Le FN49 (1ère version)

Il y a certainement des coquilles. Merci de me les signaler


Le SAFN :

La genèse : les armes longues en semi-auto.


Avançons de quelques 25 ans pour retrouver le concepteur en chef des nouveaux systèmes de la FN d’alors : Dieudonné Saive. Celui-ci travaillait sur un projet très prometteur de fusil semi-automatique. Hélas, l’arrivée non-prévue de la Wehrmacht allait légèrement différer les plans de M. Saive et de la FN. Cependant, notre chef de projet fut brillamment exfiltré en Grande-Bretagne dès le début du conflit( enfin presque: en 1941). Les britanniques, reconnaissant le potentiel du travail de M. Saive lui fournirent volontiers de quoi continuer ses recherches. Dès lors, le fusil expérimental pris la désignation de « SLEM » (Self Loading Experimental Model). Néanmoins, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale l’intérêt pour ce type d’arme déclina rapidement et l’odyssée du SLEM vint brutalement à s’arrêter.

Une fois le Belgique libérée, le projet de M. Saive fut ressuscité sur le continent par la FN. Les premiers clients potentiels à mener des essais furent les représentants de la marine royale hollandaise en 1947. Sauf que….encore une fois cela s’avéra un échec commercial, les hollandais ne donnant aucune suite.
Le premier contrat commercial pour ce qui allait être le « FN49 » arriva d’un petit pays bien loin de Liège : le Vénézuela prit une commande ferme en 1948 pour un lot de fusils semi-auto, chambrés en 7x57. Ces derniers devraient être livrés en 1949. La décennie suivante vit les commandes se développer au sein de différents pays, dont la Belgique, pour un total d’armes produites d’environ 176 000. Néanmoins, il était évident que la conception de l’arme remontait à la génération du Garand ; et même au milieu des années 50, cela commençait à dater. D’autant plus que le FAL (dont Dieudonné Saive est le papa) pointait le bout du canon….


Les 2 exemplaires que je possède pour l'instant, tous 2 en 5ème catégorie loi française oblige. Le luxembourgeois est en 30-06CC et l'égyptien en 8x60.

Après le Seconde Guerre Mondiale : retour en Belgique

Tout de suite à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la FN, cherchant à se relancer, explora la possibilité d’éveiller l’intérêt de pays tiers envers son fusil semi-auto. A cette fin une notice provisoire sur le « Fusil Semi-automatique F.N. » fut imprimée en 1946. L’arme présentée dans cette notice accuse sa filiation avec le dernier modèle présenté en Grande-Bretagne pendant la guerre. Elle était néanmoins en 30-06 alors que les modèles étudiés en Angleterre chambraient la cartouches de 8mm Mauser (cartouche utilisée tout au long de la WWII par les forces du Commonwealth dans leurs mitrailleuses de bord Breda). Cette filiation britannique était évidente au premier regard : crosse en 2 parties « à la Lee Enfield » et tenon baïonnette similaire au Lee Enfield N°4. Le préambule de ce petit livret de l’utilisateur laissait entendre que la force navale néerlandaise n’était pas la seule à l’époque (1946) à s’intéresser au fusil : le Venezuela aussi. Il était alors évident que l’arme devrait accommoder différents calibres réglementaires (dont forcément le 7x57 très populaire dans les armées des Amériques centrales et du Sud). La FN s’attela donc aux essais de différentes cartouches afin de s’assurer de la compatibilité du système « Saive ».


