Pistolet Bergmann-Bayard
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Pistolet Bergmann-Bayard
Bergmann-Bayard, avec Bergmann pour :
Theodor Bergmann (21 mai 1850 à Sailauf-23 mars 1931 à Gaggenau) est l’un de ces capitaines d’industrie européens qui se distinguèrent par leur génie des affaires, l’éclectisme de leurs activités (fabricant d’automobiles, de bicyclettes, de panneaux émaillés, d’appareils électriques et aussi… d’armes) et leur talent à s’adjoindre les compétences qui leur manquaient.
--
Ainsi, les nombreux brevets d’armes et de munitions déposés par sa firme doivent essentiellement à deux grands noms : Otto Brauswetter (dès 1892) puis Louis Schmeisser.
Le premier brevet du Bergmann-Schmeisser sera déposé le 10 juillet 1893.
Dans sa manufacture Einsenwerke Gaggenau dont Bergmann prend seul le contrôle en 1879, située dans le berceau de l’industrie armurière allemande, à côté d’Oberndorff et de Sühl près de la Forêt noire, sera mise au point chaque année pendant vingt ans une nouvelle version d’un pistolet automatique !
Arme qu’il fabriquera le plus souvent sauf exception (Wilkinson§Sword, Schilling), jusqu’à finir par en concéder la licence pour les derniers modèles aux Etablissements Pieper à Liège, d’où le nom Bergmann-Bayard (Bayard emblème de Pieper) pour les derniers modèles.
Notons que le contrat danois sera réalisé à Copenhague (Haerens Rustkammer- arsenal de l’armée- reprend la licence après la première guerre mondiale), le modèle 1908 connaissant son aboutissement sous le nom de 1910/21 au prix de modifications de détail pour la production et de reconditionnement des exemplaires livrés par la firme Pieper avant 1914.
Le nombre de modèles et de calibres différents produits pendant une vingtaine d’années, y compris expérimentaux pour protéger un brevet, mérite un sujet à part pour les principaux !
Avant de viser l’exportation à la fin du XIXe siècle, Bergmann se doit de supplanter le revolver auprès des généraux prussiens extrêmement réticents à toute nouveauté. Pour que son pistolet automatique à culasse non calée puisse afficher une supériorité évidente, il s’emploie à mettre au point à partir de 1893 une culasse à ouverture retardée afin de pouvoir utiliser une cartouche assez puissante pour un usage militaire, version aboutie avec le modèle semi-automatique 1897. Cependant, la complexité et la fragilité du système rebuteront la commission militaire prussienne.
Bergmann vise le marché civil et militaire en des temps où la concurrence est rude, et de fait, souvent éprouvées par les armées (dont l’armée suisse en 1893 et 1898, l’armée française en 1899 et 1905..), mais en concurrence avec deux armes mythiques, le luger et le colt, seules les variantes les plus abouties de sa production parviendront à devenir réglementaires pour le Danemark et, dès 1905, pour l’Espagne avec le modèle Bergmann-Mars. L’armée grecque aurait reçu quelques exemplaires en dotation…
A ce stade de développement ultime, le modèle 1910/21 est considéré comme aussi fiable que puissant avec sa redoutable cartouche de 9mm Bergmann-Bayard, appelée plus tard Largo. Mais le marché militaire est déjà conquis depuis longtemps par le parabellum, et aussi par le Mauser 1896 et les pistolets à système Browning.
Malgré l’échec du Bergmann Baby comme pistolet de poche, le marché civil sera beaucoup plus lucratif, les Bergmann figurent en bonne place dans les catalogues des grandes maisons de vente par correspondance (Alfa en Allemagne, Manufacture d’armes et de cycles de Saint-Etiene).
Par la suite, la firme Bergmann restera active dans la production de pistolets-mitrailleurs et mitrailleuses, mais après la retraite de T.Bergmann en 1910, il n’y aura plus de filiation avec les modèles de pistolets produits après 1921.
-
Aujourd’hui, l’usine de Gaggenau fabrique des cuisines équipées…
Ce texte synthétise différents articles parus notamment dans la Gazette des armes (N°135,137,162,250,251,258, 283,284). Crédit également à Ed Buffaloe. L’illustration provient et proviendra de diverses collections privées et de sites trouvés sur la toile.
Theodor Bergmann (21 mai 1850 à Sailauf-23 mars 1931 à Gaggenau) est l’un de ces capitaines d’industrie européens qui se distinguèrent par leur génie des affaires, l’éclectisme de leurs activités (fabricant d’automobiles, de bicyclettes, de panneaux émaillés, d’appareils électriques et aussi… d’armes) et leur talent à s’adjoindre les compétences qui leur manquaient.
