Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Tous les canons de FM 24 ou 24/29 ont une longueur de 50cm. La seule différence pour les armes de forteresse (cloche de casemate, cloche d’ouvrage ou cuirassée et porte blindée) réside dans l’emploi d’une munition dite à «balle lourde » modèle 1933 D (la même que celle employée pour les MAC 31 de la ligne). Le canon est frappé de la lettre D et le pas des rayures est de 235mm au lieu de 270mm pour le FM « classique ». Ceci pour les principaux détails.
Mais je pense que l’on s’éloigne du sujet initial et que ces questions devraient faire l’objet d’une autre rubrique.
TOMEÏ- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Place qui donne sur l'ancien casino et la plage?Fra78 a écrit:Ce n'est pas une bouche d'égout mais un Tobrouk qui existe toujours sous la chaussée devant le 6 place Clemenceau à Biarritz. Il avait réapparu quand la place a été réaménagée il y a quelques années...
La librairie Barberousse (la seule bonne librairie "traditionnelle" de Biarritz) a fermé vers 1988. Remplacée par un magasin Nicolas...
Si c'est, cette librairie qui n'existe plus; c'est un "pan" de mon enfance qui est partit
WICHITA- Modérateur
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Voilà le magasin qui a remplacé la librairie. La caméra de Gogole est à l'emplacement approximatif du Tobrouk.
Mon épouse m'a fait remarquer que de l'autre côté de la Place se trouve le Royalty, café chic de Biarritz déjà à l'époque, et que la photo de Totor en plein exercice a du être prise par un "riche oisif" sirotant son verre à la terrasse du dit café....
Mon épouse m'a fait remarquer que de l'autre côté de la Place se trouve le Royalty, café chic de Biarritz déjà à l'époque, et que la photo de Totor en plein exercice a du être prise par un "riche oisif" sirotant son verre à la terrasse du dit café....
Fra78- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Mais c'est bien cette place?
WICHITA- Modérateur
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
En bas de la place, en tournant à gauche, on accède au Casino Municipal et à la Plage...
Le tobrouk était censé empêcher la prise à revers des ouvrages de défense de l'Atalaye à l'ouest sur la photo et du Bellevue au nord
Le tobrouk était censé empêcher la prise à revers des ouvrages de défense de l'Atalaye à l'ouest sur la photo et du Bellevue au nord
Dernière édition par Fra78 le Dim 10 Fév - 17:56, édité 1 fois
Fra78- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Non finalement ce n'était pas là, mon souvenir. Par contre avec cette photo j'ai retrouvé où c'était; rue GARDERES et une librairie est toujours indiquée.
Merci à toi, me reste plus qu'a y retourner.
Nostalgie quand tu nous tiens...
Merci à toi, me reste plus qu'a y retourner.
Nostalgie quand tu nous tiens...
WICHITA- Modérateur
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Ca aussi ça a changé :
- le Bookstore à gauche est en dépôt de bilan
- la Maison de la Presse, à droite dans la descente, a été "enterrée" dans les années 80 (auparavant au même endroit mais plus haut d'un étage sur le boulevard) ; Elle appartient toujours à M. Darrigade, le coureur cycliste...
On est 100 m à l'est du Tobrouk...
- le Bookstore à gauche est en dépôt de bilan
- la Maison de la Presse, à droite dans la descente, a été "enterrée" dans les années 80 (auparavant au même endroit mais plus haut d'un étage sur le boulevard) ; Elle appartient toujours à M. Darrigade, le coureur cycliste...
On est 100 m à l'est du Tobrouk...
Fra78- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Mon père qui était à Biarritz pendant l'occupation me racontait avoir vu les soldats allemands vider ce trou avec leurs bottes quand il y avait de fortes averses.
Ou simplement vider leurs bottes....
Mais Alain a raison on est en train de polluer le sujet initial.
Ou simplement vider leurs bottes....
Mais Alain a raison on est en train de polluer le sujet initial.
Pocomas- Administrateur
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Merci en tout cas pour cette parenthèse historique
Nota: D'un point de vue stratégique le Ringstand était donc bien placé mais d'un point de vue "technique" ce n'était pas vraiment le top car le tireur devait être trop exposé (bien que en partie enterré) aux tirs ennemis. Pourquoi ne pas avoir créer tout simplement un mur de sac de sable à l'angle de la bijouterie ???