Le contrat vénézuélien

La petite république vénézuélienne commanda ce qui allait devenir le FN49 en 2 lots : un premier de 4 000 armes en date du 31 mars 1948 et le second pour 4 000 autres armes devant être livrées à la date du 30 juin 1950. Cette version chambrait bien sûr la cartouche de 7x57 et comportait quelques modifications par rapport au modèle présenté ci-dessus : crosse en une seule pièce, protection de la hausse différente, emprunt des gaz et prise des gaz ainsi qu’un tenon baïonnette du style Mauser sous le canon. A noter, il semble que tous les modèles standards vénézuéliens aient été équipés d’un cache-flamme. Ces armes n’étaient disponibles qu’en version semi-auto. Il n’existe pas de version sniper dans ce contrat, même si les fusils ont été livrés avec le rail latéral usiné. Les plaques de couches sont typiques des modèles de la FN : en tôle et striées à l’horizontale (comme sur les mauser made in Belgium), il n’y a pas de trappes ni de logements de kit d’entretien. Les N° de série du premier lot allaient de 1 à 3 999, ils étaient fournis avec des baïonnettes du modèle 1924/29 de la FN (celles des Mauser). Le second lot livré reprenait la numérotation des armes à la fin du premier.
Le Venezuela est resté fidèle à la FN puisque, le 30 novembre 1954, une première commande de 5 000 FAL en 7,62x51 a été passée.

L’Egypte


Marquages à gauche de l'arme, notez la double numérotation.

Un mémo interne à la FN évoque en mai 1950 la fourniture à l’Egypte d’un FN49 modifié av ec un lot de 15 000 cartouches à des fins d’essai. Ces tests se sont avérés fructueux puisque dans les 2 années suivant cette livraison le gouvernement égyptien a commandé 37 602 fusils .
Le premier contrat égyptien portait sur 17 600 fusils en 7,92x57 (8mm mauser) dont 1 600 armes non assemblées et 20 millions de cartouches. Tous les exemplaires furent livrés avec une baïonnette, d’un nouveau modèle, typique de l’arme. La plaque de couche, était en cuivre et rappelait celle des Enfield britanniques ; elle comportait également une trappe ouvrant sur un logement prévu pour le kit de nettoyage. La crosse comportait un disque de laiton de 25mm de diamètre comportant le N° de l’arme en chiffres « arabes » (pas les nôtres, les autres chiffres). Il en allait de même pour les graduations de la hausse. Le boitier de culasse portait la couronne égyptienne du roi Farouk (qui régna de 1936 à 1952) surplombant la mention Aljaysh Almisri (Armée égyptienne). Un second contrat fut signé pour la provision de 20 000 armes, baïonnettes, similaires à ceux du premier contrat. Ces 20 000 armes étaient désignées pour remplacer autant de fusils mauser alors en service dans ce pays africain. Toutes ces armes n’étaient capables que de tirs en mode semi-automatique.


Le tonnerre de mon SAFN égyptien, avec le couronne du Roi Farouk et la ention "Armée égyptienne" en caractères arabes

Le 4 juin 1952, une commande concerna un seul exemplaire de FN49 en 7,92x57. Ce dernier devait être équipé d’un montage optique pour accueillir une lunette Weaver B4. Un peu plus d’un mois plus tard une seconde commande porta sur un exemplaire (toujours au même calibre) équipé d’un montage ECHO accueillant une optique OIP. Cette configuration utilisait une lunette déportée sur la gauche de l’arme afin d’autoriser l’utilisation de lames chargeurs.


La hausse égyptienne avec ses chiffres typiques du modèle


La plaque de couche égyptienne, cela vous rappelle quelque chose?


La Belgique :

La Marine hollandaise avait, lors de ses essais, demandé s’il était possible d’avoir des SAFN possédant la capacité de tirer en rafales. Après l’abandon de cette option par les marins, le gouvernement belge s’intéressa à son tour à cette capacité. En fait, ce dernier demanda aussi à la FN de prévoir la capacité d’ajouter une optique à l’arme.


Version à sélecteur SA/A, il fallait une clé spéciale pour passer d'un mode à l'autre. Sur cette arme, la pièce est totalement inopérante et n'a qu'une application cosmétique. Une rafale en SAFN devait surprendre le tireur!

