui-même a bougé, en poussant trop fort. Donc, fixer le tube par des serre-joints sur des cales en bois, ce n'est pas prudent. Il faut au moins des cales fixées au banc, avec entaille en V, et plaque d'appui avec boulon de serrage.
Pour la répartition des rayures, soigner le disque gradué et sa fixation : il ne devra pas bouger d'un poil durant les multiples manipulations. Une solution serait de monter concentriquement au tube un pignon d'engrenage ou de chaîne ayant un nombre de dents multiple du nombre de rayures, en colorant les dents à utiliser. Une barette basculante avec un doigt engageant une dent permettrait une rotation exacte, sans se poser de questions.
3) L'olive portant l'outil était accouplée à la broche par une goupille mécanindus. Compte-tenu du nombre de démontages - remontages (un par passe, x nombre de rayures), la goupille s'est avachie ; et même en la changeant, les trous ont pris du jeu. Cela allait encore, mais tout juste.
A défaut d'un enmanchement cannelé, une goupille conique serait déjà mieux ; mais il faut un alésoir spécial, et ces goupilles sont désormais introuvables en quincaillerie. Sinon, pour des broches courtes, on trouve dans les imprimantes informatiques de belles tiges rectifiées de diamètre 7 à 12 mm, longueur 25 à 30 cm, parfois rainurées. Pour ma part, je prèfèrerais maintenant braser l'olive sur la broche, pour placer l'accouplement sur une partie n'entrant pas dans le canon : cela donne plus de place pour les dispositif de blocage.
4) En guise d'outil, un simple "grain" cylindrique réalisé dans un outil brisé (forêt ou taraud) est aisé à tailler ; vérifier toutefois que cette partie est trempée, sinon il faudra le faire après taillage et avant affûtage. Une vis de serrage en bout suffit, mais sauf très gros calibre il n'y a guère de place pour intégrer un dispositif de réglage de la saillie ; or il faut de nombreuses passes successives, en sortant l'outil de quelques centièmes ; voire 1/10 (cela dépend du métal, de la force de poussée, du comportement des copeaux, etc.). Si l'on a trop pris et qu'on bloque en route, c'est très mal barré ! Je réglais la saillie en posant l'olive sur une table, avec une lamelle calibrée de plus en plus épaisse glissée dessous ; pas commode ! Mais on pourrait faire un petit bloc de réglage recevant et bloquant l'olive, avec une vis micrométrique dans le bloc.
D'autres solutions peuvent être plus efficaces : une olive fendue comme celles que BRX a montré plus haut, avec outil fixe (intégré à l'olive ou rapporté - brasé), dont l'écartement se régle avec précision par une vis en bout, avec portée conique. Les plaquettes carbure ont fait beaucoup de progrès en robustesse, et l'on peut maintenant les affûter aussi finement que l'acier rapide sans qu'elles ne s'ébrèchent (à condition d'éviter tout choc) ; l'avantage est qu'on peut les braser sans altérer leur dûreté. Pour obtenir les minuscules morceaux nécessaires, briser une plaquette fine (usagée) en porte à faux entre deux cales, avec un vieux burin et un gros torchon par dessus (ça gicle bien) ; les plaquettes de menuiserie (machines "4 faces") sont longues et minces, donc faciles à briser. On choisit ensuite les éclats qui conviennent ; le plus difficile est de les affûter (une meule spéciale, et coûteuse, est indispensable).
5) Un grain cylindrique enfoncé transversalement dans l'olive va "branlouiller" au serrage (fig. 1). En lui meulant un plat côté vis c'est moins mauvais (c'est ce que j'avais utilisé, fig. 2), mais à l'opposé il n'y a toujours qu'une ligne de contact, plus ou moins nette. Il faudrait qu'à l'opposé de la vis l'appui se fasse sur 2 lignes distinctes, soit en creusant un V dans le logement (fig. 3), soit en meulant un second plat à l'arrière du grain (fig. 4). Là, c'est stable, fiable et reproductible, mais le V ou le plat doivent être parfaits, pour que l'appui se fasse réellement sur 2 lignes ; sinon on ne gagne rien. Alors on fera comme on pense mieux réussir, entre le 3 et le 4, à la rigueur le 2, mais surtout pas le 1. Il faut en effet qu'après chaque déblocage pour réglage, l'outil retombe parfaitement en ligne, et le montage 1 garantit plutôt qu'il va plus ou moins tourner pendant le serrage.