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Ainsi, les nombreux brevets d’armes et de munitions déposés par sa firme doivent essentiellement à deux grands noms : Otto Brauswetter (dès 1892) puis Louis Schmeisser.
Le premier brevet du Bergmann-Schmeisser sera déposé le 10 juillet 1893.
Dans sa manufacture Einsenwerke Gaggenau dont Bergmann prend seul le contrôle en 1879, située dans le berceau de l’industrie armurière allemande, à côté d’Oberndorff et de Sühl près de la Forêt noire, sera mise au point chaque année pendant vingt ans une nouvelle version d’un pistolet automatique !
Arme qu’il fabriquera le plus souvent sauf exception (Wilkinson§Sword, Schilling), jusqu’à finir par en concéder la licence pour les derniers modèles aux Etablissements Pieper à Liège, d’où le nom Bergmann-Bayard (Bayard emblème de Pieper) pour les derniers modèles.
Notons que le contrat danois sera réalisé à Copenhague (Haerens Rustkammer- arsenal de l’armée- reprend la licence après la première guerre mondiale), le modèle 1908 connaissant son aboutissement sous le nom de 1910/21 au prix de modifications de détail pour la production et de reconditionnement des exemplaires livrés par la firme Pieper avant 1914.
Le nombre de modèles et de calibres différents produits pendant une vingtaine d’années, y compris expérimentaux pour protéger un brevet, mérite un sujet à part pour les principaux !
Avant de viser l’exportation à la fin du XIXe siècle, Bergmann se doit de supplanter le revolver auprès des généraux prussiens extrêmement réticents à toute nouveauté. Pour que son pistolet automatique à culasse non calée puisse afficher une supériorité évidente, il s’emploie à mettre au point à partir de 1893 une culasse à ouverture retardée afin de pouvoir utiliser une cartouche assez puissante pour un usage militaire, version aboutie avec le modèle semi-automatique 1897. Cependant, la complexité et la fragilité du système rebuteront la commission militaire prussienne.
Bergmann vise le marché civil et militaire en des temps où la concurrence est rude, et de fait, souvent éprouvées par les armées (dont l’armée suisse en 1893 et 1898, l’armée française en 1899 et 1905..), mais en concurrence avec deux armes mythiques, le luger et le colt, seules les variantes les plus abouties de sa production parviendront à devenir réglementaires pour le Danemark et, dès 1905, pour l’Espagne avec le modèle Bergmann-Mars. L’armée grecque aurait reçu quelques exemplaires en dotation…
A ce stade de développement ultime, le modèle 1910/21 est considéré comme aussi fiable que puissant avec sa redoutable cartouche de 9mm Bergmann-Bayard, appelée plus tard Largo. Mais le marché militaire est déjà conquis depuis longtemps par le parabellum, et aussi par le Mauser 1896 et les pistolets à système Browning.
Malgré l’échec du Bergmann Baby comme pistolet de poche, le marché civil sera beaucoup plus lucratif, les Bergmann figurent en bonne place dans les catalogues des grandes maisons de vente par correspondance (Alfa en Allemagne, Manufacture d’armes et de cycles de Saint-Etiene).
Par la suite, la firme Bergmann restera active dans la production de pistolets-mitrailleurs et mitrailleuses, mais après la retraite de T.Bergmann en 1910, il n’y aura plus de filiation avec les modèles de pistolets produits après 1921.
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Aujourd’hui, l’usine de Gaggenau fabrique des cuisines équipées…
Ce texte synthétise différents articles parus notamment dans la Gazette des armes (N°135,137,162,250,251,258, 283,284). Crédit également à Ed Buffaloe. L’illustration provient et proviendra de diverses collections privées et de sites trouvés sur la toile.
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Re: Pistolet Bergmann-Bayard
Le pistolet Bergmann-Bayard : Evolution des modèles : la première génération
Rappel :Theodor Bergmann (21 mai 1850 à Sailauf - 23 mars 1931 à Gaggenau) dirige d’abord la firme « Eisenwerke Gaggenau » avec un associé jusqu’en 1893. Parmi des fabrications très diversifiées, de la bicyclette jusqu’à l’équipement de chemin de fer, on peut relever la production de pistolets à air comprimé.