Le premier contrat belge est daté du 12 mai 1949, il porte sur un lot d’essai de 130 fusils en 30-06, tous équipés d’un sélecteur de tir. 2 mois plus tard au jour près, une commande de 6 000 armes est passée (toutes en 30-06 et capables de tir en automatique). Les commandes vont s’étaler ensuite, avec par exemple, 3 600 exemplaires fin décembre 1950 (toutes sans baïonnettes). La F Aé B a aussi lancé une commande pour 1 325 AFN sans baïonnettes en janvier 1951. Il est à noter que les N° de série sont en « FAE XXXX LM » (Force Aérienne/ Luchtmacht).


Le pontet du SAFN


Le pontet avec l'indicateur d'armement du fusil


En tout, on arrive avec toutes ces commandes à un total de 12 000 armes, 8 000 capables de tir auto et 4 000 en semi-auto uniquement. Toutes ces armes étaient marquées de la couronne belge surmontant le « L » stylisé du Roi Léopold III, le tout au dessus d’ « ABL » et de « 1951 ».
Les commandes suivantes concernaient 4 558 armes dont 162 en configuration sniper. Aucune baïonnette ne fut encore commandée à ce stade. Finalement, un premier lot de baïonnettes fut fourni au Commandement du Transport Maritime. Cela concernait 500 pièces. Tout au long de l’année 1952, divers contrats furent passés pour un total de 49 800 armes dont 100 étaient prévus en version sniper. Ces armes furent estampillées « B » pour le Roi Baudoin et datés 1952. Une partie de ces armes fut prévue pour équiper le détachement belge de l’ONU servant en Corée (commande du 18 janvier 1952 devant être livrée au plus tard le 31 décembre 1952). Ouvrons ici une petite parenthèse sur le BelBat en Corée : initialement équipé à la britannique celui-ci est passé côté US à l’automne 1951 en joignant la 3rd (US) Div s’entraînant avec du matériel US. Début 1952 le BelBat s’équipa en matériel national : AFN, FM modèle D et GP35.


Repro du montage ECHO, les puristes auront reconnu la lunette...

Pour résumer, l’ABL a commandé 82 088 fusils automatiques (AFN) et 4 000 SAFN et la FAéB 1325. Le total de versions sniper s’élève à 262 armes. 10 manuels d’instruction étaient prévus tout les 1 000 fusils produits. La finition des armes étaient noire, la couleur grise ayant été appliquée au début des années 60. Cette couleur grise n’a aucun rapport avec l’armée d’affectation des fusils ; elle était tout simplement apposée lors du passage en arsenal.

Le Congo Belge :

Un total de 2 795 AFN en 30-06 suivant la même configuration que les ABL mais incluant les baïonnettes, 500 BTB (bouchons de tir à blanc). La première livraison fut estampillée « FP » (Force Publique) et « 1951 ». Le second contrat pour 1 100 AFN fut marquée de la même façon sauf pour la date qui passa à « 1952 ». Enfin, la dernière commande fut de 185 AFN, tous équipés de baïonnettes et d’optiques OIP. Le marquage était cette fois « FP 1954 ». Certaines sources donnant un nombre de 265 snipers de la FP, on peut supposer qu’il y a eu un transfert de l’ABL vers la FP.

Le Luxembourg :


Marquage "AL" pour "Armée Luxembourgeoise"

Le Grand Duché aurait commandé 6 003 armes, identiques au contrat belge mais marqués « AL » (Armée Luxembourgeoise ). Les armes étaient des SAFN en 30-06 équipés de baïonnettes. 203 étaient prévus comme armes de spécialistes. Néanmoins la gendarmerie luxembourgeoise s’intéressa aussi à l’AFN : un contrat portant sur 100 armes en 30-06 fut passé en novembre 1953, sans baïonnettes. Ils étaient immatriculés en utilisant le préfixe « GL ». Ces armes n’ont aucun marquage sur le tonnerre.


Plaque de couche belge, et luxembourgeoise par extension; les 2 variantes étant seulement différentes par les marquages.


