Maubeuge
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Armes règlementaires à poudre noire :: Armes à poudre noire à silex
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autre controleur
Benoit Versadet : reviseur à Maubeuge en 1794 ; confirmé en l'AN XIV puis controleur de 1813 à 1815
vu sur un mousqueton de hussard 1786 (fabrication imperiale)
vu sur un mousqueton de hussard 1786 (fabrication imperiale)
cresus250- Membre
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Re: Maubeuge
Petit Quizz pour réviser nos classiques
Année (et date) à laquelle Maubeuge devient Manufacture Royale ?
Année (et date) Lettres patentes annonçant la fermeture de Maubeuge ?
Fermeture effective de Maubeuge ?
Où migrent les entrepreneurs de Maubeuge ?
Année (et date) à laquelle Maubeuge devient Manufacture Royale ?
Année (et date) Lettres patentes annonçant la fermeture de Maubeuge ?
Fermeture effective de Maubeuge ?
Où migrent les entrepreneurs de Maubeuge ?
Tico- Pilier du forum
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Date d'inscription : 13/12/2016
Maubeuge
Et bien la rubrique s'étoffe pour notre plus grand plaisir!
Bon au hasard Maubeuge aurait fermé en 1837...
Sinon il y en aurait assez pour faire une plaquette ou un mini livre , hélas toutes les connaissances sont bien sur accès sur St Etienne et Versailles...
Donc retenons un des maillons faibles Maubeuge, aussi peut être plus pour longtemps , car avec tout ce qui sort chaque année...
On en apprends parfois bien plus sur le forum que dans les revues et les livres , mais hélas tout ça est éparpillé!
Bon au hasard Maubeuge aurait fermé en 1837...
Sinon il y en aurait assez pour faire une plaquette ou un mini livre , hélas toutes les connaissances sont bien sur accès sur St Etienne et Versailles...
Donc retenons un des maillons faibles Maubeuge, aussi peut être plus pour longtemps , car avec tout ce qui sort chaque année...
On en apprends parfois bien plus sur le forum que dans les revues et les livres , mais hélas tout ça est éparpillé!
Loigny 28- Membre expert
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Localisation : Trop loin
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Re: Maubeuge
Loigny 28 a écrit:Et bien la rubrique s'étoffe pour notre plus grand plaisir!
Bon au hasard Maubeuge aurait fermé en 1837...
Sinon il y en aurait assez pour faire une plaquette ou un mini livre , hélas toutes les connaissances sont bien sur accès sur St Etienne et Versailles...
Donc retenons un des maillons faibles Maubeuge, aussi peut être plus pour longtemps , car avec tout ce qui sort chaque année...
On en apprends parfois bien plus sur le forum que dans les revues et les livres , mais hélas tout ça est éparpillé!
Les documents édités sur St Etienne, Versailles et Châtellerault sont plus fournis.
En retrait, il y a Tulle
Les connaissances doivent être axées (cependant elles seront difficiles car les archives n'existent plus) certes sur Maubeuge mais pour Charleville également car c'est quasiment équivalent.
Et une dernière, pour laquelle de nombreuses inconnues subsistent encore est la Manufacture de Mutzig.
Tico- Pilier du forum
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Maubeuge
Bonsoir Tico,
Oui, le mot est lâché MUTZIG , à ce sujet , il y aurait plus de doc en Allemagne qu'en France sur cette manufacture, mais ne nous dispersons pas et restons sur Maubeuge...
Sur un fusil d'infanterie mod.1857 de MUTZIG impossible d'identifier les poinçons . :twisted:
Donc si une âme dévouée de manifeste pour ouvrir un post à ce sujet , je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de contestations
Bien à toi.
THIERRY
Oui, le mot est lâché MUTZIG , à ce sujet , il y aurait plus de doc en Allemagne qu'en France sur cette manufacture, mais ne nous dispersons pas et restons sur Maubeuge...
Sur un fusil d'infanterie mod.1857 de MUTZIG impossible d'identifier les poinçons . :twisted:
Donc si une âme dévouée de manifeste pour ouvrir un post à ce sujet , je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de contestations
Bien à toi.
THIERRY
Loigny 28- Membre expert
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Age : 62
Localisation : Trop loin
Date d'inscription : 14/08/2017
Re: Maubeuge
Sur Mutzig, j'avais commis cette compilation de renseignements épars dans divers ouvrages, complétée des habituels almanachs impériaux donnant la liste des inspecteurs ou directeurs des différentes manufactures :
https://www.tircollection.com/t12891-mutzig
C'est encore plus léger que sur Maubeuge. Ce que je regrette, d'autant que j'ai un 1777 an IX, semble-t-il de Mutzig :
https://www.tircollection.com/t7084-maubeuge-ou-mutzig
J'imagine que quand Conservateur aura sorti son bouquin sur les Chassepot, on en saura un peu plus.
En attendant, si vous voulez aussi compléter le sujet sur Mutzig, à vot' bon cœur M'sieurs-Dames.
https://www.tircollection.com/t12891-mutzig
C'est encore plus léger que sur Maubeuge. Ce que je regrette, d'autant que j'ai un 1777 an IX, semble-t-il de Mutzig :
https://www.tircollection.com/t7084-maubeuge-ou-mutzig
J'imagine que quand Conservateur aura sorti son bouquin sur les Chassepot, on en saura un peu plus.
En attendant, si vous voulez aussi compléter le sujet sur Mutzig, à vot' bon cœur M'sieurs-Dames.
Invité- Invité
Re: Maubeuge
La fermeture de la manufacture est décidée une première fois en 1834, mais reportée et de nouveau décidée le 28 mai 1836 à la chambre des députés, elle sera encore reculée de 6 mois. La production semble bien s'être arrêtée fin 1836 mais des personnels seront maintenus en place jusqu'à mi-1837.