Nota: D'un point de vue stratégique le Ringstand était donc bien placé mais d'un point de vue "technique" ce n'était pas vraiment le top car le tireur devait être trop exposé (bien que en partie enterré) aux tirs ennemis. Pourquoi ne pas avoir créer tout simplement un mur de sac de sable à l'angle de la bijouterie ???
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Nicomidway- Pilier du forum
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WICHITA- Modérateur
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Merci à tous
C'est pas trop grave si ça diverge un peu mais sans excès, merci Alain et Poco;)
Schwyzer (†)- Membre confirmé
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Nicomidway a écrit:Merci en tout cas pour cette parenthèse historique
Nota: D'un point de vue stratégique le Ringstand était donc bien placé mais d'un point de vue "technique" ce n'était pas vraiment le top car le tireur devait être trop exposé (bien que en partie enterré) aux tirs ennemis. Pourquoi ne pas avoir créer tout simplement un mur de sac de sable à l'angle de la bijouterie ???
je pense qu'ont a largement dérivé du sujet
il serait préférable d'ouvrir un autre sujet , car le Mur de l’atlantique est un sujet relativement complexe
nous sommes poussières et nous retourneront poussières
dédé- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
J’arrive tardivement car je n’ai aucune photo à scanner…mais comme le sujet m’intéresse, je vais apporter un peu d’eau au moulin. Je sais, l’aviation n’entre pas dans le cadre de ce forum, encore qu’il s’agisse d’armes de la 2ème catégorie…
Les allemands lors de l’invasion ont capturé un certain nombre d’avions, notamment Dewoitine 520 qui étaient les seuls appareils de chasse (avec le Curtiss P 36) à faire jeu égal avec les Me 109 E en 1940.
Ils ont donc en 1942 après l’invasion de la zone sud utilisé un certain nombre de ceux-ci ainsi que des appareils dont la production a été reprise à Toulouse ou Tarbes-Ossun, comme avions d'entraînement par la Luftwaffe. Plus maniable que le Bf 109 F ou le Fw 190, certains D 520 auraient été utilisés en combat par des « moustachus », mais en 1942, il ne « faisait plus le poids », performances dépassées et armement insuffisant le cantonnèrent das les écoles de chasse : JG 103 en Autriche et JG 101 et 105 en France ou Belgique (avec quelques déboires d'ailleurs, car la bête était" pointue à piloter).
Ici D520 du JG 101 à Pau.
Ils ont aussi été utilisés par les Italiens dès 1940, mais surtout 1942.
150 autres appareils furent aussi vendus aux Bulgares qui combattirent avec contre les Arémicains, notamment lors des fameux raids contre Ploesti
.
Juste retour des choses, repris aux occupants ou dans les usines à la libération, le D.520 reprend du service au sein du groupe de chasse FFI de Marcel Doret, (et au Corps Franc Pommiès) qui devient le 30 novembre 1944, le groupe G.C. 11/18 « Saintonge », et qui combat lors des opérations au-dessus de la poche de Royan.
Ici le D 520 du capitaine Cliquet de l’escadrille FFI « Corps Franc Pomiès » à Tarbes. Marquages français sur camouflage teuton.
Outre les D520, les envahisseurs firent également main basse sur des Potez 63-11 de reconnaissance.
Ou des Léo 451 de bombardement.
Les allemands lors de l’invasion ont capturé un certain nombre d’avions, notamment Dewoitine 520 qui étaient les seuls appareils de chasse (avec le Curtiss P 36) à faire jeu égal avec les Me 109 E en 1940.
Ils ont donc en 1942 après l’invasion de la zone sud utilisé un certain nombre de ceux-ci ainsi que des appareils dont la production a été reprise à Toulouse ou Tarbes-Ossun, comme avions d'entraînement par la Luftwaffe. Plus maniable que le Bf 109 F ou le Fw 190, certains D 520 auraient été utilisés en combat par des « moustachus », mais en 1942, il ne « faisait plus le poids », performances dépassées et armement insuffisant le cantonnèrent das les écoles de chasse : JG 103 en Autriche et JG 101 et 105 en France ou Belgique (avec quelques déboires d'ailleurs, car la bête était" pointue à piloter).