6) Le "branlouillage", on va aussi le trouver entre olive et canon, tant pour un grain transversal mobile, que pour un grain fixe sur une olive expansible : l'effort de coupe plaque l'olive contre le bord opposé du canon, et la position est plus stable si le contact se fait sur 2 lignes distinctes assez espacées. Ici pas question de dégager un V dans l'alésage (fig. 3), il faudrait donc pratiquer le dégagement sous l'olive. Mais celle-ci étant relativement ajustée dans le canon, l'instabilité est forcément limitée et l'on pourra éventuellement faire l'impasse dessus ; sauf si le nombre de rayures est pair, car aux dernières on s'appuyerait sur une rayure précédement réalisée, ce qui n'est pas fameux. Il faudrait alors pratiquer un dégagement sous l'olive, éventuellement hélicoïdal si le pas est court, de façon à éviter absolument le contact avec une rayure existante (même précaution si l'on fait un dégagement, avec nombre impair de rayures). Un croquis à échelle grossie aide bien...
7) Et pour finir, la cerise sur le gâteau. Tailler du copeau c'est bien, mais le volume produit est énorme par rapport à la rayure creusée ; et ce n'est pas vraiment compressible ! S'ils tombent devant ils risquent de faire coin entre le canon et l'olive, alors on creuse dans l'olive un logement, devant le grain, pour les recueillir. Si le logement est trop petit, quand il est plein c'est le bloquage ! Et le mien était beaucoup trop petit (d'autant qu'il y aurait eu la place de l'agrandir). Alors pensez-y, plus le dégagement à copeaux est grand, moins on risque les ennuis.
Une solution plus rationnelle pourrait être de tailler une arête "brise copeaux" sur l'outil, et de dégager ceux-ci par le bout du canon en soufflant en permanence de l'air comprimé entre canon et olive (par un manchon placé à l'entrée de rayures). Mais le brise copeau il faut le tester, et cela ne marche pas avec tous les aciers.
Pour conclure :
Une fois qu'on a un tube alésé proprement, ce qui n'est déjà pas rien, il n'y a plus qu'un réel problème, mais de taille : se débarasser du copeau... Parce que vous pouvez me croire, sans ce "petit" détail il suffit de mettre la force nécessaire pour brocher une rayure en une seule passe !
Désolé si j'ai été un peu long, mais rayer un canon, c'est tout de même pas rien...
Toutefois n'hésitez pas à essayer, ce n'est pas irréaliste. Un peu plus haut dans ce sujet, notre expert BRX présente d'ailleurs un autre dispositif pour la génératrice, certes plus mécanique que le cylindre à rainure, mais encore très abordable. En effet, il l'a étudié pour re-creuser des rayures existantes, ce qui impose un positionnement parfait. Pour un rayage neuf c'est à priori plus facile : on commence n'importe où, et il suffit ensuite de tourner le canon de l'angle requis pour la rayure suivante. En ce cas, le dispositif BRX peut être notablement simplifié, et devenir à la portée d'un bricoleur.
Ouf !
Bon, j'espère juste que les images sont bien insérées, et pas en simple lien !
Une série d'articles sur le rayage (sans doute Clergeau dans Cibles vers le n° 50), je l'avais lue et relue... Lorsque l'opportunité s'est présentée, à l'IUT vers 1975, je n'ai pu résister... N'ayant la possibilité d'usiner que quelques pièces simples, j'ai recherché une disposition basée sur les anciens bancs manuels : le métal se limite à un cylindre "génératrice" de longueur utile 70 à 73 cm, au travers duquel est goupillée une longue broche, à une lunette ajustée autour du cylindre (vissée sur la poutre), et à une olive porte-outil montée de façon amovible en bout de broche.