Toutefois, la rencontre de Bergmann, d’un horloger hongrois, Otto Brauswetter, qui sera le concepteur , et de l’ingénieur Louis Schmeisser, qui sera la cheville ouvrière de la réalisation technique, permettra de développer le brevet déposé le 6 avril 1892 par Brauswetter, fondé sur le principe d’une lame-chargeur introduite dans un magasin placé devant le pontet après ouverture d’une portière latérale. L’arme ne sera pas produite, mais le principe sera repris pour les modèles de première génération :
Afin de favoriser le développement de cette production, Bergmann, après le départ de son associé, rebaptise sa firme « Bergmann’s industriewerke GmbH» tout en continuant néanmoins de développer d’autres brevets que les armes.
Pendant des décennies, il proposa un nouveau modèle chaque année, avec des variantes de poche, de défense et militaires, modèles qui parfois ne remplacent pas le précédent, le même modèle pouvant aussi connaître des calibres différents :
Paul Régnier (GDA n°135 et 137) et Luc Guillou (GDA n°250,251,283 et 284) retiennent comme modèles de première génération les Bergmann de 1893 à 1899 (dont le 1897 connu aussi comme Bergmann Pieper), à savoir les modèles 1893 n°1, 1894 n°1,2 et 3, 1895 n°1, 1896 n°1,2 et 3Na, 1897 n°5, 189/98 n°6 et 1898 n°6. Ces distinctions ont été parfois établies par les collectionneurs par souci de simplicité.
Un certain nombre de prototypes et modèles de transition reste encore indéterminé à ce jour.
Le premier brevet vise à conquérir à terme le marché militaire et pour ce faire conférer au pistolet automatique des performances supérieures aux revolvers réglementaires.
Le principe novateur de la culasse calée avec long recul, mécanisme de verrouillage de la détente et du chien, lames chargeurs ou clips, apparait dans le brevet de 1892. Le concept du verrouillage de la culasse par un dispositif placé latéralement dans le cylindre de culasse est attribué à Bergmann, celui du chargeur et du verrouillage à Brauswetter. L’arme ne sera pas produite en série, sa finalité étant simplement de déposer le brevet.
La production en série débute avec le modèle 1893 n°1, développé surtout comme le 1894 n°1, sous le nom de Bergmann-Schmeisser :
Caractérisé par sa culasse à ouverture retardée, (brevet du 10 juillet 1893), en grande partie en bronze et fabriqué à la main, introuvable de nos jours, il fut présenté à l’armée suisse à la même époque, peut-être dans le calibre suisse réglementaire « 7,5mm Revolverpatrone » . Les essais furent peu concluants, une baguette de nettoyage fixée du côté gauche de l’arme aurait même servi à extraire les cartouches bloquées.
Les essais conduits en Suisse amènent Bergmann à améliorer l’arme en supprimant la double action de la culasse (fermeture et retard) au profit de la simple action (fermeture) modifications présentées dans les brevets anglais (1893) et américain (1895).
Les modèles 1894 (brevet du 5 juillet 1894), les premiers à connaître un succès commercial civil, sont caractérisés par une rampe inclinée, le placement du ressort récupérateur à l’intérieur de la culasse mobile, l’absence de crochet d’extraction ou extracteur, néanmoins l’expulsion de l’étui par la cartouche suivante entraîne parfois des blocages de la culasse.
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Le modèle 1896 est semblable au 1894, parfois livré en coffret avec un canon long de rechange. Un brevet additif déposé en 1897 modifie l’extracteur et l’éjecteur pour permettre de remplacer les cartouches sans gorge techniquement dépassées. La portière latérale est percée pour vérifier l’alimentation. Plusieurs modèles de transition en différents calibres font l’objet de séries confidentielles. Par ailleurs, le canon est amovible, des versions de différentes longueurs sont donc interchangeables. La fabrication des derniers 1896 sera sous-traitée à la Schilling Company à Sûhl compte tenu de la place que l’industrie automobile commence à tenir dans l’usine de Gaggenau.
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Le modèle 1897 vise enfin expressément le marché militaire avec un calibre puissant qui nécessite une culasse calée. Présenté en Suisse sous un brevet allemand (brevet du 10 mars 1897), ce modèle inaugure le chargeur vertical amovible placé devant le pontet de la détente. Les derniers modèles essayés par l’armée suisse devront être munis d’un extracteur pour pallier les accidents de tir trop fréquents. Il sera parfois désigné également, entre autres, comme « the 1897 military ». L’US Army ne donnera pas de suite à des essais réalisés en 1901.
