Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Tu sais dédé, si l'on me branche aviation....
Voici donc un MS 406 « Frisé »
Ah, j'avais oublié la série des Bloch 152 et 155 !
173 MB.152/155 ont été saisis en novembre 1943. Ils furent regroupés à Guyancourt, Orange-Caritat et Châteauroux, ou ils servirent eux aussi comme d’appareils d’entraînement à la chasse. Un certain nombre ont également été rétrocédés à la Roumanie.
Le denier né de la série des Blochs, le prototype du MB 157.
Je pense que j'ai fait le tour (du moins des chasseurs) du matériel de l'Armée de l'Air saisie par les touristes d'outre-Rhin, car il y en a encore pas mal, par exemple le Laté 298.
Je ne résiste pas au plaisir de joindre la photo de cet exotique delane 10
Voici donc un MS 406 « Frisé »
173 MB.152/155 ont été saisis en novembre 1943. Ils furent regroupés à Guyancourt, Orange-Caritat et Châteauroux, ou ils servirent eux aussi comme d’appareils d’entraînement à la chasse. Un certain nombre ont également été rétrocédés à la Roumanie.
Un MB 155
Le denier né de la série des Blochs, le prototype du MB 157.
Je pense que j'ai fait le tour (du moins des chasseurs) du matériel de l'Armée de l'Air saisie par les touristes d'outre-Rhin, car il y en a encore pas mal, par exemple le Laté 298.
Je ne résiste pas au plaisir de joindre la photo de cet exotique delane 10
lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Pour en revenir au Do 335 Pfeil plus haut, j'ai eu l'occasion d'en voir deux de près à l'usine Dornier de Oberpfaffenhofen en 1982 (ou à peu près) et même de m'asseoir dedans !
Les Allemands avaient négocié avec les Américains pour en récupérer un stocké aux US pour leur musée et en échange ils en ont remis en état un autre qu'ils ont renvoyé aux USA pour expo dans un musée.
Ce qu'on ne réalise pas bien sur photo est la taille du monstre : gros comme un Mirage IV : on passe debout dessous sans se baisser et même avec un casque à pointe !
Une autre particularité ; structure en grande partie en acier par manque d'alu à l'époque.
Par contre, il était renommé pour être assez facile à piloter, mais avec des perfos inhabituelles pour la plupart des pilotes de l'époque....
Les Allemands avaient négocié avec les Américains pour en récupérer un stocké aux US pour leur musée et en échange ils en ont remis en état un autre qu'ils ont renvoyé aux USA pour expo dans un musée.
Ce qu'on ne réalise pas bien sur photo est la taille du monstre : gros comme un Mirage IV : on passe debout dessous sans se baisser et même avec un casque à pointe !
Une autre particularité ; structure en grande partie en acier par manque d'alu à l'époque.
Par contre, il était renommé pour être assez facile à piloter, mais avec des perfos inhabituelles pour la plupart des pilotes de l'époque....
Fra78- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Oui Fra78 le Do 335 est effectivement un monstre pour un chasseur ou plutôt un chasseur bombardier. 2 moteurs de 1750 cv - Vmax 770 Km/h - 18,80 m de longueur et 5 m de haut. C'est certainement le premier avion à hélice à être doté d'un siège éjectable (pour éviter au pilote de se faire découper en rondelles par l'hélice arrière en cas d'éjection...).
Il semblerait que l'un des premiers (sinon le 1er) Do 335 aperçu au combat, l'ait été parle français des FAFL Pierre Clostermann Wing Co au 274 squadron alors qu'il était en patrouille dans le sud de l'Allemagne avec 3 autres "Tempest". Il n'a pu être rattrapé en raison de sa vitesse de pointe !
Mais on ne peut pas dire que ce soit de l'armement français réutilisé par les allemands..
Il semblerait que l'un des premiers (sinon le 1er) Do 335 aperçu au combat, l'ait été parle français des FAFL Pierre Clostermann Wing Co au 274 squadron alors qu'il était en patrouille dans le sud de l'Allemagne avec 3 autres "Tempest". Il n'a pu être rattrapé en raison de sa vitesse de pointe !