Après la suppression de la manufacture de Maubeuge composée de deux usines (une à Rousies, l'autre à Ferrière-La-Grande, les usines sont vendues, l'une à un industriel de Ferrière M.Dumont, l'autre à la quincaillerie de Maubeuge « Dandoy, Maillard, Lebeau, Lucq et cie » qui y fabriquait des baguettes de fusils, des broches pour les filatures, des clés anglaises, des essieux ... En 1868, cette usine devient la Fabrique Vautier et cie, elle sera complètement détruite le 6 Septembre 1914 par l'artillerie allemande.
Il convient d'amender et de compléter cette liste suivant vos informations
1- ENTREPRENEURS DE LA MANUFACTURE
- Darets ( Daretz) Robert : fonde la manufacture le 15 février 1701. Meurt le 16 septembre 1757
- Darets Jean Albert Boniface: prends la suite de son père, il fut tué par une explosion au banc d'essais avec l'inspecteur de la manufacture en 1781
- "les héritiers de Darets",
- Félix de la Motte Eugène, rachète la manufacture le 30 Nivose an IV, mort en 1823,
- Félix de la Motte Auguste, fils du précédent, né en 1785 & son frère Constant né en 1789 "les héritiers Félix" jusqu'à la fermeture
2- INSPECTEURS
C'est par un ordre du duc du Maine, Grand Maître de l'Artillerie, en date du 1er novembre 1716, que furent mis en place les premiers officiers inspecteurs des trois manufactures (Saint-Etienne, Charleville et Maubeuge)
Les dates peuvent différer suivant les sources : on aurait donc
- Doxtier de Busagny de 1716 à 1718
- De Rostaing de 1718 à 1720
- Bouchard de 1720 à 1728
- Hervy du Clos de 1728 à 1737
- De Grasin de 1737 à 1751
- De Fleury de 1751 à 1761
- Boilleau de 1761 à 1767
- De Cir -Fontaine de 1767 à 1773
- Du Rocheret de 1773 à 1778 puis directeur inspecteur jusqu'à 1781, tué dans l'explosion de 1781
- (Le) Pelletier d'Autcour Auguste de 1781 à 1787 (décédé subitement)
- de Fyard 1787 (assure l'intérim du précédent DCD)
- De Givry ( Lefèbvre de) de 1787 à 1792
- Martin ( de Saint) de 1792 à l'an IV ?(1796) fait fonction d'inspecteur
- ? peut-être le même qui est resté en place ou pas d'inspecteur ?
- Tuffet Saint-Martin (le même), du 14 vendémiaire an XI (1802) à l'an XIII (1804),
- Galbaut Dufort An XIII (1804) à brumaire An XIV
- Drouot du 20 brumaire an XIV (11 nov 1805) au 5 septembre 1807, va à Charleville
- Jacquesson de septembre 1807 à 1809
- Boudville de 1809 à 1811
- Schouller du 28 mars 1811 à 1814
- Alphand François du 3 juillet 1814 au 1er juin 1816
- Préau du 1er juin 1816 à 1818
- Bergier Jean-Joseph de 1818 à 1821
- Taillefert , de 1821 à 1823
- Duport de Poncharra de 1823 à 1832
- Bousson de 1832 à la fermeture en 1836
3 - CONTRÔLEURS
Au départ un seul contrôleur "pour l'instruction des ouvriers"
- Lefèvre de 1717 à 1728
- Desjardin de 1728 à 1754 ( décédé)
- Bonnechay 1754 assure un intérim de 6 mois en attendant le nouveau 1er contrôleur
- Cousin de 1755 à 1782
- Alexandre de 1782 à 1792
- May de 1793 à 1808
- Bouyssavy de 1808 à 1816
- Compas Nicaise de 1816 à 1824
- Movet de 1825 à la fermeture
Contrôleurs en second (ou de 2ème classe)
Pas trouvé de noms avant 1770, il est possible que se soit à ce moment qu'apparaisse un poste pour un deuxième contrôleur
- Rosie ( Rozier) Hubert, contrôleur des platines 1770 à 1772 ( ou 74 ?) va à St Étienne
- Alexandre Estienne, contrôleur des platines 1772 à 1782 ou il passe 1er contrôleur
- Rosie ( Rozier) Hubert 1777 à 1792 , retraité
- May Louis-François, ancien réviseur, de 1782 à 1793, passe 1er contrôleur en l'an XI
- Massy Louis, François de 1792, à ? (présent encore en 1806)
- Dombret ( lequel ?) présent en l'an XI et encore en 1806
- Favarq Louis, ancien réviseur, de 1808 à 1834
- Versadet Benoit, 1813 à 1815, ancien réviseur
- Merley Claude viens de Saint-Étienne en 1813, y retourne en 1814
- Cazamajou Jean-Nicolas, viens de Saint-Étienne, de 1814 à 1832, passe contrôleur de 1ère cl.
- Roguet François, 1813 à 1824
- Delmotte Philippe, viens de Liège, 1814 à 1834, va à Tulle
- Gaudinas Georges, né le 25 mars 1767, viens de Saint-Étienne, 1816-1818, naturalisé
- Dombret Louis-Philippe, entré platineur en 1801, contrôleur de 1824 à 1834, va à Châtellerault
- Blanchard P., était réviseur, contrôleur de 1825 à 1836, retraité
- Stoumon Thomas, entré ouvrier en 1789, viens de Mutzig ou il était réviseur, contrôleur de 1830 à 1836, retraité
4 - RÉVISEURS
- Blanchard "l'Ainé", réviseur des canons 1760-62
- Bourblé de 1763 à 1777
- Cordier, de 1763 à 1777 ( révoqués tous les deux)
- May de 1779 à 1782, passe 2ème contrôleur en 1793
- Favarcq Louis, ancien platineur, réviseur en 1803, passe second contrôleur en 1808
- Favarcq ? entré en service en 1813, réviseur en 1823, passe à Châtellerault en 1832
- Versadet Benoit de 1794 à 1813, passe contrôleur 2è cl.