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Le modèle 1898 N°6 reprend néanmoins le système dépassé de lame-chargeur et sera sans surprise refusé par les militaires. Peut-être fut il conçu pour recevoir ultérieurement la cartouche 8mm « Simplex » ? Pendant que le 1897 continue d’être produit commercialement, Bergmann continuera d’expérimenter des prototypes en 1898 et 1899.n°1.1894 N°1 2 3.1895 N°1-1896 N°1 2 3Na-1897 N°5-1897/98 N°6-1898 N°6.
(sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
Rappel :Theodor Bergmann (21 mai 1850 à Sailauf - 23 mars 1931 à Gaggenau) dirige d’abord la firme « Eisenwerke Gaggenau » avec un associé jusqu’en 1893. Parmi des fabrications très diversifiées, de la bicyclette jusqu’à l’équipement de chemin de fer, on peut relever la production de pistolets à air comprimé.
Toutefois, la rencontre de Bergmann, d’un horloger hongrois, Otto Brauswetter, qui sera le concepteur , et de l’ingénieur Louis Schmeisser, qui sera la cheville ouvrière de la réalisation technique, permettra de développer le brevet déposé le 6 avril 1892 par Brauswetter, fondé sur le principe d’une lame-chargeur introduite dans un magasin placé devant le pontet après ouverture d’une portière latérale. L’arme ne sera pas produite, mais le principe sera repris pour les modèles de première génération :
Afin de favoriser le développement de cette production, Bergmann, après le départ de son associé, rebaptise sa firme « Bergmann’s industriewerke GmbH» tout en continuant néanmoins de développer d’autres brevets que les armes.
Pendant des décennies, il proposa un nouveau modèle chaque année, avec des variantes de poche, de défense et militaires, modèles qui parfois ne remplacent pas le précédent, le même modèle pouvant aussi connaître des calibres différents :
Paul Régnier (GDA n°135 et 137) et Luc Guillou (GDA n°250,251,283 et 284) retiennent comme modèles de première génération les Bergmann de 1893 à 1899 (dont le 1897 connu aussi comme Bergmann Pieper), à savoir les modèles 1893 n°1, 1894 n°1,2 et 3, 1895 n°1, 1896 n°1,2 et 3Na, 1897 n°5, 189/98 n°6 et 1898 n°6. Ces distinctions ont été parfois établies par les collectionneurs par souci de simplicité.
Un certain nombre de prototypes et modèles de transition reste encore indéterminé à ce jour.
Le premier brevet vise à conquérir à terme le marché militaire et pour ce faire conférer au pistolet automatique des performances supérieures aux revolvers réglementaires.
Le principe novateur de la culasse calée avec long recul, mécanisme de verrouillage de la détente et du chien, lames chargeurs ou clips, apparait dans le brevet de 1892. Le concept du verrouillage de la culasse par un dispositif placé latéralement dans le cylindre de culasse est attribué à Bergmann, celui du chargeur et du verrouillage à Brauswetter. L’arme ne sera pas produite en série, sa finalité étant simplement de déposer le brevet.
La production en série débute avec le modèle 1893 n°1, développé surtout comme le 1894 n°1, sous le nom de Bergmann-Schmeisser :
Caractérisé par sa culasse à ouverture retardée, (brevet du 10 juillet 1893), en grande partie en bronze et fabriqué à la main, introuvable de nos jours, il fut présenté à l’armée suisse à la même époque, peut-être dans le calibre suisse réglementaire « 7,5mm Revolverpatrone » . Les essais furent peu concluants, une baguette de nettoyage fixée du côté gauche de l’arme aurait même servi à extraire les cartouches bloquées.
Les essais conduits en Suisse amènent Bergmann à améliorer l’arme en supprimant la double action de la culasse (fermeture et retard) au profit de la simple action (fermeture) modifications présentées dans les brevets anglais (1893) et américain (1895).
Les modèles 1894 (brevet du 5 juillet 1894), les premiers à connaître un succès commercial civil, sont caractérisés par une rampe inclinée, le placement du ressort récupérateur à l’intérieur de la culasse mobile, l’absence de crochet d’extraction ou extracteur, néanmoins l’expulsion de l’étui par la cartouche suivante entraîne parfois des blocages de la culasse.
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Le modèle 1896 est semblable au 1894, parfois livré en coffret avec un canon long de rechange. Un brevet additif déposé en 1897 modifie l’extracteur et l’éjecteur pour permettre de remplacer les cartouches sans gorge techniquement dépassées. La portière latérale est percée pour vérifier l’alimentation. Plusieurs modèles de transition en différents calibres font l’objet de séries confidentielles. Par ailleurs, le canon est amovible, des versions de différentes longueurs sont donc interchangeables. La fabrication des derniers 1896 sera sous-traitée à la Schilling Company à Sûhl compte tenu de la place que l’industrie automobile commence à tenir dans l’usine de Gaggenau.