Ici D520 du JG 101 à Pau.
Ils ont aussi été utilisés par les Italiens dès 1940, mais surtout 1942.
150 autres appareils furent aussi vendus aux Bulgares qui combattirent avec contre les Arémicains, notamment lors des fameux raids contre Ploesti
.
Juste retour des choses, repris aux occupants ou dans les usines à la libération, le D.520 reprend du service au sein du groupe de chasse FFI de Marcel Doret, (et au Corps Franc Pommiès) qui devient le 30 novembre 1944, le groupe G.C. 11/18 « Saintonge », et qui combat lors des opérations au-dessus de la poche de Royan.
Ici le D 520 du capitaine Cliquet de l’escadrille FFI « Corps Franc Pomiès » à Tarbes. Marquages français sur camouflage teuton.
Outre les D520, les envahisseurs firent également main basse sur des Potez 63-11 de reconnaissance.
Ou des Léo 451 de bombardement.
lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Bonne initiative lou car on avait oublié la partie aviation
D'autres prises:
Ici un IL-2 Strumovik Russe.
Ou bien là. Un Spit' reconditioné avec probablement un Junkers-Jumo plus facile pour les mécanos de la luftwaffe qu'un Merlin ou un Griffon Britannique (peu probable qu'il s'agisse d'un Daimler car trop coûteux pour mettre sur une prise de guerre).
Pour revenir au matériel Français voici d'autres clichés de D-520 capturés.
Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
D'autres prises:
Ici un IL-2 Strumovik Russe.
Ou bien là. Un Spit' reconditioné avec probablement un Junkers-Jumo plus facile pour les mécanos de la luftwaffe qu'un Merlin ou un Griffon Britannique (peu probable qu'il s'agisse d'un Daimler car trop coûteux pour mettre sur une prise de guerre).
Pour revenir au matériel Français voici d'autres clichés de D-520 capturés.
Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Le petit-fils Devoitine tire au stand de Faremoutiers....
lionrobe- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Oui, le vol avec un D 520 commençait à la mise en route du moteur et ne se terminait que moteur arrêté au parking. Sa spécialité était le "cheval de bois" en fin de course quand le pilote (novice) croyait avoir terminé son atterrissage. Sans compter pour les frisés que la manette des gaz "à la française" était inversée par rapport à tous les autres pays. Gaz à fond = manette tirée (dans la poche) alors que pour le reste du monde c'était l'inverse. Le premier D520 réceptionné à Toulouse par un Major allemand s'est écrasé en perte de vitesse au décollage...le dit Major avait pris l'indidence de montée habituelle du FW 190 !
lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Pas mal comme anecdote.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
lou gascoun a écrit:Oui, le vol avec un D 520 commençait à la mise en route du moteur et ne se terminait que moteur arrêté au parking. Sa spécialité était le "cheval de bois" en fin de course quand le pilote (novice) croyait avoir terminé son atterrissage. Sans compter pour les frisés que la manette des gaz "à la française" était inversée par rapport à tous les autres pays. Gaz à fond = manette tirée (dans la poche) alors que pour le reste du monde c'était l'inverse. Le premier D520 réceptionné à Toulouse par un Major allemand s'est écrasé en perte de vitesse au décollage...le dit Major avait pris l'indidence de montée habituelle du FW 190 !
Pour ce qui est du "cheval de bois", l'étroitesse du train du "109" en a causé pas mal et que dire du couple-moteur du "190"...
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Strummer- Membre confirmé
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
En terme de cheval de bois il y avait aussi le Mess' 163 Komet.
Les pilotes jouaient à la roulette russe avec cet appareil dés le décollage en cour...
