Le beau G.41(M) maj

lolo577 a écrit:Très intéressant et remarquablement complet.

Une sacrée usine à gaz le flingue ! Quelle complexité ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !

On comprend facilement pourquoi le G41 (M) n'a pas eu un franc succès.

Je ne le trouve pas compliqué mais peut-être que sur certains terrains en pleine guerre ça ne devait pas être facile de passer au nettoyage. cette mécanique est assez logique finalement. Il est peut-être aussi mal tombé (mauvaise période) de fabrication.

carbone14 a écrit:Je ne le trouve pas compliqué mais peut-être que sur certains terrains en pleine guerre ça ne devait pas être facile de passer au nettoyage. cette mécanique est assez logique finalement. Il est peut-être aussi mal tombé (mauvaise période) de fabrication.

Bien sûr qu'il s'agit de belle mécanique. Pourtant si l'on compare le G41 (M) à d'autres armes du même type (fusil semi-auto de gros calibre de première génération), il faut bien admettre que les armes les plus simples ont été les plus fiables et ont finalement fait leurs preuves sur le terrain. Deux exemples : le Garand et encore plus parlant (cocorico) notre série MAS 40, 44, 49 et 49-56.

En conception, il est toujours facile de faire compliqué. C'est moins évident de faire simple et de réduire le nombre de pièces.

A l'époque, ce qui se faisait de plus fiable : SVT-38-40. Mécanique des plus simple malgré une longueur totale assez grande.

J'ai eu l'occasion et tirer avec le SVT ainsi que le démonter : Que du bonheur en effet.....
Mais on s'éloigne de l'objet de ce magnifique sujet.....

Pocomas a écrit:

Grizzly a écrit:Merci pour le partage de ce superbe dossier qui mérite à mon humble avis sa place dans le TCARpedia.
Cdlt

Le problème du G.41 (M) c'est le positionnement du magasin qui se situe pile là ou la main faible se place.

Le levier d'armement qui déverrouille la culasse rotative, pourquoi pas. Après tout l'immense capot éviter toute merde de pénétrer dans la complexe mécanique. Cependant si de la saleté est déposée sur le ressort du levier d'armement, celle-ci est directement injectée dans le coeur même de l'action.

D'autre part, le système de récupération des gaz à la bouche (gas trap) a très rapidement montré ses limites sur le terrain (cf Garand & G.41W). Le système russe d'emprunt de gaz est de loin ce qui se faisait de plus fiable à l'époque en FSA. Car si le cône récupérateur est relativement efficace en reprise de gaz à la bouche, il l'est tout autant pour retenir tout corps étranger s'étant dissimulé dedans.