Mais on ne peut pas dire que ce soit de l'armement français réutilisé par les allemands..
lou gascoun- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
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dédé- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Pour le coup c'est même plutôt l'inverse: le Fana a même fait un ou deux d'article il y déjà un bout sur le 335lou gascoun a écrit:Oui Fra78 le Do 335 est effectivement un monstre pour un chasseur ou plutôt un chasseur bombardier. 2 moteurs de 1750 cv - Vmax 770 Km/h - 18,80 m de longueur et 5 m de haut. C'est certainement le premier avion à hélice à être doté d'un siège éjectable (pour éviter au pilote de se faire découper en rondelles par l'hélice arrière en cas d'éjection...).
Il semblerait que l'un des premiers (sinon le 1er) Do 335 aperçu au combat, l'ait été parle français des FAFL Pierre Clostermann Wing Co au 274 squadron alors qu'il était en patrouille dans le sud de l'Allemagne avec 3 autres "Tempest". Il n'a pu être rattrapé en raison de sa vitesse de pointe !
Mais on ne peut pas dire que ce soit de l'armement français réutilisé par les allemands..
essayé sous nos couleurs dans l'immédiat après guerre.
cro24- Futur pilier
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
lou gascoun a écrit:(sinon le 1er) Do 335 aperçu au combat, l'ait été parle français des FAFL Pierre Clostermann Wing Co au 274 squadron alors qu'il était en patrouille dans le sud de l'Allemagne avec 3 autres "Tempest". Il n'a pu être rattrapé en raison de sa vitesse de pointe !
J'en ais fait mention à la moitié de la page 4
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Il est à noter que la formule du Do 335 a eu 2 descendants : le Moynet Jupiter, inspiré par André Moynet, ancien de Normandie-Niemen et pilote d'essais qui avait essayé le 335 après 1945 et avait été convaincu de l'intérêt de la formule et le Cessna 336 puis 337 (le chiffre n'est pas du au hasard...), à l'histoire similaire, inspiré par un des pilotes d'essais du 335 aux US...
Si le Moynet n'a pas eu de succès commercial, le Cessna 337 a eu plus de succès : plus de 3000 produits, notamment plus de 500 en France par Reims Aviation dont le patron (Clostermann lui-même !) était convaincu de la formule, avec une version militaire largement utilisée pour des missions spéciales...
Il reste par sa facilité de pilotage le seul bimoteur pilotable sans qualification bimoteur....
Si le Moynet n'a pas eu de succès commercial, le Cessna 337 a eu plus de succès : plus de 3000 produits, notamment plus de 500 en France par Reims Aviation dont le patron (Clostermann lui-même !) était convaincu de la formule, avec une version militaire largement utilisée pour des missions spéciales...
Il reste par sa facilité de pilotage le seul bimoteur pilotable sans qualification bimoteur....
Fra78- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Nicomidway a écrit:lou gascoun a écrit:(sinon le 1er) Do 335 aperçu au combat, l'ait été parle français des FAFL Pierre Clostermann Wing Co au 274 squadron alors qu'il était en patrouille dans le sud de l'Allemagne avec 3 autres "Tempest". Il n'a pu être rattrapé en raison de sa vitesse de pointe !
J'en ais fait mention à la moitié de la page 4
Mille excuses l'ami...Mais où avais je la tête Je ne devais pas avoir mis mes lunettes...ou elles étaient sales !
Je suis redevable , je te paye le .
lou gascoun- Pilier du forum
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Quid de l'armement français
à tous
A ma connaissance il n' existe plus qu'un Moynet Jupiler mb 360 en reconstruction au musé aéronautique d'Angers,à pluche
A ma connaissance il n' existe plus qu'un Moynet Jupiler mb 360 en reconstruction au musé aéronautique d'Angers,à pluche
labrocante37- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
bon pour revenir a l'armement terrestre capturé par l'occupant Nazi
L’affut du canon GPF de 155 a servi aux montage du redoutable canon de 128mn PAK 81/1Approximately 50 barrels and breeches were used on existing carriages. The weapon that used the ex-French GPF-T carriage was known as the K 81/1 while the K 81/2 used the ex-Russian M37 carriage.