Sinon toujours en terme de décollage/atterrissage acrobatique il eut le Dornier 335(un des premiers avions équipés d'un siège éjectable) ainsi que sa version bi-place plus lourde "Pfeil" Équipé d'un Daimler Benz à injection au MW50
Un 335 dans un centre de teste Américain:
Ici un Do-335 Pfeil capturé par les Anglais:
Dans son livre Le Grand Cirque, l'as français Pierre Clostermann raconte une des premières rencontres en combat d'un Do 335 avec l'aviation alliée, en avril 1945. À la tête d'une patrouille de quatre Hawker Tempest de l'escadron 3 de la Royal Air Force dans la région d'Osnabrück, au nord de l'Allemagne, Clostermann rencontra par chance un Pfeil isolé au ras des arbres. Ayant détecté la menace, le pilote allemand fit demi-tour à vitesse maximum. Un seul des quatre Tempest réussit à se mettre en position de tir (sans résultat), mais le très rapide Do 335 distança aisément ses poursuivants malgré la vitesse de pointe supérieure à 750 km/h du Tempest.
A la fin de la guerre, la France récupéra deux exemplaires de cet avion, un monoplace et un biplace, qui furent testées par le Centre d'Essais en Vol de Brétigny, en particulier par le capitaine Receveau.
Les pilotes jouaient à la roulette russe avec cet appareil dés le décollage en cour...
Sinon toujours en terme de décollage/atterrissage acrobatique il eut le Dornier 335(un des premiers avions équipés d'un siège éjectable) ainsi que sa version bi-place plus lourde "Pfeil" Équipé d'un Daimler Benz à injection au MW50
Un 335 dans un centre de teste Américain:
Ici un Do-335 Pfeil capturé par les Anglais:
Dans son livre Le Grand Cirque, l'as français Pierre Clostermann raconte une des premières rencontres en combat d'un Do 335 avec l'aviation alliée, en avril 1945. À la tête d'une patrouille de quatre Hawker Tempest de l'escadron 3 de la Royal Air Force dans la région d'Osnabrück, au nord de l'Allemagne, Clostermann rencontra par chance un Pfeil isolé au ras des arbres. Ayant détecté la menace, le pilote allemand fit demi-tour à vitesse maximum. Un seul des quatre Tempest réussit à se mettre en position de tir (sans résultat), mais le très rapide Do 335 distança aisément ses poursuivants malgré la vitesse de pointe supérieure à 750 km/h du Tempest.
A la fin de la guerre, la France récupéra deux exemplaires de cet avion, un monoplace et un biplace, qui furent testées par le Centre d'Essais en Vol de Brétigny, en particulier par le capitaine Receveau.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Strummer a écrit:lou gascoun a écrit:Oui, le vol avec un D 520 commençait à la mise en route du moteur et ne se terminait que moteur arrêté au parking. Sa spécialité était le "cheval de bois" en fin de course quand le pilote (novice) croyait avoir terminé son atterrissage. Sans compter pour les frisés que la manette des gaz "à la française" était inversée par rapport à tous les autres pays. Gaz à fond = manette tirée (dans la poche) alors que pour le reste du monde c'était l'inverse. Le premier D520 réceptionné à Toulouse par un Major allemand s'est écrasé en perte de vitesse au décollage...le dit Major avait pris l'indidence de montée habituelle du FW 190 !
Pour ce qui est du "cheval de bois", l'étroitesse du train du "109" en a causé pas mal et que dire du couple-moteur du "190"...
Oui effectivement le Me 109, mais également le Spitfire.
Le D520 a donné lieu a de nombreux déboires et des multiples accidents à ses nouveaux maîtres. Il se pilotait de façon très différente des avions utilisés par la Luftwaffe. Il était beaucoup plus léger aux commandes et sous une action trop brutale avait tendance à partir en vrille à plat difficile à contrôler par un néophyte...et près du sol.... Je n'ai jamais hélas piloté de D 520, mais ai piloté des avions à train classique et sais par expérience que le vol n'est terminé qu'au parking, moteur à l'arrêt...Jusque là...Mef...surtout par vent de travers !
lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Pour continuer dans les armes récupérées par les envahisseurs.
Je vais vous parler aujourd’hui de l’excellent char léger FCM 36 qui servi à une centaire d’exemplaires aux 4° et 7° B.C.C
Ce char avec son blindage mécano-soudé d’ une épaisseur de 40 mm et son design était très en avance sur son époque. Sa coque en forme de diamant était étudiée pour faire glisser les obus et son moteur diesel Berliet-Ricardo lui évitait de s'enflammer trop facilement, lui procurant une autonomie de 16 heures ou 225 km sur route, ce qui est une performance pour l'époque.