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Le modèle 1897 vise enfin expressément le marché militaire avec un calibre puissant qui nécessite une culasse calée. Présenté en Suisse sous un brevet allemand (brevet du 10 mars 1897), ce modèle inaugure le chargeur vertical amovible placé devant le pontet de la détente. Les derniers modèles essayés par l’armée suisse devront être munis d’un extracteur pour pallier les accidents de tir trop fréquents. Il sera parfois désigné également, entre autres, comme « the 1897 military ». L’US Army ne donnera pas de suite à des essais réalisés en 1901.
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Le modèle 1898 N°6 reprend néanmoins le système dépassé de lame-chargeur et sera sans surprise refusé par les militaires. Peut-être fut il conçu pour recevoir ultérieurement la cartouche 8mm « Simplex » ? Pendant que le 1897 continue d’être produit commercialement, Bergmann continuera d’expérimenter des prototypes en 1898 et 1899.n°1.1894 N°1 2 3.1895 N°1-1896 N°1 2 3Na-1897 N°5-1897/98 N°6-1898 N°6.
(sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
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Re: Pistolet Bergmann-Bayard
Le pistolet Bergmann-Bayard : Evolution des modèles : la deuxième génération
Rappel : Pendant que le modèle 1897 continue d’être produit commercialement, Bergmann continuera d’expérimenter des prototypes en 1898 et 1899.n°1.1894 N°1 2 3.1895 N°1-1896 N°1 2 3Na-1897 N°5-1897/98 N°6-1898 N°6.
De fait, le brevet déposé en 1901 marquera l’apparition d’une véritable nouvelle génération avec le Bergmann Simplex 1902-1903, même si celui-ci peut être considéré comme une version simplifiée et modifiée du Mars qui est déjà en gestation. Arme compacte, légère et fiable de 18 cm de long, elle se caractérise par un chargeur amovible d’une capacité de + ou - 8 coups, en avance sur le principe de la lame chargeur du C96.
Ce modèle sera construit en petit nombre sous le nom de Simplex, à Sühl jusqu’à cession de la licence en 1904 à une firme belge, avec quelques modifications. Sa fabrication sera majoritairement réalisée jusqu’en 1914 pour le marché civil (commercialisation en Angleterre par Wilkinson§Sword). De légères variantes différencieront des petites productions expérimentales.
En 1903, le modèle Mars applique au modèle N°5 le principe d’un verrou de culasse à déplacement vertical pour bloquer la culasse et autoriser l’emploi d’une cartouche plus puissante, principe inclus dans le brevet d’une mitrailleuse déposé en 1901. Doté d’une crosse-étui en cuir, il est chambré en 9mm pour une cartouche appelée à être connue à terme comme la 9mm Bergmann-Bayard.
Si une version en 11mm sera refusée lors des essais militaires anglais de 1901-1903, en 1906 par l’armée américaine pour incompatibilité avec ce calibre, si l’expérimentation au camp de Satory en 1904-1905 conclut à un manque de fiabilité en dépit d’une nette supériorité sur le revolver modèle 1892, ce sera néanmoins le premier pistolet Bergmann réglementaire (Espagne-1905). Hélas, la Schilling à Sühl, devenue Heinrich Krieghoff, pressentie dès 1904 pour le marché espagnol, fait défaut. Dans l’impossibilité d’honorer la commande dans les ateliers de Gaggenau, Bergmann s’adresse aux Anciens Etablissements Pieper (AEP) à Herstall, qui acceptent sous réserve de pouvoir commercialiser également une version civile afin de rentabiliser l’achat des machines-outils.
Les modifications apportées par cette firme au modèle 1905 du petit contrat espagnol (ordonnance royale du 5 septembre 1905), pour 3 000 exemplaires et achevé en 1909, préfigurent le modèle « Bergmann-Bayard 1908 », lui garantissant le succès commercial longtemps escompté (Alfa pour l’Allemagne, Manufacture d’armes de Saint-Etienne pour la France), mais pour l’essentiel, la conception aura été portée par Bergmann.
Le modèle 1908 se distingue du modèle 1905 par l’apparition de plaquettes en bois et non plus en bakélite et d’une échancrure à la partie inférieure du chargeur, enfin le ressort de chien n’est plus simple et droit, mais en forme de S pour les derniers modèles. Les marquages restent inchangés. L’anneau de dragonne à lumière rectangulaire permettant l’accroche d’un étui-crosse est maintenu.