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dédé- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
lou gascoun a écrit:Nicomidway a écrit:lou gascoun a écrit:(sinon le 1er) Do 335 aperçu au combat, l'ait été parle français des FAFL Pierre Clostermann Wing Co au 274 squadron alors qu'il était en patrouille dans le sud de l'Allemagne avec 3 autres "Tempest". Il n'a pu être rattrapé en raison de sa vitesse de pointe !
J'en ais fait mention à la moitié de la page 4
Mille excuses l'ami...Mais où avais je la tête Je ne devais pas avoir mis mes lunettes...ou elles étaient sales !
Je suis redevable , je te paye le .
Il n'y à pas de mal. Allez...Tchine !
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
cro24 a écrit:Pour le coup c'est même plutôt l'inverse: le Fana a même fait un ou deux d'article il y déjà un bout sur le 335
essayé sous nos couleurs dans l'immédiat après guerre.
Quels numéros ?
WICHITA- Modérateur
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Le fameux PUSH-PULL !Fra78 a écrit:Il est à noter que la formule du Do 335 a eu 2 descendants : le Moynet Jupiter, inspiré par André Moynet, ancien de Normandie-Niemen et pilote d'essais qui avait essayé le 335 après 1945 et avait été convaincu de l'intérêt de la formule et le Cessna 336 puis 337 (le chiffre n'est pas du au hasard...), à l'histoire similaire, inspiré par un des pilotes d'essais du 335 aux US...
Si le Moynet n'a pas eu de succès commercial, le Cessna 337 a eu plus de succès : plus de 3000 produits, notamment plus de 500 en France par Reims Aviation dont le patron (Clostermann lui-même !) était convaincu de la formule, avec une version militaire largement utilisée pour des missions spéciales...
Il reste par sa facilité de pilotage le seul bimoteur pilotable sans qualification bimoteur....
WICHITA- Modérateur
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Age : 60
Localisation : Plein sud !
Date d'inscription : 29/12/2008
Merci Nicomidway pour ces photos d'avions français aux couleurs allemandes ! dans quels livres les avez vous trouvées ? merci bonnes recherches.
Nicomidway a écrit:Bonne initiative lou car on avait oublié la partie aviation
D'autres prises:
Ici un IL-2 Strumovik Russe.
Ou bien là. Un Spit' reconditioné avec probablement un Junkers-Jumo plus facile pour les mécanos de la luftwaffe qu'un Merlin ou un Griffon Britannique (peu probable qu'il s'agisse d'un Daimler car trop coûteux pour mettre sur une prise de guerre).
Pour revenir au matériel Français voici d'autres clichés de D-520 capturés.
Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
swat36- Membre
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
Peut-on parler de l'allemand et non "du frisé, merci !!! Un peu de respect ne fait pas de mal, tout ça c'est du passé.
Peut-on parler de l'allemand et non "du frisé, merci !!! Un peu de respect ne fait pas de mal, tout ça c'est du passé.
Invité- Invité
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
J'aurais tendance à penser le contraire : le Bf109 avait un train très étroit (conséquence d'une spécification stupide de l'EM allemand qui demandait à pouvoir changer une aile sans mettre l'avion sur vérin -> articulation du train au niveau de l'emplanture de l'aile) alors que le D520 avait un train plutôt large, comme le Hurricane.
J'ai vu quelque part une note disant que plus de Bf109 avaient été détruits à l'atterrissage par leur pilote que par l'ennemi...
Bf109 :
D520 :
Le Spitfire remotorisé avec un moteur de Bf109 faisait partie d'un programme d'évaluation comparative des performances des cellules avec le même moteur (celui du Bf 109 à injection permettait les g négatif alors que le Merlin du Spit, à carburateurs, coupait dans ces conditions).
J'ai vu quelque part une note disant que plus de Bf109 avaient été détruits à l'atterrissage par leur pilote que par l'ennemi...