Le FCM 36 souffrait toutefois des mêmes défauts que les autres chars français de l'époque : un armement inadapté avec son vieux canon de 37mm de 1918 qui devait être, mais n’a jamais été remplacé par le modèle 38 , un équipage réduit (un pilote et un canonnier/chef de char) et une absence de moyens de communication. Les commandements étaient transmis avec un fanion…
Le FCM 36 au défilé du 14 julllet 1939. C’était encore le temps du « On vaincra parceque l’on est les plus forts »…
Puis ci-dessous embarqués pour la région de Sedan (7° B.C.C.). La « drôle » de guerre est terminée.
Les 7° et 11° B.C.C. se sont vaillamment battus
Mais la doctrine d’emploi des allemands a prévalu. Cet excellent char a systématiquement été récupéré par l’occupant et fait l’objet d’une remise en condition. Son chassis a servi de base à différentes transformations
Marder 1 avec canon de 4,7 dm (Ici c'est en fait un chassis de R35)
Antichar avec canon de 7,5 dm
Canon automoteur de 10,5 dm
Ce petit aperçu ne se veut aucunement exhaustif. Je m’intéresse simplement à cet engin car mon père était pilot à la 1ère compagnie du 4° B.C.C du capitaine Dayras. Si certains d’entrevous ont des photos de cette unité…Sait on jamais. Merci à vous.
Je vais vous parler aujourd’hui de l’excellent char léger FCM 36 qui servi à une centaire d’exemplaires aux 4° et 7° B.C.C
Ce char avec son blindage mécano-soudé d’ une épaisseur de 40 mm et son design était très en avance sur son époque. Sa coque en forme de diamant était étudiée pour faire glisser les obus et son moteur diesel Berliet-Ricardo lui évitait de s'enflammer trop facilement, lui procurant une autonomie de 16 heures ou 225 km sur route, ce qui est une performance pour l'époque.
Le FCM 36 souffrait toutefois des mêmes défauts que les autres chars français de l'époque : un armement inadapté avec son vieux canon de 37mm de 1918 qui devait être, mais n’a jamais été remplacé par le modèle 38 , un équipage réduit (un pilote et un canonnier/chef de char) et une absence de moyens de communication. Les commandements étaient transmis avec un fanion…
Le FCM 36 au défilé du 14 julllet 1939. C’était encore le temps du « On vaincra parceque l’on est les plus forts »…
Puis ci-dessous embarqués pour la région de Sedan (7° B.C.C.). La « drôle » de guerre est terminée.
Les 7° et 11° B.C.C. se sont vaillamment battus
Mais la doctrine d’emploi des allemands a prévalu. Cet excellent char a systématiquement été récupéré par l’occupant et fait l’objet d’une remise en condition. Son chassis a servi de base à différentes transformations
Marder 1 avec canon de 4,7 dm (Ici c'est en fait un chassis de R35)
Canon automoteur de 10,5 dm
Ce petit aperçu ne se veut aucunement exhaustif. Je m’intéresse simplement à cet engin car mon père était pilot à la 1ère compagnie du 4° B.C.C du capitaine Dayras. Si certains d’entrevous ont des photos de cette unité…Sait on jamais. Merci à vous.
Dernière édition par lou gascoun le Mer 13 Fév - 15:24, édité 3 fois
lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Ne pas oublier le Moralne saulnier
nous sommes poussières et nous retourneront poussières
dédé- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Oui. Effectivement dédé, il ne faut pas oublier le MS 406.
En mars 1940 lorsque la production des MS 406 s’est arrêtée 1.000a vaient été fournis à l'Armée de l'Ai , 30 à la Finlande et 45 à la Turquie.
La Luftwaffe, a récupéré près de 200 MS.406 en France. Ils furent versés aux écoles de chasse, mais dès la fin 1940 une partie fut cédée à la Finlande qui avait déjà cet appareil en service. 98 appareils supplémentaires ont été saisis en Zone Libre en novembre 1942. Ils furent cette fois répartis entre la Finlande (2 appareils), la Croatie (44 appareils) et l’Italie (52 appareils).