Le reste est en bois : poutre principale (2.60 m de long), barre de poussée simplement engagée sur la broche qui dépasse le cylindre de 1 à 2 cm. La barre de poussée (à 2 mains) est guidée sur 2 lattes en bois savonné ; ceci supporte le cylindre en position de départ, et évite de cintrer l'ensemble mobile si l'on s'appuie fortement sur la barre durant le travail, car de la force il en faut (à l'époque je n'étais guère costaud, et c'était limite) . Et un palier intermédiaire en bois, qui guide la broche et supporte le cylindre en fin de course ; le canon est à fixer sur des supports au cas par cas, sur le 3e tiers de la poutre.
La génératrice, anciennement une rainure hélicoïdale taillée dans un cylindre en bois, me posait problème : délicat et long à faire, que ce soit dans du bois ou de l'acier. Un gros fer tordu en hélice, ce n'était pas plus simple et difficilement précis. M'est alors venue l'idée que la génératrice pouvait aussi être en relief, et qu'un fer plat enroulé en hélice ferait aussi bien l'affaire. De plus, c'est amovible et permet divers pas sans refaire un nouveau cylindre, et même un pas progressif si l'on cintre la bande à plat avant de l'enrouler.
Veuillez excuser la qualité des photos, mais il m'a fallu grimper sur un étagère, au ras des tuiles...
Le cylindre est un tube de 1"1/4 (42 mm) avec à chaque bout un épais bouchon percé pour le passage et le blocage de la broche. La génératrice est particulièrement facile à faire : un petit fer plat, ou mieux une bande étroite de forte tôle (chute de découpage à la cisaille industrielle), est ébavuré et sommairement poli sur chants, puis enroulé en hélice sur le cylindre, en le tordant à la main (avec au besoin l'aide d'un maillet) et en le bloquant au fur et à mesure par des serre-joint. Ceux-ci seront ensuite remplacés par des petits boulons, mais les perçages ne peuvent se faire qu'après torsion, sinon le fer pliera irrégulièrement.
Pour guider l'enroulement à la main, il vaut mieux tracer auparavant le cylindre, en y enroulant un gabarit en papier. Des boulons de 6 suffisent, et il n'en faut pas beaucoup : une fois l'enroulement correct et bien serré, percer à 5 la bande et le cylindre, puis la bande seule à 6 et tarauder les trous du cylindre (on peut aussi enlever les serre-joints, pour percer à 6 et tarauder les pièces séparément, car la bande retombe "relativement" bien en place). Dans la lunette, une lumière laisse passer la bande, avec un dégagement pour les têtes de boulons. Bien arrondir et polir le bord "de travail", l'autre n'ayant pas grande importance. En effet, sur ce genre de banc il est d'usage de décrocher l'outil pour revenir à vide, sinon il ne suivrait jamais exactement le même chemin au retour ; on peut donc largement dimensionner la lumière, avec pas mal de jeu latéral, pour éviter les coincements et permettre d'utiliser ultérieurement une bande de largeur différente.
Pour l'essai, j'avais profité d'un tube de bronze de 57 cm destiné à faire des paliers, réalésé (à grand peine) à 14.2, en poussant le vice jusqu'à prévoir un pas progressif quelque peu délirant : départ à l'infini (rayures droites, et fin au pas de 200 mm). Juste pour voir... Le travail n'a pas été sans incidents, instructifs d'ailleurs, et le tube obtenu n'est pas bon à grand chose. Mais comme on n'a finalement pas fait les paliers, j'ai pu le garder ... sans oser le monter jusqu'à présent !
Pour ceux qui voudraient tenter l'expérience, je vais détailler ci-dessous les enseignements apportés par cet essai et indiquer des solutions éventuelles.
1) Mes photos du tube ne sont pas fameuses, mais on voit tout de même que si les rayures brillent l'alésage est lamentable ! Il était raté, mais je n'avais pas d'autre tube. Avant de penser à rayer, il faut donc trouver le moyen d'aléser parfaitement ; personnellement je cherche encore...