- Doeflein Jean, du 9/4/1812 au 15/08/1814, deviens contrôleur aux Pays Bas
- Blanchard P, entré ouvrier en 1791,réviseur de 1813 à 1824, puis passe contrôleur
- Levent , entré en 1793, réviseur en 1825, mis en congé à la fermeture en attendant sa retraite
- Delcepe Robert, 1826 à la fermeture ?
- Keeux Randaxe, né en 1787 à Wandres (Belgique), présent fin décembre 1836
5 - Maîtres et ouvriers
section très incomplète, mais on peut retrouver des noms dans les platines par exemple ou des lettres sur d'autres parties des armes
- Lécolier Louis, retraité 12 nov 1819
- Liénard Henri, maître platineur né en 1754, a commencé en 1775, travaille encore en 1821
- Teste Antoine, maître platineur, né en 1761, a commencé en 1778, travaille encore en 1821
- Cayaux Alexis, maître monteur, né en 1755, a commencé en 1780, travaille encore en 1821
- Bertaux Arnould, compagnon monteur, né en 1750, à commencé en 1787, travaille encore en 1821
- Delmotte Philippe, viens de Paris, de 1795 à 1807, va à Charleville ou il passe réviseur
- Moussier Philippe, équipeur monteur, retraité en 1793
- Cordier Etienne, maitre équipeur, retraité en 1794
- Morcrez Jean-Simon, maitre équipeur, retraité en 1794
- Coffin Claude, maitre équipeur, retraité en 1794
- Arnould Pierre, né en 1748, retraité en 1821
- Gillet Louis, né en 1779, maitre ouvrier, retraité en 1832 mais travaille encore
- Hernou Jean-Nicolas, né en 1780, maitre ouvrier, retraité en 1832 mais travaille encore
- MaireauxJean-Baptiste, né en 1780, maitre ouvrier, retraité en 1832 mais travaille encore
- Prudent Estienne, né en 1781, maitre ouvrier, retraité en 1832, travaille encore
- Decooz Philippe, né en 1779, maitre ouvrier, pensionné, travaille encore en 1832
- Flomont Michel, maître ouvrier, retraité le 1er décembre 1835
- Gilis Michel, né en 1783 à Liège, maître fondeur, présent en décembre 1836
- Herman Felix, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 13 mai 1837, présent à la manufacture
- Gruniau Augustin, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 13 mai 1837, présent à la manufacture
- Lecoq Constant, né en 1789, maître ouvrier, pensionné le 17 mai 1837, présent à la manufacture
- Lorbant Philippe, né en 1789, maître ouvrier, pensionné le 15 mai 1837, présent à la manufacture
- Lecomte Jean-Baptiste, né en 1779, maître ouvrier, pensionné le 17 mai 1837, présent à la manufacture
- Laurent Jean-Baptiste, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 16 mai 1837, présent à la manufacture
- Favarq philippe, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Huvenoit Ferdinant, né en 1789, maître ouvrier, pensionné le 21 mai 1837, présent à la manufacture
- Ribot François-Joseph, né en 1791, maître ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Legat Joseph, né en 1791, maître ouvrier, pensionné le 17 mai 1837, présent à la manufacture
- Pronier Magloire, né en 1790, ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Nicaise François Joseph, né en 1778, ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Royal Nicolas, né en 1791, ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Maître-Pierre André, né en 1791, maître ouvrier, pensionné le 7 juin 1837, présent à la manufacture
- Neuillies Henri, né en 1788, maître ouvrier, pensionné le 5 juin 1837, présent à la manufacture
- Neuillies Henri-Joseph, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 7 septembre 1837, dans ses foyers
- Cerisier Louis-Auguste, né en 1788, maître ouvrier, pensionné le 7 septembre 1837, dans ses foyers
C'est tout pour aujourd'hui
Après la suppression de la manufacture de Maubeuge composée de deux usines (une à Rousies, l'autre à Ferrière-La-Grande, les usines sont vendues, l'une à un industriel de Ferrière M.Dumont, l'autre à la quincaillerie de Maubeuge « Dandoy, Maillard, Lebeau, Lucq et cie » qui y fabriquait des baguettes de fusils, des broches pour les filatures, des clés anglaises, des essieux ... En 1868, cette usine devient la Fabrique Vautier et cie, elle sera complètement détruite le 6 Septembre 1914 par l'artillerie allemande.
Il convient d'amender et de compléter cette liste suivant vos informations
1- ENTREPRENEURS DE LA MANUFACTURE
- Darets ( Daretz) Robert : fonde la manufacture le 15 février 1701. Meurt le 16 septembre 1757
- Darets Jean Albert Boniface: prends la suite de son père, il fut tué par une explosion au banc d'essais avec l'inspecteur de la manufacture en 1781
- "les héritiers de Darets",
- Félix de la Motte Eugène, rachète la manufacture le 30 Nivose an IV, mort en 1823,
- Félix de la Motte Auguste, fils du précédent, né en 1785 & son frère Constant né en 1789 "les héritiers Félix" jusqu'à la fermeture
2- INSPECTEURS
C'est par un ordre du duc du Maine, Grand Maître de l'Artillerie, en date du 1er novembre 1716, que furent mis en place les premiers officiers inspecteurs des trois manufactures (Saint-Etienne, Charleville et Maubeuge)
Les dates peuvent différer suivant les sources : on aurait donc
- Doxtier de Busagny de 1716 à 1718
- De Rostaing de 1718 à 1720
- Bouchard de 1720 à 1728
- Hervy du Clos de 1728 à 1737
- De Grasin de 1737 à 1751
- De Fleury de 1751 à 1761
- Boilleau de 1761 à 1767
- De Cir -Fontaine de 1767 à 1773
- Du Rocheret de 1773 à 1778 puis directeur inspecteur jusqu'à 1781, tué dans l'explosion de 1781
- (Le) Pelletier d'Autcour Auguste de 1781 à 1787 (décédé subitement)
- de Fyard 1787 (assure l'intérim du précédent DCD)
- De Givry ( Lefèbvre de) de 1787 à 1792
- Martin ( de Saint) de 1792 à l'an IV ?(1796) fait fonction d'inspecteur
- ? peut-être le même qui est resté en place ou pas d'inspecteur ?