La photo que tu présentes est un Mörkö Moraani finlandais (Ce ne sont pas les swastikas allemandes noires, mais les finlandaises bleues et pas "tournées" dans le même sens).
Sorti le 4 février 1943 c’est un MS.406 modifié en Finlande avec un moteur Klimov M-105P de 1100 ch entrainant une hélice VIsh-61P. Ce moteur est un dérivé russe de l’Hispano-Suiza 12Y français, dont il avait donc les dimensions. (Ce moteur et dérivés était monté sur les Yack russes). Cet avion était en outre équipé d'un canon MG 151/20 de 20 mm tirant à travers le moyeu d’hélice et d’un radiateur d’huile de Bf 109G qui a nécessité la modification du dessin du capot-moteur. Tous les MS.406/410 en service devaient ainsi être modifiés, mais 3 appareils seulement avaient convertis, prototype compris, avant la fin du conflit russo-finlandais en 1944. Au total 41 Mörkö Moraani furent convertis, mais le manque de canons allemands entraina le remplacement du MG-151 par une mitrailleuse UBS de 12,7 mm. Ces avions restèrent en service jusqu'en septembre 1948 et ne furent ferraillés que 4 ans plus tard.
(Source Wikipédia).
.
Pour être complet (du moins essayer), Après la défaite française, l'Allemagne céda des Curtiss Hawk H 75 capturés à la Finlande en octobre 1940. Un total de 44 appareils de 5 modèles différents fut transféré en trois lots, livrés entre le 23 juin 1941 et le 5 janvier 1944. Surnonné Sussu (chérie), le H 75, très maniable, était très apprécié en Finlande
Des Caudron 714 avaient aussi été fournis en 1939 par la France à la Finlande …Ce n'étaient donc pas des appareils capturés mais fournis à une nation en lutte contre la Russie. Toutefois cet avion comme chasseur…. Quelques C 714 auraient été construits par les allemands pour servir en école.. ? En tout état de cause, ce chasseur léger, fragile, sous armé, sous motorisé n'a été construit qu'à 90 exemplaires (il avait été "refilé" aux polonais qui combattaient en France , jugé inapte au combat, les français n'en voulaient pas).
Les Suisses ont aussi utilisé des MS 406 remotorisés et dénommés D 3801…Mais ce n’était pas une prise de guerre ! C’est d’ailleurs un de ces avions qui figure dans les collections du Musée de l’Air et de l’Espace sous les couleurs d’un MS 406.
Mais je sens que je m'égare sur ce post primitivement destiné aux armes légères...
En mars 1940 lorsque la production des MS 406 s’est arrêtée 1.000a vaient été fournis à l'Armée de l'Ai , 30 à la Finlande et 45 à la Turquie.
La Luftwaffe, a récupéré près de 200 MS.406 en France. Ils furent versés aux écoles de chasse, mais dès la fin 1940 une partie fut cédée à la Finlande qui avait déjà cet appareil en service. 98 appareils supplémentaires ont été saisis en Zone Libre en novembre 1942. Ils furent cette fois répartis entre la Finlande (2 appareils), la Croatie (44 appareils) et l’Italie (52 appareils).
La photo que tu présentes est un Mörkö Moraani finlandais (Ce ne sont pas les swastikas allemandes noires, mais les finlandaises bleues et pas "tournées" dans le même sens).
Sorti le 4 février 1943 c’est un MS.406 modifié en Finlande avec un moteur Klimov M-105P de 1100 ch entrainant une hélice VIsh-61P. Ce moteur est un dérivé russe de l’Hispano-Suiza 12Y français, dont il avait donc les dimensions. (Ce moteur et dérivés était monté sur les Yack russes). Cet avion était en outre équipé d'un canon MG 151/20 de 20 mm tirant à travers le moyeu d’hélice et d’un radiateur d’huile de Bf 109G qui a nécessité la modification du dessin du capot-moteur. Tous les MS.406/410 en service devaient ainsi être modifiés, mais 3 appareils seulement avaient convertis, prototype compris, avant la fin du conflit russo-finlandais en 1944. Au total 41 Mörkö Moraani furent convertis, mais le manque de canons allemands entraina le remplacement du MG-151 par une mitrailleuse UBS de 12,7 mm. Ces avions restèrent en service jusqu'en septembre 1948 et ne furent ferraillés que 4 ans plus tard.