2) On remarque aussi que les rayures ne sont pas disposées à 120° ! Le disque gradué en papier, fixé autour du tube avec du scotch, était tombé ! Mais après tout, est-il certain que cela altére la précision du tir ? Le tube lui-même a bougé, en poussant trop fort. Donc, fixer le tube par des serre-joints sur des cales en bois, ce n'est pas prudent. Il faut au moins des cales fixées au banc, avec entaille en V, et plaque d'appui avec boulon de serrage.
Pour la répartition des rayures, soigner le disque gradué et sa fixation : il ne devra pas bouger d'un poil durant les multiples manipulations. Une solution serait de monter concentriquement au tube un pignon d'engrenage ou de chaîne ayant un nombre de dents multiple du nombre de rayures, en colorant les dents à utiliser. Une barette basculante avec un doigt engageant une dent permettrait une rotation exacte, sans se poser de questions.
3) L'olive portant l'outil était accouplée à la broche par une goupille mécanindus. Compte-tenu du nombre de démontages - remontages (un par passe, x nombre de rayures), la goupille s'est avachie ; et même en la changeant, les trous ont pris du jeu. Cela allait encore, mais tout juste.
A défaut d'un enmanchement cannelé, une goupille conique serait déjà mieux ; mais il faut un alésoir spécial, et ces goupilles sont désormais introuvables en quincaillerie. Sinon, pour des broches courtes, on trouve dans les imprimantes informatiques de belles tiges rectifiées de diamètre 7 à 12 mm, longueur 25 à 30 cm, parfois rainurées. Pour ma part, je prèfèrerais maintenant braser l'olive sur la broche, pour placer l'accouplement sur une partie n'entrant pas dans le canon : cela donne plus de place pour les dispositif de blocage.
4) En guise d'outil, un simple "grain" cylindrique réalisé dans un outil brisé (forêt ou taraud) est aisé à tailler ; vérifier toutefois que cette partie est trempée, sinon il faudra le faire après taillage et avant affûtage. Une vis de serrage en bout suffit, mais sauf très gros calibre il n'y a guère de place pour intégrer un dispositif de réglage de la saillie ; or il faut de nombreuses passes successives, en sortant l'outil de quelques centièmes ; voire 1/10 (cela dépend du métal, de la force de poussée, du comportement des copeaux, etc.). Si l'on a trop pris et qu'on bloque en route, c'est très mal barré ! Je réglais la saillie en posant l'olive sur une table, avec une lamelle calibrée de plus en plus épaisse glissée dessous ; pas commode ! Mais on pourrait faire un petit bloc de réglage recevant et bloquant l'olive, avec une vis micrométrique dans le bloc.
D'autres solutions peuvent être plus efficaces : une olive fendue comme celles que BRX a montré plus haut, avec outil fixe (intégré à l'olive ou rapporté - brasé), dont l'écartement se régle avec précision par une vis en bout, avec portée conique. Les plaquettes carbure ont fait beaucoup de progrès en robustesse, et l'on peut maintenant les affûter aussi finement que l'acier rapide sans qu'elles ne s'ébrèchent (à condition d'éviter tout choc) ; l'avantage est qu'on peut les braser sans altérer leur dûreté. Pour obtenir les minuscules morceaux nécessaires, briser une plaquette fine (usagée) en porte à faux entre deux cales, avec un vieux burin et un gros torchon par dessus (ça gicle bien) ; les plaquettes de menuiserie (machines "4 faces") sont longues et minces, donc faciles à briser. On choisit ensuite les éclats qui conviennent ; le plus difficile est de les affûter (une meule spéciale, et coûteuse, est indispensable).
5) Un grain cylindrique enfoncé transversalement dans l'olive va "branlouiller" au serrage (fig. 1). En lui meulant un plat côté vis c'est moins mauvais (c'est ce que j'avais utilisé, fig. 2), mais à l'opposé il n'y a toujours qu'une ligne de contact, plus ou moins nette. Il faudrait qu'à l'opposé de la vis l'appui se fasse sur 2 lignes distinctes, soit en creusant un V dans le logement (fig. 3), soit en meulant un second plat à l'arrière du grain (fig. 4). Là, c'est stable, fiable et reproductible, mais le V ou le plat doivent être parfaits, pour que l'appui se fasse réellement sur 2 lignes ; sinon on ne gagne rien. Alors on fera comme on pense mieux réussir, entre le 3 et le 4, à la rigueur le 2, mais surtout pas le 1. Il faut en effet qu'après chaque déblocage pour réglage, l'outil retombe parfaitement en ligne, et le montage 1 garantit plutôt qu'il va plus ou moins tourner pendant le serrage.