- Tuffet Saint-Martin (le même), du 14 vendémiaire an XI (1802) à l'an XIII (1804),
- Galbaut Dufort An XIII (1804) à brumaire An XIV
- Drouot du 20 brumaire an XIV (11 nov 1805) au 5 septembre 1807, va à Charleville
- Jacquesson de septembre 1807 à 1809
- Boudville de 1809 à 1811
- Schouller du 28 mars 1811 à 1814
- Alphand François du 3 juillet 1814 au 1er juin 1816
- Préau du 1er juin 1816 à 1818
- Bergier Jean-Joseph de 1818 à 1821
- Taillefert , de 1821 à 1823
- Duport de Poncharra de 1823 à 1832
- Bousson de 1832 à la fermeture en 1836
3 - CONTRÔLEURS
Au départ un seul contrôleur "pour l'instruction des ouvriers"
- Lefèvre de 1717 à 1728
- Desjardin de 1728 à 1754 ( décédé)
- Bonnechay 1754 assure un intérim de 6 mois en attendant le nouveau 1er contrôleur
- Cousin de 1755 à 1782
- Alexandre de 1782 à 1792
- May de 1793 à 1808
- Bouyssavy de 1808 à 1816
- Compas Nicaise de 1816 à 1824
- Movet de 1825 à la fermeture
Contrôleurs en second (ou de 2ème classe)
Pas trouvé de noms avant 1770, il est possible que se soit à ce moment qu'apparaisse un poste pour un deuxième contrôleur
- Rosie ( Rozier) Hubert, contrôleur des platines 1770 à 1772 ( ou 74 ?) va à St Étienne
- Alexandre Estienne, contrôleur des platines 1772 à 1782 ou il passe 1er contrôleur
- Rosie ( Rozier) Hubert 1777 à 1792 , retraité
- May Louis-François, ancien réviseur, de 1782 à 1793, passe 1er contrôleur en l'an XI
- Massy Louis, François de 1792, à ? (présent encore en 1806)
- Dombret ( lequel ?) présent en l'an XI et encore en 1806
- Favarq Louis, ancien réviseur, de 1808 à 1834
- Versadet Benoit, 1813 à 1815, ancien réviseur
- Merley Claude viens de Saint-Étienne en 1813, y retourne en 1814
- Cazamajou Jean-Nicolas, viens de Saint-Étienne, de 1814 à 1832, passe contrôleur de 1ère cl.
- Roguet François, 1813 à 1824
- Delmotte Philippe, viens de Liège, 1814 à 1834, va à Tulle
- Gaudinas Georges, né le 25 mars 1767, viens de Saint-Étienne, 1816-1818, naturalisé
- Dombret Louis-Philippe, entré platineur en 1801, contrôleur de 1824 à 1834, va à Châtellerault
- Blanchard P., était réviseur, contrôleur de 1825 à 1836, retraité
- Stoumon Thomas, entré ouvrier en 1789, viens de Mutzig ou il était réviseur, contrôleur de 1830 à 1836, retraité
4 - RÉVISEURS
- Blanchard "l'Ainé", réviseur des canons 1760-62
- Bourblé de 1763 à 1777
- Cordier, de 1763 à 1777 ( révoqués tous les deux)
- May de 1779 à 1782, passe 2ème contrôleur en 1793
- Favarcq Louis, ancien platineur, réviseur en 1803, passe second contrôleur en 1808
- Favarcq ? entré en service en 1813, réviseur en 1823, passe à Châtellerault en 1832
- Versadet Benoit de 1794 à 1813, passe contrôleur 2è cl.
- Doeflein Jean, du 9/4/1812 au 15/08/1814, deviens contrôleur aux Pays Bas
- Blanchard P, entré ouvrier en 1791,réviseur de 1813 à 1824, puis passe contrôleur
- Levent , entré en 1793, réviseur en 1825, mis en congé à la fermeture en attendant sa retraite
- Delcepe Robert, 1826 à la fermeture ?