Bf109 :
D520 :
Le Spitfire remotorisé avec un moteur de Bf109 faisait partie d'un programme d'évaluation comparative des performances des cellules avec le même moteur (celui du Bf 109 à injection permettait les g négatif alors que le Merlin du Spit, à carburateurs, coupait dans ces conditions).
Fra78- Pilier du forum
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Age : 77
Localisation : Versailles / Biarritz
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
carbone14 a écrit:Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
Peut-on parler de l'allemand et non "du frisé, merci !!! Un peu de respect ne fait pas de mal, tout ça c'est du passé.
Qu'on aie de la sympathie ou du respect pour l'allemand de 2014 est une chose, qu'on appelle, boche, frisé, hun ou je ne sais quoi d'autre un porteur de croix gammée de 39/45 en est une autre.
Ces termes sont ceux de l'époque dont il est question, donc parfaitement dans le contexte.
cd ram- Pilier du forum
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Age : 74
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Date d'inscription : 10/10/2013
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
cd ram a écrit:carbone14 a écrit:Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
Peut-on parler de l'allemand et non "du frisé, merci !!! Un peu de respect ne fait pas de mal, tout ça c'est du passé.
Qu'on aie de la sympathie ou du respect pour l'allemand de 2014 est une chose, qu'on appelle, boche, frisé, hun ou je ne sais quoi d'autre un porteur de croix gammée de 39/45 en est une autre.
Ces termes sont ceux de l'époque dont il est question, donc parfaitement dans le contexte.
Oui, ou non.
Le plus important est que le terme reste correct.
C'était le cas ici.
Donc on garde ainsi.
Fin de l'incident sur ce post toujours resté courtois et très instructif et que je me régale à parcourir....
Restons cool mes amis...
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
http://winchester-lsg.forumotion.com/
http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
CLOSDELIF- Pilier du forum
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Pour en revenir au sujet initial...
A l'occupation de la zone libre dès le 11/11/1942 les armées françaises ont saboté , caché un grand nombre d'armement.
N'oublions pas le sabordage de la flotte à Toulon !
Beaucoup d'armes individuelles ou collectives, des explosifs sont partis dans les maquis ou cachés en attendant des jours meilleurs.
Sur renseignements d'un ancien j'avais retrouvé dans la rivière Isère au bout du polygone d'artillerie, là où se trouve le club de tir de Grenoble, quelques centaines de mètres en amont, une centaine de mitrailleuses Reibel et un nombre incalculables de grenades.
Tout cela avec un grappin puis à l'aide d'un aimant. L'ensemble était recouvert d'une gangue de calcaire cachant les formes des "objets".
Après séchage de cette vase, la croûte partait facilement au marteau.Mais après 40 ans sous l'eau l'état était "pièce de fouille".Seule l'âme
des canons bourrés de graisse était comme neuve.
A l'occupation de la zone libre dès le 11/11/1942 les armées françaises ont saboté , caché un grand nombre d'armement.
N'oublions pas le sabordage de la flotte à Toulon !
Beaucoup d'armes individuelles ou collectives, des explosifs sont partis dans les maquis ou cachés en attendant des jours meilleurs.
Sur renseignements d'un ancien j'avais retrouvé dans la rivière Isère au bout du polygone d'artillerie, là où se trouve le club de tir de Grenoble, quelques centaines de mètres en amont, une centaine de mitrailleuses Reibel et un nombre incalculables de grenades.
Tout cela avec un grappin puis à l'aide d'un aimant. L'ensemble était recouvert d'une gangue de calcaire cachant les formes des "objets".
Après séchage de cette vase, la croûte partait facilement au marteau.Mais après 40 ans sous l'eau l'état était "pièce de fouille".Seule l'âme
des canons bourrés de graisse était comme neuve.
- Kentoc’h Mervel Eget Bezañ Saotret !
Bonnet rouge- Futur pilier
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Bonnet rouge a écrit:Pour en revenir au sujet initial...
A l'occupation de la zone libre dès le 11/11/1942 les armées françaises ont saboté , caché un grand nombre d'armement.
N'oublions pas le sabordage de la flotte à Toulon !