6) Le "branlouillage", on va aussi le trouver entre olive et canon, tant pour un grain transversal mobile, que pour un grain fixe sur une olive expansible : l'effort de coupe plaque l'olive contre le bord opposé du canon, et la position est plus stable si le contact se fait sur 2 lignes distinctes assez espacées. Ici pas question de dégager un V dans l'alésage (fig. 3), il faudrait donc pratiquer le dégagement sous l'olive. Mais celle-ci étant relativement ajustée dans le canon, l'instabilité est forcément limitée et l'on pourra éventuellement faire l'impasse dessus ; sauf si le nombre de rayures est pair, car aux dernières on s'appuyerait sur une rayure précédement réalisée, ce qui n'est pas fameux. Il faudrait alors pratiquer un dégagement sous l'olive, éventuellement hélicoïdal si le pas est court, de façon à éviter absolument le contact avec une rayure existante (même précaution si l'on fait un dégagement, avec nombre impair de rayures). Un croquis à échelle grossie aide bien...
7) Et pour finir, la cerise sur le gâteau. Tailler du copeau c'est bien, mais le volume produit est énorme par rapport à la rayure creusée ; et ce n'est pas vraiment compressible ! S'ils tombent devant ils risquent de faire coin entre le canon et l'olive, alors on creuse dans l'olive un logement, devant le grain, pour les recueillir. Si le logement est trop petit, quand il est plein c'est le bloquage ! Et le mien était beaucoup trop petit (d'autant qu'il y aurait eu la place de l'agrandir). Alors pensez-y, plus le dégagement à copeaux est grand, moins on risque les ennuis.
Une solution plus rationnelle pourrait être de tailler une arête "brise copeaux" sur l'outil, et de dégager ceux-ci par le bout du canon en soufflant en permanence de l'air comprimé entre canon et olive (par un manchon placé à l'entrée de rayures). Mais le brise copeau il faut le tester, et cela ne marche pas avec tous les aciers.
Pour conclure :
Une fois qu'on a un tube alésé proprement, ce qui n'est déjà pas rien, il n'y a plus qu'un réel problème, mais de taille : se débarasser du copeau... Parce que vous pouvez me croire, sans ce "petit" détail il suffit de mettre la force nécessaire pour brocher une rayure en une seule passe !
Désolé si j'ai été un peu long, mais rayer un canon, c'est tout de même pas rien...
Toutefois n'hésitez pas à essayer, ce n'est pas irréaliste. Un peu plus haut dans ce sujet, notre expert BRX présente d'ailleurs un autre dispositif pour la génératrice, certes plus mécanique que le cylindre à rainure, mais encore très abordable. En effet, il l'a étudié pour re-creuser des rayures existantes, ce qui impose un positionnement parfait. Pour un rayage neuf c'est à priori plus facile : on commence n'importe où, et il suffit ensuite de tourner le canon de l'angle requis pour la rayure suivante. En ce cas, le dispositif BRX peut être notablement simplifié, et devenir à la portée d'un bricoleur.
Ouf !
Bon, j'espère juste que les images sont bien insérées, et pas en simple lien !
Dernière édition par Verchère le Dim 10 Fév 2013, 06:46, édité 1 fois
Banc à rayer
Vacherie, la coche "désactiver le BBC" se réarme automatiquement à chaque fois !
Alors images invisibles.
Bon, si quelqu'un veut que je re-poste avec images visibles qu'il le dise, sinon pas la peine de saturer le forum.
CORRECTIF
Le lendemain je m'aperçois que je peux modifier un message que j'ai émis. Alors j'ai réparé les images
Alors images invisibles.
Bon, si quelqu'un veut que je re-poste avec images visibles qu'il le dise, sinon pas la peine de saturer le forum.