- Keeux Randaxe, né en 1787 à Wandres (Belgique), présent fin décembre 1836
5 - Maîtres et ouvriers
section très incomplète, mais on peut retrouver des noms dans les platines par exemple ou des lettres sur d'autres parties des armes
- Lécolier Louis, retraité 12 nov 1819
- Liénard Henri, maître platineur né en 1754, a commencé en 1775, travaille encore en 1821
- Teste Antoine, maître platineur, né en 1761, a commencé en 1778, travaille encore en 1821
- Cayaux Alexis, maître monteur, né en 1755, a commencé en 1780, travaille encore en 1821
- Bertaux Arnould, compagnon monteur, né en 1750, à commencé en 1787, travaille encore en 1821
- Delmotte Philippe, viens de Paris, de 1795 à 1807, va à Charleville ou il passe réviseur
- Moussier Philippe, équipeur monteur, retraité en 1793
- Cordier Etienne, maitre équipeur, retraité en 1794
- Morcrez Jean-Simon, maitre équipeur, retraité en 1794
- Coffin Claude, maitre équipeur, retraité en 1794
- Arnould Pierre, né en 1748, retraité en 1821
- Gillet Louis, né en 1779, maitre ouvrier, retraité en 1832 mais travaille encore
- Hernou Jean-Nicolas, né en 1780, maitre ouvrier, retraité en 1832 mais travaille encore
- MaireauxJean-Baptiste, né en 1780, maitre ouvrier, retraité en 1832 mais travaille encore
- Prudent Estienne, né en 1781, maitre ouvrier, retraité en 1832, travaille encore
- Decooz Philippe, né en 1779, maitre ouvrier, pensionné, travaille encore en 1832
- Flomont Michel, maître ouvrier, retraité le 1er décembre 1835
- Gilis Michel, né en 1783 à Liège, maître fondeur, présent en décembre 1836
- Herman Felix, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 13 mai 1837, présent à la manufacture
- Gruniau Augustin, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 13 mai 1837, présent à la manufacture
- Lecoq Constant, né en 1789, maître ouvrier, pensionné le 17 mai 1837, présent à la manufacture
- Lorbant Philippe, né en 1789, maître ouvrier, pensionné le 15 mai 1837, présent à la manufacture
- Lecomte Jean-Baptiste, né en 1779, maître ouvrier, pensionné le 17 mai 1837, présent à la manufacture
- Laurent Jean-Baptiste, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 16 mai 1837, présent à la manufacture
- Favarq philippe, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Huvenoit Ferdinant, né en 1789, maître ouvrier, pensionné le 21 mai 1837, présent à la manufacture
- Ribot François-Joseph, né en 1791, maître ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Legat Joseph, né en 1791, maître ouvrier, pensionné le 17 mai 1837, présent à la manufacture
- Pronier Magloire, né en 1790, ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Nicaise François Joseph, né en 1778, ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Royal Nicolas, né en 1791, ouvrier, pensionné le 18 mai 1837, présent à la manufacture
- Maître-Pierre André, né en 1791, maître ouvrier, pensionné le 7 juin 1837, présent à la manufacture
- Neuillies Henri, né en 1788, maître ouvrier, pensionné le 5 juin 1837, présent à la manufacture
- Neuillies Henri-Joseph, né en 1790, maître ouvrier, pensionné le 7 septembre 1837, dans ses foyers
- Cerisier Louis-Auguste, né en 1788, maître ouvrier, pensionné le 7 septembre 1837, dans ses foyers
C'est tout pour aujourd'hui
Dernière édition par Rakamlerouge le Mer 20 Déc 2017, 22:23, édité 42 fois
Rakamlerouge- Membre confirmé
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Re: Maubeuge
Bon travail de synthèse RKLR
Merci
Je suppose que tu veux dire la production de l'armement s'est définitivement arrêtée.
La fermeture fut décidée par décret en décembre 1834.
Les productions sont transférées à Châtellerault.
Châtellerault ouvre ses portes en 1819. Pendant 10 ans l'activité ne concerne que les armes blanches. L'activité pour les armes à feu débutent en 1829/30 mais les véritables productions ne débutent réellement qu'en 1831.
Pour ces trois dernières manufactures, c'était chronique d'une mort annoncée si Châtellerault donnait satisfaction.
Merci
Quand tu dis la fermeture est décidée en 1836, qu'entends-tu exactement par ces termes ?Tico a écrit:Un décret du 15 décembre 1834 annonce la fermeture de la manufacture.
Deux dates sont régulièrement citées pour la fermeture effective, 1836 ou 1837.
J'opte pour la première:une fermeture en 1836
Je suppose que tu veux dire la production de l'armement s'est définitivement arrêtée.
La fermeture fut décidée par décret en décembre 1834.
Les productions sont transférées à Châtellerault.
Châtellerault ouvre ses portes en 1819. Pendant 10 ans l'activité ne concerne que les armes blanches. L'activité pour les armes à feu débutent en 1829/30 mais les véritables productions ne débutent réellement qu'en 1831.
Pour ces trois dernières manufactures, c'était chronique d'une mort annoncée si Châtellerault donnait satisfaction.
Dernière édition par Tico le Jeu 07 Déc 2017, 10:42, édité 1 fois
Tico- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
Anecdotique, sans aucun doute, mais il existe, juste à quelques kilomètres de MAUBEUGE, un gros village (petit vile maintenant) du nom de "FERRIERE la GRANDE" dont l'un des faubourgs s'appelle "La MACHINE".
Le nom vient de ce que c'est à cet endroit que Monsieur DARET, directeur de la fabrique d'armes de MAUBEUGE a construit, en 1715, une installation pour renfermer l'une des principales machine de la fabrique d'armes.
Un autre quartier porte le nom de "L'EPREUVE", car c'est à cet endroit que les armes étaient essayées.
Le nom vient de ce que c'est à cet endroit que Monsieur DARET, directeur de la fabrique d'armes de MAUBEUGE a construit, en 1715, une installation pour renfermer l'une des principales machine de la fabrique d'armes.
Un autre quartier porte le nom de "L'EPREUVE", car c'est à cet endroit que les armes étaient essayées.
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
C'est très intéressant JeppesenJeppesen a écrit:Anecdotique, sans aucun doute, mais il existe, juste à quelques kilomètres de MAUBEUGE, un gros village (petit vile maintenant) du nom de "FERRIERE la GRANDE" dont l'un des faubourgs s'appelle "La MACHINE".
Le nom vient de ce que c'est à cet endroit que Monsieur DARET, directeur de la fabrique d'armes de MAUBEUGE a construit, en 1715, une installation pour renfermer l'une des principales machine de la fabrique d'armes.
Un autre quartier porte le nom de "L'EPREUVE", car c'est à cet endroit que les armes étaient essayées.
Que veux-tu dire par "Pour renfermer" ?
Merci
Tico- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
Bonjour Tico,
dans l'état militaire de l'artillerie de septembre 1837, Maubeuge est toujours dans la liste des manufactures d'armes, alors que Charleville et Klingenthal n'apparaissent plus.
dans l'état militaire de l'artillerie de septembre 1837, Maubeuge est toujours dans la liste des manufactures d'armes, alors que Charleville et Klingenthal n'apparaissent plus.
Rakamlerouge- Membre confirmé
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Re: Maubeuge
renfermer: contenir, recevoir....je te laisse trouver d'autres synonymes
Bref, une construction dans laquelle a été installée une des principale machine de la fabrique d'armes de Maubeuge. (ce qu'on appellerait de nos jours une "usine"..;ou un "atelier" ?)