La Colombie :

Un contrat pour 800 FN49 en 30-06 fut passé en février 1952. Il est supposé que ce lot était prévu pour équiper les Marines colombien devant se déployer en Corée. Ces armes étaient équipées de baïonnettes courtes.
L’Indonésie :
Une première commande de SAFN en 30-06 équipés de baïonnettes portant sur 6 000 unités fut passée par l’Armée de Terre. La Marine, quant à elle, passa commande de 10 100 armes avec baïonnettes.


La suite concernera le SAFN au tir...

J'ajoute qques tofs des accessoires:



Les baïonnettes, belge et égyptienne. Elles sont aussi rigoureusement identiques à part les marquages.



A gauche les marquages belges, à droite LE marquage égyptien.



Un BTB (Bouchon de Tir à Blanc).


Le BTB à poste. A priori, seuls les armuriers des unités belges étaient autorisés à les installer. L'opération est pourtant simple. Peut-être qu'un de nos membres belges pourra nous éclaircir sur ce point?


Une des versions du kit de nettoyage en calibre .30. Il se loge dans la crosse.


Un "lance-patate" ABL à poste.

Quel magnifique sujet, merci pour le travail.
Et quelle arme bien sympathique.

C'est qu'il ont du temps les profs pour rédiger de si beaux articles.

:bravo:

Rédigé entre 2 bulletins trimestriels.

Bon je file : :sniper: car ce soir nous sommes en alerte neige/verglas. c'est le Noooord!

Arme superbe, article superbe, auteur superbe ( :twisted: je le sais je l'ai vu..... )
what else ?

Bien sûr que chuis bô! Autant qu'un SAFN

Super article bien documenté et de bien belles photos
Dan

super post
merci tackdriver

excellent Tacktack :bravo: Belle leçon

Je te remercie moi aussi pour ce cours magistral au sujet d'une arme que j'aime bien.
En effet elle "sent" bien "Le Maître" dont D. Saive fut un des meilleurs disciples.....
Il est d'ailleurs intéressant de comparer avec les mécanismes du BAR.....
Cependant, je préfère le FAL qui est finalement l'aboutissement du projet, le SAFN ayant un petit côté "hybride"......
Ces trois armes sont "proches" de de mon cœur.....

Excellent, comme toujours

Si vous etes tous bien sage, je tacherai de faire des photos du modele Venezuelien du paternel en 7x57, histoire de completer par des illustration un texte bien complet deja...

N'aurais-tu pas été inspiré par un prototype récemment rencontré?
Sinon, en parlant de coquille, les mitrailleuses de bord, je pense que c'est Besa et pas Breda.

Je souligne le grand courage d'écriture, j'ajouterais mon Galet à la muraille

l'autre modèle de lance-grenades

Une petite ( toute petite ) parenthése sur l'arment du corps Belge en corée. Il est vrai que au début l'arment organique Anglais fut utilisé BREN, STEN, Mi VICKERS, LEE ENFIELD. Le passage sous l'encadrement US changea bien sur la donne, au tout début FM BAR et GARAND en plus des carabines M1, par la suite effectivement matériel Belge FM Type D, AFN , mais toujours les Carabine US M1 des PM Thompson, des Mi .30 Mod 1919 A4, des canons sans recul de 57 mm, mais au grand jamais de GP, mais bien des pistolets Mod 1911 A1. Logique pas de 9 mm para dans la chaine logistique US

Allez encore une photo ou deux, notez que par mesure d'économies d'anciennes poignées de baio destinées à l'origine au Mauser furent utilisées pour assembler des baio d'AFN, le " tréfle " n'est pas percé à fond ( pas de baguette sur l'AFN ), il est donc impossible de monter ces baio sur un Mauser munit de sa baguette

Alamas a écrit:N'aurais-tu pas été inspiré par un prototype récemment rencontré?
Sinon, en parlant de coquille, les mitrailleuses de bord, je pense que c'est Besa et pas Breda.