CORRECTIF
Le lendemain je m'aperçois que je peux modifier un message que j'ai émis. Alors j'ai réparé les images
Dernière édition par Verchère le Dim 10 Fév 2013, 06:48, édité 1 fois
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
ta description nous fait envie:DES PHOTOS!!
:rabbit 2:
outil
allei,mets l'autre!
:rabbit 2:
outil
allei,mets l'autre!
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Je suis intéressé par le sujet, alors je participe un peu : photos qui ne passent pas dans le post de Verchère :
Mais j'aimerai plus d'illustrations encore !
Mais j'aimerai plus d'illustrations encore !
GM15- Membre confirmé
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Le fer carré spiralé (pas 406 ) se trouve en longueur d'un mètre dans tous les brico truc.
Cdt
Cdt
En voulant respecter la lettre de la Loi
Tu trahis le coeur de la Loi
Jesus Christ
Richelieu ✝- Pilier du forum
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Richelieu a écrit:Le fer carré spiralé (pas 406 ) se trouve en longueur d'un mètre dans tous les brico truc.
Cdt
Brx me précise que ce fer aurait pour but de guider l'outil de coupe?
LP- Pilier du forum
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Déterrage
Je viens de lire ce post avec beaucoup d'attention. c'est très intéressant. J'envisage l'achat d'un 1873 dont les rayures sont très usées. Un professionnel peut faire ce travail ? il demanderait combien ? merci
Je viens de lire ce post avec beaucoup d'attention. c'est très intéressant. J'envisage l'achat d'un 1873 dont les rayures sont très usées. Un professionnel peut faire ce travail ? il demanderait combien ? merci
lord kokran- Membre confirmé
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Je crains qu'aucun professionnel n'en soit capable, du moins ne soit capable d'en avoir envie...
Quant aux amateurs de haut niveau capables de le faire, le problème est peut-être le même.
Il y a des choses qu'on doit apprendre à faire soi-même ; ou qu'on doit accepter de ne pas faire.
En l'occurrence, raviver le rayage d'un canon me semble relever du plus grand art !
Je me lancerais sans hésiter dans un rayage complet, avec la certitude d'y arriver (la précision du tir, c'est autre chose). C'est à dire la fabrication d'un canon neuf ... si ce n'était la difficulté des formes externes (logement de baguette et son raccord parfait avec la carcasse).
Mais raviver des rayures, c'est bien plus difficile : il faut retomber pile-poil dans les rayures existantes. Et en définitive, on aura forcément un diamètre à fond de rayures plus important, nécessitant une ré-étude de la munition. Sauf à ne retoucher que les flancs de rayures, en rendant les cloisons plus étroites qu'à l'origine, ce qui doit être acceptable en 11-73.
Mais je commencerais par m'obstiner sur des essais de balles diverses, sans retoucher l'arme. Il doit y avoir moyen d'en trouver une s'accommodant de rayures un peu arrondies...
Sauf si la bouche est tromblonée, mais là un recreusement des rayures n'y arrangerait rien, il faudrait réaléser l'âme...
Autant retuber l'ancien canon ; quoique l'épaisseur soit un peu faible...
Réflexions mûrement réfléchies, de longue date, car j'en ai deux qui pourraient en profiter : des pièces de fouille, enterrées bien graissées, donc mécaniquement très bonnes, mais les barillets et canons sont tout de même trop piqués pour tirer.
Quant aux amateurs de haut niveau capables de le faire, le problème est peut-être le même.
Il y a des choses qu'on doit apprendre à faire soi-même ; ou qu'on doit accepter de ne pas faire.
En l'occurrence, raviver le rayage d'un canon me semble relever du plus grand art !
Je me lancerais sans hésiter dans un rayage complet, avec la certitude d'y arriver (la précision du tir, c'est autre chose). C'est à dire la fabrication d'un canon neuf ... si ce n'était la difficulté des formes externes (logement de baguette et son raccord parfait avec la carcasse).
Mais raviver des rayures, c'est bien plus difficile : il faut retomber pile-poil dans les rayures existantes. Et en définitive, on aura forcément un diamètre à fond de rayures plus important, nécessitant une ré-étude de la munition. Sauf à ne retoucher que les flancs de rayures, en rendant les cloisons plus étroites qu'à l'origine, ce qui doit être acceptable en 11-73.