Je ne sais pas si cette installation existe encore de nos jours, mais à-priori c'était encore le cas jusqu'à la 2ème GM. Je parle des "murs", bien entendu (à vérifier cependant, je ne pourrai rien affirmer)
Si j'en crois"WIKI....3, la population de cette bourgade était de 741 habitants en 1793, époque d'un premier recensement post révolutionnaire, de 745 habitants en 1800 et de 1021 habitants en 1831, date proche de la fermeture de la Manufacture.
Il s'agissait (et s'agit probablement toujours d'ailleurs) d'une commune rurale, mais on peut supposer qu'une partie de la population travaillait pour la Manufacture ?
Bref, une construction dans laquelle a été installée une des principale machine de la fabrique d'armes de Maubeuge. (ce qu'on appellerait de nos jours une "usine"..;ou un "atelier" ?)
Je ne sais pas si cette installation existe encore de nos jours, mais à-priori c'était encore le cas jusqu'à la 2ème GM. Je parle des "murs", bien entendu (à vérifier cependant, je ne pourrai rien affirmer)
Si j'en crois"WIKI....3, la population de cette bourgade était de 741 habitants en 1793, époque d'un premier recensement post révolutionnaire, de 745 habitants en 1800 et de 1021 habitants en 1831, date proche de la fermeture de la Manufacture.
Il s'agissait (et s'agit probablement toujours d'ailleurs) d'une commune rurale, mais on peut supposer qu'une partie de la population travaillait pour la Manufacture ?
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
En épluchant un peu plus le document que je citais, il semble qu'il y ait une "coquille", ils ont laissé Maubeuge à la place de Châtellerault, comme quoi il faut faire attention. Je rectifie donc la date de fermeture à 1836, comme les deux autres manufactures donc.
Certains vieux personnels civils n'ont pas été déplacés et mis en congé en attendant la retraite, comme Blanchard ( né en 1782) et Stoumon ( né en 1770), tous deux contrôleurs de 2ème classe. Chez les réviseurs, Levent est dans le même cas. Blanchard ouvrira par la suite une armurerie à Maubeuge.
Certains vieux personnels civils n'ont pas été déplacés et mis en congé en attendant la retraite, comme Blanchard ( né en 1782) et Stoumon ( né en 1770), tous deux contrôleurs de 2ème classe. Chez les réviseurs, Levent est dans le même cas. Blanchard ouvrira par la suite une armurerie à Maubeuge.
Rakamlerouge- Membre confirmé
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Re: Maubeuge
Merci RKLR
Pour les contrôleurs, on peut ajouter Honoré BLANC, muté à Maubeuge après son activité à Saint Etienne.
Pour Cousin, sa présence est un peu plus étendue, jusqu'en 1785
Pour les contrôleurs, on peut ajouter Honoré BLANC, muté à Maubeuge après son activité à Saint Etienne.
Pour Cousin, sa présence est un peu plus étendue, jusqu'en 1785
Dernière édition par Tico le Jeu 07 Déc 2017, 21:57, édité 1 fois
Tico- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
Complément
Inspecteur
Tuffet de Saint Martin de 1803 à 1805
Inspecteur
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Tico- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
Voilà ce que j'ai trouvé dans les almanachs de la République impériaux et royaux :
an 11 (1803) :
Maubeuge : Saint-Martin Tuffet - écrit comme ça.
Saint-Étienne : Colomb
Charleville : Vermotte
Liège : Fomo ou Forno
An 12 (1804) :
Saint-Étienne : Préau
Charleville : Sauvé
Maubeuge : Schoulleur - et pas encore Galband Dufort qui arrive dans l'almanach de l'année suivante.
Liège : Gagneur
Versailles : Bureau
Tulle : Aymard
Turin : Chantros
Mutzig : Becquet
Culembourg : Martin
An 13 (1805) :
Maubeuge : Galband Dufort
St.-Étienne : Colomb
Versailles : Vavasseur
Roanne : Gaudemard
Charleville : Jacquesson
Liège : Boucher
Tulle : Sirodot
Turin : ?
Mutzig : Bouchotte
1806 :
Saint-Étienne : Colomb
Liège : Boucher
Charleville : Jacquesson
Turin : Fiereck
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Sirodot
Maubeuge : Drouot
Versailles : Chapelle
1807 :
Saint-Étienne : Colomb
Liège : Boucher
Roanne : Gaudemard
Charleville : Jacquesson
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Laurant
Maubeuge : Drouot
Versailles : Chapelle
Turin : Cotti
1808 :
Saint-Étienne : Colomb, Chef de bat.
Mutzig : Bouchotte, Chef d'Esc.
Tulle : Laurent, Chef d'Esc.
Maubeuge : Jacquesson, Chef d'Esc.
Versailles : Chapelle, Chef de bat.
Turin : Cotti, Chef de bat.
Liège et Charleville : mentionnées, mais personne d'indiqué.
1809 :
Saint-Étienne : Colomb
Maubeuge : Jacquesson
Liège : Lucio
Mutzig : Bouchotte
Turin : Cotti
Tulle : Becquet
Versailles : Chapelle
Charleville : Verpeau
1810 :
saint-Étienne : Colomb
Charleville : Verpeau
Versailles : Jacquesson
Liège : Lucio
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Becquet
Turin : Cotti
Maubeuge : Chapelle
1811 :
saint-Étienne : Colomb
Charleville : Verpeau
Versailles : Jacquesson
Liège : Lucio
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Becquet
Turin : Chantron
Maubeuge : Beaudreville
1812 :
St-Étienne : Préau
Charleville : Sauvé
Maubeuge : Schouller
Liège : Luccio
Mutzig : Becquet
Tulle : Aymard
Turin : Chantron
Culembourg : Martin
1813 :
Saint-Étienne : Préau
Charleville : Sauvé
Maubeuge : Schouller
Liège : Gagneur
Versailles : Bureau
Tulle : Aymard
Turin : Chantron
Mutzig : Becquet
Culembourg : Martin
1814 :
Charleville : Pache, Major
St.-Étienne : Préau, Major
Mutzig : Bureau, Chef de bat.