Bien sûr! Merci de l'avoir attrapée! La vilaine coquille m'avait échappé.(Tiens, je viens de me rendre compte que si on fait une coquille sur le mot "coquille" ça part en coquille )

@Mezigot: tes photos seraient les bienvenues pour illustrer le texte car ici en Europe le smodèles vénézuéliens sont plutôt rares.

@Denamur: m'en doutais mon Patrick que tu allais intervenir! Merci du coup de main et de la correction sur l'armement en Corée. Je me suis d'ailleurs rendu compte que j'avais omis de placer la clé de réglage de l'emprunt des gaz sur mes

La suite sera moins orientée "historique" et plus technologique et pratique (y compris au tir).

Une rafale en SAFN devait surprendre le tireur!

haaa, ça je confirme et le plafond du tir national de tournai doit encore en avoir quelques séquelles.

Ce truc à une cadence de malade et en 30.06....en fait ce n'est pas une clef spéciale, c'est juste un verrouillage avec une vis pour le tournevis en U du kit d’entretien, de cette merde de sélecteur qui a tendance à descendre tout seul....c'est comme ça que je me suis fait avoir avec l'AFN d'un amis,pan le sélecteur bouge un peu, pan il bouge encore et panpanpan le plafond.

Sinon superbe présentation d'une arme avec laquelle je ne m'entend pas bien au tir mais que j'apprécie pour son esthétique.



deux belges en 30.06, un Leopold et un Baudouin. une autre époque ou les armes étaient aux armes du Roi.

à prpos des armes du roi, cette coutume s'est arrêtée à ma connaissance en 1975 avec les GP marqués "B" pour Baudouin

Du " beau " crest avec armoiries, chiffres royal et tout le toutim en 1975 ? Ca me plairait de voir çà !!!!!

Oui j'aurais dit beaucoup plus tôt, je ne sais même pas si des FAL mod1 on ce marquage?

voici un marquage d'un bar type D de 52


photo du web (ça manque un type D dans ma collection)

Ben non justement déjà sur les FALs M1 ABL il n'y a déjà plus de beau crest, uniquement sur ceux de la Force Publique

Désolé la photo du FAL M1 FP ne passe pas, trop kolossallll, sorry

:bravo:
Pas courant d'en voir avec le sélecteur de tir en place.

tackdriver a écrit:

Version "Nasser" du tonnerre du contrat egyptien :

Petit complément à l'excellent exposé de Tackdriver : le contrat Argentin

L’ Argentine fût l'un des premiers pays a être intéressé par le FN 49 et demanda une pré-série dès Novembre 1948 (1 arme en 7,65x54 "7.65mm Mauser").
Il faudra attendre Juillet 1953 pour que la production du "contrat Argentin" soit lancée.

Une série portant sur 5536 unités en 7,65x54 est produite entre Février 1954 et Février 1955.

Toute la production est destinée à la Marine Argentine et porte le blason Argentin sur le tonnerre (identique à celui présent sur le Mauser Argentin modèle 1909), ainsi que la mention "ARA" (Armada de la Republica Argentina - ARA) sur le côté gauche du tonnerre.





En Mars 1967, la Marine Argentine demande à la FN de travailler à une conversion pour chambrer du 7,62x51 OTAN (.308) en lieu et place du 7.65x54 original.
Cette conversion devra s'associer a un chargeur détachable de 20 coups.



C'est entre 1972 et 1974 que cette conversion est "livrée" à une entreprise Agentine privée, "Metalurgica Centro", située à Banfield, dans la région de Buenos Aires.
"Metalurgica Centro" est aussi connue comme "Armas Halcon" et fabrique bon nombre d'armes pour l'armée Argentine, les forces de l'ordre, ainsi que des armes sportives.

C'est une conversion lourde consistant en une combinaison de pièces neuves et de modification structurelle interne (voir ci-après) :




Comme indiqué, il ne s'agit pas de chargeur de FAL.

En espérant que cette "contribution à l'ensemble" vous aura intéressé.

Source : The FN-49, the last elegant Old World Military Rifle, Wayne Johnson.