Mais je commencerais par m'obstiner sur des essais de balles diverses, sans retoucher l'arme. Il doit y avoir moyen d'en trouver une s'accommodant de rayures un peu arrondies...
Sauf si la bouche est tromblonée, mais là un recreusement des rayures n'y arrangerait rien, il faudrait réaléser l'âme...
Autant retuber l'ancien canon ; quoique l'épaisseur soit un peu faible...
Réflexions mûrement réfléchies, de longue date, car j'en ai deux qui pourraient en profiter : des pièces de fouille, enterrées bien graissées, donc mécaniquement très bonnes, mais les barillets et canons sont tout de même trop piqués pour tirer.
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Pour faire écho à l'ami Verchère, je confirme: il faut en avoir envie pour se lancer dans ce travail.
Je l'ai eue - que d'heures passées - et je ne l'ai plus quels que soient l'intérêt de la chose et la grande satisfaction éprouvée quand .... c'est fini.
Je l'ai eue - que d'heures passées - et je ne l'ai plus quels que soient l'intérêt de la chose et la grande satisfaction éprouvée quand .... c'est fini.
BRX (†)- Membre confirmé
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Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Un exemple de broche de grattage ajustable et à utiliser avec beaucoup de précautions;
BRX (†)- Membre confirmé
- Nombre de messages : 407
Age : 94
Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Je viens de lire ce sujet. Très intéressant et bravo à ceux qui ont contribué à l’alimenter.
Wipi- Membre
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Invité a écrit:Bonjour
La machine présentée était surtout une base de réflexion, une version minimale pour un objectif donné.
Par la suite, après informations piquées ...
Ce message (https://www.tircollection.com/t9528p50-re-rayer-un-canon-oui-c-est-possible-la-preuve#185833) est lui-aussi de BRX.
Mais il est marqué "Invité" car BRX, rattrapé par l'âge, s'était un temps désinscrit ; avant de se ré-inscrire sous l'insistance de quelques uns d'entre nous.
Ses derniers messages sont par contre restés signés BRX, car il était encore inscrit au moment de son décès...
Serait-il possible qu'un modo ou admin rende leur signature "BRX" aux messages de sa première période ?
Messages qui techniquement font partie du plus haut niveau de ce forum...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Verchère a écrit:Invité a écrit:Bonjour
La machine présentée était surtout une base de réflexion, une version minimale pour un objectif donné.
Par la suite, après informations piquées ...
Ce message (https://www.tircollection.com/t9528p50-re-rayer-un-canon-oui-c-est-possible-la-preuve#185833) est lui-aussi de BRX.
Mais il est marqué "Invité" car BRX, rattrapé par l'âge, s'était un temps désinscrit ; avant de se ré-inscrire sous l'insistance de quelques uns d'entre nous.
Ses derniers messages sont par contre restés signés BRX, car il était encore inscrit au moment de son décès...
Serait-il possible qu'un modo ou admin rende leur signature "BRX" aux messages de sa première période ?
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lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Et ainsi lui rendre justice ; il manque au forum .Verchère a écrit:Invité a écrit:Bonjour
La machine présentée était surtout une base de réflexion, une version minimale pour un objectif donné.
Par la suite, après informations piquées ...
Ce message (https://www.tircollection.com/t9528p50-re-rayer-un-canon-oui-c-est-possible-la-preuve#185833) est lui-aussi de BRX.
Mais il est marqué "Invité" car BRX, rattrapé par l'âge, s'était un temps désinscrit ; avant de se ré-inscrire sous l'insistance de quelques uns d'entre nous.
Ses derniers messages sont par contre restés signés BRX, car il était encore inscrit au moment de son décès...
Serait-il possible qu'un modo ou admin rende leur signature "BRX" aux messages de sa première période ?
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deGuers- Pilier du forum
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Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
deGuers a écrit:Et ainsi lui rendre justice ; il manque au forum .Verchère a écrit:Invité a écrit:Bonjour
La machine présentée était surtout une base de réflexion, une version minimale pour un objectif donné.