Tulle : Gagneur, Chef de bat.
Versailles : Chateaubrun, Chef de bat.
Maubeuge : Alphand, Chef de Bat.
Les almanachs 1815 et 1816 ne mentionnent pas les directeurs/inspecteurs de manufactures.
1817 :
Maubeuge : Préau, Lt-Col.
Tulle : Aymar, Lt-Col.
Saint-Étienne : Lucio, Lt-Col.
Mutzig : Bureau, Chef de Bat. ou d'Esc.
Charleville : Lochet de Vaudidon, Chef de Bat. ou d'Esc.
Versailles : Nottret, Chef de Bat. ou d'Esc.
1818 :
Maubeuge : Préau, Lieut.-Col.
Tulle : Aymar, Chef de bat. ou d'Esc.
Saint-Étienne : Lucio, Chef de bat. ou d'esc.
Mutzig : Bureau, Chef de bat. ou d'esc.
Charleville : Lochet de Vaudidon, chef de bat. ou d'Esc.
Versailles : Nottret, Chef de bat. ou d'Esc.
1819 :
Saint-Étienne : Viallet, Colonel
Maubeuge : Bergier, Colonel
Tulle : Lucio, Chef de bat. ou d'Esc.
Mutzig : Bureau, Chef de bat. ou d'esc.
Charleville : Lochet de Vaudidon, chef de bat. ou d'Esc.
Versailles : Nottret, Chef de bat. ou d'Esc.
1820 :
saint-Étienne : Viallet
Maubeuge : Bergier
Tulle : Lucio
Mutzig : Lambert
Charleville : Lochet de Vaudidon
Châtellerault : Nottret
an 11 (1803) :
Maubeuge : Saint-Martin Tuffet - écrit comme ça.
Saint-Étienne : Colomb
Charleville : Vermotte
Liège : Fomo ou Forno
An 12 (1804) :
Saint-Étienne : Préau
Charleville : Sauvé
Maubeuge : Schoulleur - et pas encore Galband Dufort qui arrive dans l'almanach de l'année suivante.
Liège : Gagneur
Versailles : Bureau
Tulle : Aymard
Turin : Chantros
Mutzig : Becquet
Culembourg : Martin
An 13 (1805) :
Maubeuge : Galband Dufort
St.-Étienne : Colomb
Versailles : Vavasseur
Roanne : Gaudemard
Charleville : Jacquesson
Liège : Boucher
Tulle : Sirodot
Turin : ?
Mutzig : Bouchotte
1806 :
Saint-Étienne : Colomb
Liège : Boucher
Charleville : Jacquesson
Turin : Fiereck
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Sirodot
Maubeuge : Drouot
Versailles : Chapelle
1807 :
Saint-Étienne : Colomb
Liège : Boucher
Roanne : Gaudemard
Charleville : Jacquesson
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Laurant
Maubeuge : Drouot
Versailles : Chapelle
Turin : Cotti
1808 :
Saint-Étienne : Colomb, Chef de bat.
Mutzig : Bouchotte, Chef d'Esc.
Tulle : Laurent, Chef d'Esc.
Maubeuge : Jacquesson, Chef d'Esc.
Versailles : Chapelle, Chef de bat.
Turin : Cotti, Chef de bat.
Liège et Charleville : mentionnées, mais personne d'indiqué.
1809 :
Saint-Étienne : Colomb
Maubeuge : Jacquesson
Liège : Lucio
Mutzig : Bouchotte
Turin : Cotti
Tulle : Becquet
Versailles : Chapelle
Charleville : Verpeau
1810 :
saint-Étienne : Colomb
Charleville : Verpeau
Versailles : Jacquesson
Liège : Lucio
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Becquet
Turin : Cotti
Maubeuge : Chapelle
1811 :
saint-Étienne : Colomb
Charleville : Verpeau
Versailles : Jacquesson
Liège : Lucio
Mutzig : Bouchotte
Tulle : Becquet
Turin : Chantron
Maubeuge : Beaudreville
1812 :
St-Étienne : Préau
Charleville : Sauvé
Maubeuge : Schouller
Liège : Luccio
Mutzig : Becquet
Tulle : Aymard
Turin : Chantron
Culembourg : Martin
1813 :
Saint-Étienne : Préau
Charleville : Sauvé
Maubeuge : Schouller
Liège : Gagneur
Versailles : Bureau
Tulle : Aymard
Turin : Chantron
Mutzig : Becquet
Culembourg : Martin
1814 :
Charleville : Pache, Major
St.-Étienne : Préau, Major
Mutzig : Bureau, Chef de bat.
Tulle : Gagneur, Chef de bat.
Versailles : Chateaubrun, Chef de bat.
Maubeuge : Alphand, Chef de Bat.
Les almanachs 1815 et 1816 ne mentionnent pas les directeurs/inspecteurs de manufactures.
1817 :
Maubeuge : Préau, Lt-Col.
Tulle : Aymar, Lt-Col.
Saint-Étienne : Lucio, Lt-Col.
Mutzig : Bureau, Chef de Bat. ou d'Esc.
Charleville : Lochet de Vaudidon, Chef de Bat. ou d'Esc.
Versailles : Nottret, Chef de Bat. ou d'Esc.
1818 :
Maubeuge : Préau, Lieut.-Col.
Tulle : Aymar, Chef de bat. ou d'Esc.
Saint-Étienne : Lucio, Chef de bat. ou d'esc.
Mutzig : Bureau, Chef de bat. ou d'esc.
Charleville : Lochet de Vaudidon, chef de bat. ou d'Esc.