(Source Wikipédia).
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Pour être complet (du moins essayer), Après la défaite française, l'Allemagne céda des Curtiss Hawk H 75 capturés à la Finlande en octobre 1940. Un total de 44 appareils de 5 modèles différents fut transféré en trois lots, livrés entre le 23 juin 1941 et le 5 janvier 1944. Surnonné Sussu (chérie), le H 75, très maniable, était très apprécié en Finlande
Des Caudron 714 avaient aussi été fournis en 1939 par la France à la Finlande …Ce n'étaient donc pas des appareils capturés mais fournis à une nation en lutte contre la Russie. Toutefois cet avion comme chasseur…. Quelques C 714 auraient été construits par les allemands pour servir en école.. ? En tout état de cause, ce chasseur léger, fragile, sous armé, sous motorisé n'a été construit qu'à 90 exemplaires (il avait été "refilé" aux polonais qui combattaient en France , jugé inapte au combat, les français n'en voulaient pas).
Les Suisses ont aussi utilisé des MS 406 remotorisés et dénommés D 3801…Mais ce n’était pas une prise de guerre ! C’est d’ailleurs un de ces avions qui figure dans les collections du Musée de l’Air et de l’Espace sous les couleurs d’un MS 406.
Mais je sens que je m'égare sur ce post primitivement destiné aux armes légères...
lou gascoun- Pilier du forum
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Localisation : Au pays de d'Artagnan et du bien vivre.
Date d'inscription : 09/03/2009
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
lou gascoun a écrit:
Sorti le 4 février 1943 c’est un MS.406 modifié en Finlande avec un moteur Klimov M-105P de 1100 ch entrainant une hélice VIsh-61P. Ce moteur est un dérivé russe de l’Hispano-Suiza 12Y français, dont il avait donc les dimensions. (Ce moteur et dérivés était monté sur les Yack russes). Cet avion était en outre équipé d'un canon MG 151/20 de 20 mm tirant à travers le moyeu d’hélice et d’un radiateur d’huile de Bf 109G qui a nécessité la modification du dessin du capot-moteur.
Merci de ces précision
nous sommes poussières et nous retourneront poussières
dédé- Pilier du forum
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Date d'inscription : 05/01/2011
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Mitrailleuse Darne en cal 7.5.
Elle équipait les avions Français jusqu'en 1935 ou ce calibre fut jugé trop léger pour le combat aérien. Du coup réquisitionnée en mitrailleuse anti-aérienne.
FM MAC 24/29
Le FM 24/29 aurait ete utilise par les volontaires estonien de la waffen ss sur le front russe, voici une photo d'époque qui montre des volontaires estoniens se servant de ce FM.
ERMA EMP (ou MP 740 en Allemand)
Ces pm ont été saisis par la France sur les républicains espagnols qui fuyaient leurs pays lors de la guerre d’Espagne, ce sont au départ des PM d'origine allemandes, l'armée française en avait utilise lors de la campagne de France en 1940. Après la capitulation il aura fallut rendre à césar ce qui appartenait à césar...
Elle équipait les avions Français jusqu'en 1935 ou ce calibre fut jugé trop léger pour le combat aérien. Du coup réquisitionnée en mitrailleuse anti-aérienne.
FM MAC 24/29
Le FM 24/29 aurait ete utilise par les volontaires estonien de la waffen ss sur le front russe, voici une photo d'époque qui montre des volontaires estoniens se servant de ce FM.
ERMA EMP (ou MP 740 en Allemand)
Ces pm ont été saisis par la France sur les républicains espagnols qui fuyaient leurs pays lors de la guerre d’Espagne, ce sont au départ des PM d'origine allemandes, l'armée française en avait utilise lors de la campagne de France en 1940. Après la capitulation il aura fallut rendre à césar ce qui appartenait à césar...
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Nicomidway- Pilier du forum
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