Beaucoup d'armes individuelles ou collectives, des explosifs sont partis dans les maquis ou cachés en attendant des jours meilleurs.
Sur renseignements d'un ancien j'avais retrouvé dans la rivière Isère au bout du polygone d'artillerie, là où se trouve le club de tir de Grenoble, quelques centaines de mètres en amont, une centaine de mitrailleuses Reibel et un nombre incalculables de grenades.
Tout cela avec un grappin puis à l'aide d'un aimant. L'ensemble était recouvert d'une gangue de calcaire cachant les formes des "objets".
Après séchage de cette vase, la croûte partait facilement au marteau.Mais après 40 ans sous l'eau l'état était "pièce de fouille".Seule l'âme
des canons bourrés de graisse était comme neuve.
ça c'est une histoire comme j'adore !!!!!!!!!!!!! mais que faire exactement dans le cas d'une découverte de ce type ? Qui prévenir ? Que disent les textes officiels ?
swat36- Membre
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
swat36 a écrit:Nicomidway a écrit:Bonne initiative lou car on avait oublié la partie aviation
D'autres prises:
Ici un IL-2 Strumovik Russe.
Ou bien là. Un Spit' reconditioné avec probablement un Junkers-Jumo plus facile pour les mécanos de la luftwaffe qu'un Merlin ou un Griffon Britannique (peu probable qu'il s'agisse d'un Daimler car trop coûteux pour mettre sur une prise de guerre).
Pour revenir au matériel Français voici d'autres clichés de D-520 capturés.
Le Déwotine étant apparemment moins clément aux erreurs de pilotage du "frisé" qu'un BF-109.
Merci pour ces superbes photos ! S'il vous plait, d'où viennent-elles ? Quelles sont vos sources ? Merci
swat36- Membre
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Date d'inscription : 04/10/2014
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Luftarchiv.de voilà l'origine, copyright Marc ?
Invité- Invité
Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
Bonnet rouge a écrit:Pour en revenir au sujet initial...
A l'occupation de la zone libre dès le 11/11/1942 les armées françaises ont saboté , caché un grand nombre d'armement.
N'oublions pas le sabordage de la flotte à Toulon !
Beaucoup d'armes individuelles ou collectives, des explosifs sont partis dans les maquis ou cachés en attendant des jours meilleurs.
Sur renseignements d'un ancien j'avais retrouvé dans la rivière Isère au bout du polygone d'artillerie, là où se trouve le club de tir de Grenoble, quelques centaines de mètres en amont, une centaine de mitrailleuses Reibel et un nombre incalculables de grenades.
Tout cela avec un grappin puis à l'aide d'un aimant. L'ensemble était recouvert d'une gangue de calcaire cachant les formes des "objets".
Après séchage de cette vase, la croûte partait facilement au marteau.Mais après 40 ans sous l'eau l'état était "pièce de fouille".Seule l'âme
des canons bourrés de graisse était comme neuve.
Il parait même qu'il y aurait quelques blindés... Histoire de fabriquer la bande de terre où se trouve les différents clubs de tir !
lolo3854- Membre
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
lolo3854 a écrit:
Il parait même qu'il y aurait quelques blindés... Histoire de fabriquer la bande de terre où se trouve les différents clubs de tir !
Non, le CTG est bâti sur l'ancienne décharge de Grenoble au confluent du Drac et de l'Isère.
Je sais que des camions avaient été balancés dans l'Isère mais pas de blindés.
Mais il est vrai que parfois mon aimant était très dur à ramener et revenait avec des bouts de tôle rouillée.
Que faire en cas de telle découverte ? normalement prévenir la gendarmerie ou autre autorité compétente .
- Kentoc’h Mervel Eget Bezañ Saotret !
Bonnet rouge- Futur pilier
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Re: Quid de l'armement français (resté en France) durant l'occupation, stocké, utilisé, détruit?
C'est avec un oeil neuf que j'irai tirer désormais
Tu en sais beaucoup plus que moi sur ma région d'adoption
Tu en sais beaucoup plus que moi sur ma région d'adoption
yaya1er- Pilier du forum
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