Versailles : Nottret, Chef de bat. ou d'Esc.
1819 :
Saint-Étienne : Viallet, Colonel
Maubeuge : Bergier, Colonel
Tulle : Lucio, Chef de bat. ou d'Esc.
Mutzig : Bureau, Chef de bat. ou d'esc.
Charleville : Lochet de Vaudidon, chef de bat. ou d'Esc.
Versailles : Nottret, Chef de bat. ou d'Esc.
1820 :
saint-Étienne : Viallet
Maubeuge : Bergier
Tulle : Lucio
Mutzig : Lambert
Charleville : Lochet de Vaudidon
Châtellerault : Nottret
Dernière édition par Alamas le Lun 18 Déc 2017, 15:41, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Maubeuge
Jeppesen
Anecdotique, sans aucun doute, mais il existe, juste à quelques kilomètres de MAUBEUGE, un gros village (petit vile maintenant) du nom de "FERRIERE la GRANDE" dont l'un des faubourgs s'appelle "La MACHINE".
Le nom vient de ce que c'est à cet endroit que Monsieur DARET, directeur de la fabrique d'armes de MAUBEUGE a construit, en 1715, une installation pour renfermer l'une des principales machine de la fabrique d'armes.
Un autre quartier porte le nom de "L'EPREUVE", car c'est à cet endroit que les armes étaient essayées
Tico- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2249
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Date d'inscription : 13/12/2016
Re: Maubeuge
Merci Ticot, pour cet intéressant complément.
On constate que l'orthographe du nom varie, ce qui n'est pas très surprenant à l'époque: DARET...DARETZ
On constate que l'orthographe du nom varie, ce qui n'est pas très surprenant à l'époque: DARET...DARETZ
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
Alamas a écrit:Voilà ce que j'ai trouvé dans les almanachs de la République impériaux et royaux :
an 11 (1803) :
Maubeuge : Saint-Martin Tuffet - écrit comme ça.
Saint-Étienne : Colomb
Charleville : Vermotte
Liège : Fomo ou Forno
Là aussi ça varie Jeppesen
Tico ou Ticot va savoir ou est la véritéJeppesen a écrit:Merci Ticot, pour cet intéressant complément.
En effet Alamas, il s'adapta, et il supprima sa particule en cette période troublée Tuffet
https://www.youtube.com/watch?v=L_ADZYCUkDA
ou aussi Saint Martin et même simplement Martin
Tico- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2249
Age : 44
Date d'inscription : 13/12/2016
Re: Maubeuge
Les noms propres à l'époque...
Sur le congé illimité d'un de mes ancêtres, sergent au 25e de Ligne, daté de 1814 (Royaume de France, version première restauration), ils lui collent un S à la place d'un C dans son nom. C'est d'ailleurs rectifié (par l'intéressé?) en tout petit dans la marge.
Sur le congé illimité d'un de mes ancêtres, sergent au 25e de Ligne, daté de 1814 (Royaume de France, version première restauration), ils lui collent un S à la place d'un C dans son nom. C'est d'ailleurs rectifié (par l'intéressé?) en tout petit dans la marge.
Invité- Invité
Re: Maubeuge
Aujourd'hui j'ai commencé la liste des contrôleurs en premier (ou de 1ère classe) dans ma liste plus haut.
Ce ne sont pas des militaires mais des employés civils rémunérés par l’État (et non par l'entrepreneur comme les ouvriers) .
Normalement il devait n'y en avoir que un seul par manufacture, en 1832 le nombre de personnels contrôleurs des manufactures d'armes fut augmenté, il y eut désormais pour les 7 manufactures:
8 contrôleurs de 1ère classe
27 de 2ème classe
47 réviseurs
Il y a encore des erreurs que je vais essayer de corriger, si vous trouvez les bons noms, n'hésitez pas à les communiquer, c'est un travail fastidieux...
Ce ne sont pas des militaires mais des employés civils rémunérés par l’État (et non par l'entrepreneur comme les ouvriers) .
Normalement il devait n'y en avoir que un seul par manufacture, en 1832 le nombre de personnels contrôleurs des manufactures d'armes fut augmenté, il y eut désormais pour les 7 manufactures:
8 contrôleurs de 1ère classe
27 de 2ème classe
47 réviseurs
Il y a encore des erreurs que je vais essayer de corriger, si vous trouvez les bons noms, n'hésitez pas à les communiquer, c'est un travail fastidieux...
Dernière édition par Rakamlerouge le Mar 19 Déc 2017, 10:58, édité 1 fois
Rakamlerouge- Membre confirmé
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Date d'inscription : 04/01/2017
Re: Maubeuge
Tico a écrit:Merci RKLR
Pour les contrôleurs, on peut ajouter Honoré BLANC, muté à Maubeuge après son activité à Saint Etienne.
Pour Cousin, sa présence est un peu plus étendue, jusqu'en 1785
Blanc était contrôleur principal à la direction de l'artillerie en 1778 puis contrôleur général. A ce titre il supervisait la fabrication des manufactures de Charleville, Maubeuge et Saint-Etienne.
Rakamlerouge- Membre confirmé
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Re: Maubeuge
Rakamlerouge a écrit:Tico a écrit:Merci RKLR
Pour les contrôleurs, on peut ajouter Honoré BLANC, muté à Maubeuge après son activité à Saint Etienne.
Pour Cousin, sa présence est un peu plus étendue, jusqu'en 1785
Blanc était contrôleur principal à la direction de l'artillerie en 1778 puis contrôleur général. A ce titre il supervisait la fabrication des manufactures de Charleville, Maubeuge et Saint-Etienne.
Bonjour RKLR,
Merci de ta participation à cette belle aventure
De 1773 à 1778, il est contrôleur des platines
Tico- Pilier du forum
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Re: Maubeuge
A suivre
Merley
Compas
Roguet
Stoumon
Merley
Compas
Roguet
Stoumon
Tico- Pilier du forum
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