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Le modèle 1910-1921 doit ses modifications à des demandes précises de l’armée danoise en 1911, qui portent notamment sur la modification du ressort, de l’extracteur et des plaquettes de poignée, pour les rendre plus ergonomiques. Les plaquettes en bakélite seront de nouveau rapidement abandonnées.
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Ce contrat danois livré par Pieper dit « modèle 1910 » représente 7 045 exemplaires. Il est également fait mention d’une petite série civile (série 12 000 à 13 000) pouvant supporter des crosses d’épaule et connue sous le nom confidentiel de « modèle 1912 » !
Ensuite, AEP restant éprouvés par l’occupation allemande en 1914, le Danemark va confier la production du modèle définitivement appelé "1910-1921" à un arsenal de Copenhague ; la Haerens Rustkammer, qui reconditionne les derniers modèles livrés par Pieper avant de se lancer dans la fabrication jusqu’en 1925. Certains des derniers modèles « prise de guerre » seront même frappés d’un poinçon de contrôle de la Waffenamt en 1940.
(sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
Rappel : Pendant que le modèle 1897 continue d’être produit commercialement, Bergmann continuera d’expérimenter des prototypes en 1898 et 1899.n°1.1894 N°1 2 3.1895 N°1-1896 N°1 2 3Na-1897 N°5-1897/98 N°6-1898 N°6.
De fait, le brevet déposé en 1901 marquera l’apparition d’une véritable nouvelle génération avec le Bergmann Simplex 1902-1903, même si celui-ci peut être considéré comme une version simplifiée et modifiée du Mars qui est déjà en gestation. Arme compacte, légère et fiable de 18 cm de long, elle se caractérise par un chargeur amovible d’une capacité de + ou - 8 coups, en avance sur le principe de la lame chargeur du C96.
Ce modèle sera construit en petit nombre sous le nom de Simplex, à Sühl jusqu’à cession de la licence en 1904 à une firme belge, avec quelques modifications. Sa fabrication sera majoritairement réalisée jusqu’en 1914 pour le marché civil (commercialisation en Angleterre par Wilkinson§Sword). De légères variantes différencieront des petites productions expérimentales.
En 1903, le modèle Mars applique au modèle N°5 le principe d’un verrou de culasse à déplacement vertical pour bloquer la culasse et autoriser l’emploi d’une cartouche plus puissante, principe inclus dans le brevet d’une mitrailleuse déposé en 1901. Doté d’une crosse-étui en cuir, il est chambré en 9mm pour une cartouche appelée à être connue à terme comme la 9mm Bergmann-Bayard.
Si une version en 11mm sera refusée lors des essais militaires anglais de 1901-1903, en 1906 par l’armée américaine pour incompatibilité avec ce calibre, si l’expérimentation au camp de Satory en 1904-1905 conclut à un manque de fiabilité en dépit d’une nette supériorité sur le revolver modèle 1892, ce sera néanmoins le premier pistolet Bergmann réglementaire (Espagne-1905). Hélas, la Schilling à Sühl, devenue Heinrich Krieghoff, pressentie dès 1904 pour le marché espagnol, fait défaut. Dans l’impossibilité d’honorer la commande dans les ateliers de Gaggenau, Bergmann s’adresse aux Anciens Etablissements Pieper (AEP) à Herstall, qui acceptent sous réserve de pouvoir commercialiser également une version civile afin de rentabiliser l’achat des machines-outils.
Les modifications apportées par cette firme au modèle 1905 du petit contrat espagnol (ordonnance royale du 5 septembre 1905), pour 3 000 exemplaires et achevé en 1909, préfigurent le modèle « Bergmann-Bayard 1908 », lui garantissant le succès commercial longtemps escompté (Alfa pour l’Allemagne, Manufacture d’armes de Saint-Etienne pour la France), mais pour l’essentiel, la conception aura été portée par Bergmann.
Le modèle 1908 se distingue du modèle 1905 par l’apparition de plaquettes en bois et non plus en bakélite et d’une échancrure à la partie inférieure du chargeur, enfin le ressort de chien n’est plus simple et droit, mais en forme de S pour les derniers modèles. Les marquages restent inchangés. L’anneau de dragonne à lumière rectangulaire permettant l’accroche d’un étui-crosse est maintenu.
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Le modèle 1910-1921 doit ses modifications à des demandes précises de l’armée danoise en 1911, qui portent notamment sur la modification du ressort, de l’extracteur et des plaquettes de poignée, pour les rendre plus ergonomiques. Les plaquettes en bakélite seront de nouveau rapidement abandonnées.