Par la suite, après informations piquées ...
Ce message (https://www.tircollection.com/t9528p50-re-rayer-un-canon-oui-c-est-possible-la-preuve#185833) est lui-aussi de BRX.
Mais il est marqué "Invité" car BRX, rattrapé par l'âge, s'était un temps désinscrit ; avant de se ré-inscrire sous l'insistance de quelques uns d'entre nous.
Ses derniers messages sont par contre restés signés BRX, car il était encore inscrit au moment de son décès...
Serait-il possible qu'un modo ou admin rende leur signature "BRX" aux messages de sa première période ?
Messages qui techniquement font partie du plus haut niveau de ce forum...
Vu le niveau de ses messages ce serait un bel hommage.
Wipi- Membre
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Age : 66
Date d'inscription : 17/04/2022
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
De tout cœur avec la requête de Verchère pour la mémoire de BRX.
J'ai en un temps rayé un canon sur le principe présenté par Verchère, en utilisant un arbre de transmission qui présentait l'avantage de se terminer par une cannelure "dent de loup" pratique pour décaler parfaitement l'outil. Le guidage hélicoïdal constitué par un fil acier à béton de 6mm, lisse évidement, pointé sur le tube constituant l'arbre.
L'outil était un fragment de scie à métaux, la prise de passe....., sais plus, je peux rechercher. Le résultat s'apparentait à des rayures cheveux. Pas terrible à 200 m, mais j'avais zappé le polissage, et mes notions de rechargement PN étaient très lacunaire à l'époque.
Si je me souviens bien des mêmes articles qui nous ont inspiré, c'était la méthode de rayage des Kentucky et autre Plains Rifle, et sans doute avant, des armuriers suisse et allemands.
Par contre aujourd'hui, si je comprend bien, c'est ........ au trou ! sauf peut être pour une arquebuse à mèche, silex ou percussion ?
J'ai en un temps rayé un canon sur le principe présenté par Verchère, en utilisant un arbre de transmission qui présentait l'avantage de se terminer par une cannelure "dent de loup" pratique pour décaler parfaitement l'outil. Le guidage hélicoïdal constitué par un fil acier à béton de 6mm, lisse évidement, pointé sur le tube constituant l'arbre.
L'outil était un fragment de scie à métaux, la prise de passe....., sais plus, je peux rechercher. Le résultat s'apparentait à des rayures cheveux. Pas terrible à 200 m, mais j'avais zappé le polissage, et mes notions de rechargement PN étaient très lacunaire à l'époque.
Si je me souviens bien des mêmes articles qui nous ont inspiré, c'était la méthode de rayage des Kentucky et autre Plains Rifle, et sans doute avant, des armuriers suisse et allemands.
Par contre aujourd'hui, si je comprend bien, c'est ........ au trou ! sauf peut être pour une arquebuse à mèche, silex ou percussion ?
Gé Tibla- Membre expert
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Localisation : Alpes de Haute Provence
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Ce serait en effet une bonne chose, BRX s’appelait réellement Jean Buraux et son inventivité était prodigieuse. Il est même à l'origine d'un outil bien connu d'une grande marque américaine de rechargement à qui il avait naïvement soumis une idée avec croquis du dispositif.Verchère a écrit:
Serait-il possible qu'un modo ou admin rende leur signature "BRX" aux messages de sa première période ?
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LP- Pilier du forum
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Age : 67
Localisation : Lorraine "Qui s'y frotte s'y pique"
Date d'inscription : 28/02/2010
Re: Re-rayer un canon oui c'est possible la preuve
Déjà avant, mais c'était juste moins explicite. Pareil pour mèches, silex et percussion ; de toutes façons la mèche se raye peu...Gé Tibla a écrit:... Par contre aujourd'hui, si je comprend bien, c'est ........ au trou ! sauf peut être pour une arquebuse à mèche, silex ou percussion ?
Jean Buraux avait autrefois signé quelques courts articles dans Cibles ; articles qui à l'époque m'avaient incité à tenter quelques bricolages dans le domaine des outils de rechargement.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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