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Ce contrat danois livré par Pieper dit « modèle 1910 » représente 7 045 exemplaires. Il est également fait mention d’une petite série civile (série 12 000 à 13 000) pouvant supporter des crosses d’épaule et connue sous le nom confidentiel de « modèle 1912 » !
Ensuite, AEP restant éprouvés par l’occupation allemande en 1914, le Danemark va confier la production du modèle définitivement appelé "1910-1921" à un arsenal de Copenhague ; la Haerens Rustkammer, qui reconditionne les derniers modèles livrés par Pieper avant de se lancer dans la fabrication jusqu’en 1925. Certains des derniers modèles « prise de guerre » seront même frappés d’un poinçon de contrôle de la Waffenamt en 1940.
(sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
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Re: Pistolet Bergmann-Bayard
Le pistolet Bergmann-Bayard : Equipements et accessoires (2 photos déjà postées ici par Vivelacolo que je remercie)
Rappel : La production des pistolets Bergmann-Bayard débute en 1893 et prend fin en 1925 avec le dernier modèle fabriqué au Danemark.
La diversification des ateliers Bergmann permettait le traitement des cuirs et du bois, ce qui facilitera la production d’éléments annexes aux pistolets :
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Sur les modèles 1896, notons que ceux destinés au tir sportif sont vendus avec un coffret et un canon de rechange.
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Le modèle 1897 sera muni, outre l’étui-crosse de cuir à armature métallique, d’une crosse amovible en bois plein
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Le Mars, qui sera assez peu commercialisé, est vendu avec une crosse étui en cuir qui compense la puissance de la cartouche.
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Sur le modèle 1908, l’étui crosse adaptable se fixe sur l’anneau de dragonne.
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Images suivantes :
Used with permission of Anthony Vanderlinden - Wet Dog Publications - www.fn-browning.com - from the book "Holsters and Shoulder-Stocks of the World".
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Sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
Rappel : La production des pistolets Bergmann-Bayard débute en 1893 et prend fin en 1925 avec le dernier modèle fabriqué au Danemark.
La diversification des ateliers Bergmann permettait le traitement des cuirs et du bois, ce qui facilitera la production d’éléments annexes aux pistolets :
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Sur les modèles 1896, notons que ceux destinés au tir sportif sont vendus avec un coffret et un canon de rechange.
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Le modèle 1897 sera muni, outre l’étui-crosse de cuir à armature métallique, d’une crosse amovible en bois plein
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Le Mars, qui sera assez peu commercialisé, est vendu avec une crosse étui en cuir qui compense la puissance de la cartouche.
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Sur le modèle 1908, l’étui crosse adaptable se fixe sur l’anneau de dragonne.
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Images suivantes :
Used with permission of Anthony Vanderlinden - Wet Dog Publications - www.fn-browning.com - from the book "Holsters and Shoulder-Stocks of the World".
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Sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
HELIX- Administrateur
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Re: Pistolet Bergmann-Bayard
RAPPEL / Le premier brevet d’un pistolet automatique avec le principe novateur de la culasse calée avec long recul, mécanisme de verrouillage de la détente et du chien, principe d’une lame-chargeur introduite dans un magasin placé devant le pontet après ouverture d’une portière latérale, apparait dans le brevet déposé le 6 avril 1892 par Otto Brauswetter.
L’arme ne sera pas produite, mais le principe sera repris pour les modèles de première génération qui visent à conquérir à terme le marché militaire et pour ce faire conférer au pistolet automatique des performances supérieures aux revolvers réglementaires.
Le concept du verrouillage de la culasse par un dispositif placé latéralement dans le cylindre de culasse est attribué à Bergmann, celui du chargeur et du verrouillage à Brauswetter. L’arme ne sera pas produite en série, sa finalité étant simplement de déposer le brevet.
Les essais conduits en Suisse amènent Bergmann à améliorer l’arme en supprimant la double action de la culasse (fermeture et retard) au profit de la simple action (fermeture)
Les modèles 1894 (brevet du 5 juillet 1894), les premiers à connaître un succès commercial civil, sont caractérisés par une rampe inclinée, le placement du ressort récupérateur à l’intérieur de la culasse mobile, l’absence de crochet d’extraction ou extracteur, néanmoins l’expulsion de l’étui par la cartouche suivante entraîne parfois des blocages de la culasse.
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Un brevet additif déposé en 1897 modifie l’extracteur et l’éjecteur pour permettre de remplacer les cartouches sans gorge techniquement dépassées. La portière latérale est percée pour vérifier l’alimentation.
Le modèle 1897 vise enfin expressément le marché militaire avec un calibre puissant qui nécessite une culasse calée. Présenté en Suisse sous un brevet allemand (brevet du 10 mars 1897), ce modèle inaugure le chargeur vertical amovible placé devant le pontet de la détente.
De fait, le brevet déposé en 1901 marquera l’apparition d’une véritable nouvelle génération avec le Bergmann Simplex 1902-1903, même si celui-ci peut être considéré comme une version simplifiée et modifiée du Mars qui est déjà en gestation.
En 1903, le modèle Mars applique au modèle N°5 le principe d’un verrou de culasse à déplacement vertical pour bloquer la culasse et autoriser l’emploi d’une cartouche plus puissante, principe inclus dans le brevet d’une mitrailleuse déposé en 1901.
Le modèle 1908 se distingue du modèle 1905 par l’apparition de plaquettes en bois et non plus en bakélite et d’une échancrure à la partie inférieure du chargeur, enfin le ressort de chien n’est plus simple et droit, mais en forme de S pour les derniers modèles.
Le modèle 1910-1921 doit ses modifications à des demandes précises de l’armée danoise en 1911, qui portent notamment sur la modification du ressort, de l’extracteur et des plaquettes de poignée, pour les rendre plus ergonomiques.
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Les éclatés :
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Les marquages :
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Sources Gazette des Armes, Ed Buffaloe, Wikipedia, divers collectionneurs, sites d’enchères et autres recherches et photos personnelles). Notons que certaines contradictions mineures apparaissent dans les différents documents consultés.
L’arme ne sera pas produite, mais le principe sera repris pour les modèles de première génération qui visent à conquérir à terme le marché militaire et pour ce faire conférer au pistolet automatique des performances supérieures aux revolvers réglementaires.
Le concept du verrouillage de la culasse par un dispositif placé latéralement dans le cylindre de culasse est attribué à Bergmann, celui du chargeur et du verrouillage à Brauswetter. L’arme ne sera pas produite en série, sa finalité étant simplement de déposer le brevet.
Les essais conduits en Suisse amènent Bergmann à améliorer l’arme en supprimant la double action de la culasse (fermeture et retard) au profit de la simple action (fermeture)
Les modèles 1894 (brevet du 5 juillet 1894), les premiers à connaître un succès commercial civil, sont caractérisés par une rampe inclinée, le placement du ressort récupérateur à l’intérieur de la culasse mobile, l’absence de crochet d’extraction ou extracteur, néanmoins l’expulsion de l’étui par la cartouche suivante entraîne parfois des blocages de la culasse.
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Un brevet additif déposé en 1897 modifie l’extracteur et l’éjecteur pour permettre de remplacer les cartouches sans gorge techniquement dépassées. La portière latérale est percée pour vérifier l’alimentation.
Le modèle 1897 vise enfin expressément le marché militaire avec un calibre puissant qui nécessite une culasse calée. Présenté en Suisse sous un brevet allemand (brevet du 10 mars 1897), ce modèle inaugure le chargeur vertical amovible placé devant le pontet de la détente.
De fait, le brevet déposé en 1901 marquera l’apparition d’une véritable nouvelle génération avec le Bergmann Simplex 1902-1903, même si celui-ci peut être considéré comme une version simplifiée et modifiée du Mars qui est déjà en gestation.
En 1903, le modèle Mars applique au modèle N°5 le principe d’un verrou de culasse à déplacement vertical pour bloquer la culasse et autoriser l’emploi d’une cartouche plus puissante, principe inclus dans le brevet d’une mitrailleuse déposé en 1901.
Le modèle 1908 se distingue du modèle 1905 par l’apparition de plaquettes en bois et non plus en bakélite et d’une échancrure à la partie inférieure du chargeur, enfin le ressort de chien n’est plus simple et droit, mais en forme de S pour les derniers modèles.
Le modèle 1910-1921 doit ses modifications à des demandes précises de l’armée danoise en 1911, qui portent notamment sur la modification du ressort, de l’extracteur et des plaquettes de poignée, pour les rendre plus ergonomiques.
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Les éclatés :
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Les marquages :
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Re: Pistolet Bergmann-Bayard
Sans avoir atteint la notoriété du mythique C96 (base du pistolet d’Han Solo dans Starwars…), le Bergmann-Bayard a néanmoins été source de diverses inspirations.
- Répliques
- et jouets, par exemple ce curieux concours asiatique :
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- Cinéma
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- Images virtuelles et legos
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- Pinceaux, crayons et publicité
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- Artistes, graveurs et armuriers.
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